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-En République démocratique du Congo, les provinces de création récente seront gérées par des commissaires spéciaux et des commissaires spéciaux adjoints. Une décision du gouvernement annoncée par son porte-parole. A Kinshasa, l’opposition dénonce une violation de la Constitution de plus.
Selon Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement congolais, cette option a été choisie pour se conformer à l’arrêt de l’accord constitutionnel, en attendant les élections des gouverneurs et de leurs adjoints.
La demande avait en effet été faite à l’exécutif de prendre des dispositions transitoires et exceptionnelles, en vue de faire régner l’ordre public et la sécurité, d’assurer également la régularité et la continuité des services publics dans les nouvelles entités.
D’où viendront les commissaires spéciaux et leurs adjoints ? Réponse de Lambert Mende : « Le gouvernement va désigner des personnes qu’il estime capables de gérer les nouvelles provinces. » L’opposition, elle, dénonce une violation de la Constitution. Le titre de commissaire spécial n’est prévu par aucun texte, explique Baudouin Mayo Mambeke, député de l’Union pour la nation congolaise (UNC).
Pour lui, le gouvernement doit se fonder sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Cette cour, estime Baudouin Mayo Mambeke, a pour rôle de juger de la constitutionnalité et non d’attribuer aux institutions des compétences qu’elles n’ont pas reçues de la Constitution. En tout cas, l’opposition soupçonne la majorité de vouloir nommer des personnes de son obédience.
RFI