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Monsengwo, Marcel Utembi et l’Eglise catholique congolaise en guerre déclarée contre le Paul Kagamé ?


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-Le Lobby de l’Église catholique aurait-il finalement eu raison du lobby rwandais aux USA ? Cela en a l’air quand on la voit au four et au moulin à Kinshasa en train de tout remuer. Tenter de tout contrôler et régenter. On peut bien se poser toutes ces questions sans s’opposer à la démarche de l’Eglise si seulement si, politiquement parlant, son intention initiale, en tant congolais, parce que son leadership est congolais, elle tente de ravir la direction du Congo et aux politiques congolais, les zouaves au service de Paul Kagamé et à ce dernier à qui l’Occident avait jusque-là confié, en remplacement de Mobutu, la gestion des Grands Lacs et par ricochet celle du Congo.

Pour les Congolais qui savent à peine lire l’Histoire, ils ne regardent plus que ce que certains d’entre eux appellent déjà les accords « défunts » de la CENCO. Alors que le véritable combat semble être ailleurs. Il opposerait une église catholique congolaise contre Paul Kagamé. Je voudrais y croire bien que cela serait encore de l’ordre de l’invraisemblable. Monsengwo contre Paul Kagamé pour le contrôle de la RD-Congo.

À Cuba, lors de l’invasion de la Baie des cochons en avril 1961, qui a été préparée par les USA, les Américains envoyèrent des prêtres catholiques en première ligne pour attaquer Cuba. C’est ce que José Buajasan Baragui, l’un des compagnons de Fidel Castro, déclare dans la vidéo que vous trouverez à l’adresse suivante //youtube.com/watch?v=HvuAEjpfqh8, (à partir de la minute 02 :02 à 02 :32).  Il y déclare notamment que : « Ici à Cuba, toutes les organisations contre-révolutionnaires étaient dirigées par des éléments de l’Église Catholique. Durant l’invasion de Giron (Baie des cochons), trois prêtres sont venus en première ligne : Ismaël de Lubo, Laceras et le jésuite Thomas Macho. C’étaient des croisés qui venaient libérer Cuba du communisme ».

Voilà qui nous fait dire que, compte tenu des liens séculaires qui unissent les deux alliés de tout le temps, à savoir l’Eglise Catholique, comme institution, et les USA, ces derniers auraient finalement fait le choix de confier la gestion et le contrôle du Congo-Kinshasa à l’Eglise Catholique du Congo dont le président actuel est Marcel Utembi. Serait-il une situation définitive ou Paul Kagamé et Museveni vont devoir répliquer ?  La situation du Congo est floue parce que ce que l’Église catholique fait est un coup d’État contre des institutions auxquelles elle avait elle-même donné son quitus. Un coup d’État ou l’Eglise catholique romaine de Kinshasa tente de ramasser un pouvoir-os qui selon son propre calendrier est décédé. Le pouvoir-os est dans la rue. Les maîtres du Congo auraient-ils souhaité faire gouverner le Congo par son allié de tout le temps, par la religion qui pourrait à la longue ramollir un peuple qui ne supporte plus sa domination et humiliation. On a des sentiments mitigés parce qu’on ne serait toujours pas sorti de l’auberge. Sauf que le peuple du Congo serait passé de la soumission du second degré à la celle du premier degré. La première, à savoir la soumission au second degré, consistait à se plier sous l’autorité d’un intermédiaire africain, le Rwanda, qui s’interposait entre le maitre, c’est-à-dire le véritable patron du Congo et le peuple du Congo.  Tandis que la soumission au premier degré est la domination du Congolais par un « Kapita » médaillé congolais, qui, lui, reçoit directement des instructions du maître dont il serait le double ou la copie sur le terrain Congo

Et si l’Eglise Catholique Romaine congolaise y parvenait, ce serait alors à quel prix ? Comment l’Eglise aurait-elle négocié la gestion des représentants du Rwanda au Congo-Kinshasa ? Devront-ils se maintenir à la tête du pays ou ils vont, comme ils aiment se faire appeler congolais, faire comme tous les autres, c’est-à-dire se mettre au rang et cesser de revendiquer et d’humilier par des armes le peuple congolais bon chrétien et catholique qui les a accueillis à bras ouvert au Congo ? Tout ce qui se dit dans ce texte est loin d’être une affirmation : j’en fais un papier pour m’interroger à haute voix. Et si ce n’est pas le cas, attirer à la fois l’attention et de l’Eglise Catholique et de Paul Kagamé pour qu’un conflit puisse éclater et pousser le Congo à la bataille finale. .

Mon propos de ce jour ne devrait s’interpréter comme un quelconque soutien ou adhésion au cinéma dit accords de la CENCO. Je tente de comprendre le jeu politique de l’Eglise Catholique qui en devenant Calife au Congo gouverne la canaille politique congolaise.  Voilà ce qui m’intéresse. Ce qui voudrait que désormais pour faire la politique il faudra passer par l’Église. La religion et l’Eglise comme actrice politique majeure et de premier rang au Congo. Des politiques ayant échoué, l’Eglise reprend son règne comme au bon vieux temps de Léopold II.

Que conclure ? Avec la soumission au premier degré, on peut encore espérer, à force de sacrifice et de travail, affronter directement le maître un jour. Mais avant d’y arriver, il faudra d’abord se libérer de l’emprise de la religion. Puisque le contrôle des masses par la religion est encore plus inquiétant que par la politique. Une fois que les consciences sont habitées, les hommes deviennent incapables de dissocier le séculier et l’intemporel.  Surtout quand notre passé avec la même religion invite à la vigilance. La religion vient-elle attendrir un peuple qui par sa colère exprimée ne tolère plus sa supporte plus son état d’esclavage. N’était-ce pas avec elle que le colonialisme a eu raison de notre résistance du moment qu’elle nous demandait de tendre la seconde joue pour mériter du royaume des cieux ? Le maître serait-il à genoux ? Est-ce la raison pour laquelle il tente de nouveau par la religion d’arracher notre allégeance, celle d’un peuple qui a grandi, qui est devenu adulte et mûr et qui, par Likambo ya mbele, a décidé de s’autogouverner ? Nous autres, nous sommes prêts pour la bataille.

« La liberté, soutient José Marti, est le droit des peuples à agir librement, de penser et de parler sans hypocrisie ». Moi, j’ai dit mon mot.

 

Likambo ya mabele, ezali likambo ya makila

 

Mufoncol Tshiyoyo  

Le Président National du Rassemblement pour l’Alternative Politique en RDC. R.A.P-en sigle Mouvement Politico-militaire,
mufoncol_tshiyoyo@yahoo.com,
004745007236, Facebook : Mufoncol Tshiyoyo