Tag: AFRIQUE DU SUD

  • Afrique du Sud : le procès de Jacob Zuma pour corruption présumée reporté au 20 mai 2019

    Afrique du Sud : le procès de Jacob Zuma pour corruption présumée reporté au 20 mai 2019

    Le procès de l’ancien président Jacob Zuma, poursuivi pour corruption dans une affaire de ventes d’armes vieille de près de vingt ans, a été renvoyé au 20 mai 2019, a annoncé la justice sud-africaine.

    « Les poursuites judiciaires (…) sont reportées au 20 mai [2019, ndlr]. L’accusé numéro 1 [Jacob Zuma] devra se présenter au tribunal à 09h30 ce jour-là », a déclaré le 30 novembre le juge du tribunal de Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, où Jacob Zuma comparaissait libre pour une brève audience, plongée momentanément dans le noir en raison d’une coupure de courant.

    Après une demi-heure d’audience, le juge Mjabulinesi Madondo a décidé de reporter l’audience au 20 mai prochain, notamment à la demande de l’avocat de Jacob Zuma. À l’extérieur du tribunal, des centaines de ses partisans avaient une nouvelle fois fait le déplacement pour apporter leur soutien à l’ancien président sud-africain, poursuivi pour corruption dans une affaire de ventes d’armes vieille de près de vingt ans.

    Pots-de-vin

    Le juge Mjabulinesi Madondo a prévu d’entendre du 20 au 23 mai les arguments des avocats représentant les deux coaccusés, Jacob Zuma et le groupe français de défense Thales, qui devraient demander à cette occasion la suspension permanente des poursuites.

    Dans cette affaire, Jacob Zuma, alors « ministre » provincial puis vice-président du pays, est accusé d’avoir touché pour 4 072 499,85 rands – 260 000 euros au cours actuel – de pots-de-vin de Thales lors d’un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros attribué en 1999. L’entreprise d’électronique et de défense est également poursuivie. Zuma, âgé de 76 ans, a toujours nié les allégations qui pèsent sur lui dans ce dossier.

    Englué dans plusieurs scandales, il a été poussé à la démission mi-février après un bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir), et son vice-président, Cyril Ramaphosa, qui lui a succédé à la tête de l’État et s’est engagé à lutter contre la corruption.

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  • Afrique du Sud : des étudiantes expulsées de l’université à cause de leur grossesse

    Afrique du Sud : des étudiantes expulsées de l’université à cause de leur grossesse

    Le gouvernement sud-africain a dénoncé l’expulsion d’étudiantes enceintes de l’université de Zululand (nord-est), estimant qu’une telle mesure « perpétuait les inégalités entre les sexes ».

    Au moins une jeune femme enceinte a été expulsée d’une résidence universitaire de l’université de Zululand à l’approche de son troisième semestre de grossesse, a précisé samedi 24 novembre à l’AFP Javu Baloyi, porte-parole de la commission pour l’égalité entre les sexes, dont les membres sont nommés par le gouvernement sud-africain.

    Expulser des femmes et laisser leurs partenaires ne fait que perpétuer les inégalités entre les sexes

    D’autres cas de grossesses possibles

    « Mais on nous a dit qu’il y avait d’autres cas », a-t-il ajouté sans pouvoir préciser de chiffres. « Il s’agit de violences graves basées sur le sexe », a réagi la ministre sud-africaine des Femmes, Bathabile Dlamini, dans un communiqué envoyé dans la nuit de vendredi à samedi 24 novembre.

    « Les étudiantes ne sont pas tombées enceintes seules. Expulser des femmes et laisser leurs partenaires ne fait que perpétuer les inégalités entre les sexes, parce que de fait vous privez les jeunes femmes de leur droit à l’éducation », a-t-elle ajouté.

    « Vous menacez de défaire des décennies de combat des femmes contre les barrières sociales, politiques et économiques qui nous ont laissées aux portes de l’éducation supérieure », a encore estimé la chef de la Ligue des femmes du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC).

    Un taux de fertilité de 47% chez les adolescentes sud-africaines

    En 2016, l’attribution, toujours dans la province du KwaZulu-Natal (nord-est), de bourses scolaires à des jeunes filles à condition qu’elles soient vierges avait aussi provoqué l’indignation des autorités sud-africaines.

