Tag: Musique

  • KOFFI OLOMIDÉ S’ENGRAISSE AU CONGO-BRAZZAVILLE AVEC UN CONCERT POLÉMIQUE À 150.000 FCFA.

    KOFFI OLOMIDÉ S’ENGRAISSE AU CONGO-BRAZZAVILLE AVEC UN CONCERT POLÉMIQUE À 150.000 FCFA.

    koffi-olomide-en-tanzani Après quatre ans d’absence au Congo-Brazzaville, l’artiste-musicien Koffi Olomidé devait faire son grand retour ce week-end sur la scène brazzavilloise. Avec au programme deux spectacles très attendus, vendredi 31 janvier 2014 et samedi 1er février 2014, mais dont les coûts jugés, « exorbitants », suscitent depuis quelques semaines une vive contestation parmi certains Congolais.

    C’est contre [X] que le le colonel Marcel Ntsourou porte plainte pour plusieurs chefs d’accusation liés à son arrestation le 16 décembre 2013 dernier. Sa résidence avait alors été prise d’assaut lors d’une fusillade à son domicile.

    C’est notamment le cas de Joe Washington Ebina qui a appelé ses compatriotes à boycotter le spectacle de la star de RDC, au motif que le coût du spectacle est exagérément élevé : 150 000 FCFA, rapporte « Les Dépêches de Brazzaville ».

    (…)

    Joe Washington Ebina a lancé cet appel au boycott au cours du point de presse qu’il a animé le 30 janvier 2014 à la cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville. « Nous n’en voulons pas à l’artiste musicien, mais à ceux qui l’ont invité à se produire à Brazzaville. Nous nous insurgeons plutôt contre le caractère immoral et asocial de ce concert », a indiqué Joe Washington Ébina.

    Dans sa communication, le président de la « fondation Ebina » se dit « consterné, chagriné et scandalisé par l’initiative ». Pour lui, organiser un simple concert musical au prix de 150 000 FCFA à Brazzaville est, selon ses termes, « indécent et inadmissible ».

    Agir ainsi est une manière de se moquer des Congolais pris en otage au quotidien par une misère sans précédent. Celle-ci se traduit par l’accès difficile aux soins primaires, à l’éducation de base ainsi qu’à tous les autres services sociaux de base.

    « Pour moi, organiser un concert à 150 000 FCFA, c’est faire injure aux travailleurs congolais très mal payés, aux chômeurs et à tous ceux qui vivent au quotidien dans la précarité », a-t-il insisté.

    Le président de l’ONG humanitaire a souhaité en lieu et place de ce concert que des actions humanitaires soient organisées en faveur des indigents.

    (…)

    Interpellé récemment sur ce sujet sur « Télé Congo », Koffi Olomidé avait rappelé que « je ne suis que chanteur », avant d’indiquer que le tarif de sa prestation était fixé par les promoteurs du concert: le « Panafrica » que dirige Mme Sara Ndenguet.

    « Il faut que les gens sachent que ce n’est pas moi qui décide du prix », avait confié le patron du groupe Quartier Latin au présentateur du journal. Lorsque ce dernier lui rappela, qu’en tant qu’artiste, il avait aussi un mot à dire, voici sa réponse : « Le mot ne suffit pas. D’ailleurs, si je dis plus d’un mot, je risque d’être sanctionné quatre ans encore (rire) », avait-il lancé, allusion à sanction qui l’a écarté quatre ans durant de la scène congolaise (Brazzaville). Pour des raisons restées à ce jour floues.

    Revenant sur le prix du concert, Koffi olomoidé, le mentor de Cindy le cœur, reconnaît toutefois que « c’est un peu cher, mais je pense que ça vaut peut-être la peine : Nous avons très bien préparé ce spectacle, les gens qui viendront manger en écoutant notre musique ne seront pas déçus ». Et de préciser : « Il faut quand même le dire haut et fort : il n’y a pas que les billets à 150 000 FCFA vendredi 31 janvier 2014. Le samedi 1er février 2014, il y a un grand concert populaire à 10.000 Fcfa », a-t-il conclu.

     

    Cordialement,
    La Direction du « RÉSEAU NERRATI-PRESS ».

  • L’affaire J.B. Mpiana ou le début du “génocide” culturel !

