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Par Freddy Mulongo
-La cour Pénale internationale (CPI) à La Haye est-elle congolaise ? Les seuls prisonniers qui s’y retrouvent sont originaires de la République démocratique du Congo: Germain Katanga, Matthieu Ngudjolo Chu, Thomas Lubanga et Jean-Pierre Bemba Gombo. 7 journalistes des médias panafricains de Paris, dont Réveil-FM, ont été accrédités et invités à la Cour Pénale Internationale de La Haye pour l’ouverture du Procès République centrafricaine contre Jean-Pierre Bemba. Avant le début du procès qui devait commencer ce lundi 22 novembre 2010 à 14h30, les journalistes ont eu en primeur lors de la conférence de presse à la CPI, des charges retenues contre Jean Pierre Bemba par le procureur Luis Moreno Ocampo: crime de guerre, crime contre l’humanité, viols de masse…La conférence de presse était suivie en direct par les confrères à Kinshasa (RDC) et à Bangui (RCA).
CPI, La Haye, lundi 22 novembre 2010, le procureur Luis Moreno Ocampo lors de la conférence de presse. photo Réveil-FMCPI, La Haye, Luis Moreno Ocampo et Mme Fatou Ben souda, procureure adjointe. Photo Réveil-FM. Au dire de certaines sources proches du procureur: Jean-Pierre Bemba risque 30 ans de prison ou la perpétuité. un confrère ironisait: la CPI on sait quand on y entre, on ne sait jamais si on peut y sortir en tant que prisonnier. Maitres Liriss Kwebe et Aimé Kilolo qui parlent d’un procès inéquitable plaident “Non coupable de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre”. Luis Moreno Ocampo est la deuxième personnalité la mieux protégée après Beatrix, reine des Pays-Bas, qui réside d’ailleurs à La Haye. 43 millions d’euros ont été investis par le bureau du procureur Luis Moreno Ocampo uniquement pour ses enquêtes. On apprend que les appels radiophoniques auraient été lancés à la nationale centrafricaine pour que les victimes aillent se présenter avec promesse qu’ ils seront indemnisés. Lorsqu’on connait la paupérisation qui sévit dans les sociétés africaines, on espère que l’équipe du procureur Moreno Ocampo a fait le tri entre le bon grain et l’ivraie. La défense sans larmoyer se plait qu’elle n’a toujours pas reçue les preuves du procureur. Notamment, lors de l’arrestation de Jean-Pierre Bemba dans la nuit du samedi à dimanche 25 mai 2008 à Bruxelles, Luis Moreno Ocampo avait arguait que Jean-Pierre Bemba Gombo, Sénateur, ancien Vice-président de la République démocratique du Congo, président et commandant en chef du Mouvement de Libération du Congo (MLC) était sur le point de prendre la fuite. Pour quelle destination ? Pas de réponse du Procureur. Jean-Pierre Bemba est un “Gros poisson” pour Luis Moreno Ocampo.Alors que qu’il était a la tête du MLC, à l’époque groupe rebelle contre le gouvernement de Kinshasa, Jean-Pierre Bemba avait envoyé ses troupes en Centrafrique pour prêter main forte à l’ancien président Ange Félix Patassé dont l’armée était attaquée par les forces du général François Bozizé qui avaient fini par l’emporter. Durant cette guerre et après, les troupes du MLC sont accusées d’avoir commis des atrocités, et notamment de viols de femmes à grande échelle ainsi que des actes de cannibalisme…Pas moins de 28 fois le nom de “Jean-Pierre Bemba” a été cité par le procureur et ses deux substituts. Au prétoire, Louis Moreno Ocampo a repeté à plusieurs reprises l’ordre que Jean-Pierre Bemba aurait donné à ses troupes: “Vous allez là-bas. Vous n’avez ni frères, ni sœurs. Tout celui que vous croiserez est un ennemi surtout s’il est en civil “. Cette phrase a été réfuté par Maitre Liriss Kwebe rappelant à la cour les frères frontaliers qui vivent les deux côtés du rive oubangui. Et que le “Sango” parlé en Centrafrique est équivalente au “Gwandi” de la RDC parlé en Equateur, province de jean-Pierre Bemba.Bemba est accusé d’avoir laissé ses hommes mener une campagne de meurtres et de viols en 2002-2003 en République centrafricaine où ils étaient intervenus pour mater des tentatives de coup d’Etat à la demande du président d’alors, Ange-Félix Patassé… Le témoin 38 dont le visage a été floué, la voix transformée a raconté que les hommes de Bemba s’étaient déployés un soir d’octobre 2002 dans PK12, localité située au nord de Bangui, à la croisée de routes venant du Tchad et du Cameroun, alors que les rebelles de François Bozizé – devenu depuis président de République centrafricaine – venaient de s’en retirer. “Ils sont arrivés dans la soirée et le lendemain, vers cinq heures du matin, la population a été réveillée par des tirs et ils ont fait irruption dans des maisons”, a dit le témoin, ajoutant que les rebelles de Bemba étaient “les seuls à perpétrer de tels actes de violence”. Le témoin qui a révélé lui-même qu’il était un notable centrafricain a même dit à la cour que les militaires de Jean Pierre Bemba était entre 800 et 1000. Comment a-t-il eu le temps de compter les militaires ? Dans une ville où crépite les armes, sauve-ton d’abord sa vie ou prend-on le temps d’égrainer le nombre de militaire ?Confusionniste le témoin 38 à parlé des « Banyamulenge », terme qu’on avait affublé les soldats du MLC de Bemba: “Ils avaient des bottes en caoutchouc et portaient un béret noir, violet ou rouge”. Pygmées, arrivés à la queue leu leu au PK12, ils pillaient tout sur leur passage surtout des mousses et des briques. Ils avaient pour chefs de commandement: “Mustafa” et “Mopao”.La CPI a autorisé la participation de 759 victimes au procès et doit encore examiner plus de 500 demandes. Les comptes bancaires de Jean-Pierre Bemba, ses biens mobiliers et immobiliers ont été saisis. Son jet privé après deux ans d’être cloué au sol peut-il encore voler ? N’est-il pas depuis devenu un cercueil volant ?Dans le procès Bemba, les vraies questions demeurent pendantes: pourquoi lui seulement à la barre, pas Ange Felix Patassé ni François Bozizé ? Pour un procès équitable n’est-ce pas toutes les fractions en présence doivent être entendues ? Les”Banyamulengés” de Jean-Pierre Bemba étaient sous commandement militaire de l’armée centrafricaine ! Qui s’occupait des troupes ? De la logistique ? Des budgets etc…Condamner Jean-Pierre Bemba seul, sans les autres co-accusés, la crédibilité de la Cour pénale internationale risque fortement d’être entachée.Les 6.000.000 de morts Congolais auront-ils droit à la justice ? Lorsque le gouvernement de Kinshasa, protège Bosco Ntangana qui doit répondre de ses actes à la CPI, n’est-ce pas un mépris au souverain primaire qui est le peuple congolais ? Et Laurent Nkundabatwaré ? Des crimes commis sur le sol congolais relaté dans le rapport Mapping, ce rapport a -t-il été transmis par les autorités congolaises à la CPI ?Me Nkwebe Liriss s’adressant à la cour a dit un moment: “Des hommes politiques véreux et sans scrupules” cherchent à utiliser la CPI pour se débarrasser d’un de leurs opposants politiques.
MORENO, ANGE ou DEMON ???
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