Tag: Nouvelles Africaines

  • Tunisie : attentat-suicide dans le centre-ville de Tunis

    Tunisie : attentat-suicide dans le centre-ville de Tunis

    Afrique

    Tunisie : attentat-suicide dans le centre-ville de Tunis

    Vidéo par Lilia BLAISE

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 29/10/2018

    Au moins neuf personnes, dont huit policiers, ont été blessées dans une attaque-suicide perpétrée lundi, sur l’avenue Bourguiba, dans le centre-ville de Tunis. Le dernier attentat dans la capitale remonte à novembre 2015.

    Une femme s’est fait exploser, lundi 29 octobre, en début d’après-midi, sur l’avenue Habib Bourguiba, la principale artère du centre de Tunis, à proximité de véhicules de police, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

    Selon les autorités, neuf personnes ont été blessées, dont huit policiers. D’après des témoins, la déflagration s’est produite à proximité du Théâtre municipal, en plein centre-ville, où les forces de l’ordre établissaient un cordon de sécurité.

    Cette femme, âgée de 30 ans, n’était pas considérée comme “extrémiste” par les services de sécurité, a par la suite précisé le ministère dans un communiqué, sans autre précision sur son identité.

    Selon Sébastien Boussois, chercheur en relations internationales interrogé sur France 24, la kamikase viendrait de Mahdia, une ville côtière à 200 kilomètres de Tunis. Toujours selon le chercheur, l’attentat aurait été perpétré avec une grenade’.

    Sébastien Boussois, chercheur en relations internationales

    Atmosphère chaotique

    Lilia Blaise, la correspondante de France 24, était sur place au moment de l’explosion. “Pour l’instant, il n’y a que des blessés mais pas de morts confirmés. On a vu les ambulances repartir. La police tente de disperser les piétons”.

    Attentat en Tunisie: la police scientifique sur l’avenue Bourguiba

    Sur place, une journaliste de l’AFP a pu voir le corps sans vie de la kamikaze. Plusieurs ambulances et d’importants renforts de police sont arrivés sur les lieux et le secteur a été immédiatement bouclé, d’après la même source. De nombreuses boutiques de cette avenue commerçante ont rapidement baissé leurs rideaux, dans une atmosphère chaotique, toujours selon l’AFP.

    Premier attentat depuis novembre 2015

    Il s’agit du premier attentat à secouer la capitale tunisienne depuis le 24 novembre 2015 quand une attaque-suicide, commise là aussi en plein centre-ville contre un bus de la garde présidentielle avait tué 12 agents. Cette attaque avait été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI). “C’est bien un miracle qu’il n’y ait pas eu un attentat sur l’avenue Bourguiba [depuis 2015, NDLR] parce que c’est le cœur névralgique du pays et le lieu symbolique de la contestation et de la révolution. La situation était relativement contenue”, explique Sébastien Boussois.

    Quelques mois plus tôt, le 18 mars 2015, toujours à Tunis, deux hommes avaient ouvert le feu à l’arme automatique sur des touristes qui descendaient d’autocars pour visiter le musée du Bardo, avant de les pourchasser dans le bâtiment. Vingt-et-un touristes et un policier tunisien avaient été tués dans cet acte également revendiqué par l’EI, tout comme l’attentat perpétré par un kamikaze en juin de la même année sur une plage et contre un hôtel près de Sousse (est), qui avait coûté la vie à 38 touristes.

    Avec AFP

    Première publication : 29/10/2018

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  • Sommet des droits humains à Paris: Mudawi Ibrahim, activiste au Soudan

    Sommet des droits humains à Paris: Mudawi Ibrahim, activiste au Soudan


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 12:17

    Pendant trois jours, 150 militants se réunissent à Paris pour participer au Sommet mondial des droits humains, un rendez-vous qui vise à dresser un bilan de l’environnement dans lequel travaillent les défenseurs des droits de l’homme. C’est aussi un lieu d’échange pour évoquer les obstacles du moment : dénigrement et diffamation, rétrécissement des espaces de la société civile… Exemple au Soudan, où l’activiste Mudawi Ibrahim Adam a été emprisonné à plusieurs reprises dans l’exercice de son travail.

