Tag: cameroun

  • Cameroun: Paul Biya prête serment pour son 7e mandat

    Cameroun: Paul Biya prête serment pour son 7e mandat

    Avec le compte existant de…

    {* loginWidget *}

    Avec un compte habituel

    {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *}

    {* /signInForm *}

    Bienvenue !

    {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *}

    {* /signInForm *}

    Votre compte a été désactivé

    Vous devez vérifier votre adresse email pour finaliser votre inscription. Consultez votre boite mail pour valider votre adresse en cliquant sur le lien figurant dans le mail de confirmation ou entrez à nouveau votre adresse email pour recevoir une nouvelle fois le mail de confirmation.

    {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}

    {* /resendVerificationForm *}

    Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter Se connecter

    {* #registrationForm *} {* firstName *} {* lastName *} {* emailAddress *} {* displayName *} {* phone *} {* addressCity *} {* addressCountry *} {* newPassword *} {* newPasswordConfirm *} En cliquant sur “Créer un compte”, vous confirmez que vous acceptez nos  

    conditions générales

      et que vous avez lu et approuvé la 

    politique de protection de données personnelles

    .

    {* /registrationForm *}

    Nous vous avons envoyé un email de confirmation à l’adresse suivante  {* emailAddressData *}.  Merci de consulter votre boîte de réception et de cliquer sur le lien pour activer votre compte..

    Nous vous enverrons un lien pour créer un nouveau mot de passe

    {* #forgotPasswordForm *} {* signInEmailAddress *}

    {* /forgotPasswordForm *}

    Nous vous avons envoyé un email avec les instructions pour créer un nouveau mot de passe. Votre mot de passe actuel n’a pas été changé

    {* mergeAccounts {“custom”: true} *}

    {| foundExistingAccountText |} {| current_emailAddress |}.

    {| rendered_existing_provider_photo |}

    {| existing_displayName |}
    {| existing_provider_emailAddress |}

    Created {| existing_createdDate |} at {| existing_siteName |}

    Validating

    {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *}

    {* /signInForm *}

    Merci d’avoir confirmé votre adresse email

    {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}

    {* /resendVerificationForm *}

    Vérifiez vos emails pour récupérer le lien de changement de mot de passe

    Merci d’avoir confirmé votre adresse email

    {* #changePasswordFormNoAuth *} {* newPassword *} {* newPasswordConfirm *}

    {* /changePasswordFormNoAuth *}

    Votre mot de passe a été mis à jour avec succès.

    Nous n’avons pas reconnu le code de modification de mot de passe. Entrez à nouveau votre adresse email pour recevoir un nouveau code

    {* #resetPasswordForm *} {* signInEmailAddress *}

    {* /resetPasswordForm *}

    Nous vous avons envoyé un email avec les instructions pour créer un nouveau mot de passe. Votre mot de passe actuel n’a pas été changé

    Modifier votre compte

    Photo de profil

    {* photoManager *}

    Comptes liés

    {* linkedAccounts *} {* #linkAccountContainer *}

    Vous pourrez désormais vous connecter à votre compte via ces identifiants

    {* loginWidget *}

    {* /linkAccountContainer *}

    Mot de passe

    Désactiver le compte

    Infos sur le compte

    {* #editProfileModalForm *}

    {* source *}

    {* publicPrivate *} {* journalistContact *} {* addressState *} {* aboutMe *} {* usernameTwPublic *} {* preferedContactLanguages *} {* arabicUsername *} {* persianUsername *} {* skypeId *} {* usernameTw *} {* journalistContact *} {* publicPrivate *} {* profession *}

    Souscrire aux newsletters

    {* newsMenu *} {* optinalert *} {* optinBestofWeek *} {* optinBestofWEnd *} {* optinBestofObs *}

    {* newsMenuEn *} {* optinalertEn *} {* optinBestofWeekEn *} {* optinBestofWEndEn *} {* optinBestofObsEn *}

