Tag: katanga

  • Gédéon Kyungu encerclé pour éviter une attaque à Lubumbashi

    Gédéon Kyungu encerclé pour éviter une attaque à Lubumbashi

    -La résidence du bandit Gédéon Kyungu, membre du PPRD (parti de Joseph Kabila), a été encerclée lundi sur ordre du gouverneur de la province. Il s’agissait de l’empêcher de mener à bien un projet de nouvelle attaque contre Lubumbashi, la capitale du cuivre au Katanga.

    Lubumbashi est le théâtre, depuis la fin 2019, d’une recrudescence du grand banditisme, alors que ce dernier avait régréssé après la visite dans la ville du président Felix Tshisekedi. Ces violences font, logiquement, monter la tension dans la capitale du cuivre.
    Déstabiliser le Katanga
    Alors que la tension monte, depuis quelques mois, entre le président Tshisekedi – devenu chef de l’Etat en raison d’un accord avec Kabila et en l’absence de preuves de sa « victoire » électorale – et celui qui l’a fait roi – irrité de l’interpellation de plusieurs de ses proches – des politiciens katangais dénoncent à mots feutrés, des tentatives de susciter des affrontements entre Katangais et Kasaïens. Les deux alliés locaux de Félix Tshisekedi – Gabriel Kyungu (parti UNAFEC) et Jean-Claude Muyambo (SOCODE) – viennent de mettre en garde ceux qui attisent « l’incitation à la tribalisation au Katanga », y voyant, selon les mots de Me Muyambo, « une machination qui vise à déstabiliser le pouvoir du président Félix Tshisekedi ».
    Selon Le Phare, qui cite les deux politiciens katangais, le sanguinaire bandit Gédéon, rallié depuis 2016 au camp Kabila, avait l’intention de profiter d’une marche des jeunes à Lubumbashi pour organiser une nouvelle attaque de la capitale katangaise lundi soir ou ce mardi. Il faut se rappeler que plusieurs attaques des « Bakata Katanga » (sécessionnistes katangais liés à Gédéon) dans cette ville ont été perpétrée après que des miliciens se soient infiltrés peu à peu dans la ville. Des attaques de ce type ont encore été observées le 11 juillet dernier, une autre en septembre et une troisième le 11 octobre, date anniversaire de la reddition de Gédéon.
    Selon Le Phare, Gabriel Kyungu, ex-gouverneur du Grand Katanga, a donc alerté le gouverneur du Haut-Katanga (entité issue du découpage de la province en 2015) il y a quelques jours et ce dernier « s’est aussitôt organisé pour faire encercler la résidence de Gédéon Kyungu (NDLR: pas parent avec Gabriel Kyungu) afin de le neutraliser ». En outre, les manifestations publiques ont été interdites jusqu’à nouvel ordre.
    La terreur du Nord-Katanga
    Gédéon s’était fait connaître par la terreur qu’il faisait régner, avec ses hommes – largement issus des milices créées par le défunt Laurent Kabila qui, ne les finançant pas, les « força » à se payer sur la population –  dans « le triangle de Mitwaba » (Nord-Katanga) au début des années 2000. Il s’était rendu aux Casques bleus en 2006 et, livré à la justice congolaise, avait été condamné à mort en 2009 – avant de s’évader en 2011 de la prison de la Kasapa dans des circonstances largement jugées suspectes.
    Après de nouveaux ravages au Katanga – et l’adoption d’un discours sécessionniste – le bandit Gédéon avait « déposé les armes » le 11 octobre 2016, lors d’une cérémonie festive; il portait alors un T-shirt à l’effigie de Joseph Kabila. Selon Le Phare, il adhèrera à son parti PPRD en 2017. En tout cas, selon les informations de La Libre Afrique.be, à partir de mars 2017, les hommes de Gédéon ont été utilisés par le régime Kabila comme supplétifs pour combattre la rébellion « Kamina Nsapu » au Kasaï, qui avait entraîné une meurtrière répression.
    Ses crimes
    Depuis fin 2016, Gédéon vivait dans une villa du quartier Golf de Lubumbashi, logé et nourri aux frais de l’Etat. Cette sinécure a-t-elle pris fin avec le changement de Président?
    En raison des accusations de crimes qui pèsent contre lui (notamment des actes de cannibalisme, visant à terroriser les villageois), il fait l’objet de sanctions de l’Union européenne depuis mai 2017 et de l’Onu depuis février 2018.
    Avec la L.A
  • LES SOUPCONS D’INSURRECTION SUR KATUMBI SE CONFIRMENT

    LES SOUPCONS D’INSURRECTION SUR KATUMBI SE CONFIRMENT

    moise-Coaché par des lobbies américains, l’ancien Gouverneur de l’ex-Katanga a recruté plus de 400 ex-marines américains et d’anciens militaires sud-africains pour prendre le pouvoir par la force. Il voulait prendre prétexte sur le soulèvement de la population lushoise et ex-katangaise en provoquant la pénurie de farine de maïs avec la complicité de certaines minoteries en Zambie pour lancer son insurrection.

