La Constitution de la République démocratique du Congo dans la Cour constitutionnelle et la gardienne constitue la loi suprême au sein de l’ordonnancement juridique congolais.
Ce document définit les types de sociétés organisées dans un pays. Les symboles qui distinguent les pays des autres. Tels que les drapeaux, l’hymne national, la devise, la monnaie nationale, la forme de l’État, les régimes politiques, les modes de scrutin et le fonctionnement des institutions. La loi fondamentale actuelle est le fruit d’un consensus politique obtenu à Sun City grâce à la médiation des amis du Congo. L’accord global et inclusif a été le couronnement historique des efforts. En vue de mettre fin aux 4 années de guerre fratricide cristallisé dans un document solennel et public, cette volonté s’impose aussi bien qu’aux institutions qu’au peuple lui-même. Désormais devenu à terre du jeu constitutionnel. Votre magazine de la promotion de vos droits et devoirs vous ramène dans l’histoire pour vivre le parcours de la Constitution qui régit la République démocratique du Congo.
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Oui au changement de la constitution mais pas avec l’elite Congolaise-Analyse et Decryptage JP Mbelu
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Félix Tshisekedi tenté par un troisième mandat? Analyse et Decryptage
Félix Tshisekedi envisage-t-il un troisième mandat ?
Lors de sa tournée dans le Nord-Est de la République Démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi a relancé, mercredi 23 octobre, le débat sur une possible modification de la Constitution. Il a promis qu’une commission serait mise en place dès l’année prochaine pour élaborer une “Constitution adaptée aux réalités” du pays.
Le chef de l’État congolais a également abordé la question de la limitation des mandats. Il est important de rappeler que la Constitution actuelle contient des articles dits “verrouillés”, notamment celui qui stipule que le président est élu pour “un mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois.”
Or, Félix Tshisekedi en est actuellement à son deuxième mandat. Pour modifier cette clause, “il revient au peuple de le décider et non au président de la République”, a-t-il précisé.
Suite à cette déclaration, les réactions n’ont pas tardé, notamment celle de Bob Kabamba, politologue et professeur à l’université de Liège, en Belgique. Selon lui, l’objectif du président Tshisekedi pourrait être différent.
“Nous constatons une tendance sur le continent africain : chaque fois qu’un président approche la fin de son second mandat, la question d’un troisième mandat refait surface. Comme la Constitution actuelle l’interdit, la solution envisagée est souvent de changer de Constitution”, analyse Bob Kabamba.
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Quid de la Reforme constitutionnelle -RDC-Revision ou Amendement, Analyse et Decryptage de J.P Mbelu
Analyse et Decryptage de l’actualite: Changement ou Revision constitutionnelle de la RDC- J.P Mbelu Le parti présidentiel soutient que la Constitution de 2006 est dépassée et qu’il faut l’adapter aux enjeux de l’heure. L’opposition rejette la révision du texte. Le parti du président Félix Tshisekedi ne recule pas dans sa démarche vers la révision de la Constitution. Une Constitution qui pour l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a démontré ses limites. “Si vous allez à l’article 217 on vous dit qu’on peut céder une partie de notre territoire à un pays voisin pour cause de la paix. Cela justifie que ce que nous vivons aujourd’hui c’est aussi constitutionnel qu’il y a des Rwandais qui peuvent réclamer conformément à un article de la Constitution. Je sais qu’il y a beaucoup de gens mal intentionnés qui veulent se focaliser sur le mandat du président de la République.” Les opposants congolais voient plutôt dans cette démarche, une volonté du président Félix Tshisekedi de s’éterniser au pouvoir. Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, le PPRD, de l’ex-président Joseph Kabila, se veut catégorique. “C’est inacceptable. Ils sont dans les manœuvres. Ils laissent l’impunité partout. Il y a de l’insécurité partout. Le pays nous ne l’avons plus dans les onze frontières et on veut nous parler du changement de la Constitution. C’est inacceptable et ça ne passera pas. L’idée de vouloir changer la Constitution pour qu’il y ait un président qui ait un mandat de plus de cinq ans, l’article 220 n’accepte pas cela. L’opposant Moise Katumbi dénonce pour sa part une tentative de détourner l’attention des véritables priorités.