    L’affaire J.B. Mpiana ou le début du “génocide” culturel !

     jb-mpianaSabotage du spectacle de Bercy

     Le show-man Lita Bembo se retrouve dans l’évocation de l’expression ” attaquez le côté le plus pete pete !” qui ponctuait, dans l’orchestre Stukas, la partie animation de ses chansons. C’était une injonction visant l’ennemi dans son point faible. Les observateurs avisés s’en rendent bien compte par rapport au phénomène “combattants de la Diaspora” : le ventre mou ou le tendon d’Achille de la forteresse congolaise à l’étranger n’est pas dans les affaires, les sciences ou les sports. C’est la Culture véhiculé par les arts, précisément l’art musical. Le sabotage du spectacle de l’artiste-musicien Jean-Bedel Mpiana à Paris est justifié, laisse-t-on entendre, par l’engagement politique prêté à ce dernier pour avoir notamment composé une chanson en faveur du candidat n°3 Joseph Kabila Kabange. D’où l’étiquette Kabiliste qui lui est collée. Mais, les raisons de ce qui vire à la stigmatisation sont à trouver ailleurs. Simplement parce que JB Mpiana n’est pas le seul à l’avoir fait…

     

     

                Ils sont en réalité une trentaine, en majorité de la même génération, à avoir largement contribué à la campagne électorale du Raïs.  Par quoi alors s’explique le ciblage du meneur de Wenga Bcbg ?

                Qu’on se mette d’emblée d’accord sur ce point : un artiste n’est pas forcement apolitique. Les “combattants de la Diaspora” résidant en Occident savent qu’ils sont nombreux, les artistes américains et européens à s’afficher politiquement. Pendant les campagnes électorales, ils prennent ouvertement position pour leurs candidats. Et, généralement, les victoires électorales sont célébrées publiquement avec leur concours. Dirigeants et militants vainqueurs fêtent avec leurs musiciens préférés, ce qui n’indispose pas pour autant les fans, des mêmes musiciens, proches ou non des dirigeants et militants vaincus.

                En démocratie, le respect du choix politique de l’autre, adversaire soit-il, est sacré. Le contraire institue la pensée unique qui pousse ou mène à la pensée inique.

                Pour s’imprégner du jeu démocratique, la communauté congolaise demeurée au pays s’inspire des faits et gestes de sa Diaspora, surtout celle qui vit au quotidien les exigences de la démocratie. Sont particulièrement concernées la Diaspora congolaise d’Amérique (Etats-Unis, Canada), la Diaspora congolaise d’Europe (Grande-Bretagne, Scandinavie, France, Benelux, Allemagne, etc.),  la Diaspora congolaise d’Afrique ( Rsa, Botswana…), la Diaspora congolaise d’Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande etc.) et la Diaspora congolaise d’Asie (Japon, Corée du Sud, Singapour, Israël…).

                Dans ces pays, cités à titre illustratif et non énumératif, on ne persécute pas le créateur intellectuel (artiste ou écrivain) pour ses opinions politiques, à moins pour l’intéressé de faire l’apologie des idéologies fascistes.

                La dictature mobutienne avait ses travers, mais jamais les “Zaïrois de la Diaspora” ne s’en prenaient aux  musiciens mobutistes de passage à Bruxelles, à Londres ou à Washington. A la limite, le désaveu s’exprimait par le refus d’assister à leurs spectacles.

     

    Génocide culturel

     

                Ce qui vient de se passer à Bercy, à Paris, autour du spectacle de J.B. Mpiana doit être considéré comme une menace contre toute la création intellectuelle, donc contre la culture. C’est la manifestation du pire des génocides qui soit sous les cieux : le génocide culturel.

                “Un peuple sans culture est un peuple sans âme“, dit-on. Aujourd’hui, c’est le musicien qui est ciblé; demain – si l’on n’y prend garde – ce sera le peintre, le poète, le sculpteur, le dramaturge, le professeur d’université, le ministre de Dieu…

                Au final, les “combattants de la Diaspora” commenceront à dicter au peintre, au poète, au sculpteur, au dramaturge, au professeur, au ministre de Dieu ce qu’il doit faire ou dire, et ce qu’il ne doit ni faire ni dire. Ce sera la robotisation de la société congolaise !

