Tag: congolais

  • Le gouvernement a instruit la BCC a mettre en place des mécanismes contre l’instabilité du taux de change

    Le gouvernement a instruit la BCC a mettre en place des mécanismes contre l’instabilité du taux de change

    -Le gouvernement de la RDC a instruit la Banque centrale du Congo pour mettre en place des mécanismes permettant de gérer l’instabilité du taux de change. Le franc congolais souffre face au dollar américain depuis deux semaines. Le taux est passé de 1 800 FC le dollar américain à plus de 1900 FC, cette semaine.

    Le tableau économique de la RDC est sombre. S’ajoute à la conjoncture négative un taux de change à 7,4% fin Avril alors que l’an dernier, il se trouvait à 2,3%.

    La volatilité est tout aussi inquiétante pour ce qui est de l’inflation qui se montait à 4,6% en 2019. À la fin du mois dernier, la Banque centrale du Congo notait un taux à 10,7%.

    Cesser de « faire tourner la planche à billets »

    Les sources gouvernementales affirment que tout n’est pas lié à la crise sanitaire de Covid-19. Il y a également des facteurs internes dont l’ampleur du déficit des finances publiques, la forte circulation du franc congolais dans un contexte de rareté du dollar. Et les banques ne peuvent plus importer la devise américaine à cause de la suspension des vols.

    Aujourd’hui, la BCC compte intervenir sur le marché en vendant aux banques dès ce lundi 4 mai du dollar. Le montant n’a pas encore été communiqué. Il est aussi prévu le lancement de bons du trésor supplémentaires. Pour certains analystes, il est également impérieux de mettre fin au financement monétaire de l’économie, ce qu’on appelle « faire tourner la planche à billets ».

    Du côté du gouvernement, le vice-Premier ministre en charge du budget, Mayo Mambeke, et le ministre des Finances, Sele Yalaghuli, ont été sommés de ramener les dépenses publiques au niveau des recettes.

  • Des incidents à Paris au concert de la star congolaise Fally Ipupa

    Des incidents à Paris au concert de la star congolaise Fally Ipupa

    -Des opposants au régime congolais ont mis le feu à des véhicules aux abords de la gare de Lyon, pour protester contre la tenue du concert à Paris de la star congolaise Fally Ipupa, accusé d’être un proche de l’ex-président Joseph Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi.

    Le chanteur de rumba congolaise, accusé d’être proche du pouvoir en place en République démocratique du Congo (RDC), ne s’était pas produit en France depuis des années, par peur de débordements. Dans une interview diffusée mercredi par France 24, il avait d’ailleurs tenu à rassurer ses fans en assurant que son concert à l’AccorHotels Arena se déroulerait dans le calme.

    Cela n’a finalement pas été le cas et de multiples incidents ont éclaté en début de soirée aux abords de la gare de Lyon et du quartier de Bercy. Plusieurs scooters et poubelles ont été incendiés, dégageant d’épaisses volutes de fumée dans la zone. Envahie par les fumées, la partie souterraine de la gare a été évacuée par précaution a annoncé la SNCF, et le trafic des métros et RER a été perturbé.

    Vers 18 h 30, les feux étaient maîtrisés par les pompiers et une trentaine de véhicules, surtout des deux-roues, entièrement carbonisés, a constaté une journaliste de l’AFP.

    Le chanteur de rumba congolaise, accusé d’être proche du pouvoir en place en République démocratique du Congo (RDC), ne s’était pas produit en France depuis des années, par peur de débordements. Dans une interview diffusée mercredi par France 24, il avait d’ailleurs tenu à rassurer ses fans en assurant que son concert à l’AccorHotels Arena se déroulerait dans le calme.

    Cela n’a finalement pas été le cas et de multiples incidents ont éclaté en début de soirée aux abords de la gare de Lyon et du quartier de Bercy. Plusieurs scooters et poubelles ont été incendiés, dégageant d’épaisses volutes de fumée dans la zone. Envahie par les fumées, la partie souterraine de la gare a été évacuée par précaution a annoncé la SNCF, et le trafic des métros et RER a été perturbé.

    Vers 18 h 30, les feux étaient maîtrisés par les pompiers et une trentaine de véhicules, surtout des deux-roues, entièrement carbonisés, a constaté une journaliste de l’AFP.

    La préfecture de police avait placé le concert sous haute surveillance, en interdisant les multiples manifestations prévues par les opposants. Mais depuis plusieurs jours, la bataille d’opinions faisait rage sur Twitter autour de la venue du chanteur.

    Les premières interpellations de manifestants bravant l’interdiction ont débuté dès la mi-journée. À 21 h 00, 46 personnes avaient été arrêtées et au moins 54 autres verbalisées, selon la préfecture, qui a dénoncé le “comportement scandaleux” de certains manifestants qui ont entravé l’action des pompiers. Le “meneur des incendiaires” fait partie des personnes interpellées, a précisé une source policière.

