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Par
RFI
Publié le 18-11-2018
Modifié le 18-11-2018 à 14:25
Au Niger, au moins deux gendarmes ont été tués lors d’une nouvelle attaque jihadiste, à la frontière avec le Burkina Faso. Des hommes armés roulant en moto ont attaqué un poste de gendarmerie à la sortie sud de la bourgade de Makalondi.
C’est le dernier poste de gendarmes, à une dizaine de quilomètres de la frontière burkinabè qui a été attaqué, samedi, au crépuscule. Les six gendarmes qui gardaient le pont-bascule et le péage routier non loin de la bourgade de Kantchari, ont été surpris par un groupe d’assaillants non identifiés venus en moto. Le bilan de l’attaque est de deux gendarmes tués, un blessé, un porté disparu et deux rescapés.
Une attaque de quelques minutes
Sitôt l’alerte donnée, les premiers renforts sont arrivés nuitamment sur zone. Selon plusieurs sources, jointes au téléphone, l’attaque terroriste n’a duré que quelques minutes. Les assaillants se sont ensuite retirés en direction du Sud-Ouest, vers la frontière toute proche du Burkina Faso.
Depuis quelques jours, les forces armées nigériennes mènent des opérations par terre et par air contre les jihadistes dans le parc national du W. Selon des sources sécuritaires, plusieurs cellules terroristes ont été démantelées et les opérations de ratissage se poursuivent.
Les jihadistes cherchent des armes
D’autres sources précisent que les jihadistes cherchent, par tous les moyens, à se procurer des armes. L’ouverture de ce nouveau front dans le Sud-Ouest, en pays Gourma, préoccupe beaucoup Niamey. Il y a un peu plus d’un mois, un prêtre italien qui séjournait depuis onze ans dans cette zone, a été enlevé à Bamoanga. Nous sommes toujours sans nouvelles de lui.