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-Il y un an jour pour jour Etienne Thsisekedi, le président du premier parti d’opposition congolais, l’UDPS, était évacué et hospitalisé en Belgique. En convalescence depuis, son parti traverse une grave crise de leadership. Pour preuve une lettre ouverte signée par vingt-cinq membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social vivant en Europe ou au Canada. Une déclaration dans laquelle pour la première fois, l’autorité du président et de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, est directement mise en cause.
Sur le constat, tout le monde semble d’accord : l’UDPS est en crise. Qui est le maître à bord ? Quelle est la vision du parti ? Ces derniers mois, les communiqués s’exprimant au nom de la présidence, puis démenti au nom de cette même présidence sont légions.
Dernier exemple en date, l’UDPS veut-elle ou non participer à un dialogue politique initié par le président Kabila ? Des membres se revendiquant de la branche historique de l’UDPS disent que oui, des réunions auraient déjà eu lieu autour d’une possible participation à un gouvernement d’union nationale, à Bruxelles et Kinshasa. Mais d’autres se réclamant de la base affirment que dialoguer avec Kabila serait vendre son âme au diable. Bref, la cacophonie est reine. Et le silence assourdissant d’Etienne Tshisekedi laisse libre cours à toutes les rumeurs. Face à cette situation, quelle solution ?
Certains voudraient que le chef rentre au plus vite au pays pour mettre de l’ordre dans le parti et donner des directives claires. Mais pour la première fois, 25 cadres de l’UDPS, tous à l’étranger, vont plus loin. Ils appellent à remplacer le numéro 1 du parti. Dans une déclaration politique, ils dénoncent l’indisponibilité de l’opposant historique depuis plusieurs mois, mais aussi l’ingérence de sa famille et une mauvaise gestion des finances de l’UDPS. Ils appellent donc à la tenue d’un mini conclave mi-septembre pour nommer un président intérimaire.
Du côté de la présidence du parti on qualifie cette initiative d’inutile, sachant qu’un congrès doit se tenir en décembre à Kinshasa. Selon eux, l’élection d’un leader intérimaire n’est possible que dans deux cas : le décès ou la démission. L’UDPS n’étant dans aucun de ces deux cas, le remplacement d’Etienne Tshisekedi, élu lors du dernier congrès en 2010, n’est pas justifié.
RFI