     

    Son plan dévoilé, Katumbi vient de faire une fuite en avant en déclarant sa candidature à la prochaine présidentielle. En réalité, il vise à se faire une couverture pour jouer à la victimisation le moment venu, car un dossier judiciaire est, d’ores et déjà, ouvert à son encore par le PGR.

    Depuis quelques temps, Moïse Katumbi, ancien Gouverneur de l’ex-province du Katanga et transfuge de la majorité aujourd’hui aligné dans l’opposition, faisait l’objet d’enquêtes sur son implication éventuelle dans des entreprises de subversion et même d’insurrection. Les différentes initiatives des services compétents étaient plutôt présentées comme des actes de persécution d’un opposant par le régime en place. L’intéressé s’en servait pour jouer à la victimisation avec un appui bien curieux de certains milieux occidentaux, principalement américains.

    Personne, en tous cas, jusque-là, ne donnait le moindre crédit à l’objectivité et la justesse du travail des services de sécurité. Jusqu’à mercredi 04 mai 2016 lorsque le Ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba annonce avoir ordonné une enquête judiciaire sur «le recrutement de mercenaires» étrangers proches de Katumbi.

    « J’ai donné injonction au Procureur Général de la République d’ouvrir un dossier judiciaire dans l’ex-province du Katanga », a déclaré Thambwe Mwamba à la presse, ajoutant que « Nous avons la preuve documentée que plusieurs anciens militaires américains qui se trouvent actuellement au Katanga sont au service de M. Katumbi ». Et de préciser qu’ « une équipe d’enquêteurs (qui) se trouve présentement à Lubumbashi, a commencé des investigations qui vont toucher toutes les personnes qui seront concernées par ce dossier ».

    Selon le Ministre de la Justice, les services se sont intéressés à Katumbi après avoir observé dans son entourage immédiat, après sa démission de ses fonctions de Gouverneur, la présence des gardes du corps d’origine étrangère. Une présence pour le moins suspecte parce qu’en terme de garde rapprochée, il s’agit de « plus de 400 étrangers, anciens marines américains et commando sud-africains (qui) seraient en situation irrégulière au Katanga depuis novembre 2015 au lendemain de la démission de Moise Katumbi en se faisant passer pour des agriculteurs dans la ferme de l’ancien gouverneur ».

    Certains membres de cette garde – 4 au total dont un américain – ont été arrêtés le 24 avril dernier à Lubumbashi à l’occasion d’une manifestation de l’opposition dispersée par la police. Ces personnes ont été transférées à Kinshasa.

    Sans détour, le Ministre de la Justice a évoqué la piste d’une « épreuve de coup de force » au cas où les élections ne se tenaient pas dans les délais exigés par l’opposition. Et Thambwe Mwamba de réfléchir à haute voix : « Manifestement par rapport aux échéances à venir, on peut se demander pourquoi des gens avec une telle spécialisation sur le plan militaire sont entrés de manière irrégulière sur notre territoire. Il y a probablement une démarche qui pourrait faire croire que certains imaginent qu’ils pourraient passer par une épreuve de force dans l’hypothèse où on ne peut pas arriver au pouvoir de manière normale par des élections ».

     

    La fuite en avant de Katumbi

    Depuis longtemps, congovirtuel.net n’a eu de cesse de faire état du fait que, dans le fond, les radicaux de l’opposition, dont le G7 auquel appartient Moïse Katumbi, ne veulent pas des élections puisqu’ils sont inscrits dans une logique insurrectionnelle. Les faits se sont multipliés ces derniers temps pour le corroborer, notamment des formations des jeunes et des acteurs de la société civile à des actions de subversion et d’insurrection, formations qui ont eu lieu à Kinshasa et à l’île de Gorée sous l’encadrement et le financement de lobbies occidentaux, principalement américains. A cela s’ajoute des pressions suspectes des milieux politiques américains toujours à travers des déclarations qui, loin de conduire à la conciliation pour un dialogue utile, ne contribuent qu’à pousser les protagonistes aux extrêmes pour faire triompher la logique de la confrontation.

