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RDC: coopération difficile entre l’ONU et Kinshasa


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Première rencontre entre Martin Kobler (gauche), nouveau chef de la Monusco, et Joseph Kabila, chef d'Etat congolais, mardi 27 août à Kinshasa. Ph. Miriam Asmani
Première rencontre entre Martin Kobler (gauche), nouveau chef de la Monusco, et Joseph Kabila, chef d’Etat congolais, mardi 27 août à Kinshasa. Ph. Miriam Asmani

-La dégradation de la situation sécuritaire dans l’est du Congo et plus particulièrement dans le Nord-Kivu où deux casques bleus tanzaniens ont été tués, mardi 5 mai, ont poussé l’ONU à reprendre des discussions avec Kinshasa. Au mois de février dernier, une opération conjointe de la Monusco avec l’armée congolaise contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) avait été suspendue, suite à la nomination de deux généraux que les Nations unies soupçonnent d’avoir commis de graves exactions.

L’ONU prépare-t-elle une opération contre les FDLR au Congo ? Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a maintenu le doute à l’issue d’un Conseil de sécurité devant lequel il a partagé son inquiétude pour les populations civiles prises en tenaille par les groupes rebelles, dans l’est du Congo.

« Il nous faut reprendre et intensifier les actions contre les ADF ( Forces démocratiques alliées ) et, bien sûr, contre les FDLR. Le Conseil de sécurité nous l’avait demandé mais, pour le moment, le gouvernement congolais n’accepte pas. Nous sommes donc coincés mais j’espère vraiment que l’on va sortir de ce blocage », a déclaré Hervé Ladsous.

Soupçons de violation des droits de l’homme

Le blocage, c’est le refus net du gouvernement congolais de se séparer de deux générauxsoupçonnés de graves violations des droits de l’homme et auquel l’ONU conditionne sa participation à des opérations militaires conjointes.

Faute d’accord, l’ONU pourrait décider de mener une opération seule contre les FDLR comme son mandat l’y autorise.

D’après des diplomates, l’Europe presse l’ONU d’intervenir rapidement. Hervé Ladsous a d’ailleurs précisé devant les journalistes « mener des préparatifs à cet effet » sans donner plus de détails. Cette déclaration a aussitôt été nuancée par le porte-parole des Nations unies qui a déclaré que l’organisation privilégiait toujours une opération conjointe avec les forces congolaises des FARDC.

(RFI)