Tag: Musique

  • Papa Wemba : ce que l’on sait d’après l’équipe médicale qui lui a porté les premiers soins

    Papa Wemba : ce que l’on sait d’après l’équipe médicale qui lui a porté les premiers soins

    Le concert de Papa Wemba à Paris en janvier a été annulé.
    Le concert de Papa Wemba à Paris en janvier a été annulé.

    -Plus de 24 heures après le décès de la star africaine de la musique Papa Wemba, une source médicale a fait savoir que l’artiste a été victime d’un arrêt cardiaque. Une autopsie pourrait avoir lieu.

    L’artiste congolais, qui est monté sur scène le 24 avril à l’aube, vers 5 heures du matin, a été frappé d’un malaise quelque vingt minutes plus tard. « Il s’agit d’un infarctus massif, tout le cœur se contracte d’un coup et s’arrête de battre. Dans sa chute, il était déjà mort avant de toucher le sol », confie une source médicale présente au moment du drame.

    Malgré les efforts du personnel médical, rien n’a pu être fait. Dans l’ambulance qui conduisait le roi de la rumba congolaise vers un centre hospitalier privé de la capitale ivoirienne, plusieurs tentatives de réanimation ont eu lieu, en vain.

    Même s’il souffrait régulièrement de paludisme et qu’il était fréquemment fatigué, l’artiste avait bonne mine avant le spectacle, selon des proches, mais il avait renoncé à prendre son dîner pour être plus léger lors des chorégraphies sur scène. Et pendant sa brève prestation, Papa Wemba a dû insister plusieurs fois auprès des techniciens pour qu’ils augmentent le son de la musique qu’il estimait faible.

    JA

  • Le “roi de la rumba” congolaise, Papa Wemba, est décédé

    Le “roi de la rumba” congolaise, Papa Wemba, est décédé

    Papa-Wemba-Le “roi de la rumba” congolaise, Papa Wemba, est décédé dimanche à l’âge de 66 ans en plein concert à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, ont rapporté plusieurs médias, dont la radio onusienne Okapi et l’hebdomadaire ‘Jeune Afrique’. Chanteur, auteur-compositeur et acteur à succès, Papa Wemba, de son vrain nom Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, était l’une des plus grandes figures de la musique congolaise.

    L’artiste a été victime d’un malaise lors d’un concert à Abidjan dans la nuit de samedi à dimanche, où il participait au Festival des Musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). “Il s’est écroulé sur scène”, a précisé ‘Jeune Afrique’.

    Papa Wemba était une légende de la musique africaine. Dans les années 1960-1970, avec son groupe Zaïko Langa Langa puis en solo, il avait fait rayonner la rumba congolaise à travers le monde. Il a formé des générations de musiciens dont certains poursuivent de grandes carrières, comme Koffi Olomidé.

    Parmi ses plus grands succès figurent des morceaux comme “Yolele”, “Sai Sai” et “Maria Valencia”.

    Il était également l’une des figures emblématiques de la SAPE, la Société des ambianceurs et personnes élégantes. Mode vestimentaire, mais aussi art de vivre, les sapeurs on fait des émules de Kinshasa à Paris et inspire aujourd’hui de nombreuses pop stars africaines-américaines.

    Ce musicien avait aussi été l’acteur principal du film belgo-zaïrois “La vie est belle” de Ngangura Dieudonné Mweze et Benoît Lamy en 1987. Il avait composé une bonne partie de la musique originale de ce film. Papa Wemba apparaît également en 1997 dans “Combat de fauves” de Benoît Lamy.

    Il avait eu en 2003 (BIEN: 2003) des démêlés avec les justices belge et française. Il avait arrêté à Paris dans une affaire de trafic de visas à la suite d’un mandat d’arrêt international lancé par le juge d’instruction belge Jean Coumans.

    Les justices française et belge le poursuivaient pour aide au séjour irrégulier d’étrangers sous couvert de ses activités musicales. Il était soupçonné d’avoir favorisé l’immigration clandestine en France de quelque 150 ressortissants de la République démocratique du Congo (RDC), moyennant des sommes avoisinant 3.500 euros par personne.

