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Source: Le Phare
L’arme de l’épuration ethnique utilisée en 1992 par des leaders politiques de l’ex-Shaba, aujourd’hui Katanga, contre des ressortissants des deux Kasaï est en train de se retourner contre les filles et fils de cette province. La haine du non-originaire, que l’on croyait légitime dans un contexte de revendication du « Katanga aux Katangais », devient difficile à gérer. Il n’y a pas à s’étonner d’assister présentement à une cohabitation difficile entre le Nord et le Sud-Katanga, entre « Balubakat » et « Simpia Luanzo ». La haine appelant la haine, le bouquet serait peut-être une rivalité mortelle entre descendants d’un même clan ou d’une même famille, de même père mais de mères, différentes, ou de même mère mais de pères différents.
L’ethnisme et le tribalisme, bien que formellement interdits par le législateur, continuent de susciter des émules au sein de la classe politique congolaise. Au lendemain d’une nomination d’un Congolais au gouvernement, dans une entreprise du Portefeuille, dans la diplomatie, une institution internationale, au cabinet du Chef de l’État ou du Premier ministre, à l’État-major de l’armée ou de la police, une tradition bien de chez nous veut qu’il soit fêté, avec force boissons, mets et danses, par ses frères et sœurs de tribu.
C’est à l’occasion de ce type de fêtes que l’on apprend que tel est de Kasangulu, de Kabeya Kamwanga, de Walungu, de Gungu, de Masisi, de Moba, du Sankuru, de Gemena, etc. L’élévation sociale concerne non pas un fils du pays méritant mais son ethnie, sa tribu, son clan, sa famille biologique. Les vainqueurs des élections, à tous les niveaux, s’inclinent devant le même rituel.
Le décor politique est tel que les membres d’un groupe ethnique, tribal ou clanique non représenté dans les institutions de la République ou les structures de gestion des affaires publiques s’estime marginalisé, diminué. Des frustrations et des rancœurs naissent ainsi au sein du corps social. Il suffit qu’un leader politique appelle à la défense des intérêts des siens ou dénonce l’usurpation présumée de ses droits par une ethnie ou une tribu autre que la sienne pour que l’étincelle de l’incitation à la haine de l’autre se transforme en incendie.
D’où, au lieu de cheminer vers l’unité nationale, la RDC court le danger de voir émerger, au fil du temps, un conglomérat de tribus et ethnies qui se disputent le contrôle des affaires publiques. Le pays avait connu sa vague d’épuration au Katanga en 1992, sous les regards bienveillants des hommes au pouvoir. Au Bas-Congo, la secte Bundu dia Kongo avait cru faire le ménage à sa manière, il y a deux ans. Tout récemment, une rébellion sans nom a failli prendre corps à Dongo, dans la province de l’Équateur, à la suite d’un conflit entre deux tribus autour d’étangs piscicoles.
Les grands fossoyeurs de la concorde nationale sont connus : il s’agit de ces politiciens déçus d’être écartés de la gestion de la Res Publica ou d’y accéder et qui pensent devoir rebondir en attisant le feu de la haine au sein de leurs territoires, secteurs ou villages d’origine. L’impunité des pyromanes de 1992 au Katanga est en train d’être payée chère par la patrie. S’il y a une riposte à lancer, elle devrait viser les allumeurs de la mèche de la haine ethnique et tribale et non pas les médias, qui ont le malheur de subir les événements.
Moi pour ma part je prie aux differents politicueurs vereux d’arreter de ranger leur quequette au lieu de distraire la population par une expression democratique et devant trouver sa place dans le debat patriotique du Katanga que l’honorable Kazembe de son plein grèe et de ses braves idées a émit son opignon. Que toute les personnes qui sont voués à la haine rassurent qu’ils recolteront ce qu’il s’aiment. La conscience nous interpelera si nous avons eu occasion macabre à diabolisée l’honorable Kazembe, servant Katangais dont les peuples ne cessent de saluer sa litterature combien objective et coherente.
A la classe politique Katangaise Le moment est venu pour le peuple Katangais et surtout la classe politique Katangaise,de se souvenir du feu Odilon Kafitwe wa pa bowa , un des grand héro Katangais qui faisait l’intersection entre tout le peuple du Katanga, du Nord au Sud et Est a l’Oust.Un homme humble , parmi les rare Katangais qui était écoute’ et soutenu dans toute les communauté de la province du Katanga .Sont apport politique au niveau du pays et du Katanga en particulier n’est pas a décrire.