                C’est dur, terrible pour la RDC de vivre cette nouvelle formule de “Nuit de Cristal”.

                Aussi, plus que la classe politique, la Société civile congolaise a le devoir citoyen d’attirer l’attention de l’opinion sur les risques que l’on fait peser sur l’avenir de la musique congolaise, le premier des produits culturels d’exportation de la RDC.

                Sur le Net, un intellectuel congolais de la Diaspora fait aux musiciens congolais – dont JB Mpiana – le reproche de piéger l’art musical avec l’exhibitionnisme sexiste. Sur ce point-là, il a pleinement raison. C’est une dérive à combattre. Il devrait cependant commencer par condamner ses premiers promoteurs. Ceux qui avaient suscité le phénomène “sundama“.

                L’un d’eux, aujourd’hui “justicier parmi les combattants “, ne s’en est jamais repenti.    Entre-temps, on se devrait de le reconnaître : JB Mpiana a un répertoire non-politique qui fait la fierté de son pays. Il est l’un des rares artistes musiciens dont une oeuvre a été adoptée et interprétée par un grand orchestre cubain : Germano.

                On imagine alors l’effet que produit, à Cuba, le sabotage du spectacle d’un tel artiste à Paris. On imagine ce qu’en pensent la Diaspora africaine antillaise et les Africains pensent.           Il n’y a pas de quoi en être fier…

     

    Il est à craindre le retour au “Sundama”

     

                “A quelque chose malheur est bon“, dit-on. Il est établi que c’est à cause de l’absence d’une véritable industrie musicale (production phonographique, scénique et vidéographique) au pays que les artistes musiciens congolais sont obligés de “monter à Mikili”, à la différence de leurs collègues nigérians et sud-africains, mieux lotis.

                Or, dès l’instant où l’essentiel de la production musicale s’effectue sur place à Kinshasa et que les besoins sont inversés,   la pression sur les artistes se réduit d’elle-même. En attendant, et pour autant qu’ils soient conséquents avec eux-mêmes, les “combattants de la Diaspora ” devront plutôt boycotter et la diffusion et l’audition des chansons de tous les musiciens ayant participé à la campagne électorale du Raïs en 2011. Le résultat se devine : ils en reviendront au “Sundama”; et ce sera le début de la fin de l’emprise de la musique congolaise dans le monde.

                Les mélomanes se souviennent que ce genre musical avait failli ruiner, au propre comme au figuré, la musique zaïroise, pardon congolaise, si la génération Wenga n’avait pas apparu au milieu des années 1980 pour renforcer la génération Zaïko et assurer ainsi la relève de la génération OK Jazz-Afrisa talonnée, elle, par la génération Négro Succès-Maquisards-Continental.

                A qui alors profiterait le crime ? Aux “combattants de la Diaspora” d’y méditer…

    Omer Nsongo die Lema

  • Le concert de JB M’Piana au Zénith de Paris finalement annulé

    Le concert de JB M’Piana au Zénith de Paris finalement annulé

    JB-Alors que les artistes musiciens de l’orchestre Wenge musica Bcbg de JB M’Piana s’apprêtaient à quitter Kinshasa pour venir se produire à Paris, le site du Zénith – La Villette a annoncé, jeudi matin, que le concert prévu le 21 décembre était annulé.

    Finalement, le concert de JB M’Piana et de son groupe, Wenge musica Bcbg, prévu le 21 décembre à Paris, n’aura pas lieu. L’annulation du spectacle a été annoncée, jeudi, sur le site de la salle Zénith de la capitale française. Une nouvelle qui surprend les artistes musiciens congolais qui s’apprêtaient à quitter Kinshasa, après avoir reçu “40 visas”.

    “C’est chaud !”, s’est exclamé Roger Ngandu, le porte-parole du groupe musical. Contacté par Jeune Afrique, il dit n’être “pas encore au courant de l’annulation” du concert. “Pourquoi l’ont-ils annulé ?” s’interroge-t-il, terriblement déçu.

    “Blocus”

    Depuis l’annonce du concert de JB M’Piana au Zénith de Paris, des groupes d’opposants congolais radicaux vivant en Europe, dénommés des “combattants”, ont multiplié des menaces à l’endroit de l’artiste, lui promettant “l’apocalypse” en cas de maintien du concert. Des délégations ont même quitté Bruxelles et Londres pour venir entraver le bon déroulement du spectacle.