    Ce qui lui avait valu d’être condamné en février 2012 par le tribunal correctionnel de Bruxelles à quinze mois de prison avec sursis et à une amende de 22.000 euros, dont la moitié avec sursis, pour trafic d’êtres humains.

    Papa Wemba avait aussi été condamné en 2004 par le tribunal de Bobigny (nord de Paris) à une peine de 30 mois de prison dont 26 avec sursis, ainsi qu’à 10.000 euros d’amende, pour aide au séjour irrégulier d’étrangers sous couvert de ses activités musicales.

  • Magic System et Papa Wemba au festival Femua, un mois après l’attentat de Grand Bassam

    Magic System et Papa Wemba au festival Femua, un mois après l’attentat de Grand Bassam

    PAPA WEMBA-Ce festival organisé à Abidjan du 19 au 24 avril par le groupe ivoirien Magic System en présence de Papa Wemba ou Vieux Farka Touré, sera la première grande manifestation culturelle après l’attentat dans la station balnéaire ivoirienne.

    Le Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) “sera l’occasion de dire aux terroristes: +nous n’avons pas peur de vous, vous n’avez pas entamé notre moral+”, a expliqué à l’AFP Salif Traoré, dit A’Salfo, le leader du groupe ivoirien Magic System.

    “Nous allons démontrer pendant près d’une semaine cette solidarité du peuple ivoirien face aux terroristes” en rassemblant plus de 150.000 personnes par jour, promet-il.

    Quinze personnes ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur cette attaque jihadiste du 13 mars qui a fait 19 morts à Grand-Bassam, une station balnéaire ivoirienne, près d’Abidjan.

    Cet attentat sans précédent dans le pays a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), en réponse à l’opération antijihadiste au Sahel menée par la France et ses alliés régionaux.

    Le Femua, créé en 2008, réunira pour cette 9e édition une quinzaine d’artistes africains de renom, dont le “père” de la rumba congolaise Papa Wemba ou le guitariste virtuose malien Vieux Farka Touré, fils du légendaire Ali Farka Touré.

    Les chanteurs IJahman (Jamaïque), Charlotte Dipanda (Cameroun), Kery James (France), Toofan (Togo), Élida Almeida (Cap Vert), Daddy Lumba (Ghana) sont également attendus à ce festival qui se déroulera essentiellement à Anoumabo, un quartier pauvre d’Abidjan aux ruelles boueuses, où se côtoient habitations précaires et maisons modernes.

    Le quartier d’Anoumabo a vu naître Magic System, groupe star de la musique ivoirienne, qui depuis son succès, “Premier Gaou”, enchaîne les tubes en Afrique et en Europe.

    “La musique viendra prendre la place pendant cette période de la douleur semée par les jihadistes. Si nous réussissons ce pari, nous aurons rendu un vibrant hommage aux victimes” souligne A’Salfo.

    Cette édition dont le thème (prévu avant les événement de Grand-Bassam) est “Jeunesse et développement” entend attirer également l’attention des autorités sur “la vulnérabilité” de la jeune génération.

    “Une jeunesse devient vulnérable et se radicalise quand elle n’a pas de projet social”, note l’artiste et promoteur du festival.

    La ville de Korhogo (nord), proche des frontières du Burkina et du Mali, deux pays victimes d’attaques jihadistes, accueillera les festivaliers le dernier jour de la manifestation.

    Avec AFP

  • Musique: Marie Misamu et le monde de la  Musique religieuse

    Musique: Marie Misamu et le monde de la Musique religieuse

    SONY DSC
    SONY DSC

    -Morte à 42 ans, la chanteuse de musique chrétienne Marie Misamu est l’auteure de nombreuses chansons à succès. Son collègue Franck Mulaja a confié à Radio Okapi que la chanteuse aimait son travail.

    «Je garde d’elle [l’image] d’une artiste au vrai sens du mot », indique M. Mulaja qui ne manque pas de vanter la voix de l’artiste disparue: «Avec une voie de charme, une voie très excellente», a-t-il souligné.

    Cette voix, certains la découvre dans la chanson «Seigneur », le premier grand tube ayant de Marie Misamu récolté du succès. Le grand public découvre alors une jeune artiste qui a fait ses débuts aux côtés du feu Debaba.

