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RFI
Publié le 03-11-2018
Modifié le 03-11-2018 à 01:28
En Centrafrique, des affrontements entre groupes armés ont eu lieu mercredi 31 octobre dans le nord à Batangafo. Trois camps de déplacés ont été incendiés, obligeant plus de 10 000 personnes à se réfugier à l’hôpital de la ville.
Trois camps de déplacés ont été incendiés, de nombreuses maisons ont également été détruites mercredi à Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, à la veille de l’arrivée du ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian. En cause : des affrontements de groupes armés.
« Plus de 10 000 personnes » se sont réfugiées dans les enceintes de l’hôpital de la ville, selon Médecins sans frontières qui soutient l’établissement. L’organisation dit avoir pris en charge une vingtaine de blessés. « Dix ont été opérés d’urgence, les autres étaient moins gravement blessés et deux personnes sont mortes des suites de leurs brûlures », détaille Omar Ahmed, le chef de mission de MSF à Bangui.
L’hôpital doit donc gérer à la fois les patients déjà présents dans l’établissement et l’afflux de ces réfugiés qui fuient les violences. « Nous sommes aussi très préoccupés pour les populations qui auraient pu se déplacer en dehors de la ville, et qui se retrouvent sans abri ni nourriture », indique Omar Ahmed.
Selon lui, la situation de Batangafo est « critique ». Il parle d’une « ville fantôme », alors que comme il le rappelle, elle comptait plus de 20 000 déplacés. Si la situation le permet, Médecins sans frontières enverra des renforts la semaine prochaine.
Violences à Bambari
La situation est également compliquée plus au sud à Bambari où les violences se poursuivent. Médecins sans frontières s’est occupé sur place de douze blessés.
Dans ce contexte de tensions, MSF tient à dénoncer tous types de violence contre les populations civiles. L’association appelle toutes les parties concernées à protéger ces populations et à laisser travailler les humanitaires.