    Depuis près de cinq ans, les “combattants” ont imposé un “blocus” dans plusieurs villes européennes, empêchant tout concert d’artiste musicien congolais, à qui ils reprochent de se produire régulièrement en faveur du président Joseph Kabila.

    Avec Jeune Afrique

  • Poème: A Jamais nous t’oublierons Ley ( Par Poète Robert Kabemba Mangidi)

    Poème: A Jamais nous t’oublierons Ley ( Par Poète Robert Kabemba Mangidi)

    leyA jamais nous t’oublierons
    Ley ,l’ Artiste du peuple,
    Héro de la rumba congolaise,
    Icone de notre culture,
    Ley est parti,
    Il est parti,
    A jamais nous le verrons,
    Et plus jamais,
    Rochereau, le monument  national,
    La bibliothèque vivante,
    L’homme d’inspiration,
    Ley a fait danser le monde,
    L’univers se souviendra de toi,
    Tes œuvres resteront inoubliables,
    Rochereau, notre prestige national,
    Rochereau, l’honneur congolais,
    Tabu Ley, le flambeau national,
    Tabu Ley, le messager de la Rumba,
    Tabu Ley, la fierté de la culture congolaise
    Tabu Ley, la fierté de notre identité,
    Bandundu dans l’angoisse,
    Congo tout entier  en pleure,
    Le peuple congolais en méditation,
    Les artistes en détresse,
    Tabu, le monument,
    Ley, l’Héro de la Rumba,
    Rochereau, l’Artiste du peuple,
    Que ton âme repose en paix,
    Poète Robert Kabemba Mangidi
    Manchester/ Angleterre
  • Tabu Ley est mort

    Tabu Ley est mort

    Tabu-Ley-L’icône de la rumba congolaise Tabu Ley décédé samedi 30 novembre dans un hôpital bruxellois.

    Pascal Tabu Ley, dit «Seigneur Tabuley Rochereau», est décédé samedi 30 novembre à Bruxelles, en Belgique. Le célèbre chanteur congolais était dans le coma depuis plusieurs jours. Selon

    son fils Charles Tabu, joint par Radio Okapi, Tabu Ley est mort de suite de diabète après avoir été terrassé par un accident cardiovasculaire il y a plus de deux ans.

    Le musicien et chanteur Congolais Pascal Tabu Ley est mort samedi matin à l’hôpital Saint-Luc à Bruxelles en Belgique des suites d’une longue maladie.

    Il ne s’était jamais complètement remis de son accident cardiovasculaire deux ans auparavant.

    D’après son fils Marc Tabu, l’artiste a été admis à l’hôpital suite à une infection.

     

    Né dans la ville de Bandundu, dans la République Démocratique du Congo, Pascal Tabu Ley chante d’abord à l’église et dans les chorales scolaires.

    Il rejoint ensuite le ministère de l’Education nationale comme fonctionnaire puis responsable administratif et financier à l’Athénée de la Gombe.

    Il commence à composer ses morceaux dans les années 50.

    Sa carrière musicale décolle en 1956 après un duo avec le chanteur Grand Kallé, considéré comme le père de la musique congolaise moderne.

    Celui qui sera désormais connu sous le nom de “seigneur Rochereau” rejoint alors le grand African Jazz.

    Le grand public le découvre à travers les titres “Kelya”, “Adios Tété” et “Bonbon sucré”.

    Avec sa formation African Fiesta Flash, il donne une série de concerts à l’Olympia en 1970.

    C’est le premier Africain à se produire sur scène dans cette grande salle parisienne.

    Sa musique est très inspirée par la pop et rhythm and blues.

    Son fils Marc Tabu se souvient du père mais aussi de l’artiste: “je garde le souvenir d’un bon père et aussi d’un grand musicien, on ne l’a pas seulement apprécié comme papa mais aussi comme un grand artiste de notre continent”.

    Le rappeur Français Youssoupha serait également le fils de la star de la rumba congolaise.

    L’artiste estime que son père aurait eu au moins 68 enfants au cours de sa vie.