    La municipalité d’Uthukela, à l’origine de ce programme, avait expliqué que la mesure était destinée à lutter contre le sida et les grossesses précoces chez les adolescentes. La commission pour l’égalité entre les sexes avait jugé cette disposition anticonstitutionnelle.

    Le taux de fertilité chez les adolescentes sud-africaines (nombre de naissances par 1 000 jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans) est de 47%, selon des chiffres officiels datant de 2014.

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  • Afrique du Sud: un mort et un blessé lors d’une fusillade dans une mosquée

    Afrique du Sud: un mort et un blessé lors d’une fusillade dans une mosquée

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  • Afrique du Sud: l’expropriation sans compensation inquiète les économistes

    Afrique du Sud: l’expropriation sans compensation inquiète les économistes

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  • Johannesburg: une pétition pour libérer «Lammie», la dernière éléphante du zoo

    Johannesburg: une pétition pour libérer «Lammie», la dernière éléphante du zoo


    Par
    RFI

    Publié le 12-11-2018
    Modifié le 12-11-2018 à 23:40

    En Afrique du Sud, si les autorités protègent les quelques 25 000 éléphants du pays en combattant les braconniers, les citoyens, eux, combattent les zoos. Une éléphante de 39 ans se trouve ainsi depuis plusieurs semaines au coeur d’une bataille entre la population et le zoo de Johannesburg, où « Lammie » est désormais le seul éléphant. Des associations de défense des animaux demandent sa libération et ont mis en ligne une pétition.

    En Afrique du Sud, la pétition « Libérez Lammie », du nom de la seule éléphante du zoo de Johannesburg, a atteint plus de 100 000 signatures.

    Elle a été mise en ligne il y a un mois, après le décès de Kinkel, son compagnon. Lammie est désormais seule dans son enclos du grand zoo de Johannesburg. Elle souffrirait d’une grave dépression, selon plusieurs experts de la question animale.

    Eduquer contre le braconnage

    Dans un pays qui compte moins de dix zoos, mais plus d’une quarantaine de réserves naturelles, les associations de défense des animaux mettent la pression sur l’établissement. Des centaines de manifestants se sont rassemblés devant les grilles du zoo, parfois même déguisés en pachydermes.

    Le zoo de Johannesburg refuse, lui, de transférer l’éléphante dans la nature et prévoit même d’en acquérir d’autres. Mais libérer Lammie n’est pas si évident. L’animal de 39 ans est né en captivité et n’a jamais connu la liberté.

    Pour le zoo, Lammie joue un autre rôle. Sa présence dans le centre-ville de Johannesburg permettrait d’éduquer toutes les communautés urbaines contre le fléau du braconnage.

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  • En Afrique du Sud, les victimes de la banque VBS dans l’expectative avant sa liquidation

    En Afrique du Sud, les victimes de la banque VBS dans l’expectative avant sa liquidation

    Afrique

    En Afrique du Sud, les victimes de la banque VBS dans l’expectative avant sa liquidation

    Vidéo par Caroline DUMAY , Stefan CARSTENS

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 01/11/2018

    La première banque mutualiste d’Afrique du Sud, en majorité détenue pas des Noirs, devrait bientôt être placée en liquidation à la suite d’une vaste affaire de corruption. Et dans ce scandale, ce sont les plus pauvres qui payent le plus lourd tribut.

    C’est un nouveau scandale de corruption en Afrique du Sud : mise sous tutelle en mars, la banque régionale VBS devrait être placée en liquidation dans le courant du mois de novembre. Première banque mutualiste du pays, VBS, détenue en majorité par des Noirs, est le quinzième établissement du pays en termes d’actifs (2,4 milliards de rands, soit environ 140 millions d’euros).

    Comme l’explique le journal La Tribune, la banque “aurait autorisé certains clients à avoir des découverts très importants, et soudoyé des fonctionnaires municipaux pour qu’ils déposent des fonds des collectivités dans VBS”.

    “Le grand casse bancaire”

    Le ministre sud-africain de la Gouvernance coopérative, Zweli Mkhize, a annoncé fin octobre l’ouverture de poursuites judiciaires destinées à récupérer 112 millions d’euros détournés de la VBS Mutual Bank. Un rapport de la Banque centrale, intitulé “Le grand casse bancaire”, accuse en effet 53 personnes d’avoir participé à ces détournement, dont des dirigeants et des hommes politiques. Le Parlement sud-africain a aussi annoncé son intention d’enquêter sur les allégations visant le frère du député et leader d’opposition Floyd Shivambu, qui aurait bénéficié de la fraude.

