Tag: KAHIMBI

  • La Monusco dit n’avoir pas été sollicitée pour enquêter sur la mort de Kahimbi

    La Monusco dit n’avoir pas été sollicitée pour enquêter sur la mort de Kahimbi

    -En République démocratique du Congo (RDC), une dizaine de jours après la mort dans des conditions non encore élucidées du général Delphin Kahimbi, proche de l’ancien président congolais, de nombreuses questions se posent sur les enquêtes en cours.

    En République démocratique du Congo (RDC), alors que l’enquête est officiellement entre les mains de la justice militaire depuis ce drame, les propos attribués au président Félix Tshisekedi lors du Conseil des ministres du 6 mars semblent indiquer qu’il aurait demandé à la Monusco de diligenter une enquête indépendante, ce que nie la mission de l’ONU dans le pays.

    Les propos du président Tshisekedi étaient pourtant on ne peut plus clairs. Il avait informé les membres de son gouvernement, selon le compte-rendu du porte-parole du gouvernement, qu’il avait « décidé de diligenter une enquête indépendante à l’initiative de la Monusco ».

    « Très bonne initiative » a salué le 9 mars un haut cadre du FCC [Front commun pour le Congo], en parlant d’une « décision de nature à instaurer la confiance sur les résultats de l’enquête en cours sur la disparition du général Delphin Kahimbi ». « Même le président Tshisekedi a parlé d’une mort par pendaison sans préciser si c’était le fait de lui-même ou d’une main autre que la sienne », a pointé cette source.

    Problème, la Monusco assure n’avoir reçu aucune demande dans ce sens, mais son porte-parole reconnaît que la Mission de l’ONU a donné son « appui » à une enquête menée à l’initiative de la justice congolaise. « Nous avons apporté un soutien technique et scientifique à la demande des autorités congolaises, explique Mathias Gillmann, porte-parole de la mission onusienne. C’est une enquête menée par les autorités judiciaires nationales, non à l’initiative de la Mission [de l’ONU] mais à l’initiative des autorités congolaises et nous ne ferons aucun commentaire concernant une enquête qui est non seulement en cours, mais aussi diligenté et menée par les autorités nationales ».

    Les investigations sont menées par la justice militaire et non par la Mission de l’ONU dans le pays qui n’a été sollicitée que pour des raisons techniques, confirme sur RFI le porte-parole du président congolais.

    L’enquête a été confiée aux autorités congolaises compétentes et non à la Monusco… le concours de la Monusco a été requis sur les plans techniques et scientifiques et uniquement dans ces deux domaines.

    Avec RFI

  • Félix Tshisekedi, sur l’affaire du décès du général Delphin Kahimbi, évoque la thèse de la mort par pendaison.

    Félix Tshisekedi, sur l’affaire du décès du général Delphin Kahimbi, évoque la thèse de la mort par pendaison.

    -À peine rentré au pays après son séjour aux États-Unis, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a remis sur la table l’affaire du décès du général Delphin Kahimbi. Il a évoqué la thèse de la mort par pendaison.E

    Le général-major Delphin Kahimbi, chef du renseignement militaire, avait été retrouvé mort, le 28 février, dans sa résidence, au lendemain de sa suspension des fonctions. Il faisait l’objet d’une enquête en rapport avec la sécurité du pays.

    Selon Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement, Félix Tshisekedi a évoqué cette probabilité, vendredi 6 mars, au Conseil hebdomadaire des ministres. Les éléments en possession du chef de l’Etat indiquent bien « qu’il s’agit d’une mort par pendaison », a déclaré Jolino Makelele. Néanmoins, là n’est pas encore la conclusion définitive de l’enquête qui, à la demande du président de la République lui-même, doit se terminer rapidement, afin de soulager la famille éplorée.

    Que dire alors de l’autre version, la première et celle de crise cardiaque entendue le jour du drame ? Ce jour-là, répondant au cellulaire personnel du général Delphin Kahimbi, celle qui s’était présentée comme sa veuve, au nom de Brenda Kahimbi, avait répété cette version à plusieurs médias internationaux.

    Une enquête indépendante

    Le président Félix Tshisekedi indique, selon les termes du communiqué, « avoir diligenté une enquête indépendante, à l’initiative de la Monusco », sans plus de précision.

    Le corps du général Delphin Kahimbi est à la disposition de la Justice militaire, a rassuré de son côté le porte-parole du gouvernement qui a déclaré que la police scientifique participe à l’enquête.

