Tag: Nouvelles Africaines

  • Hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon, cinq ans après leur assassinat

    Hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon, cinq ans après leur assassinat


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 10:16

    Il y a cinq ans, la journaliste et le réalisateur de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient assassinés à Kidal, au Mali, alors qu’ils étaient en reportage. Un hommage leur a été rendu samedi 27 octobre à la Maison de la Poésie à Paris en présence d’artistes, mais aussi de leurs amis et confrères.

    Poésie, musique africaine et française, mais aussi des souvenirs de leurs proches ont alterné 2 heures durant pour raviver la mémoire de nos reporters. Sur le mode de Je me souviens de Georges Perec, les proches et confrères de Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont égrené leurs souvenirs.

    « Je me souviens qu’elle voulait m’emmener dans la région des Grands Lacs d’Afrique centrale et qu’elle me disait “tu verras, là-bas, le temps ne passe pas pareil” », se rappelle une proche de Ghislaine Dupont. « Je me souviens que personne n’aurait pu te retenir, Claude, ceux qui t’aimaient ne pouvaient le vouloir. Tu guettais l’actualité et la moindre place dans les avions militaires », relate un proche de Claude Verlon.

    Opacité

    Un baume pour la famille qui se bat depuis cinq ans contre l’opacité qui entoure ce crime. « Comme depuis 5 ans, comme depuis la première minute où j’ai appris leurs morts, j’attends la vérité, de mettre un visage sur les gens qui ont tenu les armes pour les abattre », s’impatiente Apolline Verlon, fille du réalisateur de RFI.

    « Je voudrais savoir qui sont les commanditaires, pourquoi, et surtout pourquoi on nous a raconté tout et son contraire ? Moi je me dis qu’on nous ment, ou qu’il y a vraiment quelque chose à cacher », s’interroge Marie-Solange Poinsot, mère de la journaliste.

    L’association Ghislaine Dupont et Claude Verlon ne compte pas baisser les bras et entend poursuivre le travail de recherche de la vérité. « Les tueurs, certains ont été identifiés, d’autres sont dans la nature, a priori aucun mandat d’arrêt n’a été annoncé, alors y a-t-il des gens que l’on protège ? Y a-t-il des gens qui bénéficient d’une impunité alors qu’on pourrait les rattraper ? Est-ce que c’est parce qu’ils sont en Algérie ? Ou leur arrestation pourrait causer un certain nombre de problèmes ? Nous, nous voulons des procès, nous voulons que ces gens soient arrêtés et jugés, il nous semble que c’est possible. Quelle est la réalité des circonstances de l’enlèvement et de l’assassinat ? Il est évident que certains savent donc pour cela nous demandons la levée du secret défense », rappelle Pierre-Yves Schneider, porte-parole de l’association.

    De plus en plus de femmes journalistes assassinées

    En cet anniversaire, une soixantaine de femmes grands reporters à travers le monde ont signé une lettre dénonçant l’assassinat de femmes journalistes.

    « Visiblement nous sommes entrés dans une nouvelle ère, auparavant, lorsqu’une femme journaliste reporter était tuée au combat, ça voulait dire qu’elle avait pris le risque d’aller sur un terrain de guerre et malheureusement elle pouvait tomber dans une embuscade sous les bombes ou autre, explique Laurence Lacour, vice-présidente de l’association Ghislaine Dupont et Claude Verlon et l’une des signataires de ce manifeste. Nous constatons que depuis la mort d’Anna Politkovskaïa en 2006, les femmes, les journalistes, sont assassinées. C’est-à-dire que leurs exécutants, les exécutants de cette hache macabre, obéissent à des ordres, qui sont souvent gouvernementaux, même si ce sont évidemment des responsabilités difficiles à cerner. Et en listant malheureusement les noms des dernières victimes – notre consœur maltaise, une consœur indienne qui a été tuée également l’année dernière de plusieurs balles dans la tête, Ghislaine bien sûr, Marie Colvin l’Américaine qui a été exécuté sur ordre du gouvernement syrien – il nous a semblé qu’il était important de souligner ces deux éléments. »

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  • Disparition de Boniface Twagirimana: «Nous demandons l’assistance de l’UE»

    Disparition de Boniface Twagirimana: «Nous demandons l’assistance de l’UE»

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  • Mali: deux casques bleus tués dans une attaque dans le Nord

    Mali: deux casques bleus tués dans une attaque dans le Nord


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 08:44

    Deux casques bleus burkinabè ont perdu la vie dans une attaque perpétrée samedi 27 octobre, dans le nord du Mali, par des assaillants non encore identifiés. Une autre attaque a fait trois blessés chez les soldats de la paix dans le centre du pays.

