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-En République démocratique du Congo (RDC), après l’annonce du président Joseph Kabila, ce lundi 16 février, selon laquelle son pays renonce à tout soutien des Nations unies pour mener une offensive armée contre les rebelles hutus rwandais FDLR, se pose désormais la question de savoir quelle sera la suite des opérations armées contre ces Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Kinshasa promet de poursuivre son offensive contre les FDLR et ce, même si les contours de l’opération restent flous. Venir à bout de cette rébellion pourrait prendre « entre un mois et dix ans », estime le porte-parole du gouvernement. Lambert Mendé rappelle par ailleurs que si l’armée congolaise compte lutter seule contre les rebelles hutus rwandais, rien n’empêche les casques bleus de la Mission de l’Onu au Congo (Monusco) de faire de même, vu leur mandat.
« Puisque la RDC veut le faire sans [les Nations unies], on devrait assister à une initiative de la Monusco de désarmer aussi ces gens sans les FARDC [Forces Armées de la République démocratique du Congo] puisqu’ils sont sur un territoire assez large. Ce sont quand même deux provinces. Il y a moyen de le faire sans les FARDC, si on est vraiment venu pour cela c’est à dire traquer, désarmer les groupes armés », a déclaré Lambert Mendé.
Du côté de la Monusco, on botte en touche. Selon Charles Bambara, son porte-parole, c’est au Conseil de sécurité à New York de décider de la suite des opérations. « Le mandat que nous avons reçu est un mandat du Conseil de sécurité qui inclut effectivement des opérations conjointes ou unilatérales vis-à-vis des FDLR. Nous attendons donc des directions et nous répondrons présents une fois que le Conseil de sécurité se sera prononcé », a déclaré Charles Bambara.
Sans conteste, l’opération anti-FDLR s’annonce compliquée. La rébellion est présente depuis plus de vingt ans dans l’est du Congo, et sur le terrain, aucune offensive n’a encore été observée.
RFI