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Source: Les Afriques
La RDC, déterminée à surmonter son gap infrastructurel, a conclu un contrat de 263 millions de dollars avec l’Inde.
La République démocratique du Congo et l’Inde ont signé, le 29 octobre dernier à New Dehli, un accord de financement de 263 millions de dollars pour des infrastructures. 213 millions pour deux barrages, 50 millions pour un chemin de fer dans Kinshasa et 25 millions pour l’adduction d’eau.
L’Inde et la RDC ont signé un accord de financement de 263 millions de dollars pour des infrastructures. En prime, un centre de formation pour des jeunes surdoués en informatique et un atelier pour initier les femmes rurales à l’utilisation de l’énergie solaire.
C’est une forte délégation, comprenant notamment les ministres des Affaires étrangères, Alexis Thambwe Mwamba, du Plan, Olivier Kamitatu, des PTT, Louise Munga, ainsi que le gouverneur du Kasaï Occidental, Trésor Kapuku, qui a été envoyée en Inde par le président Kabila, qui a montré, ce faisant, l’importance qu’il accorde à cette coopération.
Kabila pense à son bilan
Ses grands chantiers ne pouvaient en être absents. A quelques encablures de la prochaine élection présidentielle, Kabila pense déjà à son bilan. Il se sait attendu sur ses chantiers, dont il avait fait le thème central de sa campagne électorale. Il pensait avoir fait le plus difficile en signant des contrats de troc avec la Chine, minerais contre construction d’infrastructures, pour neuf milliards de dollars. Malheureusement, le Fonds monétaire international s’y est opposé. Avec un argument sonnant et trébuchant, le passage au Club de Paris pour l’effacement d’une dette publique d’environ dix milliards de dollars. Les contrats chinois avaient alors dû être amputés de trois milliards, avec une garantie du gouvernement sur trois milliards seulement.
La Chine pourrait contribuer à soigner le bilan. La requête pour les cinq chantiers, introduite depuis 2008, a été réitérée. En espérant qu’en cas d’accord les partenaires ne s’y opposeront pas. Sans doute échaudé par le précédent chinois, le gouvernement évitera-t-il tout risque que le contrat puisse alourdir la dette du pays, comme le reproche en a été fait pour les contrats chinois.
Transferts de technologies
La notoriété indienne dans les technologies nouvelles imposait également à la RDC de chercher à bénéficier du savoir-faire indien. Un centre de formation pour des jeunes surdoués en informatique à Kinshasa, ainsi qu’un atelier pour initier les femmes rurales à l’utilisation de l’énergie solaire, bien que n’étant pas prévus dans l’accord, devraient néanmoins être considérés avec bienveillance par New Delhi.
En marge des discussions avec le gouvernement, la délégation congolaise a aussi rencontré des industriels indiens pour leur présenter des opportunités d’investissement dans le pays.
HG