     

    Le succès de cette chanson propulse l’artiste qui enchaîne alors des titres que le public accueille très favorablement.

    En plus de sa voix, Marie Misamu étonne également par ses clips vidéos où, elle danse dans des costumes qu’elle affirme confectionner elle-même. Des clips dans lesquels la chanteuse ne cache pas ses émotions. Ainsi, on la découvre en larmes dans «Salela ngai bi kamwa» (Traduisez en français: Fais des miracles pour moi).

    Marie Misamu s’est également associé avec d’autres chanteurs. Elle a notamment enregistré « Eh Yahweh » avec Mike Kalambayi, un autre succès qui relève davantage le talent des deux artistes.

    Avec un autre grand nom de la musique chrétienne congolaise, Charles Mombaya (décédé en 2007), Marie Misamu a aussi enregistré un titre : « Bula Ntulu ya nini» qui prévient les chrétiens contre les dangers l’orgueil.

    Une chanson que certains réécouterons aujourd’hui pour se souvenir du talent de ces artistes morts à neuf ans d’intervalle.

  • RDC : la rumba plie mais ne se rend pas

    RDC : la rumba plie mais ne se rend pas

    rhumba-Si l’afrobeat nigérian, le coupé-décalé ivoirien et le benga kényan règnent désormais dans les clubs hype, les stars congolaises gardent le rythme.

    Il était inimaginable, il y a quelques années, de savourer Kinshasa by night sans écouter de la rumba congolaise. C’est désormais possible. Du Balcon au Klubb, en passant par le Kwilu Bar et quelques autres clubs tendance de la capitale, les DJ font aujourd’hui danser les Kinois sur des rythmes venus d’ailleurs, essentiellement du Ghana, du Nigeria et de l’Afrique de l’Est. Une situation qui hérisse le chanteur congolais Koffi Olomidé. Après trente-huit années de carrière, l’artiste vient de sortir son nouvel album, Treizième Apôtre, le 13 octobre. « Faire croire que la musique africaine ne rime qu’avec la danse et la transpiration, c’est lui rendre un mauvais service. Car elle existe aussi pour émouvoir ceux qui l’écoutent », maugrée ce roi de la rumba congolaise. Dans son viseur, il cible les chaînes de télévision étrangères, très suivies par les Congolais et qui, selon lui, mettent de plus en plus en avant des artistes ghanéens, nigérians et ivoiriens. « La rumba est victime d’une injustice, déplore Koffi. Et sa visibilité sur le plan international en pâtit. »

    Pour Naty Lokole, chroniqueur musical sur Digital Congo TV, d’autres facteurs expliquent ce « recul apparent » de la rumba, en particulier l’acharnement des « combattants ». Depuis quelques années, ces groupes de Congolais de la diaspora empêchent les chanteurs de RD Congo de se produire sur scène en Europe, aux États-Unis, au Canada, voire en Afrique du Sud, sous prétexte que ces derniers (parmi lesquels Koffi Olomidé, Papa Wemba, Werrason, etc.) seraient « des collabos » du régime de Kabila, dont ils chantent régulièrement les louanges.

    Des chanteurs africains, même ceux dont les pays sont en crise, donnent des concerts à l’étranger sans aucun problème, alors que les nôtres ne peuvent plus le faire sereinement, dénonce Naty Lokole

    Conséquence : « Le combat entre nos artistes et les autres ne se joue plus à armes égales, regrette Naty Lokole. Des chanteurs africains, même ceux dont les pays sont en crise, donnent des concerts à l’étranger sans aucun problème, alors que les nôtres ne peuvent plus le faire sereinement. » Il cite, entre autres, le cas de Fally Ipupa, en pleine ascension, qui lui confiait récemment sa « frustration » de ne pas pouvoir se produire dans les grandes salles de spectacle occidentales. Découvert par Koffi Olomidé, qui l’a intégré à son groupe Quartier latin international, au sein duquel il est resté sept ans, Ipupa s’est lancé dans une carrière solo en 2006. Il a déjà sorti trois albums – tous multirécompensés – et vient de produire celui de son orchestre, F-Victeam, intitulé Libre Parcours.

