Tag: kagame

  • Analyse et Décryptage de l’actualité: FARDC a un sérieux problème systémique et non de l’individu

    Analyse et Décryptage de l’actualité: FARDC a un sérieux problème systémique et non de l’individu

    Le président de la République a tenté de pallier ces faiblesses en procédant à des remaniements au sein de l’armée. Bien qu’il ait apporté des changements significatifs, la situation actuelle démontre que le problème ne se limite pas aux individus, qu’il ne s’agit pas seulement des généraux ou des colonels, mais d’une faille systémique plus profonde.

    En dépit des réformes mises en place, l’armée congolaise demeure fragilisée par sa composition hétérogène, conséquence de l’intégration d’anciens membres repentis de groupes armés.

  • Paul Kagame mort sur les reseaux sociaux est reapparu ce lundi 27 Avril, lors d’une conférence de presse en visioconférence

    Paul Kagame mort sur les reseaux sociaux est reapparu ce lundi 27 Avril, lors d’une conférence de presse en visioconférence

    -Le président rwandais dément les accusations selon lesquelles des soldats rwandais auraient participé récemment à des opérations dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Paul Kagame a répondu à ces accusations, ce lundi 27 avril, lors d’une conférence de presse tenue en visioconférence.

    Paul Kagame assure qu’il n’y a aucun soldat rwandais présent en RDC au Sud-Kivu.  Le président du Rwanda répond ainsi à des membres de la société civile et de l’opposition congolaise qui dénoncent une participation de l’armée rwandaise aux côtés des forces armées congolaises (FARDC) dans des opérations contre les rebelles rwandais dans l’est de la RDC.

    « Il n’ y a pas un seul soldat des Forces de défense rwandaises qui s’est rendu sur ce territoire. Pas un seul. Le gouvernement de la République Démocratique du Congo connaît les faits. Il sait que les Forces de défense rwandaises ne sont pas là-bas. »

    Selon des informations recueillies par RFI, le groupe d’experts de l’ONU aurait également envoyé, récemment, une requête à Kinshasa à ce sujet, assurant disposer d’informations relatives à la participation, dans de récentes opérations, de « forces armées étrangères  » contre des groupes armés nationaux et étrangers au Nord et au Sud-Kivu.

    Paul Kagame a évoqué la présence de troupes burundaises dans la zone. Pour ce qui est du Nord-Kivu, il a salué un échange d’information fructueux entre le Rwanda et la RDC dans le cadre de la lutte contre des rebelles rwandais.

    « Heureusement, le gouvernement congolais a accepté de travailler en collaboration avec les pays de la région, ses voisins, pour tenter de résoudre ce problème des groupes armés qui court depuis des décennies. Nous donnons des informations à nos partenaires de la région dont les Nations unies, des informations à propos de ces activités. Nous avons également donné des informations au gouvernement congolais et ils ont commencé à agir sur la base de certaines des informations que nous leur avons données, car ils ont eu la possibilité de les vérifier et de voir ce qui grandissait dans le Nord-Kivu. Et ils ont commencé des opérations contre ces groupes tels que les FDLR et autres, car ils ont de multiples appellations  ».

    Au sujet de la mort du chanteur Kizito Mihigo, le président a déclaré que de nombreuses explications avaient déjà été données, et que la question devrait être close.

  • La réélection de Paul Kagame, plébiscité avec pres de 99%

    La réélection de Paul Kagame, plébiscité avec pres de 99%

    Paul Kagame du Rwanda

    -La Commission électorale (NEC) avait publié dans la nuit des résultats portant sur 80% des bulletins dépouillés, qui donnaient M. Kagame très largement en tête avec 98,66% des suffrages exprimés, soit mieux encore qu’en 2003 (95%) et 2010 (93%).

    Les Rwandais fêtaient samedi la victoire du chef de l’État sortant Paul Kagame, plébiscité par plus de 98% des votants et réélu pour un troisième mandat de sept ans à la tête d’un pays qu’il dirige d’une main de fer depuis 23 ans.

    La large victoire de M. Kagame, 59 ans, salué pour avoir mis fin au génocide de 1994 et redressé économiquement le Rwanda, mais aussi critiqué pour le manque d’ouverture démocratique de son pays, était attendue avant même le scrutin.

    “Je suis très heureuse. J’espérais cette victoire”, a confié samedi Yvette Uwineza, une informaticienne de 36 ans. “La continuité est rassurante”, a-t-elle ajouté, créditant M. Kagame d’avoir donné “une meilleure vie” aux Rwandais.

    La Commission électorale (NEC) avait publié dans la nuit des résultats portant sur 80% des bulletins dépouillés, qui donnaient M. Kagame très largement en tête avec 98,66% des suffrages exprimés, soit mieux encore qu’en 2003 (95%) et 2010 (93%).

    Les résultats complets doivent être annoncés vers 16h00 locales (13h00 GMT) samedi. La participation s’élève à 97% pour les 6,9 millions d’électeurs inscrits, d’après la NEC.

    Selon ces résultats partiels, l’indépendant Philippe Mpayimana obtenait 0,72% des suffrages exprimés, et Frank Habineza, leader du Parti démocratique vert, le seul parti d’opposition autorisé au Rwanda, recueillait 0,45% des voix.