    {* newsMenuAr *} {* optinalertAr *} {* optinBestofWeekAr *} {* optinBestofWEndAr *} {* optinBestofObsAr *}

    {* optinQuotidienne *} {* optinBreaking *}

    {* optinAutopromo *} {* optinPartenaires *}

    {* optinActuMonde *} {* optinActuAfrique *} {* optinAlert *} {* optinRfiAfriqueFootFr *} {* optinMfi *} {* optinActuMusique *} {* optinOffreRfi *} {* optinOffrePartenaire *}

    {* savedProfileMessage *}

    {* /editProfileModalForm *}

    {* #changePasswordForm *} {* currentPassword *} {* newPassword *} {* newPasswordConfirm *}

    {* /changePasswordForm *}

    Etes-vous sûre de vouloir désactiver votre compte ? Vous n’aurez plus accès à votre profil

    {* deactivateAccountForm *}

    {* /deactivateAccountForm *}

    Read More

  • Cameroun : 79 élèves enlevés en zone anglophone la veille de la prestation de serment de Paul Biya

    FOCUS
    Pourquoi tant de femmes indiennes quittent-elles le monde du travail ?

    En savoir plus

    L’invité du jour
    Catherine Bertrand : “Trois ans après le Bataclan, j’essaie de me reconstruire”

    En savoir plus

    7 JOURS EN FRANCE
    Centenaire 14-18 : sur les traces des soldats français de la Grande Guerre

    En savoir plus

    L’INFO ÉCO
    À mi-mandat, quel bilan pour l’économie américaine ?

    En savoir plus

    DANS LA PRESSE
    “A Madagascar, une présidentielle et des ventres vides”

    En savoir plus

    DANS LA PRESSE
    “Il faut mettre fin à l’agonie du Yémen”

    En savoir plus

    LE JOURNAL DE L’AFRIQUE
    Tunisie : bras de fer entre le président et son premier ministre

    En savoir plus

    L’INFO ÉCO
    Les start-up iraniennes n’ont pas peur de Donald Trump

    En savoir plus

    Read More

  • Le président du Cameroun Paul Biya prête serment pour la septième fois à 85 ans

    Cameroun Paul Biya Investiture Afrique Le président du Cameroun Paul Biya prête serment pour la septième fois à 85 ans Tweeter print © Lintao Zhang, AFP (archives) | Le président camerounais Paul Biya prête serment pour un septième mandat consécutif. Vidéo par Adélaïde MANGIN Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 06/11/2018 Le président camerounais Paul Biya, 85 ans, dont 36 au pouvoir, a prêté serment mardi pour un septième mandat consécutif dans un climat de tension. La veille, 79 élèves ont été enlevés en zone anglophone touchée par un conflit armé. Pour la septième fois, le président camerounais Paul Biya, 85 ans, a prêté serment mardi 6 novembre, dans un climat de tension. La veille, quelque 82 personnes, dont 79 élèves, ont été enlevés dans la zone anglophone frappée par un conflit armé.”Je le jure”, a répondu en anglais le chef de l’État aux questions du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril, lui demandant notamment s’il jurait “devant Dieu et les hommes” de “veiller au bien général de la Nation”, “à son intégrité” et à son “unité”.ContestationEn prévision d’éventuels troubles lors de la prestation de serment de Biya, réélu avec 71,28 % des votes, policiers et gendarmes ont été déployés depuis plusieurs jours dans plusieurs zones de Yaoundé et d’autres villes.L’opposant Maurice Kamto, qui revendique la victoire au scrutin, a appelé ses partisans à résister par des actions pacifiques. Plusieurs manifestations sont prévues mardi, au Cameroun et à l’étranger. Mais, sur place, Yaoundé a décidé de réprimer toute velléité de contestation.Dimanche, 38 militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le parti de Kamto, ont été arrêtés à Bafoussam (ouest) alors qu’ils participaient à une marche pacifique contre le “hold-up électoral” en faveur du président Biya.Plus de 60 autres, dont des avocats, avaient déjà été arrêtés avant d’être relâchés à Douala (sud) et Yaoundé, mais plusieurs ont été inculpés.EnlèvementDepuis l’annonce de la réélection du président Paul Biya, au terme de la présidentielle du 7 octobre, la situation dans ces régions s’est encore détériorée, tout comme le climat politique, des dizaines d’opposants ayant été arrêtés.À la veille de cette prestation, des hommes armés non identifiés de la région anglophone du Nord-Ouest, ont fait irruption à la Presbyterian Secondary School, un établissement protestant, et enlevé 82 personnes. “Les recherches pour retrouver les otages ont été lancées, la mobilisation est totale”, selon une source gouvernementale.Dans une vidéo de six minutes obtenue par l’AFP, onze adolescents d’une quinzaine d’années ont décliné un à un, en anglais, leur identité, et indiquent avoir été enlevés par les “Amba boys”, les séparatistes anglophones. “Nous allons ouvrir nos propres écoles ici, nous allons rester ensemble et combattre pour l’Ambazonie”, l’État que les séparatistes entendent créer, indique un homme au micro du téléphone filmant la scène.Conflit arméDans la même région du Nord-Ouest, le sous-préfet de l’arrondissement de Noni a également été enlevé dimanche.Dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, une crise socio-politique sans précédent s’est installée fin 2016, qui s’est transformée fin 2017 en conflit armé. Des affrontements entre armée et séparatistes, regroupés en groupes épars dans la forêt équatoriale, s’y produisent quasiment tous les jours depuis plusieurs mois.Les séparatistes ont décrété un boycottage des établissements scolaires, estimant que le système scolaire francophone marginalise les étudiants anglophones.Avec AFP Première publication : 06/11/2018 Tweeter print
    Read More