     

     

  • JB M’Piana au Zénith de Paris, un concert sous haute tension

    JB M’Piana au Zénith de Paris, un concert sous haute tension

    jb mpiana-Des groupes d’opposants congolais de la diaspora, qui se font appeler les “combattants”, interdisent depuis 2009 tout spectacle d’artistes de la RDC en Europe. Une “sanction” politique que brave JB M’Piana en programmant son concert le 21 décembre au Zénith de Paris. L’événement enflamme les réseaux sociaux.

    C’est l’effervescence dans le milieu des Congolais de la diaspora. Depuis l’annonce du concert de l’artiste musicien de la RDC JB M’Piana dans la salle de Zénith de Paris, programmé pour le 21 décembre, l’agitation est à son comble. D’un côté, les “combattants”, ces opposants radicaux anti-Kabila, investissent les réseaux sociaux pour annoncer qu’ils empêcheront par tous les moyens la tenue du spectacle, et de l’autre, des groupes de fans qui appellent au “retour de la musique congolaise” à Paris.

    Depuis bientôt quatre ans, les “combattants” se sont arrogé le droit d’interdire tout concert des musiciens congolais en Europe, aux États-Unis, voire en Afrique du Sud. Ils les accusent d’être des “collabo” du pouvoir en place à Kinshasa. “Nous reprochons notamment à JB M’Piana comme aux autres artistes de la RDC d’avoir chanté pour Joseph Kabila” lors de la dernière présidentielle” en 2011, explique Anderson, qui a lancé un site internet dédié au “combat”.

    La chanson de JB M’piana pour Joseph Kabila lors de la campagne électorale de 2011.

    Très hostiles à Joseph Kabila, les “combattants” soupçonnent déjà le président congolais d’avoir “financé” le concert de JB M’Piana au Zénith de Paris. Même s’ils ne présentent aucune preuve de leurs allégations. “Nous sommes prêts à tout pour empêcher le retour de ces distractions au moment où notre pays est encore occupé, des morts se comptent par millions, des femmes continuent à être violées par des groupes armés”, argumente Anderson. Et sur Youtube, ses “compagnons de lutte” annoncent déjà la couleur. Les menaces, les appels à la violence se multiplient

    Appel à l’apaisement

    Claude Alain, producteur du concert, prend au sérieux ces ” intimidations”, mais assure que des “dispositions sécuritaires exceptionnelles” ont été prises pour garantir la sécurité de spectateurs. “Début novembre, nous avons eu une réunion avec la préfecture de police et la Mairie de 19e arrondissement autour de la question”, confie-t-il, soulignant que “de la gare du Nord au lieu du spectacle, la sécurité sera assurée”.

    Il s’agit d’un concert humanitaire dont les bénéfices seront versés aux associations congolaises qui s’occupent des personnes vulnérables. (Roger Ngandu, manager de Wenge Musica Bcbg)

    Du côté de JB M’Piana, on multiplie des gestes d’apaisement pour tenter de calmer les esprits. L’artiste est passé début octobre à Paris pour demander “pardon” aux “combattants”. “Il est temps que cette sanction, qui n’a que trop duré, cesse. Nos frères ‘combattants’ ne doivent plus continuer ainsi à étouffer la musique congolaise”, lâche Roger Ngandu, le manager de l’artiste. Et d’ajouter : “D’autant plus que JB M’Piana a promis de ne plus chanter pour les politiciens”. Pour prouver sa bonne foi, “l’artiste ne touchera pas de cachet pour le spectacle du 21 décembre”, soutient Roger Ngandu. “Il s’agit d’un concert humanitaire dont les bénéfices seront versés aux associations congolaises qui s’occupent des personnes vulnérables à Kinshasa et à celles qui prennent en charge des victimes des violences sexuelles dans le Kivu”, détaille Roger Ngandu.

    En espérant que le message sera entendu, les musiciens poursuivent leurs séances de répétition à Kalina, dans la commune de La Gombe, au centre-ville de Kinshasa. “JB M’Piana et son orchestre Wenge musica travaillent, du lundi à dimanche, pour pouvoir présenter un spectacle époustouflant aux mélomanes qui répondront présents au Zénith”, commente William dit Bcbg, le chargé de communication du groupe.

