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-En République démocratique du Congo, après la démission de l’abbé Malu Malu, la bataille de la succession à la tête de la commission électorale est ouverte. Un nouveau candidat doit être proposé par les huit confessions religieuses du pays. Ce processus de désignation intervient alors que la commission électorale nationale indépendante (Céni) vient d’écrire au Premier ministre pour demander des explications sur les moyens alloués à l’organisation des élections.
Dans une lettre datée du 9 octobre, dont RFI a obtenu copie (voir ci-dessous), la Céni se plaint des propos tenus par le ministre de l’Economie. Dans l’émission Questions d’actualitésur la radio et télévision nationale congolaise, Modeste Bahati Lukwebo aurait affirmé, selon ce courrier, que la Céni recevait 20 millions de dollars mensuellement pour la prise en charge du processus électoral.
La Commission électorale demande formellement une séance de clarification au gouvernement car, précise-t-elle dans ce document, elle n’a reçu sur les exercices budgétaires de ces trois dernières années que 17 % des fonds alloués par le Parlement. Tous les fonds reçus par le gouvernement sont bien traçables dans les deux rapports annuels de la Céni déposés au Parlement, souligne cette lettre.
« Il y a une volonté de polémiquer, nous ne voulons pas rentrer là-dedans », rétorque le porte-parole du gouvernement Lambert Mendé, ajoutant que ce n’était pas avec la Céni que le gouvernement faisait la reddition des comptes, mais bien avec l’Assemblée.
D’autres sources proches de l’exécutif évoquent des budgets présentés par la commission électorale qui seraient facturés, ou une volonté de se dédouaner avant la désignation du nouveau président.
Mais cette absence de moyens inquiète de plus en plus au sein de la commission électorale. Plusieurs sources internes affirment qu’aujourd’hui même, si des fonds sont rapidement décaissés, seules des élections indirectes pourraient être organisées d’ici début 2016, mais que s’il faut intégrer les jeunes électeurs au fichier électoral ou même les Congolais de l’étranger, aucune élection au suffrage direct ne serait possible avant juin 2016.
rfi
La lettre adressée par la Céni au Premier ministre :