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RFI
Publié le 03-11-2018
Modifié le 03-11-2018 à 08:41
La Somalie continue de s’enfoncer dans la crise politique. Les Etats fédérés reprochent à l’Etat central de mal redistribuer les ressources, de manquer de vision, de s’ingérer dans les affaires locales. Quatre d’entre eux ont même annoncé la création d’un parti politique et d’une force armée commune chargée de combattre les shebabs. Les observateurs s’inquiètent de plus en plus.
Le président somalien a contre-attaqué. Mercredi, Mohamed Farmajo a accusé les leaders des Etats fédérés de mal comprendre les règles du fédéralisme, et même de ne pas respecter les prérogatives du pouvoir central.
Il a cité leurs voyages à l’étranger et des accords sur les ressources nationales signés avec des entreprises étrangères. « Ceci est le mandat du gouvernement », a-t-il déclaré, maniant à la fois le bâton et la carotte.
preuves d’interférences
En effet, le week-end dernier, il avait, pour la seconde fois, invité ses adversaires à Mogadiscio pour négocier. Une stratégie qui ne paie pas. Seul l’Etat d’Hirshabelle a accepté de faire la paix. Les quatre autres continuent de le défier.
Pire, la grogne atteint désormais la capitale, où des députés ont affirmé détenir « des preuves des interférences de Mogadiscio » dans la campagne électorale en cours, dans l’Etat du Sud-Ouest.
Efforts internationaux
Ils accusent l’Etat central de soutenir des candidats à grand renfort d’argent public. Tout le monde pense notamment à la candidature du ministre de l’Energie, un proche du président Farmajo.
Nicholas Haysom, représentant de l’ONU en Somalie, a pour sa part averti que le blocage pourrait paralyser les efforts internationaux en vue de stabiliser la Somalie. Les élections dans le Sud-Ouest sont prévues dans deux semaines.
D’ici là, la tension politique pourrait continuer de s’accentuer.