– Le « gourou » du parti-secte Bundu dia Mayala (ex-Bundu dia Kongo) a été arrêté vendredi par la police, qui encerclait sa maison de Ma Campagne (Binza Pigeon, dans la commune de Ngaliema), à Kinshasa, depuis la veille. Elle entendait ainsi donner une chance à des négociatiateurs chargés de le convaincre de se rendre. En vain. Il a fallu recourir aux tirs pour que celui qui s’était proclamé président du Congo en janvier dernier soit finalement capturé. On ignore combien de blessés a provoqué l’assaut de la police; il n’aurait pas fait de morts. De nombreux adeptes ont été arrêtés
La police congolaise annonce l’arrestation de l’ancien député Ne Muanda Nsemi, Zacharie Badiengila de son vrai nom. Le leader du mouvement polico-religieux Bundu dia Kongo est accusé d’être responsable des violences de ces derniers jours, dans la province du Kongo central. Il était retranché depuis plusieurs jours dans son domicile de Kinshasa.
Les forces de l’ordre en ont assez des provocations du chef de la secte Bundu dia Kongo, responsables des violences de ces derniers jours dans la province du Kongo central. Depuis mardi soir, la résidence de Ne Muanda Nsemi, Zacharie Badiengila de son vrai nom, à Kinshasa, est encerclée par des policiers. Des négociations sont en cours.
La police congolaise a lancé l’assaut de la résidence de Ne Muanda Nsemi ce vendredi matin. Ces dernières heures, il y a eu des négociations, mais elle n’ont pas abouti et ont été particulièrement laborieuses. Devant l’échec des discussions, la police a donc décidé de passer à l’action avec des tirs de gaz lacrymogènes.
Des fidèles de la secte Bundu dia Kongo se sont alors rendus aux forces de l’ordre. Retranché à l’intérieur de la maison, le chef du mouvement politico-religieux a été récupéré par les éléments des forces de l’ordre. L’homme aurait été blessé à la tête par un coup de crosse qui lui aurait été asséné par l’un des policiers. Il a été conduit à la clinique Ngaliema.
La police n’a pas encore donné de bilan. Elle promet de le donner dans les heures qui viennent.
L’Asadho (Association africaine de défense des droits de l’Homme) a, dans un tweet, de son dirigeant Jean-Claude Katende, condamné « le pillage des biens de Ne Mwanda Nsemi par certains policiers et particuliers lors de son arrestation