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Présidentielle malgache: à Morondava, derrière la carte postale, peu d’attentes

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Par
RFI

Publié le 28-10-2018
Modifié le 28-10-2018 à 04:33

Avec ses 70 000 habitants, Morondava est bien connue des touristes qui se rendent à Madagascar pour ses plages de sable blanc et son allée de baobabs. C’est aussi une ville politiquement prisée en cette période de campagne. Les trois ex-présidents y ont donné des meetings. Ce 26 octobre, Morondava a par exemple accueilli Andry Rajoelina. Mais derrière la carte postale, la ville compte aussi des quartiers excentrés et défavorisés où vivent des milliers de personnes. Qu’attendent-elles de l’élection à venir ?

A Tanambao, un quartier pauvre de Morondava à quelques kilomètres du centre-ville, Lova attend des clients. Devant sa maisonnette en bois, elle a disposé sur le sol des petits tas de mangues et de cacahuètes. Elle ne sait pas encore si elle va voter le 7 novembre prochain pour la présidentielle malgache. Ce qui la préoccupe, c’est nourrir ses enfants tous les jours.

« C’est très dur de vivre ici et de manger à sa faim, raconte-t-elle. Alors je fais de mon mieux. Vous voyez, je vends des mangues et parfois des brèdes pour gagner le plus d’argent possible. On n’a pas le choix de toutes façons, il faut faire avec ».

Morondava est la capitale économique de la région du Menabe, dans le sud-ouest de l’Île, et la deuxième destination touristique de Madagascar. Malgré l’attrait de la région, le niveau de vie des locaux n’a pas augmenté.

Coût de la vie

Si le riz est un peu moins cher à Morondava et la vie un peu moins dure qu’à la capitale, en cette période électorale, la principale préoccupation des habitants de ce quartier est le coût de la vie. C’est le cas de Jeunesse, qui vend des petits baobabs au bord de la route.

« Mon plus gros souci, c’est le prix du riz parce que j’en mange tous les jours, explique-t-elle. Le prix du kapok [fibre végétale] augmente très souvent. Je suis aussi inquiète à cause des Dahalos [un groupe ethnique de Madagascar] qui font des attaques en dehors de la ville. C’est un devoir de voter, mais je ne sais pas si ça va changer quelque chose ».

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