  • Plusieurs dizaines d’écoliers enlevés dans le nord-ouest anglophone du Cameroun

    Cameroun Séparatisme Otage Afrique Plusieurs dizaines d’écoliers enlevés dans le nord-ouest anglophone du Cameroun Tweeter print © Reinnier Kaze, AFP | Bamenda, capitale anglophone du nord-ouest du Cameroun, le 16 juin 2017. Vidéo par Marcel AMOKO Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter Dernière modification : 05/11/2018 Environ 80 personnes, dont une majorité d’écoliers, ont été enlevés, lundi à Bamenda, dans le nord-ouest anglophone du Cameroun où évoluent des mouvements séparatistes. Environ 80 personnes, en majorité des écoliers, ont été enlevés lundi 5 novembre dans la matinée à Bamenda dans le nord-ouest du Cameroun, a appris Reuters de sources proches de l’armée et du gouvernement camerounais.L’origine de cet enlèvement, survenu dans la région anglophone du pays, où des séparatistes sont en lutte pour obtenir l’avènement d’un Etat séparé, l’”Ambazonie”, est toujours inconnue. “Au total, 81 personnes ont été kidnappées, dont le principal de la Presbyterian Secondary School de Bamenda . Elles ont été emmenées dans la brousse”, a dit une source militaire à Reuters.Les séparatistes anglophones ont imposé des couvre-feux et fermé des écoles dans le cadre de leurs actions contre le gouvernement camerounais. Le mouvement a gagné en ampleur l’an dernier après la répression exercée par le pouvoir contre des manifestations pacifiques. Nombre de personnes ont fui Bamenda et d’autres zones pour trouver refuge dans la partie francophone du pays.”Hold-up électoral”C’est le premier rapt de cette ampleur après l’élection présidentielle d’octobre 2018 qu’a remporté Paul Biya, 85 ans, dont 35 ans au pouvoir.En raison des violences et des exactions des mouvements séparatistes, le taux de participation était resté très faible dans les régions anglophones (Sud-Ouest et Nord-Ouest). Ces nouveaux enlèvements plongent encore plus le Cameroun et son régime gérontocratique dans une grave crise politique.Avec AFP et Reuters Première publication : 05/11/2018 Tweeter print
    Read More

  • Cameroun: un élu anglophone saisit la justice après des incidents à Balikumbat

    Cameroun: un élu anglophone saisit la justice après des incidents à Balikumbat


    Par
    RFI

    Publié le 03-11-2018
    Modifié le 03-11-2018 à 12:38

    Un sénateur de l’opposition saisit le procureur général de la cour d’appel de Bamenda pour « meurtre, torture et incendie » sur le village de Balikumbat dans la région de Bamenda dans le Nord-Ouest du Cameroun.

