Tag: Burkina Faso

  • Putsch manqué au Burkina: Bassolé exige l’original des enregistrements

    Putsch manqué au Burkina: Bassolé exige l’original des enregistrements


    Par
    RFI

    Publié le 12-01-2019
    Modifié le 12-01-2019 à 11:26

    Au Burkina Faso, les jours se suivent et ne se ressemblent pas pour le parquet militaire et les avocats des parties civiles, au tribunal militaire de Ouagadougou où se tient le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015. Le général Djibril Bassolé a réclamé que le tribunal apporte la version originale des enregistrements sonores qui lui sont opposés. Selon le parquet militaire, les enregistrements ont été effectués par les services de renseignement burkinabè durant le coup de force de septembre 2015. L’ex-ministre des Affaires étrangères réfute cette source et exige la version originale des enregistrements.

    Le général Djibril Bassolé a déclaré qu’aucun contact n’a été établi entre lui et les soldats qui ont arrêté les autorités de la transition, le 16 septembre 2015, et diffusé un communiqué annonçant la dissolution du gouvernement de la transition.

    Quant aux faits de trahison, il exige toujours la source et l’original des enregistrements sonores, en refusant tout commentaire sur le contenu de ces documents.

    « En fait, il faudra comprendre qu’il ne refuse pas d’analyser les éléments sonores avec le parquet. C’est simplement de dire : « si vous, vous me dites d’où cela vient, vous me présentez les originaux. Ensuite, on pourra parler ». Je crois que c’est son droit. C’est ce que la loi prévoit, du reste », a déclaré Maître Dieudonné Bounkoungou, l’un des avocats du général Djibril Bassolé.

    Le général Djibril Bassolé refuse de répondre également aux questions des avocats des victimes. Il pointe du doigt la virulence de leur ton et la violence de leurs propos. Selon maitre Prosper Farama, l’un des avocats des parties civiles, cette défense de l’accusé est légère.

    « Pendant qu’il dit qu’il n’y aurait pas d’écoutes à son égard, il parle d’écoutes sauvages ou de montages de fabrication. Il va à la Cour de justice de la Cédéao [Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest] et il demande à ce que l’Etat du Burkina Faso soit condamné pour l’avoir écouté et ayant, par conséquent, porté atteinte à sa vie privée. Voyez vous-même que c’est contradictoire », a, de son côté, déclaré Maître Prosper Farama.

    Finalement le parquet militaire déclare que les écoutes téléphoniques ont été effectuées par les services de renseignement du Burkina Faso. Affirmation que rejette l’ex-ministre des Affaires étrangères qui exige alors la présentation du document original.

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  • Burkina : le remaniement à la tête de l’armée, une nouvelle étape dans la lutte antiterroriste ?

    Burkina : le remaniement à la tête de l’armée, une nouvelle étape dans la lutte antiterroriste ?

    Le président Roch Marc Christian Kaboré a mis fin le 10 janvier aux fonctions du général Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées. Remplacé par le général de brigade Moïse Minoungou, ce dernier devra placer la lutte antiterroriste au cœur des priorités.

    Le général Oumarou Sadou n’est plus le chef d’état-major général des armées burkinabè. Dans un décret publié le 10 janvier, le président Roch Marc Christian Kaboré a mis fin à ses fonctions, le remplaçant par le colonel major Moïse Minoungou, qui officiait jusque ici comme commandant du groupement central des armées. Il a, par la même occasion, été promu au grade de général de brigade.

    Natif de Ouagadougou en 1960, ce spécialiste des armes lourdes à été formé à l’École d’application d’artillerie de Draguignan, en France. Le général Minoungou a aussi suivi son cours supérieur d’état-major à l’École d’état-major de Koulikoro au Mali, puis celui de défense au Collège royal de l’enseignement militaire supérieur à Kenitra, au Maroc. Il commandait depuis mai 2017 le groupement central des armées, logé au Camp Ouédraogo à Ouagadougou jusqu’à sa nomination aux commandes de l’armée. « Il [Moïse Minoungou, ndlr] a un sens élevé de l’écoute, même s’il n’a pas commandé sur le terrain », glisse à Jeune Afrique un officier burkinabè, sous couvert de l’anonymat.

    Des compétences

    « À mon avis, il est compétent pour occuper ce poste. C’est un officier supérieur d’une probité exemplaire qui se préoccupe des problèmes des subordonnés. Minoungou est véridique et très professionnel », renchérit un haut gradé.