Odilon Kafitwe wa pa bowa avait le courage de faire comprend a toutes les couche de la population Katangais que l’intérêt du Katanga était prioritaire et rien d’autre.
Quand les choses allait mal dans les quartiers généraux de la communauté Katagaise il savait comment faire une diplomatie, intellectuel et intègre afin que tous nous puissions se retrouver le regard tourne’ dans la même direction et remette les choses sur les rais ; on l’appelait le cerveau moteur du Katanga. Sa contribution incontestable dans la réveille et l’union du Katanga doit servir d’exemple a la classe politique Katangaise au jour d’Hui.
Il est temps que la classe politique Katangaise puisse reconnaître ses faiblesse, ses erreurs et faire preuve de maturité politique est mettre les intérêts de la province en priorité.Les flaterries,l’egoisme,la corruption et meme le trahison du Katanga,tout ca doit prendre fin car l’heure de verite’ approche et tout va se dire tout haut. la justice et le prix de la paix.
La fondation kafitwe wa pa bowa jusque la basée ‘
a Cape Town en Afrique du Sud ; demande a la classe politique Katangaise de suivre l’exemple du feu Odilon Kafitwe wa pa bowa ; car c’était un model parmi les politiciens Katangais qui savait mettre de l’eau dans son vin et jouait la bonne carte afin de décrisper toutes situations tendue et cela dans l’intérêt de préserver l’honneur, l’image du Katanga.
Qui ne se souviendra pas de Kafitwe dans sa façons d’agir dans les circonstances les plus difficiles quand tout allait mal ;si nos memoire sont bonne il avait a lui seule gere’ cette situation entre le Nord et le Sud et cela nous avait epargne’ d’arriver a cette situation d’incomprehenssion qui regne aujour d’hui au katanga; l’histoire doit nous apprendre et nous servir d’exemple a chaque fois que nous nous retrouvons a la croiser du chemine ; car nos génération future en dépendent et le Katanga est appelé a réussir.
Fait a Cape Town /RSA le 19 janvier 2010
Pour la fondation Kafitwe wa pa bowa Le coordonnateur
leon Kafitwe
Chers frères et sœurs, chers amis et très chers compatriotes ;
Je suis l’auteur du livre qui, semble-t-il a réveillé le conflit somnolent entre le Nord et le Sud au Katanga (Livre intitulé : le découpage du Katanga, nouvelle expérience et nouvelles opportunités).
Les commentaires et les élucubrations que je lis ces derniers temps à ce sujet (sur le net et dans la presse), dépassent les limites de la réalité. Au lieu de relater la situation du terrain, ils ne livrent que les prophéties macabres des gens qui aiment voir couler le sang au Katanga.
A dire vrai, les katangais ne sont pas partie prenante à ce jeu, et cette prophétie ne s’accomplira pas.
J’ai décidé de briser le silence, afin que l’opinion tant nationale qu’international ne puisse pas croire que l’objectif de mon livre ou de mon émission du 06 décembre 2009 sur les Antennes de la Radio-Télé Wantanshi était de diviser ou d’opposer les communautes-soeurs.
C’est pourquoi, dès le début de cette agitation, je m’étais inscrit dans la logique de calmer les esprits. A ce sujet, voici le message que j’ai envoyé aux autorités nationales et provinciales (du Katanga) :
De : Jean Claude Kazembe Musonda
Envoyé le : Sam 9 Janvier 2010, 10 h 27 min 31 s
Objet : CONTRIBUTION AU RETOUR DE LA PAIX AU KATANGA
Excellence Monsieur le Ministre en Charge de l’Intérieur de la Province du Katanga;
C’est avec pincement au cœur que je vous adresse ce message et vous demande de le diffuser sur toutes les chaînes de télévision comme ma contribution au retour de la paix, que certains états-major tribaux veulent perturber en se basant faussement sur mon émission télévisée que beaucoup d’intellectuels ont pourtant appréciée. Je n’ai aucune prétention d’avoir le monopole de la vérité, donc tout katangais peut avoir son opinion.
Je vous remercie d’avance.
Que Dieu bénisse le Katanga.
Jean-Claude KAZEMBE MUSONDA
Voici le Message proprement-dit : DROIT DE REPONSE
De L’honorable Jean-Claude KAZEMBE MUSONDA
Très chers frères et sœurs,
Katangaises et Katangais,
Ayant appris que mon nom a été cité dans le conflit qui oppose certaines communautés dans notre Province, j’exerce mon droit de réponse conformément à la Constitution et aux lois de la République, pour vous dire que la tournure des événements m’attriste profondément à plus d’un titre :
– En tant qu’être humain, par des correspondances déshumanisantes ;
– En tant que chrétien et prédicateur de l’évangile, par l’intolérance et la diffamation ;
– Etant que Président honoraire de la Fondation Katangaise, par l’incitation à la haine, à la violence et au tribalisme.
