Tag: Centrafrique

  • RCA: des Mirage 2000 français appuient la Minusca dans sa reprise de Bambari

    RCA: des Mirage 2000 français appuient la Minusca dans sa reprise de Bambari


    Par
    RFI

    Publié le 12-01-2019
    Modifié le 12-01-2019 à 14:53

    Depuis jeudi, la mission de l’ONU en Centrafrique a lancé une opération au sol pour tenter de reprendre le contrôle de Bambari, cette ville du centre du pays qui est en proie à des attaques répétées d’un groupe rebelle, l’UPC.

    Ce samedi matin, aucune détonation n’a été entendue à Bambari. Abel Matchipata, l’ancien maire de la ville, parle d’une certaine accalmie même si la tension est encore palpable. Peu de circulation dans les rues de la ville, des magasins fermés, des habitants cloitrés chez eux. Bambari est donc à l’arrêt après deux jours d’intenses combats.

    Diverses attaques

    Jeudi, l’UPC et ses alliés avaient lancé diverses attaques dans la ville. La Minusca a alors riposté en lançant une opération au sol baptisée « Bambari sans groupes armés ». Opération qui a permis, selon la mission de l’ONU en Centrafrique, la destruction de moyens létaux et le démantèlement de barricades contrôlées par l’UPC.

    Mais de nouveaux combats ont eu lieu vendredi matin. A la demande de la Minusca, la France est intervenue en appui en début de matinée ce jour-là : deux Mirage 2000 en provenance de Ndjamena ont survolé la zone à très basse altitude et ce à trois ou quatre reprises avec pour objectif de faire fuir les rebelles.

    Depuis hier soir, les combats ont cessé. Des combats qui selon une source humanitaire auraient fait depuis jeudi 34 blessés et un mort.

    Pourparlers annoncés

    Ces événements interviennent alors que le président centrafricain devait se rendre jeudi et vendredi à Bambari pour célébrer la journée mondiale de l’alimentation.

    Faustin Archange Touadéra a annoncé mercredi que des pourparlers entre le pouvoir et les groupes rebelles auraient lieu le 24 janvier à Khartoum.

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  • Centrafrique : combats entre l’armée et des groupes armés dans le Sud-Est

    Centrafrique : combats entre l’armée et des groupes armés dans le Sud-Est

    Des combats opposent des groupes armés et l’armée depuis lundi à Bakouma, ville minière du sud-est de la Centrafrique aux importants gisements d’uranium, a-t-on appris samedi de sources concordantes.

    Les affrontements mettent aux prises deux groupes armés issus de l’ex-Séléka – la coalition qui avait pris Bangui en 2013-, des miliciens antibalaka (anti-machettes), et l’armée centrafricaine (Faca).

    « On a dégagé les Faca qui sont au niveau de Bakouma », a affirmé à l’AFP un membre de l’état-major du groupe armé Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), le principal groupe armé issu de l’ex-Séléka.

    Des hommes du groupe armé Union pour la paix en Centrafrique (UPC, issu de l’ex-Séléka) ont combattu aux côtés du FPRC, selon la même source. Le FPRC et l’UPC étaient toujours présents dans Bakouma samedi, selon des sources concordantes.

    Des Casques bleus déployés

    L’accès à l’information dans cette zone est compliquée, sans réseau téléphonique. Bakouma est située à une centaine de km de Bangassou, le chef-lieu de la préfecture du Mbomou.

    « Le FPRC a indiqué (…) son intention d’établir une base permanente à Bangassou pour nettoyer la zone des éléments antibalaka et des Faca, après avoir affirmé qu’ils harcelaient la population locale », a indiqué un rapport interne de l’ONU obtenu par l’AFP.

    Des Casques bleus ont été déployés aux côtés des Faca, a indiqué l’ONU.

    Au moins une dizaine de personnes ont été tuées dans les combats à Bakouma, selon plusieurs notables de Bangassou à l’AFP, souhaitant rester anonymes. Il était impossible de confirmer ce bilan de source indépendante samedi.

    « Nous avons alerté les autorités de Bangui pour éviter l’attaque de Bakouma. Aucune autorité n’a prêté attention à nos messages. C’est toute une ville qui est abandonnée à l’ennemi », a déclaré à l’AFP Gabin Dieudonné Mbolifouefele, député de Bakouma.

    « Les civils se font massacrer à seulement 110 km de Bangassou », a indiqué Jean-Marie Kognilo, enseignant de Bangassou.