    Les faits se sont déroulés dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Ils sont attribués aux militaires camerounais. Le bilan est d’un mort, plusieurs personnes molestées, et de nombreuses habitations brûlées. Des exactions qui ne sont plus tolérables pour Kemende Henry Gamsey, le député du SDF pour le Nord-Ouest à l’origine de la plainte.

    « J’ai pris la décision de saisir le procureur parce que je me suis dit qu’il était grand temps de mettre un coup d’arrêt aux atrocités commises dans des zones où la population est prise en tenaille. D’un côté par les Ambazoniens, et de l’autre côté par les militaires, les forces régulières. Et au milieu de ces deux camps, la population elle, est impuissante. »

    « C’est important que vous sachiez que je suis originaire de cette localité, que c’est mon village maternel, insiste Kemende Henry Gamsey, qui considère ces informations fiables. J’ai donc de nombreux informateurs sur place. Et si plus d’une dizaine d’informateurs me racontent la même chose, me disent qu’ils ont vu des militaires, parlant français, vêtus en uniforme, avec de grands fusils : comment je peux douter ? »

    Face à ces témoignages, l’élu estime qu’une enquête est nécessaire. « Ils m’ont appelé, pour m’informer, car je suis membre du Parlement et sénateur. Dix personnes, vingt personnes, m’ont dit qu’elles accusaient et pointaient du doigt les militaires. Donc la seule façon d’éclaircir les choses, c’est d’enquêter sur ces présumées atrocités militaires commises à Balikumbat. »

    L’armée dément

    « Il n’y a pas eu d’atrocités militaires à Balikumbat », répond le colonel Badjeck, chef de la Division de la communication au ministère camerounais de la Défense. Selon lui, les militaires n’ont commis aucune exaction. Mais en revanche, le poste militaire de la localité a été attaqué ce soir là – le 31 octobre -, explique le colonel.

    « Il y a eu bel et bien l’attaque d’un poste à 22h à Balikumbat, un poste qui était défendu par le BIR [bataille d’intervention rapide, Ndlr] et la gendarmerie. Il y a eu ouverture de feu et à l’aube ils ont ratissé pour trouver qu’il y avait eu trois combattants sécessionnistes qui étaient venus les braquer et qui ont été neutralisés. Les trois armes ont également été récupérées, qu’il n’y a pas eu d’exactions, la moindre exaction, dans cette zone. »

    Quant aux informations faisant état de la présence d’hommes en tenue militaire portant des fusils et parlant français, le colonel Badjeck rétorque que « ça, c’est ce que le sénateur de Bamenda dit ».

    « Ce que le colonel Badjeck, officier de l’armée de l’air, chef de division de la communication dit, c’est autre chose. Je ne vais pas me mettre sur le même diapason que des gens qui délirent et qui sont passés maîtres dans l’art d’orchestrer des histoires, de la délation, pour continuer à permettre les forfaits qui se produisent au détriment des populations dans le nord-ouest et dans le Sud-Ouest. »

    Read More

  • Cameroun: un missionnaire américain tué près de Bamenda

    Cameroun: un missionnaire américain tué près de Bamenda


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 00:09

    Un pasteur américain a été tué ce mardi 30 octobre près de Bamenda dans la région du nord-ouest anglophone du Cameroun. Il roulait à bord d’un véhicule lorsque sa voiture a été criblée de balles. Les autorités camerounaises ont indiqué qu’il a été victime des indépendantistes armés qui sont en conflit avec l’armée dans cette partie du pays.

