-La nouvelle commission électorale indépendante a prêté serment, ce vendredi 14 juin, devant la cour suprême à Kinshasa. Elle est présidée par l’Abbé Malu Malu, revenu aux affaires sept ans après avoir présidé la première CENI qui avait organisé les élections présidentielles de 2006, elle avaient vu la victoire de Joseph Kabila au deuxième tour.
C’est dans une magnifique pagaille, comme on ne sait le faire qu’ici, que le tout Kinshasa politique et diplomatique s’est frayé un chemin vers la petite salle d’audience de la Cour suprême de justice pour assister à la prestation de serment de la Commission électorale nationale indépendante. Rien que des nouvelles têtes, sauf une : l’Abbé Malu Malu qui récupère ses anciennes prérogatives de 2006.
« Je jure sur l’honneur de respecter la Constitution et les lois de la République Démocratique du Congo », prononce-t-il, la main droite levée. L’abbé Malu Malu est controversé jusqu’au sein de sa propre Eglise catholique. Ses adversaires l’accusent d’être là au profit du camp présidentiel.
Mais l’heure n’est pas aux polémiques. La nouvelle Céni, on veut y croire. Dans la majorité, cela va de soi. « Je fais confiance, je suis sûr et certain que nous allons améliorer notre système électoral », affirme le député Kandé Vila Kikanda.
En charge des élections présidentielles et législatives de 2016
Dans l’opposition, on sera vigilant. « Mon rôle sera de veiller à ce qu’on puisse exprimer la volonté réelle du peuple ; qu’il n’y ait pas de la manipulation politicienne. Nous voudrions être vraiment indépendants », insiste ainsi Gustave Omba, membre de la CENI, délégué du parti de Vital Kamerhe.
La CENI aura à organiser au plus vite des élections provinciales et locales, et ensuite la présidentielle et les législatives de 2016
(RFI)
« Je jure sur l’honneur de respecter la Constitution et les lois de la République Démocratique du Congo », prononce-t-il, la main droite levée. L’abbé Malu Malu est controversé jusqu’au sein de sa propre Eglise catholique. Ses adversaires l’accusent d’être là au profit du camp présidentiel.
Mais l’heure n’est pas aux polémiques. La nouvelle Céni, on veut y croire. Dans la majorité, cela va de soi. « Je fais confiance, je suis sûr et certain que nous allons améliorer notre système électoral », affirme le député Kandé Vila Kikanda.
En charge des élections présidentielles et législatives de 2016
Dans l’opposition, on sera vigilant. « Mon rôle sera de veiller à ce qu’on puisse exprimer la volonté réelle du peuple ; qu’il n’y ait pas de la manipulation politicienne. Nous voudrions être vraiment indépendants », insiste ainsi Gustave Omba, membre de la CENI, délégué du parti de Vital Kamerhe.
La CENI aura à organiser au plus vite des élections provinciales et locales, et ensuite la présidentielle et les législatives de 2016
(RFI)