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Menace de grève à l’enseignement primaire et secondaire

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Par Xinhuanet

— Les enseignants membres du Syndicat national des enseignants des écoles catholiques (SYNECAT) menacent d’aller en grève à partir du 28 mars 2011 dans la République démocratique du Congo (RDC), s’ils ne sont pas payés d’ ici le 20 mars prochain.

Le secrétaire général du SYNECAT, M. Jean-Bosco Puna, qui l’a indiqué mardi à la presse, a déploré l’indifférence du gouvernement à la situation des enseignants.

« Depuis que nous avons lancé l’ultimatum à l’issue de l’ Assemblée générale des enseignants tenue le 5 mars dernier à Kinshasa, le gouvernement ne fait aucun geste », a indiqué mardi M. Puna, tout en appelant les enseignants à participer à une assemblée générale le 23 mars 2011, au cours de laquelle le mot d’ordre de grève sera lancé.

Les enseignants réclament le paiement des arriérés de 2 mois de salaire d’ici le 20 mars prochain ainsi que la régularité du payement de ce salaire et la mécanisation de nouveaux enseignants.

Les enseignants exigent également la restitution des conclusions de la récente commission paritaire gouvernement- intersyndical, concernant notamment la suppression de la prise en charge des enseignants par les parents pour rendre effective la gratuité de l’enseignement primaire.

On rappelle que le président de la République, Joseph Kabila Kabange, avait annoncé en août 2010, la gratuité de l’enseignement élémentaire en RDC dès le début de l’année scolaire en cours, conformément aux prescrits de la constitution de la RDC.

Par contre, le Consortium des Organisations des Acteurs de la société Civile du secteur de l’Education, (COASCE) commission de suivi budgétaire, avait dans un mémorandum remis l’an dernier au parlement, exigé l’augmentation du budget de l’éducation de 7,21% à 30%, l’affectation d’au moins 20% du budget à l’enseignement pré-primaire, primaire et secondaire conformément aux recommandations de la Campagne Mondiale de l’Education et l’ affectation des ressources générées par l’atteinte du point d’ achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très endettés (PPTE) aux dépenses sociales notamment l’éducation à hauteur de 60%.

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