    A l’origine, Mudawi Ibrahim Adam enseigne l’ingénierie à l’université de Khartoum. Mais son engagement prend souvent le dessus. « Depuis tout petit, assure-t-il, je suis sensible aux injustices. » A travers son ONG, le Sudan Social Development Organization (Sudo), créée en 2001, il recense de nombreux cas de violations des droits humains au Darfour. Et signale des cas de détentions arbitraires. Un travail qui permet, en 2003, d’attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation au Darfour.

    Emprisonné à plusieurs reprises à cause de son engagement, Mudawi Ibrahim raconte être la cible des autorités, tout comme des groupes armés. « J’ai traversé des périodes difficiles. J’ai été emprisonné plusieurs fois. Je suis un défenseur des droits de l’homme innocent. Je ne suis pas un  criminel. J’essaie de faire comprendre au gouvernement qu’en tant que militant des droits humains, je suis censé être protégé, car les autorités ont signé des conventions il y a vingt ans », raconte-t-il.
     
    Malgré l’intimidation, et cette pression permanente, Mudawi Ibrahim diversifie ses combats : il mène une veille sur les problématiques de l’accès à l’eau potable, d’assainissement et de santé, le tout avec un réseau de partenaires, qui travaillent dans la discrétion absolue. « Cela ne se limite pas à un engagement personnel. Nous travaillons au sein des communautés, et cela permet au gens de se rapprocher de notre organisation de manière plus spontanée. »


    L’adoption au Nigeria d’une loi en 2014 réprimant les mariages homosexuels a créé un climat général hostile aux minorités sexuelles. Climat hostile également pour les organisations qui tentent de faire valoir leurs droits fondamentaux. Climat que subi au quotidien Judith Nudkwu, militante nigériane des droits des LGBT. Témoignage.

    « Deux homosexuels qui se marient risquent jusqu’à 14 ans de prison. Cette loi est aussi contraignante pour les organisations de défense des LGBT. Depuis que cette loi est entrée en vigueur, il nous est impossible de travailler au grand jour. Notamment parce que la société est elle-même très hostile à ce sujet. Le Nigeria est un pays très religieux. Les gens estiment qu’il s’agit d’un crime. En tant que militant des droits de l’homme, pour travailler dans ce domaine, il faut faire preuve d’une très grande discrétion pour éviter d’attirer l’attention. Par exemple, lorsque nous menons des activités de sensibilisation sur des questions précises, il est très difficile de contacter des homosexuels, car ils sont méfiants : ils ont peur de la loi et craignent pour leur sécurité. C’est compliqué pour nous militants, d’entrer en contact avec les personnes que nous voulons aider, afin notamment de les inviter à des formations. Il faut souvent faire du bouche à oreille pour mobiliser mener nos activités. »

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  • Gabon: pourquoi l’opposition n’a pas réussi à mobiliser

    Gabon: pourquoi l’opposition n’a pas réussi à mobiliser


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 11:46

    Le Gabon est dans l’attente des résultats du second tour des législatives. Mais dans tous les cas, le PDG au pouvoir est déjà assuré d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale. L’opposition est quasiment battue partout.

    L’un des phénomènes marquants de ces élections au Gabon est le faible taux de participation même si le Centre national des élections n’a pas encore publié de chiffre global. Et il n’y a pas eu de sursaut lors du second tour. L’opposition n’a pas réussi à remobiliser son électorat potentiel.

    Dans le quartier populaire de Nkembo par exemple, beaucoup d’électeurs ont fait le choix de ne pas aller voter. Au premier tour, comme au second. Par dépit, par résignation. « Que je vote ou pas, c’est toujours pareil. En 2016, nous sommes beaucoup à avoir voté pour Jean Ping. On sait ce qui s’est passé à la fin. Donc ça ne va pas changer. Personnellement, je ne vais plus jamais voter », explique dépité, Warren, quand Sophie, elle, s’insurge : « On veut des écoles, on veut des routes. Vous voyez ici, depuis, six mois il n’y a pas d’eau, mais nous payons les factures de la SEEG [la Société d’Energie et d’Eau du Gabon, ndlr]. Il y a un problème. Après on va nous dire que ce pays est un pays démocratique, mais non, ça va pas. C’est pas possible. On va voter sur quelle base ? On va voter quel député ? Ils vont aller défendre quoi ? Qu’on laisse le pays au PDG, ils font de ce pays ce qu’ils veulent ! »

    Nous avons échoué à convaincre nos électeurs de se déplacer pour voter, reconnaît Anges Kevin Nzigou qui fait partie des nouveaux visages de l’opposition.

