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-On attend la nomination d’un nouveau chef de gouvernement que l’on pourrait connaître dans la soirée. Le président Joseph Kabila à reçu dans la journée Aubin Minaku, secrétaire général de la majorité et président de l’Assemblée nationale, et Vital Kamerhe, le chef de la délégation de l’opposition au dialogue national. L’autre temps fort du jour : l’explication de texte de Lambert Mendé… Le désormais ex-ministre de la Communication a fait une mise au point sur les propos du chef de l’Etat au Conseil de sécurité.
Ce sont des tweets des représentants du Conseil, après leur rencontre le 12 novembre avec le président Kabila, citant ses propos qui ont jeté le trouble depuis samedi.
Sur son compte Twitter, le Britannique Stephen Hickey, membre de la délégation du Conseil de sécurité, a notamment écrit : « Quand le Conseil de séurité à demandé confirmation au président Kabila qu’il ne se présenterait pas à la présidentielle, il a dit que la Constitution ne prévoyait pas de 3e mandat, mais qu’elle pourrait être amendée ».
Tweet du Britannique Stephen Hickey, membre de la délégation du Conseil de sécurité
Le président Kabila leur aurait dit de « mieux écouter les Congolais pour apprendre au lieu de s’amener en donneurs de leçon » et de « s’abstenir de faire des déclarations tapageuses ».
Quand le Conseil lui a demandé de préciser la date des élections, Lambert Mendé explique que Joseph Kabila s’est dit surpris que la question ne soit pas adressée à la commission électorale.
Sur un éventuel 3e mandat, la question a été posée. Voilà ce qu’a répondu le chef de l’Etat : « Il est curieux que c’est au seul président de la RDC, pays où nul n’a jamais envisagé de modifier la Constitution, contrairement à plusieurs autres pays d’Afrique, que l’on pose des questions tendancieuses, alors que le Constitution, que je n’ai jamais cessé de dire qu’elle sera respectée, exclut la possibilité d’un troisième mandat consécutif », et le président aurait ajouté : « ce qui – soit dit en passant – n’enlève en rien le droit qu’a le peuple congolais comme tous les autres peuples souverains de modifier sa constitution dans 3 / 4 ou 5 ans ».
Lambert Mendé explique également que le président Kabila leur aurait fait une leçon d’histoire du Congo, de la mort de Patrice Lumumba à la prise de Goma par le M23. Et ce commentaire sans appel du désormais ex-ministre : « autant de faits qui ne constituent pas l’indication d’une coopération (…) considérée comme utile ou positive ».
rfi