    Malgré les « combattants » et la montée en puissance de l’afro-pop, « la rumba congolaise n’est donc vraiment pas en perte de vitesse, souligne Naty Lokole. Elle est intemporelle, alors que les autres genres musicaux qui font bouger le continent aujourd’hui ne sont que des effets de mode, très commerciaux, qui passent assez rapidement. » Et le chroniqueur kinois d’enfoncer le clou : « Certains musiciens d’autres pays réfléchissent à la façon de prendre le dessus sur notre musique, mais, très souvent, pour faire leurs tubes, ils se contentent de simplement modifier les beats de la rumba », accuse-t-il, dénonçant notamment le coupé-décalé ivoirien qui, selon lui, ne serait qu’une déclinaison de la rumba, en version beaucoup plus rythmée et agitée…

    Koffi Olomidé a d’ailleurs récemment lancé son propre label, Koffi Central, destiné à encadrer et à produire les nouvelles stars de la musique congolaise. Une façon d’assurer la relève

    « Fally Ipupa, Ferré Gola, Fabregas, Cindy Le Cœur, etc. De nombreux jeunes talents sont aujourd’hui connus sur le continent et dans le monde parce qu’ils font de la rumba », argumente quant à lui Koffi Olomidé. L’artiste a d’ailleurs récemment lancé son propre label, Koffi Central, destiné à encadrer et à produire les nouvelles stars de la musique congolaise. Une façon d’assurer la relève.

    « C’est d’autant plus important que les jeunes qui commencent à percer aujourd’hui ont besoin de la bénédiction de leurs aînés pour reprendre le flambeau », continue Naty Lokole, déplorant le fait qu’après des dizaines d’années de carrière les grandes figures de la rumba ne se soient pas investies plus que cela dans la transmission de leur musique aux nouvelles générations. Pour assurer ce passage de flambeau, il plaide d’ailleurs pour que les grands noms de la musique congolaise sortent plus de titres en featuring avec de nouveaux talents. La meilleure façon, selon lui, de mélanger les âges et d’insuffler à la rumba une nouvelle énergie.

    Trésor Kibangula– rfi

  • APRÈS 58 ANS DE CARRIÈRE GLORIEUSE : LUTUMBA SIMARO ABANDONNE LA GUITARE !

    APRÈS 58 ANS DE CARRIÈRE GLORIEUSE : LUTUMBA SIMARO ABANDONNE LA GUITARE !

    Lutumba-Lutumba Simaro Masiya a décidé de se retirer de la scène musicale, après 58 ans de carrière glorieuse. L’annonce a été faite par son Manager, au cours d’un entretien téléphonique avec la rédaction du quotidien kinois, La Prospérité.

    Pour Willy Tafar, deux raisons principales poussent l’artiste à mettre fin à la musique. Le vieux est fatigué, vu le poids de l’âge qui est aussi avancé, a-t-il déclaré, en justifiant la raison première.

    Lutumba Simaro séjourne au pays, depuis deux semaines après un séjour médical de trois mois en France où il a été évacué d’urgence pour le problème de santé. Dès son retour, le leader de l’orchestre BANA OK ramène un bulletin de santé sur lequel le médecin proscrit tout travail devant entraîner la fatigue supplémentaire. Surtout de ne plus se tenir debout pendant très longue temps ou encore moins, de faire une longue distance à pied.

    Il faut noter que le 19 mars de cette année, la légende vivante de la rumba congolaise va totaliser 77 ans d’âge. A cette occasion, apprend-on, il envisage annoncer officiellement, la fin de sa carrière musicale active, à ses fanatiques. Toutefois, l’auteur de la célèbre chanson « Ebalé ya Zaïre » est obligé de le faire parce que son médecin traitant l’attend de nouveau à Paris pour le contrôle.

    En principe, le Poète devait passer sa convalescence à l’Hexagone. Or, cela a été impossible à cause de son visa de séjour qui était déjà arrivé à sa fin. D’où, il a été obligé de regagner le pays pour négocier avec l’Ambassade de France à Kinshasa, une prolongation de visa. C’est après que le Vieux Simaro pourrait alors voler de nouveau, pour le pays de Gaules afin de continuer à subir l’encadrement médical, grâce aux soins appropriés.