    « Ce réaménagement était nécessaire dans la mesure où le pays prend la présidence du G5 Sahel. De fait, il sera amené à être le centre de l’élaboration de la stratégie de lutte contre les groupes terroristes qui sévissent dans la région », déclare à Jeune Afrique une source diplomatique sous couvert d’anonymat.

    « C’est un pas nouveau, on prend acte. Nous allons le juger à l’action sur le terrain », commente brièvement Mathias Tankoano, leader du mouvement M21. La société civile espérait plutôt de grands chamboulements au ministère de la Défense, argue-t-il.

    La lutte antiterroriste au cœur des priorités

    Le général Oumarou Sadou paie-t-il les frais de la recrudescence des attaques contre les forces de défense et de sécurité qui ont fait 270 morts ces derniers mois ? Quoi qu’il en soit, Moïse Minoungou devra placer la lutte antiterroriste au cœur des priorités. « Je pense effectivement que le départ du général est dû en partie à un manque de résultats mais est-ce que cette nomination réglera la question des terroristes ? Je ne sais pas », explique notre source militaire.

    Pour cela, plusieurs défis l’attendent comme l’adoption d’une stratégie militaire pour venir à bout des terroristes qui parcourent le nord et surtout le nouveau front de l’est du pays. « On ne voyait pas une tactique claire de l’armée pour combattre les terroristes. Pour gagner ce pari, le nouveau chef d’état-major général des armées devra surtout endiguer la crise de commandement alimentée par les élites militaires au sein de l’armée », souligne Dr Seydou Ra-Sablga Ouédraogo, chercheur et directeur de l’institut Free Afrik.


    >>> À LIRE – Burkina : un nouveau front à l’Est


    Enfin, Moïse Minoungou devra engager les réformes juridiques visant à doter l’armée de forces ou unités spéciales antiterroristes capables d’opérer à l’intérieur du territoire national.

    Alors que l’état d’urgence vient d’être prolongé par le chef de l’État, les attaques visant les forces de sécurité et de défense ainsi que les symboles de l’État se sont multipliées au cours des derniers mois et s’étendent à de nouvelles régions du pays. Dernier épisode tragique en date, l’attaque de Toeni dans la Boucle du Mouhoun au nord-ouest du pays qui a fait fin décembre dix tués dans les rangs de la gendarmerie.

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  • Présidentielle au Burkina : comment le CDP, parti de Blaise Compaoré, se prépare-t-il pour 2020 ?

    Présidentielle au Burkina : comment le CDP, parti de Blaise Compaoré, se prépare-t-il pour 2020 ?

    En relançant son Haut conseil le 5 janvier, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, marque une nouvelle étape dans sa préparation pour la présidentielle de 2020.

    Affaibli par la chute de Blaise Compaoré, suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) se reconstruit peu à peu et occupe désormais une place importante au sein de l’opposition politique. Désormais, l’objectif pour les cadres du parti est clair : revenir aux affaires. Et cela passe par la reconquête du pouvoir lors de la présidentielle de 2020.

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  • Violences intercommunautaires au Burkina: le président Kaboré se rend à Yirgou

    Violences intercommunautaires au Burkina: le président Kaboré se rend à Yirgou


    Par
    RFI

    Publié le 06-01-2019
    Modifié le 06-01-2019 à 07:08

    Au Burkina-Faso, le président Roch Marc Christian Kaboré est allé hier, samedi 5 janvier, à la rencontre des habitants de Yirgou, quatre jours après la tuerie qui a endeuillé ce village situé à 200 km au nord de Ouagadougou. Le 1er janvier, des terroristes presumés avaient fait irruption à Yirgou et tué 7 personnes. En représailles, les villageois s’étaient attaqués aux éleveurs peuls de la région, faisant 40 morts.

    C’est accompagné de trois ministres et plusieurs responsables locaux que le président Kaboré s’est rendu à Yirgou. Le village portait encore les stigmates des affrontements : maisons incendiées, stocks de nourriture saccagés et douilles restées au sol. « Absolument rien ne peut justifier cette violence meurtrière », a martelé le chef de l’Etat.

    Alors que certains habitants ont pris la fuite après la tuerie, Roch Marc Christian Kaboré a assuré les villageois toujours présents que des dispositions ont été prises pour garantir leur sécurité. Mais le député d’opposition Mathias Ouedraogo, qui était sur place, n’est pas certain que ces assurances aient totalement convaincu les habitants.

    Nous avons des inquiétudes concernant la sécurité, nous explique t-il, « parce que les violences intercommunautaires comme ça souvent appellent des vengeances sans fin ». Alors les populations s’inquiètent et s’interrogent, poursuit le député. « Le chef de l’Etat lui-même a eu un entretien avec les villageois pour les rassurer. La suite nous dira si les assurances données par le chef de l’Etat sont convaincantes ou pas », conclut le député.   

