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Niels Schneider : « Des spectateurs m’ont dit qu’ils avaient envie de me frapper. J’étais très heureux »

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Cette fois, Niels Schneider joue un méchant. « Un vrai salaud », renchérit le jeune acteur. Dans Un amour impossible, l’adaptation au cinéma du roman autobiographique de Christine Angot, paru en 2015, Philippe, fils de bonne famille, séduit une jeune secrétaire à Châteauroux, dans les années 1950. Beau, lâche et brillant, il ne lui passe aucune faute de français, refuse de l’épouser et finira par abuser de leur enfant, quelques années plus tard. « Pas une page du scénario ne venait rattraper cette raclure, souligne Niels Schneider. C’est la première fois que je me frottais à un personnage totalement condamnable. » Jusque-là sa beauté angélique avait souvent été prise pour argent comptant : objet de désir dans J’ai tué ma mère (2009) et Les Amours imaginaires (2010), de Xavier Dolan, amant spectral dans Les Rencontres d’après minuit (2013), de Yann Gonzalez, et prince charmant percussionniste dans Belle dormant (2016), d’Adolfo Arrieta.

« Ça me paraît absurde de choisir ses rôles en fonction d’un capital sympathie. » Niels Schneider

Niels Schneider, 31 ans « a été courageux, reconnaît la réalisatrice Catherine Corsini. “C’est atroce le mal que je fais. Je n’en peux plus”, disait-il souvent. » Petit à petit, l’acteur sent Philippe le ronger. Le week-end, à Châteauroux, il décompresse sur les rives du lac de Belle-Isle où les amateurs de sports nautiques viennent y chercher un peu de fraîcheur, en été. « Mais il n’y avait pas grand-chose à faire. Tout le monde me racontait sa petite anecdote avec Gérard Depardieu ou Michel Denisot, qui sont originaires du coin. C’était tout, décrit Niels Schneider. J’ai donc pu rester focalisé sur Philippe. Catherine Corsini m’incitait à voir des films avec Maurice Ronet, Ascenseur pour l’échafaud ou Le Feu follet. Mais Ronet m’émeut, il est le versant triste d’Alain Delon. »

Il…

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