    A 32 ans, il a été battu dès le 1er tour  dans le 6e arrondissement. « Je pense que les Gabonais ont rejeté la classe politique, opposition et majorité de manière confondue, les gens pensent que c’est un jeu auquel participent les hommes politiques et pour lesquels ils sont les premiers perdants. Donc ils préfèrent laisser les politiciens entre eux, faire le jeu qu’ils ont l’habitude de faire. Donc c’est une véritable claque et ça c’est le message de ces élections », analyse-t-il.

    Dans la capitale la participation oscille entre 14,59 et 34,47 %.

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  • Ethiopie: HRW dénonce l’envoi de centaines de jeunes en camps de réhabilitation

    Ethiopie: HRW dénonce l’envoi de centaines de jeunes en camps de réhabilitation

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  • RDC: polémique autour du financement du meeting du FCC

    RDC: polémique autour du financement du meeting du FCC


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 05:22

    En RDC, l’ACAJ, l’Association congolaise pour l’accès à la justice, s’interroge sur l’origine des fonds ayant servi à financer le meeting du FCC. Le Front commun pour le Congo a réuni samedi 27 octobre plusieurs dizaines de milliers de personnes au stade Tata Raphael de Kinshasa. A première vue, la rencontre entre Emmanuel Ramazani Shadary – le candidat de la majorité présidentielle – et ses militants était donc un succès. Mais l’ACAJ soupçonne les organisateurs d’avoir utilisé l’argent du Trésor public et demande des clarifications aux autorités.

    Par le biais de ses agents sur le terrain, l’ACAJ dit avoir recueilli des informations selon lesquelles de nombreux bus de la compagnie publique Transco ont été réquisitionnés illégalement pour l’occasion. D’après l’ONG, des représentants des forces de sécurités, en civil, étaient également présents dans les gradins. Et plusieurs participants se seraient vu remettre ou promettre des sommes d’argent.

    «  C’est un acte qui étonne, affirme Georges Kapiamba, président de l’ACAJ, pour lequel nous espérons recevoir vivement des explications de la part des organisateurs qui sont, pour la plupart, membres du gouvernement et donc soumis au principe de redevabilité. »

    Sous couvert d’anonymat, un fonctionnaire contacté par RFI raconte avoir été enjoint de participer au meeting, sans quoi « il aurait des problèmes ». 17 000 francs congolais lui auraient été promis en échange. Il affirme n’en avoir touché que 2 000. Lambert Mende, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, dément catégoriquement : « Il n’y a jamais eu d’ordres donnés pour forcer les gens à venir ou des menaces contre les gens qui ne sont pas venus. Ca c’est complètement faux. »

    Le ministre dément également les accusations de réquisition illégales de bus Transco. Il assure que ceux-ci ont été loués grâce aux cotisations de chaque regroupement politique.

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  • Kenya: inauguration de la nouvelle ligne Nairobi-New York

    Kenya: inauguration de la nouvelle ligne Nairobi-New York


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 04:45

    Le premier vol direct de l’histoire entre l’Afrique de l’Est et les Etats-Unis vient d’être inauguré. Dimanche soir, un Boeing 787 Dreamliner de la compagnie Kenya Airways, avec 234 passagers, a quitté Nairobi pour relier New York sans escale. Un produit prestigieux pour l’entreprise qui espère conquérir de nouveaux marchés.

    Devant la fanfare et les photographes, le président Kenyatta a inauguré hier soir ce vol historique qui doit atterrir à l’aéroport JFK de New York ce matin à 6h55.

    Durée du vol : 15h. Soit 5 à 6h de moins que les concurrents, qui offrent tous des escales. Deux cibles sont au cœur de ce projet : le tourisme de luxe et les investisseurs.

    D’ailleurs selon l’ambassadeur américain à Nairobi, Bob Godec, « ce vol direct boostera le commerce, réduira le temps de livraison, générera des revenus et des emplois dans les deux pays ».