    Cette stratégie a sauté aux yeux ces deux dernières semaines lorsqu’on a vu monter au créneau des sénateurs et congressistes américains qu’on n’a jamais vu dans les dossiers sur la RDC qu’ils sont incapables de situer sur une carte géographique. Tout simplement parce qu’il y a, derrière toute cette mise en scène une machine décidée à se passer des urnes pour installer un autre régime au pouvoir par la force.

    Et le cheval de Troie dans cette opération n’est autre que Moïse Katumbi qui, dans une démarche de fuite en avant, vient de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle. Curieuse coïncidence, tout de même, avec l’annonce de l’ouverture d’un dossier judiciaire à son encontre au terme des enquêtes qu’il avait vainement cherché à tourner en persécution contre lui.

    Dans tous les cas, Moïse Katumbi devra s’expliquer sur la présence, dans son entourage immédiat, d’anciens membres des troupes d’élite qui, de surcroit, se trouve en nombre plutôt suspect et en situation irrégulière sur le sol congolais sous prétexte de mener des activités champêtres.

    En attendant, on retiendra que Moïse Katumbi a recruté des mercenaires, non pas pour assurer sa garde, mais bien pour d’autres opérations d’envergure.

     

    Katumbi avait voulu affamer les Lushois pour les soulever

    Pour cela, il lui fallait un prétexte. Moïse Katumbi choisira ainsi la stratégie du soulèvement de la population qui pouvait permettre à ses mercenaires d’entrer en action. Ses immixtions dans des affaires des partis politiques dont il n’est même pas membre ne visaient que cela. C’est le cas de l’UNAFEC qu’il a utilisé en faisant afficher ses effigies comme futur candidat à la présidentielle alors que lui-même avait déclaré réserver encore sa décision après le dévolu jeté sur lui par le G7.

    Mais le plus grand coup que préparait Katumbi était d’affamer les Lushois. Il a ainsi délibérément provoqué une pénurie de farine de maïs dans la ville de Lubumbashi et ses environs avec la complicité des certaines minoteries zambiennes qui refusaient subitement de vendre leurs produits aux commerçants congolais qui les importaient ou aux Zambiens qui les exportaient vers la RDC. Accusé dans cette affaire, le Gouvernement zambien, par le canal de son Consul général à Lubumbashi, démentira son implication avant de passer un deal avec le Gouvernement congolais sur un troc de maïs vers la RDC contre le manioc vers la Zambie.

    On comprend donc tout dans le comportement de Katumbi ces derniers temps. Même ses déclarations sur le renforcement de la sécurité à l’ex-Katanga avec des troupes et des équipements supplémentaires. A cette occasion, l’ex-Gouverneur de l’ex-Katanga, avait déclaré que cette province, qui n’est pas en guerre, n’a pas besoin de nouvelles troupes mais de farine de maïs. Ce disant, il savait ce qu’il était en train de tramer.

     

    Appel aux vrais nationalistes

    Au demeurant, tous ceux des Congolais qui ont cru en un personnage plutôt suspect sur l’échiquier politique national devront réfléchir par deux fois s’ils sont des vrais nationalistes et patriotes. Au moins, congovirtuel.net se réjoui d’avoir été à l’avant-garde de l’alerte sur ce qui se tramait depuis quelques mois autour de Moïse Katumbi. Sorti du néant politique grâce à Joseph Kabila, l’intéressé n’a jamais su capitaliser cette opportunité, préférant se servir de ses fonctions de Gouverneur pour mener des activités économiques illicites. Une autre enquête sur ces crimes économiques est en cours.

    Dossier à suivre

    Pascal Debré Mpoko

  • Manifestation de l’opposition dispersée par la police à Lubumbashi

    Manifestation de l’opposition dispersée par la police à Lubumbashi

    LUBUM MANAIF-La police a dispersé mercredi à Lubumbashi, dans le sud-est de la RD Congo, quelques 5 000 opposants hostiles à un troisième mandat du président Joseph Kabila ou à tout report de la présidentielle au delà de novembre 2016.

    Le général Jean-Bosco Kalenga, commandant provincial de la police, a déclaré dans la matinée du mercredi 20 avril que la police était « en train de disperser les délinquants qui perturbent l’ordre public » à Lubumbashi. Tout en promettant de faire un bilan de l’opération ultérieurement.

