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Par
RFI
Publié le 28-10-2018
Modifié le 28-10-2018 à 03:26
En République démocratique du Congo (RDC), Daddy Masamuna a fait une réapparition 24 heures après avoir été enlevé par des inconnus dans le centre de la capitale Kinshasa. Le président de la Fondation Moïse Katumbi déclare avoir été séquestré dans une maison difficile à identifier. Drogué, il aurait été libéré du côté ouest de la capitale, sur la route venant de la province du Kongo Central.
En République démocratique du Congo (RDC), Daddy Masamuna déclare avoir été enlevé ce vendredi 26 octobre au matin au niveau du stade des Martyrs, dans la capitale Kinshasa.
Un de ses proches, Jérémy Kilubu, dit avoir vécu la scène. Seul témoin des faits, il ajoute aussi que les ravisseurs l’auraient menacé en brandissant des matraques électriques et des revolvers dans sa direction. Cependant, ni la plaque d’immatriculation, ni le numéro de la voiture jaune attribué aux taxis par l’autorité urbaine n’ont été relevés.
Implication des services spéciaux
« J’ai été cagoulé par ses ravisseurs qui m’ont conduit vers une destination inconnue », explique Daddy Masamuna. Interrogé toute la journée, puis aux petites heures du matin sur son rôle au sein des organisations proches de l’opposant Moïse Katumbi, il aurait perdu connaissance après avoir ingurgité un verre d’eau servi par ses ravisseurs.
« Au réveil, je me suis retrouvé libre à Mitendi, au fin fond de Kinshasa, sur la route du Kongo Central », explique Daddy Masamuna. Selon lui, les ravisseurs appartiendraient aux services spéciaux de la police nationale.
Joint par téléphone, le numéro un de la police de Kinshasa a rejeté toutes les accusations formulées contre ses hommes. Pour le général Sylvano Kasongo, Daddy Masamuna invente des prétextes pour bénéficier d’un exil à l’étranger.