    Avec la présence d’une quarantaine de multinationales américaines au Kenya, un trafic passager vers les Etats-Unis qui a augmenté de 40% en deux ans, et les Américains devenus les premiers touristes au Kenya, les voyants sont au vert pour la compagnie.

    Pourtant le pari reste risqué. Kenya Airways est fragile. Il y a un an, elle a subi une lourde restructuration de ses 267 millions de dollars de dette.

    La crise politique kényane de 2017 a plombé son activité. Au premier semestre, la société a encore perdu 40 millions de dollars. C’est pourtant 30% de moins que l’an dernier. Enfin, le prix du pétrole élevé alourdit les charges. Bref, même si elle espère en faire un produit phare, le Nairobi-New York ne va pas, à lui seul, remettre la compagnie à flot.

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  • Congo: une nouvelle galerie destinée aux artistes ouvre ses portes

    Congo: une nouvelle galerie destinée aux artistes ouvre ses portes


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 04:18

    Depuis de longues années, les artistes peintres congolais exposent essentiellement dans les centres culturels ou encore sur les principales artères des grandes cités. Mais ce week-end une nouvelle galerie dénommée Arts Brazza, une initiative privée, leur a ouvert ses portes et ils peuvent y exposer leurs œuvres dans son spacieux espace réservé également aux photographes et autres dessinateurs.

    La Galerie Arts Brazza est érigée en plein centre-ville de Brazzaville. Les masques, statues et tableaux multicolores qui y sont exposés sont les œuvres de l’artiste Sylvestre Mangouandza, de l’école de peinture de Poto-Poto. « Je me suis amusé à montrer la culture congolaise : c’est notre vécu d’aujourd’hui, voire de demain parce que nous peignons aussi des rêves », déclare l’artiste.

    Photographe de renom, Baudouin Mouanda est également présent à travers les photos qui font revivre les stigmates de la douloureuse guerre civile que le Congo a connue en 1997. « Pour moi cette exposition est une grande opportunité pour les artistes congolais. Déjà, ça fait des années que les Congolais, notamment les artistes, attendaient un tel espace », se félicite Baudouin.

    Emerveillé, le public apprécie la galerie et veut voir les artistes exposer davantage. « C’est pour moi un plaisir d’être là parce que le Congo va enfin entrer dans l’histoire de l’art. Il est temps qu’on accorde plus d’importance et de temps au travail de nos artistes locaux parce que nombreux d’entre eux font du très bon travail, mais restent dans l’anonymat total », témoigne une visiteuse de la galerie. L’exposition en cours est prévue pour une durée d’un mois.

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  • Le président du Gabon Ali Bongo hospitalisé à Riyad après un “malaise”

    Le président du Gabon Ali Bongo hospitalisé à Riyad après un “malaise”

    Afrique

    Le président du Gabon Ali Bongo hospitalisé à Riyad après un “malaise”

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 29/10/2018

    Ali Bongo, le président du Gabon, a été hospitalisé mercredi à Riyad à la suite d’un “malaise”, a annoncé la présidence dimanche soir. Il se trouvait en Arabie saoudite pour assister au forum économique Future Investment Initiative.

    Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est hospitalisé depuis mercredi dans un hôpital de Riyad, en Arabie saoudite, après un “malaise”, a indiqué dimanche 28 octobre la présidence du Gabon. “Son Excellence le président de la République Ali Bongo Ondimba a eu un malaise lors de son séjour à Riyad”, a déclaré dimanche soir le porte-parole de la présidence, Ike Ngouoni Aïla Oyouomi, dans une déclaration transmise à l’AFP.

    “Les médecins qui l’ont consulté ont alors diagnostiqué une fatigure sévère due à une très forte activité ces derniers mois”, a encore indiqué Ike Ngouoni Aïla Oyouomi, précisant que les médecins lui ont prescrit un “repos médical”.

    “Vigilance” contre les “fake news”

    Ali Bongo, 59 ans, était en Arabie saoudite pour assister au forum économique Future Investment Initiative (FII). Mercredi soir, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane lui a rendu visite à l’hôpital King Faisal, a souligné jeudi l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).

    Selon la présidence gabonaise dimanche, Ali Bongo Ondimba “va mieux et se repose en ce moment-même à l’hôpital” à Riyad. Son porte-parole a appelé à la “vigilance” contre les “fake news”, après qu’une télévision camerounaise eut annoncé samedi en direct qu’Ali Bongo était décédé, sans apporter aucun élément de preuve.