    Avec l’appui financier de sponsors, notamment une société brassicole locale, le spectacle sera diffusé en direct sur la télévision nationale congolaise. Une façon de fêter le retour de la musique congolaise sur la scène parisienne. Même si, sur place, au Zénith, l’affluence risque de ne pas être au rendez-vous. “Tout ce climat de tensions autour du concert aura réussi à terroriser le public. Beaucoup de parents déconseilleront sans doute à leurs enfants de s’y rendre”, analyse Roger Musandji du site Œil d’Afrique, qui suit de près l’évolution de la situation.

    “Même devant 100 personnes, le concert aura lieu, martèle-t-on néanmoins du côté de Wenge musica Bcbg. Ne plus jouer en Europe constitue un manque à gagner énorme pour les artistes musiciens congolais”. De fait, aucune star congolaise ne s’est produite à Paris depuis le dernier concert de Fally Ipupa dans la même salle du Zénith, qui avait été très fortement perturbé par les combattants. C’était en 2011…

    Avec JA.

  • LA RUMBA ZAIRO-KONGOLAISE PERD LE NORD

    LA RUMBA ZAIRO-KONGOLAISE PERD LE NORD

    danceuses-Pour commencer, nous pouvons affirmer sans complexe que Kinshasa est la capitale musicale de l’Afrique, parce qu’il y a tellement de tubes de la Rumba Kongolaise qui ont marqué le continent Africain.

    Depuis quelques années, les musiciens Kongolais ne comprennent toujours pas pourquoi leurs compatriotes de la diaspora ne veulent plus les laisser se produire en spectacle en Europe, en Asie, en Océanie, dans les Amériques et dans plusieurs pays d’Afrique où il y a une forte population des originaires de la RDC. La mesure touche principalement les musiciens qui sont résident en République Démocratique du Congo.

    Nous avons aussi constaté que même dans la diaspora Kongolaise, plusieurs combattants et résistants ne savent pas quelle est l’origine du boycott et de l’interdiction des productions des musiciens Kongolais a l’étranger.
    Aujourd’hui, les gens ont très vite oublié les raisons qui sont à l’ origine de cette Fatwa émise par la diaspora Kongolaise contre les artistes musiciens de la rumba Kongolaise. Ce n’est pas le fait qu’ils aient tous composé chacun une chanson a la gloire de celui qui se fait appeler le “Rais” Congolais, c’est a dire Joseph Kabila aka Hyppolite Kanambe aka…..lors des élections présidentielles de 2011 et aussi ceux de 2006.

     

    Nous voulons rappeler à tous, aux Kongolais ainsi qu’aux non-Kongolais (sans oublier les “Congolais”), ce qui est reproché aux artistes musiciens Kongolais par les vrais combattants et les vrais résistants de la diaspora Kongolaise.

    Voici ce qui leur est reproché:

    • Que la Rumba Kongolaise ne remplie plus sa fonction sociale de distraire sainement les mélomanes
    • Qu’elle n’est plus la gardienne des bonnes mœurs et coutumes Kongolaises
    • Qu’elle est aujourd’hui une musique essentiellement festive.
    • Qu’elle s’investie pas dans la musique engagée ni dans la musique de combat car la RDC est en guerre et perd petit à petit des portions de son territoire depuis l’automne 1996.
    • Que les artistes musiciens Kongolais se comportent comme ne se souciant pas de ce que vivent les Kongolais à travers: le Genocide presque generalisé dans toute la republique, la profanation des vagins des Kongolaises , l’enrollement des enfants Kongolais dans les milices armées des étrangers qui envahissent la RDC, les humiliations des hommes par des viols collectifs (sodomisation) dont les auteurs sont principalement des miliciens rwandophones et des militaires de l’armée du Rwanda

    La Rumba Kongolaise est malade.
    Depuis quelques années, elle est dans le coma à cause de ses artistes et de ses musiciens qui ne sont plus qu’une bande d’individus souvent sans talent, tombés là-dedans sans préparation et sans vocation.
    Comme les dirigeants Congolais sont incapable de créer et d’offrir des emplois décents aux Kongolais, la musique est devenue le lieu de refuge des sans revenus. La Rumba Kongolaise est devenue cet exutoire qui absorbe le trop plein de sans-emplois des quartiers populaires des grands centres urbains de la RDC: Kinshasa, Lubumbashi, Matadi, Kisangani, etc.
    Cela est fortement encouragé par ceux qui gèrent la chose publique en RDC, dans le but de masquer leurs incapacités à gouverner convenablement et sainement ce pays aux richesses naturelles incommensurables.

