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  • General Electric, les capitaux américains font leur grand retour en RDC

    General Electric, les capitaux américains font leur grand retour en RDC

    -Le géant américain s’est engagé à investir plus d’un milliard de dollars en RDC, principalement sur le barrage Inga et dans le domaine de la santé.

    Le 12 février, un protocole d’accord de plus d’un milliard de dollars a lié l’entreprise américaine General Electric, représentée par George Njenga, son directeur exécutif pour l’Afrique subsaharienne, et le gouvernement congolais, représenté par le ministre de la Santé, Eteni Longondo, et celui des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Eustache Muhanzi Mubembe.

    « Il s’agit de l’investissement américain le plus important en RDC », a déclaré à la presse Peter Pham, envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs, qui a assisté à cette cérémonie en compagnie de l’ambassadeur américain dans le pays, Mike Hammer.

    « De la place pour tous les acteurs » après le départ des espagnols d’Inga III

    Avec la promesse de construire en trois ans des infrastructures électriques d’une capacité de 1000 MW, GE fait son entrée sur le gigantesque complexe hydroélectrique Inga, dont le troisième volet est en cours de développement. Deux consortiums – l’un chinois et l’autre européen – se sont déjà vus confier le chantier en 2016, mais l’entreprise espagnole ACS, qui menait le second consortium, en a claqué la porte fin janvier.

    De quoi libérer une place de leader pour General Electric ? Il est un peu tôt pour le dire. Selon le ministre Eustache Muhanzi Mubembe, la présence américaine dans le projet Inga 3 est la bienvenue et ne présente aucun obstacle pour les autres partenaires qui voudraient bien accompagner ce projet. »L’accord de développement reste ouvert. Les espagnols sont partis sans que personne ne les chasse, la  RDC voudrait plutôt avoir tout le monde avec elle. Les américains, les chinois, les indiens, les égyptiens sont tous les bienvenus », a-t-il indiqué.

    Équipements sanitaires

    Selon nos confrères de Bloomberg, l’accord prévoit aussi une intervention de GE pour réhabiliter des turbines sur les barrages d’Inga I et II, les deux premiers volets du méga-complexe, qui doit en tout comporter huit barrages et produire 88 000 MW, a rappelé le ministre.

    General Electric s’engage aussi fournir des matériels pour l’équipement des hôpitaux et centres de santé à travers le pays.

    Cette signature marque le grand retour des capitaux américains en RDC, quatre ans après le départ de Freeport-McMoran qui avait cédé en mai 2016 sa participation majoritaire dans Tenke Fungurume Mining (TFM) – à l’époque la plus grosse unité de production de cuivre du pays – au chinois Molybdenum, pour plus de 2,6 milliards de dollars.

    Selon Peter Pham, le gouvernement américain est le plus gros contributeur en RDC dans le domaine de la santé, notamment dans la lutte contre Ebola. Et dans le domaine de l’éducation, plus de mille écoles sont soutenues par des subventions américaines, a-t-il ajouté.

    Avec JA

  • une société espagnole se retire du projet Inga III

    une société espagnole se retire du projet Inga III

    -Le méga barrage d’Inga III, en République démocratique du Congo, sera-t-il construit un jour ? Un des membres d’un consortium sino-espagnol, choisi par l’ex-président Joseph Kabila pour la réalisation du projet, vient de jeter l’éponge.

    « Le groupe ACS ne participera pas à l’exécution du projet d’Inga. » Rendue publique lundi, cette déclaration d’un porte-parole de la société espagnole repousse encore à une date inconnue les débuts de la construction d’Inga III.

    Le mois dernier, le président congolais, Félix Tshisekedi avait revu à la baisse la capacité projetée de la centrale hydroélectrique en devenir, pour l’agrandir ensuite dans le temps.

    Le n°1 congolais estime que le projet avancerait plus rapidement en procédant par phases, étant donné l’urgence des besoins en énergie du pays et de la région. Inga III aura donc dans un premier temps une puissance de 4 800 MW, ensuite de 7 500 et éventuellement de 11 000 MW plus tard.

    Fin 2018, le chef de l’État de l’époque, Joseph Kabila, avait demandé à un consortium sino-espagnol de soumettre une offre conjointe pour la construction du barrage, pour une capacité projetée de 11 050 MW, avec un coût estimé à 14 milliards de dollars.

    Avec RFI

  • Inga -Barrage géant en RDC: la Banque mondiale suspend ses financements

    Inga -Barrage géant en RDC: la Banque mondiale suspend ses financements

    Barrage d'Inga-La Banque mondiale a suspendu sa contribution financière au projet de barrage hydroélectrique Inga III en République démocratique du Congo (RDC), qui a pour ambition de fournir du courant à l’Afrique tout entière.