Mon droit de réponse est un appel au calme et une condamnation de la récupération par la rue d’un échange d’idées qui se veut serein et intellectuel pour le bonheur de tous. Car, la lumière pour le peuple ne jaillit que du choc des idées.
A mon humble avis, le moment est mal choisi pour des empoignades verbales ou physiques car nous devons consolider la paix et la concorde nationale.
Le découpage étant constitutionnel, il ne peut donc pas être un sujet tabou ou le synonyme de la ségrégation. Et tant qu’il ne sera pas débattu avec intelligence et en toute sérénité, il restera comme une épine dans nos pieds et un mystère cauchemardesque.
C’est pourquoi, je suggère à l’élite intellectuelle et politique katangaise, que soit organisé, sous le Haut-patronage du Premier d’entre les Congolais, en général et d’entre les Katangais en particulier, Le Président de la République, initiateur de la démocratie en RDC, Garant de la Nation et de la Constitution, un atelier d’évaluation des avantages, des inconvénients et des palliatifs au découpage, pour dissiper les zones d’ombres, les craintes des uns et les velléités nocives des autres.
En attendant, je prie les services de sécurité de relaxer tous les prévenus. J’invite les tireurs des ficelles dans l’ombre d’arrêter leur jeu, que les communautés se demandent mutuellement pardon au nom du Christ Jésus et se réconcilient au sommet, car le linge sale se lave en famille.
Que vive la République Démocratique du Congo !
Que vive le Tshota !
Que vive la Balubakat !
Que vive l’espace Sempya-Lwanzo !
Et que vive le Katanga, dans la paix retrouvée et la concorde!
Je vous remercie.
Fait à Kinshasa, le 09/10/2010
Honorable Jean-Claude KAZEMBE MUSONDA
MON AVIS : En ce qui concerne le débat en question au stade actuel, il convient de faire la part des choses : les injures entre communautés dues au manque de dialogue franc, d’une part et la réflexion sur l’avenir du Katanga, autre part.
– Pour le premier, il serait bon que les chefs des communautés montrent leurs capacités de définir les règles d’une bonne cohabitation pacifique. Ce que les uns et les autres ont écrit dévoilent leurs sentiments étouffés ou latents. Ce n’est pas nouveau mais éludés chaque fois. Peut-être que mon livre est ce qu’on appelle en swahili: kishiki unikwale nipate sababu (prétexte).
– Pour ma part, je persiste et je signe, il faut un modèle de gouvernance du Katanga qui favorise le développement intégral de notre province. J’ai l’intention de continuer la discution avec les katangais soucieux du développement de notre province car nous devons léguer à notre progéniture non pas un Katanga qui navigue à vue mais un modèle de société bien pensé.
Tous les Katangais qui savent combien je me suis investi dans le rapprochement des communautés vivant au Katanga quand je fus Président de la Fondation Katangaise, ne peuvent pas s’imaginer un seul instant que je puisse détruire l’œuvre que j’ai bâti.
Je demande à mes frères Katangais de ne pas d’être obnubilés par une katanganité sans contours ni perspectives (katanga yetu), au point d’en être aveuglés et abasourdis aux réflexions progressistes. Si nous aimons le Katanga, bâtissons-le sur des bases solides.
L’échange doit donc continuer entre nous pour booster notre progrès.
Faisons attention avec la Communauté Internationale. Elle est à la base de plus de 90% des conflits sanglants à travers le monde. Son analyse ne vise qu’à ajouter du venin dans les cœurs des frères afin de justifier sa présence en RDC et se donner un travail qui vaut plus d’1 milliard des dollars par an. Le Katanga ne doit pas lui offrir cette occasion.
Merci au Katangais de baisser la tension.
Merci à tous les congolais de nous aider à éviter la dérive.
Jean-Claude KAZEMBE MUSONDA
50 ans d’independance, on n’en est encore a parler ETHNIE,TRIBU! Ou va le Congo?
Alors que les grandes nations s’unissent pour etre forts, le Congo descend au 50 eme etage du sou-sol(excusez-moi le terme mais c’est revoltant).
Faut-il que tous nous devenions des politiciens pour trouver une solution aux problemes du Congo? Non, ma foi.
On peut tout etouffer aujourd’hui mais un jour viendra ou tous ceux qui se seront enrichis du sang des congolais devront le payer.
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