    Le lecteur croit que nous exagérons,
    Nous lui suggérons de se pencher sur le phénomène “libanga” (la pierre ou le caillou) qui désigne, dans le langage des musiciens, cette litanie de noms de personnes que les musiciens chantent à tout bout de champ, dans le but de promouvoir la visibilité de la personne citée au sein de l’espace public et ce, en échange de quelque billets couleur pondu: quelques dollars. Plus vous donnez, plus votre nom est cite dans les chansons. De nos jours, les mabanga (libanga au pluriel) représentent la source la plus importante de revenus pour les artistes musiciens de la Rumba Kongolaise. Il est estime à environ 500 a 1000 dollars, le prix payé pour être cité une fois dans une chanson d’un album (dans une chanson il y a en moyenne une cinquantaine de noms).

    Mais si vous voulez une chanson a vous tout seul, taillée sur mesure et dont le titre est votre nom, il vous faudra débourser au moins 10.000 dollars.

    Qui sont les principaux demandeurs de cette publicité; et bien ce sont tout simplement les décideurs politiques, ceux qui gèrent la chose publique. Ainsi, par une pratique extrêmement maligne, ils mettent la rumba Kongolaise au service de l’aliénation et de l’arriération du peuple Kongolais, par ricochet celui ce l’Afrique.

    Parmi les autres principaux demandeurs de cette publicité, il y a des personnages à la moralité extrêmement douteuse, toutes sortes de transgresseurs des lois, des criminels et des personnes de mauvaise vie.

    Quant a ceux qui qui taxent de fous et d’aigris la diaspora Kongolaise à cause de la Fatwa contre l’actuel Rumba Kongolaise ; lisons ce qui suit

     

    Le 1er Octobre 2010, la ministre de la Culture, madame Kavira, s’était résolue à combattre le phénomène mabanga au nom de son « Rais » de président. Elle avait condamne les antivaleurs, la médiocrité ainsi que les obscénités des chansons et spectacles offerts au public de tout âges. Madame la ministre affirmait que la musique congolaise dite moderne est aujourd’hui la plus immorale avec ses cris, ses danses et spectacles obscènes qui chosifient la femme et inoculent le venin de la mauvaise éducation et des antivaleurs aux jeunes générations, hypothéquant ainsi leur avenir et celui de la Nation Kongolaise. C’est pour cette raison qu’elle avait lancé, la campagne nationale de lutte contre les chansons, les cris, les danses et spectacles obscènes, sur toute l’étendue de la RDC. Cette campagne allait du 1er octobre 2010 au 1er octobre 2011 et visait à éradiquer les maux qui rongent la musique et la société Kongolaises. Madame la ministre avait aussi invitée les autorités à cesser avec le trafic d’influence, parce qu’elles sont chantées par les musiciens : Il faut mettre fin au phénomène Mabanga qui n’honore pas nos autorités soulignera-t-elle.
    Elle ira même jusqu’a lancer des menaces « Tous ceux qui s’évertueront à baigner dans les antivaleurs à travers les chansons et spectacles doivent savoir que les institutions de la République, chargées de la lutte contre les antivaleurs, ne toléreront pas que des individus se permettent de corrompre la jeunesse et la société.
    Mais ce n’était que des mots car les actions n’ont jamais suivies. Les dirigeants n’allaient tout de même pas se priver des Mabanga dont ils sont ci friands.
    Ainsi, la Rumba Kongolaise continue sa descente vertigineuse dans le gouffre de la vulgarité et de la pornographie mal maquillée. Pour ceux qui comprennent les langues nationales Kongolaises et surtout le Lingala de Kinshasa, ils savent que les compositions sont sans contenues, stériles et légers, que  les chansons sont remplies de flatteries serviles, de vulgarités et de parole obscènes. Les artistes musiciens Kongolais ont décidé d’épousé l’arrogance, l’impolitesse et l’orgueil stupide.
    Ce n’est pas un hasard que jusqu’a aujourd’hui, durant les noces Kongolaise, les mariés choisissent toujours la chanson Yamba Ngai de Tabu Ley et M’Bilia Bel, pour symboliser leur union.