    “Cette suspension fait suite à la décision du gouvernement de la RDC de donner au projet une orientation stratégique différente de celle qui avait été convenue en 2014 entre le gouvernement et la Banque mondiale”, indique l’institution dans un communiqué, sans donner plus de précisions.

    Contacté par l’AFP, un porte-parole de la BM s’est refusé à tout commentaire.

    En mars 2014, la Banque mondiale avait approuvé un don de 73,1 millions de dollars, dont plus de la moitié (47,5 millions) était destinée directement à ce projet implanté sur le site des chutes d’Inga, à environ 250 km au sud de Kinshasa, où existent déjà actuellement deux barrages.

    Environ 6% du montant de cette contribution a été déboursé à ce jour, précise la BM.

    S’il venait à être réalisé, le site d’Inga aurait une capacité de production de 40.000 MW, soit l’équivalent de plus de 24 réacteurs nucléaires de troisième génération, qui seraient exportés jusqu’en Afrique du Sud, mais aussi vers l’Afrique de l’Ouest voire plus au nord.

    En octobre dernier, la RDC et l’Afrique du Sud avaient fait part de leur volonté d’accélérer la construction de ce barrage, dont le coût total est estimé à 12 milliards de dollars et qui est en gestation depuis de nombreuses années.

    Malgré la suspension de son aide, la Banque mondiale affirme, dans son communiqué, être “déterminée” à aider la RDC à fournir une “énergie abordable et fiable” à sa population.

    Avec AFP

  • plus que deux groupes en lice pour la construction du barrage géant Inga III

    plus que deux groupes en lice pour la construction du barrage géant Inga III

    Barrage d'Inga-Le canadien SNC-Lavalin ne figure plus parmi les trois consortiums en lice pour la construction du premier des barrages hydroélectriques d’Inga sur le fleuve Congo, selon Bruno Kapandji, le directeur de l’Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga, cité par “Reuters” mardi.

    L’échéance est désormais fixée à octobre 2016 : c’est la date à laquelle le gouvernement de République démocratique du Congo (RDC) départagera les deux consortiums encore en lice pour la construction du premier barrage du projet Inga III, dit « Inga III basse chute ».

    Celui-ci doit permettre à la RDC – pays où seul 15 % de la population a accès à l’électricité – de produire 4 800 mégawatts (MW) supplémentaires. Premier volet d’un projet décalé à de multiples reprises qui vise à étendre les capacités de production électrique sur le site exceptionnel des chutes d’Inga, à environ 250 km au sud de Kinshasa, où existent actuellement deux barrages construits dans les décennies 1970 et 1980.

    Deux consortiums sont encore en lice, selon Bruno Kapandji, l’ancien ministre des Ressources hydrauliques et de l’Énergie nommé directeur de l’Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga, créée par le président Joseph Kabila au sein de son cabinet en octobre 2015.

    Il s’agit du groupement d’entreprises chinois, mené par China Three Gorges Corporation, qui a réalisé le barrage des Trois-Gorges en Chine, et du consortium emmené par le groupe de BTP espagnol ACS.

    « Nous sommes dans l’attente de leur offre en juillet. Nous choisirons la meilleure en termes d’expérience, de capacité à mobiliser des fonds et de technologie », a indiqué Bruno Kapandji.

    Exit SNC-Lavalin

    Exit donc le groupe canadien SNC-Lavalin qui avait été présélectionné en association avec les coréens Daewoo et Posco, et dont Bruno Kapandji ne fait plus mention.

    La firme d’ingénierie canadienne et ses filiales avaient été « blacklistées », en avril 2013, par la Banque mondiale. Deux de ses cadres avaient été accusés de corruption d’agents étrangers au Bangladesh, dans le cadre d’un chantier de construction de pont auquel l’institution de Bretton Woods prévoyait d’allouer 1,2 milliard de dollars.

    Or la Banque mondiale est très impliquée dans le projet Inga III. En mars 2014, rassérénée par l’engagement de l’Afrique du Sud à acheter la moitié de la future production électrique du barrage congolais, l’institution internationale a accordé un don de 73,1 millions de dollars à la RDC, pour de l’assistance technique dans le développement de ce projet.

    Le démarrage du chantier, lui aussi décalé de manière répétée, est désormais attendu pour juin 2017. Cependant, « des financements supplémentaires doivent être sécurisés », a indiqué Bruno Kapandji. Qui n’a toutefois pas précisé dans quelles proportions le coût total de Inga III basse chute, estimé à 12 milliards de dollars, a pour l’heure été sécurisé.

    Avec Jeune Afrique