    Avec RFI

     

  • Encore un mort: Décès de Léon Lukaku, le chef du contre-espionnage de l’ANR

    Encore un mort: Décès de Léon Lukaku, le chef du contre-espionnage de l’ANR

    -Le chef du service de contre-espionnage au sein de l’Agence nationale de renseignement est mort ce lundi, dans des circonstances qui restent encore floues.
    Plusieurs sources gouvernementales, ainsi que des sources au sein des services du renseignement congolais, ont confirmé l’information à Jeune Afrique : Léon Lukaku, chef du service de contre-espionnage de l’Agence nationale de renseignement (ANR), est décédé ce lundi à Kinshasa.
    Les causes de son décès ne sont, pour le moment, pas connues. Plusieurs cadres des services de renseignement congolais, sous couvert d’anonymat, ont cependant avancé que ce dernier « était malade ». Selon nos informations, Léon Lukaku avait été suspendu de son poste de directeur des services contre-espionnage de l’ANR au cours du mois de février.
    Ce décès intervient trois jours après celui du général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, décédé vendredi 28 février dans des circonstances encore non élucidées. L’armée et la présidence ont annoncé avoir ouvert des enquêtes sur la mort de ce haut gradé qui fut un proche de Joseph Kabila.

    AVEC JA

  • Des enquêtes sur la mort du général Delphin Kahimbi

    Des enquêtes sur la mort du général Delphin Kahimbi

    Le président de la RDC et l’armée congolaise ont annoncé des enquêtes pour « élucider » les « circonstances » de la mort brutale vendredi de Delphin Kahimbi, le chef du renseignement militaire congolais.

    Chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, proche de l’ancien président Joseph Kabila, le général Delphin Kahimbi est décédé vendredi d’ »une crise cardiaque », a expliqué son épouse.

    Il venait dans les jours précédents d’être empêché de voyager, suspendu de ses fonctions et entendu par le Conseil national de sécurité (CNS), selon des sources concordantes.

    « Tout en présentant ses condoléances à la famille et à l’armée, le chef de l’État a souhaité que les enquêtes soient rapidement menées afin de déterminer les circonstances exactes de sa mort », selon le compte-rendu du Conseil des ministres de vendredi.

    Dans un message vidéo, le haut commandement militaire a salué la mémoire de « l’un de ses valeureux officiers généraux ».

    Rumeurs

    « Toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de cette douloureuse perte. Une enquête est diligentée. Les conclusions de celle-ci feront l’objet d’une communication ultérieure », a déclaré un porte-parole militaire dans ce message vidéo.

    En savoir plus ?

    Ce décès a suscité des rumeurs aussi inévitables qu’invérifiables (suicide, assassinat…).

    Âgé de 50 ans, le général Kahimbi était l’une des douze personnalités congolaises toujours sous sanctions de l’Union européenne, pour atteintes aux droits de l’homme dans les dernières années du régime Kabila (2015-2018).

    Resté en place après l’investiture de Félix Tshisekedi, le général Kahimbi était accusé d’avoir mis en place « un système d’écoute des autorités », d’après une source militaire.

    On lui reproche d’ »avoir espionné Félix Tshisekedi », selon une source diplomatique.

    Juste avant sa mort, les États-Unis – soutien affiché du nouveau président Tshisekedi – avaient publiquement salué jeudi sa destitution.

    Investi en janvier 2019, ancienne figure de l’opposition, Félix Tshisekedi gouverne la RDC en coalition avec son prédécesseur Kabila, dont les partisans sont majoritaires au Parlement et dans les autres institutions du pays.

    Plusieurs personnalités très influentes à l’époque du président Kabila ont cependant été mises à l’écart et affaiblies ces derniers mois.

    Avec JA

  • La mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi ,  le chef du renseignement militaire congolais

    La mystérieuse mort du général Delphin Kahimbi , le chef du renseignement militaire congolais

    -Le général Delphin Kahimbi, chef d’état-major adjoint des FARDC en charge du renseignement militaire, est décédé ce vendredi 28 février. L’information a été confirmée par plusieurs sources.

    Ce proche de Joseph Kabila avait été suspendu de ses fonctions après avoir été interpellé le 20 février par la Direction générale de migration.

    Le général Delphin Kahimbi a été retrouvé mort à son domicile de Kinshasa vendredi matin. Une enquête est ouverte, affirme un officier de l’armée. Le chef des renseignements militaires avait été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations.

    Selon son épouse, le général Delphin Kahimbi a été victime d’une crise cardiaque le matin à son domicile. « Le temps de s’absenter de la pièce pour un petit moment, je l’ai retrouvé affalé », explique Brendha Kahimbi. Toutes les tentatives de réanimation ont été vaines, a poursuivi l’épouse. Conduit à l’hôpital, le général Kahimbi a rendu l’âme. Aurait-il pu se suicider ?

    Selon ses proches, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes réelles du décès. Chef de renseignement militaire, le général Delphin Kahimbi a été convoqué à plusieurs reprises ces derniers jours pour répondre à plusieurs accusations : liens avec des groupes armés, tentative de déstabilisation…

    Selon des sources de la présidence aux chancelleries, il avait même été suspendu. Le porte-parole de l’armée reconnaissait lui qu’une enquête avait été ouverte sur les allégations le concernant. Il y a une semaine, le général avait été empêché de se rendre en Afrique du Sud pour, avait-il dit, y poursuivre des soins médicaux.