    Indépendance Cha Cha de l’AFRICAN JAZZ, Henriquet de KOFFI, Etape de ZAIKO, Paiement Cash de ZAIKO et Mario de l’OK JAZZ, contrairement aux chansons de ces dernières années, continuent à faire danser sainement les mélomanes de la Rumba Kongolaise.

    Mais les malhonnêtes et les ignorants, qui sont friand de ces obscénités et de ces vulgarités, citent le cas de Luambo Makiadi alias Franco et son Tout-Puissant OK Jazz. En effet, dans les années 70, il avait composé des chansons avec des paroles sexuelles très crues et choquantes : Hélène, Jacky et François furent les titres des trois chansons. Mais ce que ces malhonnêtes-ignorants et pervers par-dessus tout oublient C’est :

     

    • Luambo Makiadi et son OK JAZZ n’avaient pas mit sur cassettes et sur disques ces chansons sur le marché tant national qu’international.
    • Les cassettes qui circulaient sur le marché noir, sous les manteaux, étaient des enregistrements pirates de mauvaises qualités réalisés lors des concerts.
    • Ces chansons ne passaient ni a television ni a la radio.
    • En 1979, le grand Luambo Makiadi (proche du Marechal Mobutu) et quelques membres de son groupe furent emprisonnés à cause de ces chansons qui n’honorées pas la Rumba Kongolaise. Une sentence approuvée même par les Engambe Edo, Ya Pekos et autres.

    Affirmer et confirmer que la Fatwa fait du mal à la culture Kongolaise est une absurdité.
    Mais d’abord c’est quoi la culture d’un pays, d’un peuple ou d’une nation ?

    En Français, la culture d’un pays ou d’une  nation que l’on appelle aussi la culture collective, correspond a l’ensemble des structures sociales, religieuses, etc., des manifestations intellectuelles, artistiques, etc., qui caractérisent cette nation. Selon l’UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd’hui être considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.

     

    Et selon le sociologue québécois Guy Rocher, la culture est un ensemble lié de manières de penser, de sentir et d’agir plus ou moins formalisées qui, étant apprises et partagées par une pluralité de personnes, servent, d’une manière à la fois objective et symbolique, à constituer ces personnes en une collectivité particulière et distincte. Ensemble des productions matérielles ou immatérielles acquises en société.

    La culture c’est l’âme et l’identité d’une nation.
    Maintenant, pouvons-nous vraiment limiter la culture Kongolaise à la Rumba Kongolaise ?
    Nous disons Non: N O N

    Mais nous tenons aussi rappeler que la rumba Kongolaise (Zaïroise) est le style musical le plus fécond d’Afrique, et de loin le plus populaire durant ces quatre-vingt dernières années, car les Kongolais ont été pionniers dans les métissages en langue nationale. Et ce n’est pas demain la veille qu’elle va cesser de bercer et de faire danser la planète.

    Ce style de musical a envahis l’ensemble du continent Africain et a réussi à inonder les radios, les festivals et les discothèques de toute la planète. Elle connait les dénominations les plus diverses comme entre autre le Jazz Africain, jazz Kongolais, Kongo music, musique Zaïroise, Rumba, Rumba Kongolaise, Soukous, Ndombolo, Kwassa-Kwassa, Ngwasuma, etc. C’est réellement une musique populaire, surtout  auprès des jeunes grâce à son rythme très saccadé associant des instruments musicaux modernes importés de « l’occident » aux cris d’un Atalaku (un animateur ou rappeur).

    Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, est  la Mecque de la musique Africaine.

    Et ce, malgré le fait que les puissants médias “occidentaux “ne lui accordent que très peu d’intérêt. La rumba Kongolaise est en effet devenue la preuve vivante que le camp culturel dominant (l’Euro-Amérique à ce jour), même s’il se refuse à jouer le jeu, peut être contourné. Aussi bien dans l’underground culturel que dans les officines officielles, la rumba Kongolaise est écoutée, appréciée et va jusqu’à provoquer des hystéries collectives. Aujourd’hui, il est absolument difficile d’imaginer une nuit dans une ville aussi ouverte que Paris sans un rendez-vous où régnerait cette Rumba venue d’Afrique Centrale.
    Source: Fremonsa