    La zone autour de Bangassou est fréquemment théâtre de violents conflits entre les groupes armés qui veulent la contrôler. Depuis 2017, la ville est sous la coupe de milices antibalaka.

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  • Centrafrique : 1,5 million d’enfants ont besoin d’aide humanitaire en urgence

    Centrafrique : 1,5 million d’enfants ont besoin d’aide humanitaire en urgence

    Deux enfants sur trois en Centrafrique ont besoin d’assistance humanitaire, et des milliers d’entre eux sont piégés au sein de groupes armées ou victimes de violences sexuelles, a alerté vendredi 30 novembre le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef).

    Approximativement 1,5 million d’enfants ont besoin d’une aide humanitaire dans ce pays en proie depuis des années à des combats entre groupes armés, soit 300 000 de plus qu’en 2016, selon l’Unicef.

    « Cette crise a lieu dans l’un des pays les plus pauvres et les moins avancés du monde, et l’un des plus dangereux pour le personnel humanitaire », a déclaré la représentante de l’Unicef en Centrafrique, Christine Muhigana, dans un communiqué. « La situation des enfants est désespérée », a-t-elle prévenu.


    >>> À LIRE – Centrafrique : la banque russe VTB assure avoir prêté au pays 10,5 milliards d’euros par « erreur »


    La Centrafrique, pays de 4,5 millions d’habitants, est classé parmi les plus pauvres au monde. Elle a basculé dans la violence et le chaos en 2013 après le renversement du président François Bozizé par la rébellion Séléka, majoritairement composée de musulmans du nord du pays. En réponse, des milices antibalaka (antimachettes), composées de Centrafricains en majorité chrétiens et animistes, avaient mené une contre-offensive.

    ONG en danger et risque de famine

    Aujourd’hui, Bangui vit dans un calme relatif, mais la quasi-totalité du territoire reste sous la coupe de groupes armés, qui combattent pour le contrôle des ressources et pour renforcer leur influence locale.

    En dépit de l’aggravation de la crise, le financement et l’attention de la communauté internationale sont extrêmement faibles

    Un enfant sur quatre est soit déplacé, soit réfugié, et en dépit de l’aggravation de la crise, le financement et l’attention de la communauté internationale sont extrêmement faibles, déplore l’Unicef, qui travaille sur place dans des conditions de plus en plus dangereuses.

    Le nombre d’attaques contre les travailleurs humanitaires a plus que quadruplé, passant de 67 incidents en 2017 à 294 au cours des seuls huit premiers mois et demi de 2018. Selon l’ONU, plusieurs régions de Centrafrique, notamment dans l’Est et dans le centre, se trouvent déjà en phase 4, appelée phase d’urgence, sur une échelle de 5, le dernier niveau étant celui de la famine.

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  • Centrafrique : accusé d’avoir soutenu la Séléka, Crépin Mboli-Goumba a porté plainte pour diffamation

    Centrafrique : accusé d’avoir soutenu la Séléka, Crépin Mboli-Goumba a porté plainte pour diffamation

    Accusé par le journaliste Maurice Wilfried Sebiro d’avoir financé et soutenu la Séléka, Crépin Mboli-Goumba, l’ancien ministre d’État aux Travaux publics de Michel Djotodia, a porté plainte pour diffamation et incitation à la haine.

    Crépin Mboli-Goumba, l’ancien ministre d’État aux Travaux publics de Michel Djotodia, a porté plainte contre le journaliste Maurice Wilfried Sebiro pour diffamation et incitation à la haine.

    Représenté par l’avocate française Anne Carroger, Mboli-Goumba, aujourd’hui opposant au président centrafricain, réclame 450 000 euros de dommages et intérêts au directeur de publication du site centrafriquelibre.info, qui, dans une série d’articles, l’a accusé d’avoir financé et soutenu la Séléka, et d’avoir ainsi contribué aux massacres imputés à cette milice.

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  • RCA: 10 000 personnes réfugiées dans l’hôpital de Batangafo après des violences

    RCA: 10 000 personnes réfugiées dans l’hôpital de Batangafo après des violences


    Par
    RFI

    Publié le 03-11-2018
    Modifié le 03-11-2018 à 01:28

    En Centrafrique, des affrontements entre groupes armés ont eu lieu mercredi 31 octobre dans le nord à Batangafo. Trois camps de déplacés ont été incendiés, obligeant plus de 10 000 personnes à se réfugier à l’hôpital de la ville.

    Trois camps de déplacés ont été incendiés, de nombreuses maisons ont également été détruites mercredi à Batangafo, dans le nord de la Centrafrique, à la veille de l’arrivée du ministre des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian. En cause : des affrontements de groupes armés.

