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RFI
Publié le 12-11-2018
Modifié le 12-11-2018 à 13:01
Manifestation au Niger. L’opposition était dans les rues de Niamey, dimanche 11 novembre 2018, pour rejeter le code électoral. Plusieurs articles posent problème, notamment l’article 8. Celui-ci empêche toute personne condamnée à un an de prison ferme ou plus de briguer un mandat présidentiel. Une clause qui exclut, de fait, le leader de l’opposition nigérienne, Hama Amadou.
C’est la première manifestation de rue qu’organise l’opposition nigérienne après son départ de la réunion sur la révision du code électoral. « Nous sommes au regret de dire qu’il n’y a plus de négociation. Donc tout est bloqué. Aujourd’hui, la seule option qui reste à l’opposition c’est la rue », justifie le député Soumana Sanda.
A travers cette marche pacifique, les militants de l’opposition entendent rejeter l’actuel code électoral. « Quand ils ont provoqué ce qu’ils ont appelé le dialogue politique, ils sont venus encore torpiller les choses parce qu’ils veulent tailler un code électoral sur mesure », explique un militant.
Bien que n’étant pas de l’opposition, Djibril revient sur l’article 8 du code électoral. Il y a problème : « C’est l’article, le fameux article 8, qui semble être destiné à éliminer un seul candidat et donc il n’est pas normal qu’on crée une disposition seulement pour le disqualifier. Ce n’est pas normal, ça. »
Absent des tribunes depuis belle lurette, Mahamane Ousmane, actuel chef de file de l’opposition, fait son retour et dénonce ce qu’il appelle les manœuvres politiciennes du pouvoir en place : « La peine est ramenée maintenant à un an du seul fait que notre frère Hama Amadou serait concerné. »
De nombreux acteurs de la société civile ont fait le déplacement sur la place de la Concertation à Niamey.