    Roch Marc Christian Kaboré a aussi plaidé pour le dialogue entre les communautés et appelé à la cohésion. « Le Burkina Faso est un seul peuple. Nous sommes unis et notre pire ennemi c’est le terrorisme. Nous ne pouvons pas faire d’amalgames », a t-il souligné.

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  • Une Canadienne et un Italien portés disparus au Burkina Faso

    Une Canadienne et un Italien portés disparus au Burkina Faso

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  • Burkina Faso: désolation après les affrontements intercommunautaires de Yirbou

    Burkina Faso: désolation après les affrontements intercommunautaires de Yirbou


    Par
    RFI

    Publié le 05-01-2019
    Modifié le 05-01-2019 à 08:07

    Au Burkina Faso, le bilan des affrontements inter-communautaires qui ont suivi l’attaque du village de Yirbou, à 200 kilomètres au nord de Ouagadougou a été revu à la hausse hier, vendredi 4 janvier. Il est au total de 46 personnes tuées, selon le porte-parole du gouvernement. Un bilan encore provisoire qui suscite la consternation.

    Le 1er janvier, des terroristes présumés avaient fait irruption dans le village de Yirbou. Ils y avaient assassiné le chef et six autres personnes. En représailles, les villageois se sont attaqués aux éleveurs peuls de la région faisant 39 victimes. Des chiffres communiqués ce vendredi par le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou.

    RFI a joint Mathias Ouedraogo, député de Sanmatenga (centre-nord du pays), la province où est situé le village de Yirbou. Il se déclare affligé.

    Ecoutez le témoignage de Mathias Ouedraogo, député de Sanmatenga, la province où est situé Yirbou

    05-01-2019
    – Par
    Laura Martel

    « Mes sentiments sont des sentiments de tristesse et de désolation parce que, à ma connaissance, c’est la première fois que cela arrive au Burkina Faso. Au Burkina Faso nous avons la chance de vivre ensemble entre les différentes communautés. On n’a jamais connu ce genre de problèmes entre les populations».

    Tous doivent travailler « à ce que la paix y revienne, à ce que les populations puissent se parler davantage », ajoute Mathias Ouedraogo car « L’objectif premier recherché par ces terroristes c’est d’opposer les populations entre elles pour mieux imposer leur idéologie et pour semer la terreur. Je pense que les populations doivent comprendre cela et se ressaisir rapidement pour cultiver la cohésion entre elles ».

    Depuis les affrontements les populations vivent dans la crainte, elles « s’interrogent (sur) leur avenir. Elles se demandent comment sera demain. Il faut que les forces de défense et de sécurité soient sur place parce que certaines familles ont quitté les lieux ».

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  • Burkina Faso : deux structures françaises vont former 80 entrepreneurs informels

    Burkina Faso : deux structures françaises vont former 80 entrepreneurs informels

    Pendant quatre ans, l’entreprise Schneider Electric et l’association Initiative France vont financer, former et suivre 80 créateurs d’entreprises informelles du secteur de l’énergie au Burkina Faso.

    Quatre-vingt entrepreneurs du secteur informel devraient bénéficier d’un programme quadriennal de soutien à l’entrepreneuriat dans les métiers de l’énergie au Burkina Faso. Le projet est porté par l’entreprise française de gestion d’énergie et des automatismes, Schneider Electric, ainsi que par le réseau d’association de financement de la création d’entreprise, Initiative France.


    >> LIRE AUSSI : Burkina Faso : l’école qui forme les femmes aux métiers de l’automobile


    Dans un contexte où 80 % des Burkinabè n’ont pas accès à l’électricité, ce programme prévoit un financement et un accompagnement personnalisé qui se déclinent en quatre volets : une formation technique des porteurs de projets, une aide au business plan et au montage financier desdits projets, un octroi de prêts à taux zéro sans garantie, remboursables sur deux à cinq ans, un suivi des remboursements et un accompagnement post-création de l’entreprise.

    Financement des équipements

    Les formations seront organisées à Bobo-Dioulasso et à Ouagadougou, dans des centres de formation partenaires de Schneider Electric. Chaque porteur de projet pourra bénéficier d’un financement de près de 400 000 francs CFA pour acquérir de l’équipement en lien avec son activité.


