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RDC: 10 % des Congolais du pays sont en phase de crise alimentaire


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Par Véron-Clément Kongo

 La problématique de la sécurité alimentaire en RDC a été, mardi 13 avril 2010, au centre d’un point de presse animé conjointement par des représentants de la FAO et du PAM.

Démontrant les estimations des besoins alimentaires en République démocratique du Congo, MM. Gérard Madodo de la FAO et Patrice Badibanga du PAM ont révélé que 10% de la population repartie sur 58 territoires sur les 145 que compte le pays sont en phase de crise alimentaire.

Selon Patrice Badibanga, cette situation est due à plusieurs facteurs tels que les conflits armés, la fragilisation progressive des moyens d’existence, les mauvaises habitudes alimentaires et aussi des zones minières où la population s’occupe très peu de l’agriculture.

Pour Gérard Madodo, la sécurité alimentaire est assurée quand toutes les personnes, en tout temps, ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine.

Il y a insécurité alimentaire, a-t-il poursuivi, quand les personnes sont sous alimentées en raison de l’indisponibilité physique des vivres, de leur manque d’accès économique et social des vivres et/ou d’une utilisation inadéquate des aliments.

Il y a insécurité alimentaire chronique, lorsqu’il s’agit des personnes ou groupes qui consomment ou ont consommé des quantités inférieures au minimum nécessaire pendant une longue période.

L’insécurité alimentaire cyclique ou intervenant en période de soudure touche les petits agriculteurs qui ont suffisamment à manger immédiatement après les récoltes, mais qui ont des difficultés à atteindre la récolte suivante. L’insécurité alimentaire transitoire concerne les habitants des zones urbaines qui dépendent des marchés très instables et aussi des producteurs agricoles exposés aux catastrophes naturelles.

La vulnérabilité fait référence à toute une gamme de facteurs qui mettent les personnes en danger d’insécurité alimentaire. Le degré de vulnérabilité pour un individu, une famille ou un groupe des personnes est déterminé par son exposition aux facteurs de risques et par son aptitude à affronter les situations de crise.

Les représentants de deux agences onusiennes ont, chacun dans son domaine, évalué et analysé les besoins par territoire pour cibler les plus vulnérables et les plus urgents.

Les interventions sont évaluées en termes d’intrants, de matériels et semences ainsi que d’éducation nutritionnelle.