    La banque avait déjà été au centre de l’actualité en 2016, quand elle avait prêté 540 000 dollars à Jacob Zuma afin que ce dernier rembourse les contribuables après avoir réalisé des travaux à son domicile privé.

    “Tout le monde se servait”

    La faillite de VBS est l’un des cas de corruption les plus spectaculaires à frapper l’Afrique du Sud depuis le départ forcé de l’ancien président Jacob Zuma, cité dans de nombreux scandales financiers. Et dans cette affaire, les plus pauvres payent le plus lourd tribut : la banque mutualiste, détenue par la majorité noire, est en effet très populaire, notamment dans la province du Limpopo.

    “Tout le monde se servait, tous les proches, tous ceux qui étaient dans les cercles du pouvoir. Et nos compatriotes noirs qui , à travers cette institution, auraient dû aider leurs compatriotes noirs. Ils ont abusé de nous. Je suis l’un de ceux qui a été maltraité”, explique ainsi Castro Musinyali, un actionnaire minoritaire, à France 24

    Les actionnaires ont été trompés et les clients ont été ruinés. Eliza Mudau , une cliente, a ainsi déposé vingt ans de salaire à la banque VBS, et n’a récupéré que le quart de ses économies. “Le gouvernement doit nous aider, car ses élus sont impliqués”, souligne-t-elle. Des responsables municipaux se sont en effet enrichis, en plaçant chez VBS le budget de leurs villes. Quatorze villes sont impliquées et risquent désormais l’insolvabilité.

    Avec AFP

     

    Première publication : 01/11/2018

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  • Afrique du Sud: la maire du Cap remet sa démission et quitte la DA

    Afrique du Sud: la maire du Cap remet sa démission et quitte la DA


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 23:49

    En Afrique du Sud, la maire du Cap Patricia de Lille a fini par capituler. Elle a démissionné de son siège de maire après des mois de batailles judiciaires avec son parti, la DA, l’Alliance démocratique. De Lille est accusée de népotisme et d’avoir couvert plusieurs scandales de corruption à la tête de la deuxième ville du pays. Mais blessée dans son orgueil, elle a également décidé de quitter le parti, le principal parti d’opposition sud-africain, à huit mois des élections présidentielles.

    C’est sur les marches de la Haute Cour de la région du Cap-Occidental que Patricia de Lille a annoncé sa double démission. Un symbole, car c’est dans ce bâtiment que s’affrontent la désormais ancienne maire du Cap et son parti depuis plus d’un an.

    L’Alliance démocratique avait bien tenté de sauver les meubles au mois d’août, en proposant un accord. Patricia de Lille restait au sein du parti, mais quittait la mairie sans scandale. L’accord vole en éclat la semaine dernière, après de nouvelles révélations de corruption et de mauvaise gestion.

    Patricia de Lille a fini par claquer la porte du parti mercredi, un coup dur pour la DA, qui perd avec elle l’une de ses figures fortes, pendant longtemps la seconde personnalité politique préférée des Sud-Africains.

    Le parti, en légère baisse dans les sondages, se serait bien passé de ce fiasco à moins d’un an de la présidentielle d’autant que cinq soutiens de Patricia de Lille ont eux aussi quitté le navire. Tous invoquent le racisme au sein du parti. « Nous sommes de simples fantassins », assurent-ils avant de pointer du doigt le programme de la DA, qui « avance seulement les intérêts des blancs », selon leurs mots.

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  • Le lieu le plus pollué au monde est en Afrique du Sud selon Greenpeace

    Le lieu le plus pollué au monde est en Afrique du Sud selon Greenpeace


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 00:57

    Une enquête de Greenpeace dévoile les 50 régions de la planète les plus polluées au dioxyde d’azote. Parmi elles, une se trouve en Angola, trois en République démocratique du Congo et une en Afrique du Sud, dans la région du Mpumalanga, à une centaine de kilomètres de Johannesburg. Elle est même considérée comme le « pire point chaud du monde » selon l’ONG de défense de l’environnement. Une pollution record due à la puissante industrie du charbon dans la nation arc-en-ciel.

    Douze centrales à charbon dans un périmètre d’environ 200 kilomètres. C’est ce qui vaut au Mpumalanga l’étiquette de région la plus polluée au monde. Le cœur de l’industrie sud-africaine du charbon se trouve dans cette zone, à une heure et demie de route de Johannesburg seulement.