    “Ce concert est sponsorisé par Paul Kagame, le pire criminel de l’Afrique”

    Avec 1,4 million d’abonnés sur Youtube, Fally Ipupa, 42 ans, est une superstar en RDC. Une partie de la diaspora l’accuse d’être proche de l’ex-président Joseph Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi.

    Le chanteur, qui compte des collaborations musicales avec l’américain R. Kelly et les artistes français Aya Nakamura et Booba, avait dû renoncer à son dernier concert prévu à l’Olympia en 2017, déjà à cause de débordements. Vers 20 h 30, les tensions persistaient autour de l’Arena, mais les fans ont pu rentré pour assister à ce concert qui affichait complet.

    À l’extérieur, plusieurs opposants continuaient de les invectiver aux cris de “Rwandais, collabos !”. Auprès de l’AFP, ils ont estimé que Fally Ipupa est un chanteur qui “soutient le Rwanda”, un pays frontalier avec lequel la RDC entretient des relations compliquées depuis des années.

    “Ce concert est sponsorisé par Paul Kagame (le président rwandais, ndlr), le pire criminel de l’Afrique. Un homme qui veut endormir son peuple avec la musique”, a estimé Christian Sossey, artisan dans le bâtiment venu de Montpellier.

    Les fans du chanteur, eux, étaient las. “On n’a pas besoin de la politique de là-bas ici. On est juste venus se défouler. Y en a marre de ces vandales”, a soupiré Junior, billet en main et sur son 31 pour l’occasion.

    Avec AFP

  • La mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi ,  le chef du renseignement militaire congolais

    La mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi , le chef du renseignement militaire congolais

    -Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire, est décédé ce vendredi 28 février. L’information a été confirmée par plusieurs sources.

    Ce proche de Joseph Kabila avait été suspendu de ses fonctions après avoir été interpellé le 20 février par la Direction générale de migration.

    Le général Delphin Kahimbi a été retrouvé mort à son domicile de Kinshasa vendredi matin. Une enquête est ouverte, affirme un officier de l’armée. Le chef des renseignements militaires avait été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations.

    Selon son épouse, le général Delphin Kahimbi a été victime d’une crise cardiaque le matin à son domicile. « Le temps de s’absenter de la pièce pour un petit moment, je l’ai retrouvé affalé », explique Brendha Kahimbi. Toutes les tentatives de réanimation ont été vaines, a poursuivi l’épouse. Conduit à l’hôpital, le général Kahimbi a rendu l’âme. Aurait-il pu se suicider ?

    Selon ses proches, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes réelles du décès. Chef de renseignement militaire, le général Delphin Kahimbi a été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations : liens avec des groupes armés, tentative de déstabilisation…

    Selon des sources de la présidence aux chancelleries, il avait même été suspendu. Le porte-parole de l’armée reconnaissait lui qu’une enquête avait été ouverte sur les allégations le concernant. Il y a une semaine, le général avait été empêché de se rendre en Afrique du Sud pour, avait-il dit, y poursuivre des soins médicaux.

  • Mort du chanteur Rwandais Kizito Mihigo : Kigali s’irrite de critiques venues de RDC

    Mort du chanteur Rwandais Kizito Mihigo : Kigali s’irrite de critiques venues de RDC

    -Les autorités rwandaises ont dénoncé mardi des critiques venues de République démocratique du Congo (RDC), après la mort en prison à Kigali d’un chanteur rwandais dissident, qui a aussi suscité une demande d’enquête « impartiale » d’Amnesty International. Le chanteur Kizito Mihigo, dont la musique a été interdite par le pouvoir, « s’est suicidé » dans sa cellule, a affirmé lundi la police rwandaise.

    L’artiste, qui avait survécu au génocide, avait été arrêté trois jours auparavant pour avoir voulu quitter le pays. Ses chansons provoquaient la colère du gouvernement du président Paul Kagame.

    En RDC, sa mort a réveillé la colère anti-rwandaise récurrente chez certains Congolais, qui accusent Kigali de vouloir « balkaniser » l’est de leur pays.

    Deux députés congolais, Patrick Muyaya et André Claudel Lubaya, ont ainsi violemment remis en cause la thèse du suicide, le second dénonçant « les mains ensanglantées du pouvoir réactionnaire de Kigali ».

    « Sincèrement, que ces politiciens marginaux aient la décence de se taire et de s’occuper de leur pays. Le suicide malheureux d’un jeune Rwandais au Rwanda ne les concerne pas », a répondu sur Twitter le ministre rwandais en charge de l’Afrique de l’Est, Olivier Nduhungirehe.

    De nombreux internautes congolais ont partagé sur la toile une chanson de Kizito Mihigo, « Mon frère congolais », qui exhorte à la réconciliation Congolais et Rwandais.​

    Avec la libre Afr.