    « Plus de 10 000 personnes » se sont réfugiées dans les enceintes de l’hôpital de la ville, selon Médecins sans frontières qui soutient l’établissement. L’organisation dit avoir pris en charge une vingtaine de blessés. « Dix ont été opérés d’urgence, les autres étaient moins gravement blessés et deux personnes sont mortes des suites de leurs brûlures », détaille Omar Ahmed, le chef de mission de MSF à Bangui.

    L’hôpital doit donc gérer à la fois les patients déjà présents dans l’établissement et l’afflux de ces réfugiés qui fuient les violences. « Nous sommes aussi très préoccupés pour les populations qui auraient pu se déplacer en dehors de la ville, et qui se retrouvent sans abri ni nourriture », indique Omar Ahmed.

    Selon lui, la situation de Batangafo est « critique ». Il parle d’une « ville fantôme », alors que comme il le rappelle, elle comptait plus de 20 000 déplacés. Si la situation le permet, Médecins sans frontières enverra des renforts la semaine prochaine.

    Violences à Bambari

    La situation est également compliquée plus au sud à Bambari où les violences se poursuivent. Médecins sans frontières s’est occupé sur place de douze blessés.

    Dans ce contexte de tensions, MSF tient à dénoncer tous types de violence contre les populations civiles. L’association appelle toutes les parties concernées à protéger ces populations et à laisser travailler les humanitaires.

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  • En Centrafrique, le président de l’Assemblée nationale a été destitué

    En Centrafrique, le président de l’Assemblée nationale a été destitué

    Afrique

    En Centrafrique, le président de l’Assemblée nationale a été destitué

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 26/10/2018

    Les députés centrafricains ont voté vendredi à la majorité la destitution du président de l’Assemblée nationale, Karim Meckassoua. Son élection au perchoir en 2016 était considéré comme un symbole de réconciliation en Centrafrique.

    Le président de l’Assemblée nationale centrafricaine, Karim Meckassoua, a été destitué vendredi 26 octobre au soir par les députés. Selon l’AFP, 98 députés ont voté pour sa destitution, 41 contre et un député s’est abstenu, après plusieurs heures de débat.

    Symbole de réconciliation

    Karim Meckassoua est le député du troisième arrondissement de la capitale Bangui, qui comprend le PK5, le quartier abritant la majorité des musulmans de Bangui.

    Après le déferlement de haine entre rebelles de la coalition Séléka à dominante musulmane et groupes antibalaka prétendant défendre les chrétiens à partir de 2013, son élection au perchoir en 2016 était considéré comme un symbole de réconciliation en Centrafrique, dirigée par un chrétien, Faustin-Archange Touadéra.

    Mais dans ce pays où l’influence politique reste en partie communautaire, les relations entre les deux hommes n’ont jamais été bonnes. En 2017, des rumeurs de coups d’État avaient circulé, des proches de M. Touadéra n’hésitant pas à accuser publiquement M. Meckassoua.

    >> À lire : en Centrafrique, une présence armée russe de plus en plus marquée

    Le 23 octobre, plus de 400 personnes, dont de nombreux habitants du PK5, avaient manifesté du quartier musulman jusqu’au quartier général de la Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) pour protester contre la procédure de destitution du président de l’Assemblée. Celle-ci avait été lancée mi-octobre par une pétition, signée par 95 députés sur 140.

    Selon le règlement de l’Assemblée, après réception de la pétition, un vote devait avoir lieu et recueillir au moins les deux tiers des voix des députés, soit 93, pour que M. Meckassoua soit destitué.

    Il était accusé par ses détracteurs d’avoir “confisqué des dossiers essentiels pour les députés”, selon Mathurin Dimbélet Makoé, deuxième vice-président de l’Assemblée, évoquant mi-octobre devant la presse une “opacité dans la gestion des finances” de l’Assemblée.

    Selon plusieurs députés interrogés par l’AFP, la pétition et la tentative de destituer M. Meckassoua pourraient avoir été pilotées par la présidence centrafricaine, qui souhaiterait placer un de ses fidèles à la tête de l’Assemblée.

    En Centrafrique, l’État ne contrôle qu’une petite partie du territoire : depuis 2013, la quasi-totalité de celui-ci vit sous la coupe de groupes armés, dans un pays de 4,5 millions d’habitants classé parmi les plus pauvres au monde mais riche en diamants, or et uranium.

    Avec AFP

    Première publication : 26/10/2018

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