    Des taux anormalement hauts de dioxyde d’azote y ont été découverts par Greenpeace. C’est le « pire point chaud de la planète » s’alarme l’ONG.

    Les usines à charbon y sont vieilles, vétustes et ne respectent pas les normes environnementales. Le géant sud-africain de l’électricité Eskom est surendetté et ne peut donc pas mettre aux normes ses usines. Les mises aux normes sont sans cesse repoussées depuis cinq ans.

    « Le charbon tue », insiste Greenpeace qui déplore qu’un tiers des fumées dégagées par les usines survolent ensuite les deux mégapoles voisines, Johannesburg et Pretoria.

    2 200 personnes seraient même décédées prématurément à cause de l’intense extraction et combustion du charbon, dont l’Afrique du Sud est le septième producteur mondial, et surtout qui l’utilise à près de 90% pour produire son électricité.

    ► A consulter : Carte interactive des centrales de charbon dans le monde (en anglais)

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  • Afrique du Sud: le ministre de l’Intérieur victime d’un chantage à la sextape

    Afrique du Sud: le ministre de l’Intérieur victime d’un chantage à la sextape


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 17:49

    Ce dimanche, une sextape montrant le ministre sud-africain de l’Intérieur a été publiée sur les réseaux sociaux. Malusi Gigaba s’est rapidement excusé auprès de sa famille et des Sud-Africains pour l’embarras causé par la vidéo. Il s’est aussi indigné de la façon dont le fichier a été piraté sur son téléphone et a été utilisé pour le faire chanter pendant plus d’un an.

    Il y a un an et demi, Malusi Gigaba, alors sur le point d’être nommé ministre des Finances, envoie une vidéo, le montrant en train de se livrer à un acte sexuel solitaire. « Cette vidéo [était] destinée uniquement à ma femme », assure-t-il aujourd’hui.

    S’en suivent alors dix-huit mois de chantage. Le ministre refuse de céder aux avances des détenteurs de la sextape qui finissent par la publier ce dimanche matin.

    On ne sait pas qui sont ces fameux maîtres-chanteurs. Des ennemis politiques pour les uns, une liaison extra-conjugale pour d’autres.

    Malusi Gigaba s’est rapidement excusé sur Twitter, avant de contre-attaquer. « J’espère que le pays va s’engager de manière constructive pour savoir s’il est juste de tolérer et de promouvoir l’invasion flagrante dans la vie privée d’autrui », a-t-il écrit.

    D’après Malusi Gigaba, des détectives privés et les services de renseignements enquêtent.

    Le fichier a fait des dégâts. Des milliers d’internautes sud-africains y ont déjà eu accès.

    Ce scandale à la sextape, d’un nouveau genre, est une première en Afrique du Sud, même si les scandales sexuels sont assez nombreux dans la classe politique.

    L’an dernier, c’est Cyril Ramaphosa qui était au centre d’une polémique identique. Certains de ses mails privés avaient été publiés dans la presse, faisant état de huit relations extraconjugales. Des relations qui n’ont jamais existé, selon lui.

    L’origine de l’article >>

  • Afrique du Sud: l’ANC gangrené par des rivalités et des violences fratricides

    Afrique du Sud: l’ANC gangrené par des rivalités et des violences fratricides


    Par
    Tirthankar Chanda

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 14:23

    Deux récentes tueries de cadres municipaux de l’ANC viennent rappeler au gouvernement sud-africain la nécessité de traiter de manière urgente le drame des assassinats politiques qui menacent le processus démocratique. Le rapport de la commission Moerane qui planche sur le dossier depuis deux ans souligne les luttes intestines au sein du parti de Mandela, qui se règlent souvent à coup de fusils. Or, à l’approche des élections législatives prévues en début 2019, le gouvernement Ramaphosa a-t-il la volonté de prendre à bras le corps ce problème grave de violences politiques, qui risque de révéler au grand jour la dérive affairiste du parti ?

