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Par Olivier Kaforo (Le Potentiel)
Il s’observe, depuis quelques jours, au grand marché de Kinshasa comme partout à travers la ville, une légère hausse des prix des objets classiques. Une situation qui n’arrange pas la population kinoise, du moins celle habituée à fréquenter ce grand centre de négoce. Ils disent ne pas comprendre cette revue à la hausse des prix des objets classiques. D’après certains vendeurs interrogés, cette situation s’explique par la forte demande par rapport à l’offre. D’autres par contre, prétextent que cette revue à la hausse est consécutive au montant « exorbitant » exigé par l’Etat en terme de fisc.
Pour acquérir une douzaine de cahiers de 200 pages, par exemple, il faut débourser 4.500 FC. Alors qu’il y a quelques jours, la même douzaine coûtait 3.900 FC. Une latte de 30 cm revient à 700 FC alors qu’une boîte de 50 stylos à bille 6.500 FC. Si le dictionnaire micro robert coûte 23.750 FC, le petit robert, lui, revient à 114.000 FC et une rame de 500 papiers duplicateurs du format A4 coûte 5.040 FC. Le prix des sacs et autres cartables scolaire varie entre 1.500 FC à 30.000 FC, selon les marques. La boite mathématicale coûte 1.025 FC, 125 FC pour une taille-crayon et entre 1.000 FC et 2.500 FC pour une petite gourde d’enfants.
Les personnes interrogées à ce sujet, les parents pour la plupart, éprouvent des difficultés pour s’acheter les objets classiques, à quelques jours de la rentrée scolaire. Face à un pouvoir d’achat jugé très faible, plusieurs d’entre eux ont affirmé qu’il devient pratiquement impossible de satisfaire tous les écoliers avant la date prévue pour la rentrée scolaire. « Je suis fonctionnaire de l’Etat et ne suis pas en mesure de bien préparer la rentrée scolaire de mes enfants. Mon salaire est tellement maigre qu’il ne représente pas grand-chose », a fait savoir un parent, sous le sceau de l’anonymat.
Il faut noter, par ailleurs, que depuis quelques années, la rentrée scolaire a toujours posé problème. D’une part, les parents incapables d’acheter tous les objets classique de leurs enfants et d’autre part, les enseignants qui ne cessent de réclamer les meilleures conditions sociales, notamment l’amélioration de la situation salariale.
Certains observateurs pensent que l’Etat a l’obligation de stabiliser le cadre macroéconomique afin d’envisager un environnement économique sain.