    “Nous pensons qu’à ce niveau, nous aurons les mêmes résultats demain (samedi, ndlr). Il n’y aura pas de changement après que nous ayons compté 100% des votes”, avait déclaré dans la nuit le président de la NEC, Kalisa Mbanda.

    – ‘Un choix basé sur l’avenir’ –

    Le pourcentage de voix obtenu par M. Kagame correspond à celui par lequel les Rwandais avaient approuvé en 2015 une modification de la Constitution lui permettant de se présenter pour un troisième mandat et de potentiellement de diriger le pays jusqu’en 2034.

    Près de 98% des Rwandais avaient voté en faveur de cette réforme, critiquée par les observateurs.

    “Cela confirme que les Rwandais ont fait un choix basé sur l’avenir dont ils veulent”, a déclaré dans la nuit le chef de l’État devant des milliers de supporteurs réunis auprès du nouveau quartier général de son parti, le Front patriotique rwandais (FPR), à Kigali.

    “Nous allons continuer le travail que nous avons commencé pour promouvoir un meilleur Rwanda”, a-t-il ajouté.

    Ses deux adversaires, qui étaient passés quasiment inaperçus dans une campagne phagocytée par le FPR, parti contrôlant toutes les sphères de la société de ce petit pays de la région des Grands Lacs, ont admis leur défaite.

    “J’accepte le résultat et je félicite le FPR et Paul Kagame”, a déclaré à l’AFP M. Mpayimana. “Je ne vais pas m’arrêter là. Je demande à tous les citoyens de me rejoindre pour que nous puissions être plus forts à la prochaine élection.”

    – Liberté d’expression bafouée –

    Les Rwandais se sont rassemblés en divers endroits du pays pour célébrer discrètement cette victoire, sans grande effusion dans les rues, dont ils sont peu coutumiers.

    Vendredi soir et jusque tard dans la nuit, après un scrutin s’étant déroulé dans le calme, plusieurs centaines de personnes s’étaient réunies à Kigali dans un gymnase proche du stade national pour danser et faire la fête.

    “Nous fêtons Paul Kagame”, avait lancé un jeune homme dansant au rythme d’une musique pop assourdissante. “Un bon résultat c’est le FPR de Paul Kagame, mais on est confiant, il va gagner”, avait confié un autre, Bruce Iraguha, 22 ans.

    Paul Kagame est l’homme fort du Rwanda depuis que le FPR a renversé en juillet 1994 le gouvernement extrémiste hutu ayant déclenché un génocide qui a fait 800.000 morts entre avril et juillet 1994, essentiellement parmi la minorité tutsi.

    Il a d’abord été vice-président et ministre de la Défense, dirigeant de facto le pays, avant d’être élu président en 2000 par le Parlement, puis réélu au suffrage universel en 2003 et 2010.

    M. Kagame est crédité du spectaculaire développement, principalement économique, d’un pays exsangue au sortir du génocide. Mais il est aussi accusé de bafouer la liberté d’expression et de réprimer toute opposition.

    De nombreuses voix critiques ont été emprisonnées, forcées à l’exil et pour certaines assassinées. Des observateurs assuraient que les candidatures de MM. Habineza et Mpayimana n’étaient qu’une “façade” à destination de la communauté internationale.

    Avec AFP

  • Kagamé critique la témérité de Nkurunziza

    Kagamé critique la témérité de Nkurunziza

    Le président rwandais s’adresse à son voisin burundais.kagame

    Dans une vidéo postée sur YouTube ainsi que sur le compte Twitter de la présidence rwandaise, le président Kagamé s’est écrié: “Comment pouvez-vous alors dire: ‘je reste, que l’on veuille de moi ou non’? C’est un problème très sérieux”, affirme Paul Kagamé.

    Il répondait à une question sur la situation actuelle au Burundi, lors d’un symposium organisé par l’université de Saint-Gall, en Suisse.

    “Si vos propres concitoyens vous disent: ‘nous ne voulons pas que vous fassiez ça ou que vous nous dirigiez’, peut-être sont-ils en train de dire que vous n’avez pas fait assez pour eux”, indique-t-il un peu plus loin dans la vidéo.

    Selon l’AFP, au moins 17 personnes ont été tuées dans les manifestations violentes, principalement à Bujumbura, la capitale, depuis l’annonce de la candidature du président Pierre Nukurunziza, le 25 avril, pour un troisième mandat, par son parti le FDD-CNDD.

    Des affrontements ont lieu entre manifestants et policiers qui tirent parfois à balle réelle. Depuis deux jours, il y a  chasse à l’homme à Bujumbura et à Cibitoke ; les manifestants s’attaquent aux proches du parti au pouvoir qu’ils accusent d’être des  mouchards ou membres d’une milice, Imborakure.

    Nkurunziza qui a appelé à une trêve, a officiellement fait acte de  candidature vendredi pour la présidentielle du 26 juin prochain.

    Le président Kagame a plusieurs  foismis en garde contre  les conséquences que la crise au Burundi pourrait  avoir sur le Rwanda.

    Déjà, des dizaines de milliers de  Burundais se sont réfugiés au Rwanda et en RDC. voisins.

    (VOA)