    Quelques 5000 personnes, essentiellement des jeunes gens, s’étaient rassemblées tôt le matin aux abords du siège provincial de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec, parti d’opposition), avant d’être dispersées par la police à coup de grenades lacrymogènes vers 9h30 heure locale (7h30 GMT).

    Quatre personnes interpellées

    « Kabila doit partir », « venez nous tuer, nous sommes fatigués » du régime, scandaient en swahili ces opposants, en jetant des pierres aux forces de l’ordre. Appelant au calme, les agents de la police criaient aux habitants à l’aide de mégaphones : « Il n’y a pas de guerre », « vaquez à vos occupations ».

    À la mi-journée, la tension était retombée. La police a indiqué avoir interpellé « quatre délinquants », accusés « d’avoir pillé un bistrot ». Des allégations que rejette l’Unafec.

    Le siège de l’Unafec vandalisé

    La veille, selon plusieurs témoins, des effigies de Moïse Katumbi placées devant le bureau provincial du parti avaient été arrachés par des policiers. Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza, le président de l’Unafec avait alors accusé le pouvoir de soutenir des « actes anti-démocratiques », le siège de son parti à Kinshasa ayant par ailleurs été saccagé.

    Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Katanga, investi candidat du G7, la coalition de sept partis passés de la majorité à l’opposition au président Joseph Kabila, avait annoncé le jour-même la tenue d’un meeting jeudi à Lubumbashi.

    Le gouvernement juge les délais pour les élections « objectivement intenables »

    Le climat politique est très tendu en République démocratique du Congo en raison de l’incertitude liée au probable report de la présidentielle, censée avoir lieu avant la fin de l’année.

    Mardi, répondant au sénateur américain John McCain dans une lettre, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a jugé les délais pour les élections « objectivement intenables ».

    JA

  • RDC : deux des militants de l’opposition arrêtés à Lubumbashi, transférés à Kinshasa

    RDC : deux des militants de l’opposition arrêtés à Lubumbashi, transférés à Kinshasa

    unafec-Des sources de sécurité mais aussi le leader de l’Unafec, parti auquel les militants arrêtés appartiennent, confirment le transfert.

    Un responsable d’un service de sécurité à Lubumbashi, capitale de la province du Haut-Katanga, a confié à l’AFP que le transfert s’est effectué sur ordre de la hiérarchie.

    “Les deux militants [sont] arrivés menottés. Ils ont été embarqués à bord de l’avion de Congo Airways à destination de Kinshasa”, a ajouté à l’AFP une source aéroportuaire.

    Les deux hommes (connus sous les sobriquets de Zazou et Kakoko) font partis de huit militants de l’Unafec, parti politique récemment passé à l’opposition, arrêtés mardi par les forces de l’ordre.

    A cette occasion, l’armée avait affirmé à l’AFP que ces arrestations résultaient de la traque de membres du service d’ordre Unafec, recherchés pour avoir incendié la maison d’un dissident du parti, ce que dément cette formation.

    Interrogé, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Unafec et de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga, a confirmé le transfert à Kinshasa de membre de son parti, qu’il estime “arbitraire et politique”.

    “Si on leur reproche quelque chose, a-t-il dit, il y a des tribunaux ici à Lubumbashi. Pourquoi les transférer à Kinshasa?”.

    L’Unafec appartient au G7, groupe de sept partis dont les dirigeants ont été exclus de la majorité en septembre après avoir mis en garde le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, contre la tentation de s’accrocher à son poste.

    Le climat politique est très tendu en RDC. L’opposition accuse le chef de l’État de chercher à contourner par tous les moyens l’interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter.

    La présidentielle devant avoir lieu avant la fin novembre 2016 paraît aujourd’hui incertaine et M. Kabila s’apprête à convoquer un “dialogue national” en vue d’”élections apaisées” qu’une grande partie de l’opposition dénonce comme une manoeuvre dilatoire.

    Mardi, le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en RDC s’est dit “très préoccupé par la multiplication d’arrestations arbitraires contraires à l’esprit de l’organisation d’un processus électoral crédible” en RDC.

    Avec AFP

  • MOÏSE KATUMBI VEND SON IMPORTANTE ENTREPRISE MCK (MINING COMPANY KATANGA) À NECOTRANS !