    L’homme, 44 ans, s’appelait Luyanda Mbele. Militant de l’African National Congress (ANC), il était depuis 2015 conseiller municipal à Cape Town, réélu en 2016. Le soir du dimanche 21 octobre, après avoir déposé une amie chez elle, lorsque Mbele s’apprêtait à repartir chez lui, il a été abattu dans sa voiture à bout portant, tout comme son cousin qui se trouvait à son côté. C’est l’amie qu’ils venaient de déposer qui a appelé la police en découvrant les deux corps inanimés baignant dans leur sang. Lorsqu’elle est sortie de sa maison, alertée par la fusillade, la jeune femme a juste eu le temps de voir une voiture foncer dans la nuit avec deux hommes à l’intérieur.

    Deux jours plus tôt, dans l’Etat de KwaZulu-Natal (KZN), un autre cadre de l’ANC avait été froidement exécuté dans sa voiture, arrêtée à un feu rouge. «  Sbu Maphumulo, fonctionnaire de la ville d’Umlazi, située dans la banlieue sud de Durban, rentrait chez lui après une réunion politique qui avait traîné en longueur, quand il est tombé sous les balles de ses assassins », a indiqué la porte-parole de la branche locale de l’ANC. Celle-ci a exhorté le gouvernement de dépêcher rapidement sur les lieux des enquêteurs pour tirer cette affaire au clair et arrêter les assassins. « Il y a urgence  », a-t-elle ajouté.

    Urgence

    Il y a, en effet, urgence, car depuis quelques années des meurtres à répétition de cadres politiques, issus pour l’essentiel des rangs de l’ANC comme les deux victimes de ces derniers jours, connaissent une recrudescence dramatique suscitant la consternation au sein du parti au pouvoir en Afrique du Sud.

    Selon un rapport publié par The Global Initiative Against Transnational Crime («  Initiative globale contre le crime transnational ») en collaboration avec le centre d’études de la criminologie de l’université du Cap, 90 hommes et femmes politiques ont été assassinés en Afrique du Sud entre 2011 et 2017, dont 80 dans la province du KZN, qui détient le triste record des morts violentes. Elle est suivie de près par les régions de Gauteng et du Cap occidental. Beaucoup pensent que le cancer de la violence pourrait se répandre dans tout le pays, mettant en péril le rêve d’une Afrique du Sud démocratique de Nelson Mandela.

    C’est suite au meurtre d’un ancien secrétaire général de la Ligue de la jeunesse de l’ANC (ANCYL), survenu à Durban en juillet 2017, que la presse s’est saisie du drame des assassinats politiques. Proche du leader médiatique Julius Malema qui fut un temps le président de l’ANCYL, Sindiso Magaqa était tombé dans une embuscade, avec deux de ses acolytes, sur leur chemin de retour chez lui, à l’issue d’une réunion politique. Sa Mercédès avait été criblée de balles.

    Conseiller municipal dans la région de Umzimkhulu, sur la côte australe, Sindiso était un jeune trentenaire promis à un bel avenir politique, mais s’était fait des ennemis en attirant l’attention sur les dépenses irrégulières de son administration municipale, notamment dans le cadre des travaux de rénovation de l’Umzimkhulu Memorial Hall, un bâtiment historique. Le projet avait englouti près de 2 millions de dollars, avant même que le gros œuvre ait pu débuter. « Sindiso n’avait pas froid aux yeux et critiquait ouvertement les dysfonctionnements de son administration. Il savait qu’il était menacé, mais il était très courageux et totalement dédié à la population et à son parti », a déclaré l’un de ses proches à la presse en apprenant qu’on lui avait tiré dessus.

    L’attaque contre la voiture de Magaqa eut lieu le 13 juillet 2017, tuant sur-le-champ deux des compagnons de ce cadre municipal. Magaqa décèdera à l’hôpital trois mois plus tard des suites de ses blessures. Plusieurs hommes politiques éminents de l’ANC étaient présents à ses funérailles, mais si ces derniers n’ont pas tari d’éloges en évoquant pendant la cérémonie l’engagement social du défunt, ils ont unanimement refusé de commenter les causes de son assassinat.

    Dérive affairiste de l’ANC

    Analysant les chiffres des meurtres réactualisés, l’auteur du rapport du Global Initiative sur les morts violentes en Afrique du Sud, Kim Thomas, indique que 13 des 19 meurtres politiques comptabilisés pendant les huit premiers mois de l’année en cours ont été perpétrés dans la province du KZN. « Si le KZN est plus touché que les autres régions, cela s’inscrit dans une longue tradition de violences politiques qui sévit dans cette province  », explique la chercheuse. A la fin des années 1980, lorsque les négociations battaient le plein pour mettre fin à l’apartheid et organiser la transition vers un régime démocratique, les violences opposaient l’ANC au puissant parti zoulou Inkatha Freedom Party du chef Buthelezi : elles firent au bas mot 20 000 morts. Selon certains historiens, ces violences entre communautés noires rivales auraient été fomentées par les partis d’extrême-droite afrikaner dans le but de discréditer la révolution démocratique en cours.

