-Le secrétaire général adjoint de la CEEAC lors d’une conférence de presse à Bangui après avoir été reçu par le président Bozizé.
Les ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale ont pris l’engagement à Libreville de renforcer la force d’interposition et ont annoncé des négociations sans conditions en janvier entre les rebelles du Séléka et le pouvoir.
Les ministres des Affaires étrangères des dix pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale ont condamné la poursuite des hostilités par les mouvements rebelles.
Ils demandent instamment aux groupes rebelles de respecter les décisions prises par les chefs d’Etats et de gouvernements de l’organisation régionale lors du sommet de N’djamena, le 21 décembre.
La CEEAC privilégie le dialogue comme voie de résolution pacifique de la crise politique qui menace le pouvoir de François BOZIZE, lui même arrivé à la tête du pays à la faveur d’un coup d’Etat en 2003.
Le Secrétaire général de la CEEAC, Nasser Ouaïdou, était chargé de lire le communiqué final de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des pays membres de la CEEAC.
Le Tchad, qui était représenté par Moussa Faki Mahamat, a dépêché en République centrafricaine une compagnie militaire de 200 hommes environ.
Ils ont une mission d’interposition.
Les ministres des Affaires étrangères ont recommandé au Secrétaire général de poursuivre sa mission de contacts avec les protagonistes de la crise centrafricaine et de fournir un rapport au comité de suivi.
Aucune date n’a été donnée à l’ouverture de négociations à Libreville entre les parties au conflit.
Par ailleurs la contre-offensive lancée vendredi par les Forces armées centrafricaines pour reprendre Bambari aux rebelles a échoué.
Cette ville stratégique se trouve à 385 km au nord-ouest de Bangui.
Enfin 150 soldats ont été envoyés par Paris pour renforcer le détachement de 250 militaires français basés à l’aéroport de Bangui.