    MOÏSE KATUMBI VEND SON IMPORTANTE ENTREPRISE MCK (MINING COMPANY KATANGA) À NECOTRANS !

    ENGIN-Le groupe français rachète Mining Company Katanga, une entreprise fondée en 1997 par l’ex gouverneur du Katanga, et devient leader de la logistique et du génie civil dans le secteur minier congolais.

    Dans un communiqué, Necotrans annonce le 9 novembre l’acquisition de Mining Company Katanga (MCK), basée en RD Congo. Avec environ 1 900 collaborateurs et une flotte de 500 engins et camions, cette entreprise leader intervient auprès des plus grandes compagnies minières installées dans la province du Katanga, une région qui abrite les quatrièmes réserves mondiales de cuivre et les premières de cobalt.

    Necotrans réalise cette acquisition auprès de Moïse Katumbi, homme d’affaires et homme politique congolais dont les ambitions présidentielles sont de plus en plus claires. MCK avait été fondée par Katumbi en 1997 et constitue l’une des parts la plus importante et la plus visible de son empire économique (Moïse Katumbi est également actif dans le transport, l’immobilier, l’agriculture…).

    Aucun détail n’a été donné sur les revenus de MCK ou sur le prix d’achat.

    Présent dans 31 pays en Afrique, avec plus de 4 000  collaborateurs et 126 implantations, Necotrans est actif dans la logistique portuaire et terrestre. Impliqué dans la logistique pétrolière, le rachat de MCK lui permet de se développer rapidement dans la logistique minière. « Necotrans a été créé il y a 30 ans à Kinshasa, et nous sommes convaincus de l’énorme potentiel économique de la République démocratique du Congo », a expliqué Grégory Quérel, le président de Necotrans.

    RFI

  • 17 adeptes d’une secte lourdement condamnés

    17 adeptes d’une secte lourdement condamnés

    katanga-Ce groupe est accusée d’avoir un lien avec les attaques meurtrières de fin 2013 dans plusieurs provinces congolaises.

    Trente autres adeptes de la secte avaient été condamnée à de lourdes peines une semaine plus tôt à Kalemie, la seconde ville de la même province.

    Selon le coordonnateur du collectif de la défense des adeptes de la secte, Me Gérard Lumu Chipamba, les 17 personnes ont été reconnues coupables de “détention illégale d’armes de guerre, rébellion et meurtre” par le tribunal militaire de Lubumbashi, capitale du Katanga (sud-est) mais ont fait appel.

    Le tribunal acquitté quinze prévenus, faute de preuves.

    Trente-deux prévenus avaient été arrêtés à Lubumbashi à la suite d’affrontements dans cette ville le 30 décembre 2013 entre des adeptes du pasteur Paul Mukungubila et les forces de l’ordre ayant coûté la vie à trois soldats.

    Le 10 juin, 31 autres adeptes du pasteur avaient été condamnés à des peines allant de 7 à 15 ans de prison pour des chefs d’accusation similaires.

    Un autre procès se tient à Kinshasa pour ceux d’autres adeptes de la secte.

    Le 30 décembre 2013, des assaillants se réclamant de M. Mukungubila, chef du “Ministère de la Restauration à partir de l’Afrique noire”, avaient attaqué plusieurs lieux stratégiques à Kinshasa. Presque simultanément, un petit groupe d’hommes armés attaquait l’aéroport de Kindu (est).

    Ces actions, coordonnées mais menées avec de piètres moyens, avaient été noyées dans le sang en quelques heures.

    Peu après les attaques de la capitale, des affrontements éclataient autour du domicile du pasteur à Lubumbashi, où étaient rassemblés nombre de ses adeptes et leurs enfants.

    Selon les autorités, “95 terroristes” et “8 éléments des forces armées” ont été tués dans les violences liées à cet apparent coup de force et à sa répression brutale au Katanga.

    La Ligue des électeurs, organisation congolaise de défense des droits de l’Homme, estime que plus de 300 personnes ont péri dans la répression, dont environ 200 au domicile du pasteur.

    Exilé en Afrique du Sud, M. Mukungubila, candidat malheureux à la présidentielle de 2006 et proche de la famille du président Joseph Kabila, est jugé par contumace à Kinshasa. Il nie toute responsabilité et qualifie de “coup monté” les événements du 30 décembre 2013 survenus quelques semaines après qu’il eut publié un violent pamphlet contre le président congolais Joseph Kabila, qui dirige la RDC depuis 2001.

    voa