    La donne a changé depuis 1994, date du transfert du pouvoir politique à la majorité noire. L’ANC est solidement aux manettes depuis bientôt 25 ans, même si les partis de l’opposition ont réussi parfois à imposer l’alternance à la tête des administrations municipales et régionales. Or les données recueillies par les équipes de la Global Initiative montrent que, comme l’écrit Kim Thomas, « les assassinats politiques sont plus nombreux dans les localités où il n’y a pas eu d’alternance, ce qui indique que les meurtres sont liés aux luttes internes au sein des partis politiques au pouvoir, en l’occurrence l’ANC, et pas à la compétition entre les partis ».

    Les rivalités internes entre les « camarades  », comme les militants de l’ANC se désignent entre eux, sont souvent motivées par la compétition pour l’accès aux postes, devenu synonyme d’accès aux ressources. Dans ces conditions, les luttes se règlent parfois à coups de fusils, notamment dans les régions rurales où le parti de Mandela a le monopole du pouvoir, et distribue prébendes et contrats publics moyennant des dessous de table sonnantes et trébuchantes. « La dérive affairiste de l’ANC sous la présidence Zuma n’est peut-être pas étrangère à la hausse des assassinats politiques dans ce pays », affirme Kim Thomas.

    Absence de volonté politique

    La gravité de la situation a conduit le gouvernement du KZN à mettre en place en octobre 2016 une commission afin d’engager des investigations sur les assassinats politiques. La commission Moerane, ainsi appelée d’après le nom du magistrat qui la dirige, a auditionné une centaine de personnes, dont des chefs politiques régionaux, mais aussi des chercheurs, des journalistes et des lanceurs d’alerte et des activistes.

    Les témoins interrogés par la commission ont tous insisté sur le lien étroit entre les meurtres et la corruption qui gangrène la classe politique. Déposant devant la commission, la spécialiste de la corruption en politique, Mary de Haas, a reproché à la police de vouloir minimiser le phénomène des assassinats politiques en ne donnant pas le chiffre exact de victimes. Elle déclare en avoir comptabilisé pour sa part plus d’une centaine dont les victimes des assassinats perpétrés par les résidents de l’hostel (foyer des travailleurs temporaires) de Glebelands (Durban), de sinistre mémoire. C’est parmi ces jeunes que les politiques puisent les exécuteurs de leurs basses besognes.

    Le rapport de la commission Moerane, rendu public en août dernier, revient sur ces débats et exhorte le gouvernement à mieux protéger les lanceurs d’alerte et les activistes menacés pour avoir révélé les complicités entre la classe politique et les gangs mafieux. Sensibilisé au drame des meurtres politiques, le président Cyril Ramaphosa aurait demandé, pour sa part, à son ministre de la police d’accélérer son enquête et de lancer des poursuites pénales contre les assassins.

    Si pour beaucoup d’observateurs, cette reconnaissance par le président de la gravité de la violence politique est un pas en avant, d’autres s’interrogent sur la lenteur des investigations policières qui n’ont débouché jusqu’ici sur quasiment aucune arrestation. Aux funérailles du conseiller municipal Luyanda Mbele tué le 22 octobre, le ministre de la police Bheki Cele avait promis à la famille de la victime de retrouver le ou les assassins sous trois jours. Plus d’une semaine s’est écoulée depuis…

    « On peut se demander, s’interroge Marianne Séverin, spécialiste française de l’Afrique du Sud (1), s’il y a une véritable volonté pour prendre à bras le corps la question des violence politiques. » Et d’ajouter : « Manifestement, dans le contexte actuel, la priorité du gouvernement de Pretoria est de réunir les différentes factions de l’ANC en vue des législatives de 2019, plutôt que de diviser le parti en montrant du doigt ses éléments mafieux, impliqués dans des affaires de corruption, de l’attribution frauduleuse de marchés publics et des assassinats ! »


    (1) Chercheur associée au Laboratoire pour l’Afrique dans le monde (LAM), Sciences Po Bordeaux.

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