    Le missionnaire américain était en route pour Bamenda en provenance de Bambili ou il était installé depuis deux semaines. Arrivé à Bambui, à 14 kilomètres de Bamenda, son véhicule a essuyé des tirs dont l’origine a été attribuée aux combattants séparatistes, dans un communiqué du ministère camerounais de la Défense.

    Blessé dans cette attaque, il a été conduit dans un hôpital de Bamenda ou il est finalement décédé. Son épouse, qui se trouvait dans le même véhicule ainsi qu’un de ses fils et un autre pasteur s’en sont quant à eux sortis sains et saufs. « Mon cher mari, Charles, est désormais avec le Sauveur qu’il a adoré et fidèlement servi », a-t-elle posté sur les réseaux sociaux quelques heures plus tard. Indiquant que son « cœur est brisé ».

    Depuis Washington, le porte-parole adjoint du département d’Etat a lui aussi confirmé « la mort d’un citoyen américain à Bamenda ».

    Dans son communiqué, le ministre camerounais de la Défense a précisé que la riposte de l’armée a permis de neutraliser quatre combattants séparatistes. Il a par ailleurs invité « les ressortissants étrangers dont la présence est indispensable dans les deux régions anglophones à se signaler aux autorités administratives locales », afin de les faire accompagner d’un dispositif sécuritaire approprié.

    Read More

  • Cameroun: des manifestants du parti d’opposition MRC arrêtés puis relâchés

    Cameroun: des manifestants du parti d’opposition MRC arrêtés puis relâchés


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 10:51

    Au Cameroun, les militants du MRC, interpellés ce samedi 27 octobre à Douala, ont été libérés dans la soirée. Le parti de l’opposant Maurice Kamto, arrivé deuxième à la présidentielle du 7 octobre dernier, avait invité ses militants à manifester contre les résultats officiels du scrutin qui ont vu la réélection de Paul Biya.

    Toutes les personnes interpellées ont été libérées autour 22h, après une longue procédure d’identification qui a duré quasiment toute la journée de samedi. Leur nombre n’a pas été précisé, mais selon plusieurs sources, elles étaient plusieurs dizaines, au moins une cinquantaine d’après Edith Kah Walla du Cameroon People’s Party.

    Parmi les manifestants, il y avait l’avocate Michelle Ndoki qui avait plaidé la cause de Maurice Kamto lors du contentieux postélectoral devant le Conseil constitutionnel. Un journaliste du quotidien Mutations a aussi été interpellé, avant d’être libéré en fin de journée après une forte mobilisation des confrères.

    Tous les manifestants qui arboraient le t-shirt sur lequel était inscrit le message « Hold up électoral » ont été sommés de le retirer avant leur libération.

    D’autres actions à venir

    Cette manifestation était la première d’une série d’actions de protestation annoncée par l’équipe de Maurice Kamto qui conteste la réélection de Paul Biya. L’ancien candidat à la présidentielle du 7 octobre était lui-même absent de Douala, mais son porte-parole a indiqué qu’il se préparait à faire une sortie publique lors de la prochaine manifestation qui devrait se tenir à Yaoundé dans les prochains jours.

    L’origine de l’article >>

  • Cameroun : “Maurice Kamto veut s’affirmer comme le leader de l’opposition face à Paul Biya”

    Cameroun : “Maurice Kamto veut s’affirmer comme le leader de l’opposition face à Paul Biya”

    Afrique

    Cameroun : “Maurice Kamto veut s’affirmer comme le leader de l’opposition face à Paul Biya”

    Texte par Hermann BOKO

    Dernière modification : 23/10/2018

    Après la proclamation de la victoire de Paul Biya à la présidentielle au Cameroun, Maurice Kamto conteste toujours les résultats du scrutin. Une façon pour le candidat battu d’asseoir sa légitimité comme principal opposant au pouvoir.

    Les multiples recours de Maurice Kamto devant le Conseil constitutionnel n’y ont rien changé. Malgré les dénonciations de “fraude massives” et des cas présumés d’irrégularités, c’est encore Paul Biya, 85 ans dont 35 au pouvoir, qui a remporté pour la septième fois la présidentielle. Avec 71,28 % des suffrages, le président sortant écrase le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, arrivé deuxième avec un score de 14,23%.