    «Ma Prière» : la dernière griffe du Poète !

    Rappelons que le doyen guitariste souffre de problèmes de jambes et autres douleurs cardiaques.

    Qu’à cela ne tienne, il ne jure que sur la sortie de son nouvel album « Ma Prière » qui semble être sa dernière signature sur le marché de disques. Cette compilation musicale sera constituée de six chansons, à savoir : «Ma prière», «Papa Yav», «Maria Victoria», «Toto», «In Memoriam Laurette» et «Okozua ya wapi».

    Né en 1938 à Kinshasa, Simaro est un auteur compositeur chevronné. Il a servi la nation congolaise à travers sa guitare et ses compositions de haute facture. Certaines chansons du Poète ont la valeur d’un livre de la vie, d’un patrimoine national. C’est en 1958 que Simon Lutumba dit Simaro Masiya a débuté professionnellement sa carrière à la guitare rythmique dans l’Orchestre Micra Jazz.

    Un an plus tard, il rejoint le Congo Jazz de Gérard Madiata avec lequel il enregistre «Simarocca». Quelques années après, il sera sollicité par Grand Maître Franco Luambo Makiadi pour renforcer l’orchestration de l’OK Jazz. Ainsi, est-il devenu bras droit de Franco jusqu’à sa mort, décédé en octobre 1989.

    Après la mort de son maître, il fonde en 1994, il avait fondé le groupe BANA OK en compagnie de Josky Kiambukuta, Ndombe Opetum et les autres. Jusqu’à preuve du contraire, Lutumba reste le Président de cette formation musicale, malgré la dégradation lente mais sûre de son état de santé.

    (Source: Facebook)

  • Le 6 février 2015, le célébrissime Bob Marley aurait eu 70 ans

    Le 6 février 2015, le célébrissime Bob Marley aurait eu 70 ans

    Bob marley-Le 6 février 2015, le célébrissime Bob Marley aurait eu 70 ans… Mais quel âge a le Reggae ? Les historiens s’accordent à dire que cette forme d’expression jamaïcaine vit le jour, à la fin des années 60, sous l’impulsion de musiciens locaux férus de musiques traditionnelles caribéennes comme le Mento, grands amateurs de Soul-Music et de Rythm & Blues, et porteurs d’un héritage Nyabinghi africain transmis à travers les siècles…

    Présenté ainsi, le Reggae ressemble a une musique hybride, dont le vocabulaire musical réunit plusieurs dialectes sonores spécifiques. Et pourtant, en 1962, un jeune homme de 17 ans va réussir à faire la synthèse de ces cultures et croyances ancestrales. Il s’appelle Bob Marley et va devenir l’emblème international d’une île perdue dans la mer des Caraïbes. Est-il pourtant seul responsable de cette révolution patrimoniale qui fait la fierté de la population jamaïcaine aujourd’hui ?
    Dans son dernier ouvrage, sobrement intitulé «Reggae» (Chronique Editions), Farid Abdelouahab révèle les liens politiques et sociaux qui ont permis l’ascension vertigineuse de Robert Nesta Marley, au cœur des années 70. Il réhabilite également les pionniers et porte-paroles du mouvement rasta, et nous éclaire sur le rôle déterminant des créateurs originels, Ernest Ranglin, Count Ossie ou Toots Hibbert…

    L’addition de différents courants de pensée, la fusion de différents styles, l’intelligence d’instrumentistes talentueux, furent les ingrédients nécessaires et fondamentaux à la survie d’un genre musical unique qui a porté, depuis des décennies, un message d’unité et de tolérance dont Bob Marley reste le symbole universel. Sa disparition précoce (36 ans) le 11 mai 1981, a malheureusement et maladroitement magnifié son image de messie qu’il ne rêvait sûrement pas de devenir.

    Ses héritiers, admirateurs, parfois adorateurs, sont nombreux et entérinent la grandeur spirituelle et artistique de cette icône absolue. Mais, qui sont aujourd’hui les véritables

    RFI