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  • Le train de vie des institutions de la RDC fait de plus en plus polémique

    Le train de vie des institutions de la RDC fait de plus en plus polémique

    Palais du peuple- Siege de l’assemblee Nationale RD Congo

    -Le train de vie des institutions de la République fait de plus en plus polémique… En cause, la demande des députés d’être augmenté de 2000 dollars par mois, mais aussi les recrutements massifs et l’augmentation des rémunérations à la présidence et dans des ministères comme celui du Budget. Ces demandes ou explosions de dépenses en faveur des institutions fait d’autant plus grincer des dents que la RDC connaît une récession, mais aussi une instabilité de son taux de change, des hausses de prix importantes. Que gagne un député congolais ?

    Quand l’Assemblée nationale a adopté le budget 2020 (historiquement haut et peu réaliste avait alerté le Fonds monétaire international), le taux de change reconnu par l’État était déjà inférieur à celui du marché, soit quelques 1 687,4 francs congolais pour un dollar. Sur cette base, le salaire d’un député serait de 7 000 dollars brut par mois.

    Le problème, c’est que le taux de change était inférieur au prix du marché, c’est souvent le cas pour ce qu’on appelle le taux budgétaire. Et ça joue déjà en temps normal beaucoup sur le pouvoir d’achat de tous les fonctionnaires. Mais comme la RDC a beaucoup utilisé la planche à billet pour financer soit justement le coup de ces institutions pléthoriques, soit le programme des 100 jours et les détournements comme on l’a découvert dans le procès contre Vital Kamerhe, le franc congolais a décroché face au dollar. C’est plus de 1900 francs congolais aujourd’hui pour un dollar.

    À cela, il faut soustraire l’impôt sur le revenu de 15% aujourd’hui appliqué à tous. Les parlementaires cotisent aussi pour leur retrait à hauteur de 350 dollars. En théorie, chaque député devrait donc toucher près de 5 000 dollars net. Le problème, c’est que le gouvernement n’a payé que 78% de l’enveloppe des rémunérations dévolues à l’Assemblée sur les trois premiers mois de l’année. Chaque député touche donc 1 000 dollars de moins que prévu. Pour ceux qui participent aux travaux en commission, ils sont censés recevoir des primes payées sur le budget de fonctionnement. Mais l’Assemblée n’a touché sur le premier trimestre que 15% de la somme prévue.

  • Parlementaires: Les 2 000 dollars a ajouter à un salaire de 4 600 dollars hors primes

    Parlementaires: Les 2 000 dollars a ajouter à un salaire de 4 600 dollars hors primes

    Parlementaires sortants

    -L’Assemblée nationale a sollicité la révision à la hausse des émoluments des députés nationaux et de l’enveloppe consacrée mensuellement au fonctionnement de son administration. Une demande formelle a été adressée au Premier ministre dans ce sens par Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale. Les députés souhaitent un complément de 2 000 dollars chacun par mois. La nouvelle a fait grand bruit au moment où le pays traverse une crise économique accentuée par les effets de la pandémie du coronavirus.

    La lettre de Jeanine Mabunda, présidente de l’Assemblée nationale, date du 21 mai 2020, mais la chambre basse explique que les discussions autour de cette demande d’augmentation des salaires avaient commencé déjà à la session ordinaire de septembre 2019.

    Les 2 000 dollars demandés devraient s’ajouter à un salaire d’environ 4 600 dollars hors primes que les élus reçoivent. D’autres députés, dont les membres des commissions permanentes, touchent déjà un peu plus pendant les sessions parlementaires.

    Plusieurs activistes ont dénoncé cette démarche, une campagne a même été lancée sur les réseaux sociaux pour demander aux députés de se prononcer publiquement contre cette augmentation. Du côté de l’opposition, la même demande a été faite.

    « Avec plus d’un million de dollar que Mabunda veut avoir, on peut construire chaque mois 50 centres santé équipés, chaque mois 50 salles de classe équipée », souligne Joseph Mabanga, cadre de la plateforme de la société civile Lamuka.

    Du côté de la primature, certaines sources indiquent que rien n’est fait à ce stade. Et qu’en dépit du fait qu’il a transmis le dossier au ministre du budget la semaine dernière, le Premier ministre s’en tiendrait à la réduction du train de vie des institutions.

    C’est donc l’Assemblée nationale, à qui un collectif budgétaire quasiment réduit de moitié doit être soumis bientôt, qui prendra seule la responsabilité d’augmenter ou pas les émoluments des députés.

  • Une forte présence policière a empêche les députés d’accéder à la plénière pour élire le successeur de Kabund

    Une forte présence policière a empêche les députés d’accéder à la plénière pour élire le successeur de Kabund

    -Le Conseil d’Etat a demandé vendredi à la libre police de Kinshasa d’empêcher la séance que devaient consacrer les députés nationaux à élire un successeur à Jean-Marc Kabund a Kabund, destitué en mai dernier de son poste de vice-président, jusqu’à l’examen par la Cour constitutionnelle d’une requête de M. Kabund, qui conteste son éviction. Colère des députés.

    Alors que seuls une vingtaine de députés avaient réussi à pénétrer dans leur enceinte, le bureau de l’Assemblée nationale a estimé illégale la décision du Conseil d’Etat et annoncé son intention de la faire annuler. L’article 7 du règlement d’ordre intérieur de l’Assemblée indique que son siège est « une zone neutre et inviolable » où « aucune autorité administrative, judiciaire ou militaire n’est autorisée à exercer ses prérogatives (…) sans l’autorisation ou l’accord de son président ». Or, une forte présence policière empêchait les députés d’accéder à la plénière programmée .

    Alors que l’UDPS est divisée – notamment – entre légalistes et partisans de Jean-Marc Kabund – nommé unilatéralement à la tête du parti par Félix Tshisekedi en janvier 2019, en contravention avec les statuts légaux de la formation – la branche Kabund avait promis, le 28 mai, l’éjection de tout membre qui porterait sa candidature à la succession. Cela n’avait pas empêché des candidats de se présenter, que les députés devaient départager ce vendredi, selon le calendrier annoncé par le bureau de l’Assemblée.

    Le barrage de la police a provoqué l’indignation de nombreux députes.