    Ces chiffres définitifs du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucun recours. Mais le candidat Maurice Kamto a décidé d’engager un bras de fer avec le pouvoir et de contester les résultats dans une vidéo diffusée sur sa page YouTube. “Nous rejetons solennellement et catégoriquement ces résultats fabriqués et refusons de reconnaître la légitimité du chef de l’État” a-t-il affirmé. Et d’ajouter : “Nous utiliserons tous les moyens de droit pour faire rétablir la vérité des urnes.”

    Selon les décomptes de son équipe de campagne compilés dans un document, Maurice Kamto affirme avoir gagné la présidentielle avec 39,74 % des voix, contre 38,47 % pour Paul Biya. Ce dernier se serait vu accorder frauduleusement 1,3 million de voix sur la base de procès-verbaux non signés.

    Marquer le coup

    L’opposant avait déjà donné le ton le 8 octobre en s’autoproclamant victorieux dès le lendemain du scrutin présidentiel, qui se déroule sur un seul tour. Par une métaphore destinée aux amateurs de football, il avait affirmé : “J’ai tiré le penalty historique, et le but a été marqué” devant la presse. “C’était une stratégie pour marquer le coup, puisqu’il avait déjà anticipé sur ce qu’il pensait être des irrégularités, voire des malversations du camp d’en face” analyse Fred Eboko, directeur de recherche franco-camerounais à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), au micro de RFI.

    Va-t-on donc vers un scénario à la gabonaise, où la présidentielle controversée remportée par Ali Bongo en 2016 et contestée par l’opposant principal Jean Ping avait conduit à une crise politique ? Selon certains observateurs, il y a peu de chances que l’appel lancé par Maurice Kamto au peuple camerounais “à rester mobiliser et à une résistence déterminée à la forfaiture” soit entendu.

    “L’humeur du peuple camerounais n’est pas au soulèvement. La majorité est plutôt partisane de reprendre le chemin du travail et des activités et de tourner la page de l’élection. Et contrairement au Gabon où il y avait une forte coalition, l’opposition au Cameroun est divisée” analyse Yann Gwet, essayiste et analyste politique camerounais.

    Cette opposition était incarnée jusque-là par John Fru Ndi, leader charismatique du Social Démocratic Front (SDF), le principal parti d’opposition à l’Assemblée nationale (18 députés) et grand challenger du président Paul Biya lors des présidentielles de 1992, 2004, et 2011. Régulièrement accusé de connivence avec le pouvoir en place, il n’avait plus de légitimité.

    Leader de l’opposition

    Conséquence, l’opposition camerounaise n’a jamais jusque-là réussi à se coaliser. “C’est là que Maurice Kamto a apporté quelque chose de nouveau, en réussissant ce ralliement de dernière minute en fin de campagne avec Akéré Muna”, un autre opposant de poids, explique un journaliste camerounais sous couvert d’anonymat. “Maurice Kamto a apporté, une sorte de crédibilité. C’est un profil qui est apparu plus solide que le reste de l’opposition. Il a pu dégager une impression de solidité et de compétences. Pour une partie de l’électorat, il est capable d’être une alternative à Paul Biya”, affirme Yann Gwet.

    À quoi joue donc l’ancien ministre de la justice de Paul Biya ? “On est au bout du processus électoral. Je ne vois pas de quels moyens légaux parle Maurice Kamto. Le système politique est totalement verrouillé et une alternance par les urnes dans le contexte politique actuel est impossible. Je pense qu’il est dans une stratégie dont le but est de s’affirmer comme le leader de l’opposition face à Paul Biya”, conclut Yann Gwet.