    Ali Bongo Ondimba est au pouvoir depuis 2009 au Gabon, après avoir succédé à son père, qui dirigeait le pays depuis 1967.

    Avec AFP

    Première publication : 29/10/2018

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  • Présidentielle à Madagascar: l’ultimatum de 25 candidats expire ce lundi

    Présidentielle à Madagascar: l’ultimatum de 25 candidats expire ce lundi


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 03:47

    A Madagascar, l’ultimatum lancé par 25 candidats (dont l’ancien président Didier Ratsiraka) qui exigent la révision de la liste électorale qu’ils jugent défaillante et le report de l’élection présidentielle du 7 novembre, expire ce lundi 29 octobre. Ils ont déposé leur requête à la Haute Cour constitutionnelle et au président de la République par intérim vendredi et leur ont donné 72h pour obtenir une réponse. Une requête qui a peu de chance d’aboutir.

    Même s’il n’a pas été sollicité par le collectif des 25 candidats, le Premier ministre malgache leur a répondu : « L’élection est une priorité », a martelé Christian Ntsay samedi.

    « Chaque candidat à la possibilité d’apporter des remarques techniques sur le processus électoral, mais de telles observations ne doivent pas masquer des visées politiques », a-t-il répliqué. Le chef du gouvernement a d’ailleurs précisé que la CENI a déjà pris des mesures pour retirer les doublons de la liste électorale.

    Ce Premier ministre de consensus, nommé il y 4 mois, et son gouvernement ont la charge d’organiser l’élection présidentielle comme l’exige la décision du mois de mai de la Haute Cour constitutionnelle.

    Contacté, le président de la République par intérim, Rivo Rakotovao, a indiqué avoir discuté au téléphone avec plusieurs chefs d’institution de cette demande de report, notamment avec la CENI, la Haute Cour constitutionnelle et le Premier ministre. « Ce n’est pas à moi de donner une réponse. J’attends les preuves des fraudes et des erreurs que ces candidats avancent. Ils les ont certainement apportés à la Haute Cour constitutionnelle, mais pas à moi », souligne-t-il.

    Une requête similaire déposée par ces candidats avait déjà été déclarée irrecevable par la Haute Cour constitutionnelle, il y a dix jours. S’il n’obtient pas de réponse satisfaisante, le collectif a déjà annoncé « qu’il passerait à la vitesse supérieure. »

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  • [Reportage] Bénin: l’élection de Bolsonaro au Brésil inquiète

    [Reportage] Bénin: l’élection de Bolsonaro au Brésil inquiète


    Par
    RFI

    Publié le 29-10-2018
    Modifié le 29-10-2018 à 12:10

    Jair Bolsonaro vient d’être élu président du Brésil. L’arrivée d’un leader de l’extrême droite inquiète, même au Bénin, pays avec qui il a des liens historiques. On ignore surtout ses intentions sur le plan de la coopération, alors on s’interroge.

    Tout ce qu’on sait de Jair Bolsonaro ici est son passé militaire, sa défense de la dictature et des tortionnaires. Et en Afrique, les adeptes du règne kaki n’ont pas beaucoup d’amis

    Ses déclarations incendiaires sont arrivées aux oreilles des Béninois et cela lui coûte cher dans l’opinion et surtout auprès des Afro-Brésiliens de la ville de Ouidah.

    Côté officiel, personne ne fait encore état publiquement de ses inquiétudes, mais en coulisses on est stupéfait et on frémit de voir le Grand Brésil élire à sa tête un dirigeant de l’extrême droite.

    Autre motif d’interrogation, l’absence de l’Afrique dans son programme. Le Brésil est membre du BRICS, le club des puissances émergentes, aux côtés de la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Cette année, l’institution donne la priorité à l’Afrique avec plusieurs projets de développement et on est pressé de savoir ce que va faire Bolsonaro.

    Plus spécifiquement avec le Bénin, il existe des projets dans les secteurs, aérien, de la santé et des routes. Quand on demande si le Bénin redoute une remise en cause de ces projets, un diplomate répond « que le nouveau président du Brésil respecte les accords et les engagements pris par son pays ».

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