    >> LIRE AUSSI : RDC : Schneider Electric forme aux métiers de l’électricité à Lubumbashi


    Une approche ciblée

    Le programme s’intéresse à des travailleurs du secteur informel, spécialisés dans les métiers de l’électricité. L’objectif est de leur permettre « d’acquérir à la fois des compétences techniques et une capacité à créer et gérer une activité économique », explique dans un communiqué de presse, Diane le Goff, responsable formation et entrepreneuriat Afrique du programme « Accès à l’énergie » de Schneider Electric. Les 80 bénéficiaires seront identifiés grâce à quatre plateformes locales de financement et d’accompagnement des projets de création ou de développement d’entreprises, mises en place avec l’appui d’Initiative France. Il s’agit d’Initiative Tenkodogo, d’Initiative Ouagadougou, d’Initiative Bobo-Dioulasso et d’Initiative Plateau Central.

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  • Burkina : cinq morts dont quatre gendarmes dans l’explosion d’un engin artisanal

    Burkina : cinq morts dont quatre gendarmes dans l’explosion d’un engin artisanal

    Cinq personnes dont quatre gendarmes ont été tuées par l’explosion d’un engin artisanal au passage de leur véhicule vendredi 30 novembre à Boungou, localité de l’est du Burkina Faso, en proie à des attaques similaires attribuées aux djihadistes.

    « Un véhicule de la gendarmerie, en mission d’escorte, a sauté sur un engin artisanal à Boungou, tuant quatre gendarmes », a déclaré une source sécuritaire.

    Une autre source sécuritaire a confirmé cette information, précisant qu’un « civil a également péri, portant le bilan à cinq morts ».

    L’équipe de gendarmerie effectuait une mission d’escorte de travailleurs du site aurifère de Boungou, selon cette source.

    Mi-août, cinq gendarmes avaient été tués dans des conditions similaires sur le même axe qui relie Boungou à Fada N’Gourma, chef lieu de la région de l’Est.

    229 morts depuis 2015

    Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques jihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015. Selon un bilan officiel établi fin septembre, les attaques ont fait au total 229 morts depuis 2015.

    Le Nord et l’Est sont particulièrement touchés. Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.

    Les explosions meurtrières d’engins improvisés (IED) se sont multipliées et ont coûté la vie depuis le mois d’août à une quarantaine d’hommes des forces de défense et de sécurité.

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  • Attaques terroristes : le Niger décrète l’état d’urgence près de la frontière avec le Burkina Faso

    Attaques terroristes : le Niger décrète l’état d’urgence près de la frontière avec le Burkina Faso

    Le Niger a décrété vendredi 30 novembre l’état d’urgence dans trois départements du sud-ouest, voisins du Burkina et souvent victimes d’attaques meurtrières «de groupes terroristes», selon un communiqué du gouvernement.

    « Le conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret portant proclamation de l’état d’urgence dans les départements de Say, de Torodi et de Téra dans la région de Tillabéri », précise le texte lu à la télévision d’État.

    Cette région du sud-ouest nigérien est proche de l’Est du Burkina Faso, théâtre d’attaques jihadistes depuis plusieurs mois.

    Mi-novembre, deux gendarmes ont été tués et un autre blessé lors de l’attaque par des jihadistes présumés d’un poste de gendarmerie à Makalondi (dans le département de Torodi), à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey.

    Un prêtre italien qui vivait depuis onze ans au Niger y avait notamment été enlevé le 17 septembre par des hommes armés venus sur des motos à son domicile.

    Fin octobre, l’armée a été massivement déployée dans cette zone pour chasser des jihadistes qui tentaient de s’y implanter.

    Les pouvoirs des forces de sécurités renforcés

    Les trois départements nigériens où l’état d’urgence a été décrété « font l’objet d’attaques organisées, perpétrées par des groupes terroristes, mettant en péril l’ordre public et la sécurité des personnes et des biens », a justifié le gouvernement. « Il est nécessaire et urgent » de prendre cette « mesure pour faire face à la situation », assure le communiqué.

    L’état d’urgence accordera notamment des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité sur les théâtres des opérations, dont celui d’ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit, a expliqué une source sécuritaire.

    La mesure est en vigueur depuis mars 2017 dans cinq autres départements de Tillabéri, en raison d’incursions meurtrières attribuées à des groupes jihadistes maliens.

    En 2015, Niamey avait déjà décrété l’état d’urgence dans la région de Diffa (sud-est), victime d’incursions meurtrières du groupe islamiste Boko Haram établi dans le nord-est du Nigeria.

    Malgré des frontières considérées comme poreuses, le Niger apparaît comme l’un des pays les plus stables dans une zone en proie aux troubles.

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  • Prix des carburants au Burkina Faso: le gouvernement cherche une parade

    Prix des carburants au Burkina Faso: le gouvernement cherche une parade

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