    Première publication : 23/10/2018

    L’origine de l’article >>

  • Exclusif : Maurice Kamto refuse de reconnaître la victoire de Paul Biya au Cameroun

    Exclusif : Maurice Kamto refuse de reconnaître la victoire de Paul Biya au Cameroun

    DEMAIN À LA UNE

    Journée de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes

    En savoir plus

    DEMAIN À LA UNE

    Nouvelles sanctions américaines contre l’Iran

    En savoir plus

    L’EUROPE DANS TOUS SES ÉTATS

    Estonie : l’e-démocratie inquiétée par la Russie (Partie 2)

    En savoir plus

    L’EUROPE DANS TOUS SES ÉTATS

    Estonie : l’e-démocratie inquiétée par la Russie (Partie 1)

    En savoir plus

    L’invité du jour

    Thierry Dusautoir : “Il y a beaucoup à faire pour le rugby africain”

    En savoir plus

    DANS LA PRESSE

    “L’hélicoptère est devenu silencieux, puis un grand boum”

    En savoir plus

    DANS LA PRESSE

    Bolsonaro : “Une communication bunkérisée”

    En savoir plus

    L’INFO ÉCO

    Paulo Guedes, gourou économique du nouveau président brésilien

    En savoir plus

    7 JOURS EN FRANCE

    À la Toussaint, comment les Français honorent-ils leurs morts ?

    En savoir plus

    L’origine de l’article >>

  • Cameroun : le président Paul Biya officiellement réélu pour un septième mandat consécutif

    Cameroun : le président Paul Biya officiellement réélu pour un septième mandat consécutif

    Afrique

    Cameroun : le président Paul Biya officiellement réélu pour un septième mandat consécutif

    Vidéo par Patrick FANDIO

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 22/10/2018

    Le président Paul Biya, à la tête du Cameroun depuis 1982, a officiellement remporté l’élection présidentielle du 7 octobre avec 71,28 % des voix, a annoncé le Conseil constitutionnel.

    Paul Biya, qui briguait à 85 ans un septième mandat présidentiel consécutif à la tête du Cameroun, a été réélu avec 71,28 % des suffrages exprimés, a annoncé lundi le Conseil constitutionnel.

    Maurice Kamto, candidat de l’opposition qui avait revendiqué la victoire au lendemain du scrutin du 7 octobre, est deuxième avec 14,23 % des votes, a précisé le président du Conseil constitutionnel, Clément Atangana lors de la proclamation officielle des résultats à Yaoundé, retransmise à la télévision d’État. Cabral Libii arrive en troisième place avec 6,28 %. Plusieurs candidats de l’opposition avaient dénoncé des fraudes électorales.

    Vainqueur dans neuf des dix régions du Cameroun, Paul Biya a littéralement écrasé ses adversaires avec des scores officiels sans appel: 92,91% dans le Sud, 89,21% dans l’Extrême-Nord, 81,62% dans le Nord. Seule une région a échappé au raz-de-marée du président-candidat Biya: le Littoral, qui abrite la capitale économique, Douala, où Maurice Kamto a gagné avec 38,60% des suffrages.

    “L’élection a été libre, équitable et crédible en dépit desdéfis liés à la sécurité dans les régions anglophones”, a déclaré Clément Atangana.

    >> À lire sur France 24 : Paul Biya, une longévité exceptionnelle en 5 dates-clés

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a indiqué lundi dans un communiqué avoir “pris note” des résultats de la présidentielle au Cameroun et a appelé, en cas de contestations, à ce qu’elles suivent “la voie légale”.

    “Toutes les contestations électorales doivent être traitées par les canaux légaux”, a-t-il souligné dans son communiqué. Antonio Guterres “réaffirme son encouragement à toutes les parties prenantes à privilégier le dialogue qui est le meilleur chemin vers la cohésion sociale et l’unité nationale”, ajoute le texte.

    En 2011, Paul Biya avait été réélu avec 78 % des suffrages, une élection que Washington avait qualifiée de “faussée”. Sur le continent africain, seul le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, est au pouvoir depuis plus longtemps que lui.

    Avec AFP et Reuters

    Première publication : 22/10/2018

    L’origine de l’article >>