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-Après plus de deux mois de suspension, le procès de Jean-Pierre Bemba a repris le 25 février, à huis-clos. L’ancien vice-président de la RDC est poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Centrafrique alors qu’il était chef d’un mouvement rebelle congolais. Son avocat, Me Aimé Kilolo, revient sur les raisons qui pourraient justifier l’acquittement de son client.
Déjà près de cinq ans de détention préventive. Jean-Pierre Bemba, ancien-vice président de la République démocratique du Congo (2003-2006), arrêté par les autorités belges en 2008, est poursuivi devant la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, en sa qualité du président et commandant en chef présumé du Mouvement de libération du Congo (MLC), groupe rebelle congolais qui est intervenu en Centrafrique pour soutenir le pouvoir d’Ange-Félix Patassé.
Les troupes du MLC, surnommées sur place les « Banyamulenge », auraient ainsi commis viols, meurtres et pillages sur le territoire centrafricain. « Les exactions des mercenaires de Jean Pierre Bemba ont ou lieu dans les quartiers nord de Bangui (Miskine, Fouh, Boy-Rabe, P.K 12), les villes de Begoua, Mongckimba, Bossangoa, Bozouni et Sibut entre octobre 2002 et 15 mars 2003, date de la prise de pouvoir par le général François Bozizé », rapporte Me Bizon, avocat de l’État centrafricain.
Par Jeuneafrique