    L’attaque la plus meurtrière s’est déroulée dans la localité malienne de Ber, située près de Tombouctou. Les assaillants ont mené une double opération communément appelée dans le jargon « une attaque complexe ». D’abord contre les positions de la mission de l’ONU avec des tirs à l’arme lourde venant de plusieurs pickups armés de lance-roquette. Ensuite les mêmes assaillants, cette fois à pied, ont poursuivi l’attaque contre les casques bleus.

    Les soldats de la paix les ont finalement repoussés, même s’ils semblent avoir été un peu surpris dans un premier temps. Bilan de l’attaque et de la riposte : deux casques bleus originaires du Burkina Faso tués et cinq autres blessés. Côté assaillants, on dénombre également des victimes.

    Enfin, selon une source médicale à Ber, des enfants ont été blessés par balles.

    Quelques heures après les évènements de Ber, à environ 300 kilomètres au sud de Tombouctou, d’autres casques bleus ont été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé : trois d’entre eux, de nationalité togolaise, ont été blessés. Les deux attaques n’ont pas encore été revendiquées, mais les observateurs les qualifient déjà d’attaques terroristes.

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  • RDC: Emmanuel Shadary, un candidat en retrait dans les pas de Joseph Kabila

    RDC: Emmanuel Shadary, un candidat en retrait dans les pas de Joseph Kabila


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 05:05

    Première grande sortie publique pour Emmanuel Ramazani Shadary qui depuis sa désignation surprise fin août est apparu plutôt en retrait. Présenter publiquement à la population de Kinshasa le candidat était l’objectif affiché du meeting du FCC, le Front commun du président Joseph Kabila organisé ce 27 octobre dans la capitale congolaise. Le stade Tata Raphaël ou stade du 20 mai était rempli. Les ministres du gouvernement et gouverneurs venus spécialement de l’intérieur du pays étaient nombreux pour afficher leur soutien au candidat choisi par Joseph Kabila.

    En République démocratique du Congo (RDC), on se souvient des diatribes d’Emmanuel Ramazani Shadary à l’Assemblée du temps où il coordonnait le groupe parlementaire de la majorité. Mais depuis qu’il est candidat à la présidentielle, il se fait discret, laissant le plus souvent d’autres cadres du Front commun (FCC) du président Joseph Kabila s’exprimer à sa place, y compris lors de diverses cérémonies organisées en son honneur.

    Ce 27 octobre encore, il s’est montré peu bavard. Son discours a duré à peine plus de 5 minutes devant une foule qui l’attendait dans la chaleur parfois depuis des heures. « Nous respectons la loi, la campagne n’a pas encore officiellement débuté », justifie Lambert Mendé, le porte-parole du gouvernement. « A ce stade c’est le front commun qui communique », précise une source à la présidence.

    Base électorale flottante

    A la tribune, Emmanuel Ramazani Shadary a donc essentiellement adressé des remerciements au chef de l’Etat notamment pour l’avoir désigné. « Je suis le candidat de Joseph Kabila. Derrière lui, nous allons poursuivre le travail de la reconstruction du pays », a-t-il déclaré, résolument dans les pas de son mentor. Rien, en revanche, sur le programme du Front commun annoncé pour la semaine prochaine.

    Ce 27 octobre, il s’agissait surtout d’une démonstration de soutien à un candidat dont les détracteurs affirment qu’il n’a pas de base électorale solide. « Sa base, c’est sa famille politique, c’est le Front commun », rassure Julien Paluku, l’un des nombreux gouverneurs venu à Kinshasa spécialement pour participer à ce meeting.

    ►A (ré)écouter : Emmanuel Ramazani Shadary : « On va respecter la Constitution »

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  • Présidentielle malgache: à Morondava, derrière la carte postale, peu d’attentes

    Présidentielle malgache: à Morondava, derrière la carte postale, peu d’attentes


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 04:33

    Avec ses 70 000 habitants, Morondava est bien connue des touristes qui se rendent à Madagascar pour ses plages de sable blanc et son allée de baobabs. C’est aussi une ville politiquement prisée en cette période de campagne. Les trois ex-présidents y ont donné des meetings. Ce 26 octobre, Morondava a par exemple accueilli Andry Rajoelina. Mais derrière la carte postale, la ville compte aussi des quartiers excentrés et défavorisés où vivent des milliers de personnes. Qu’attendent-elles de l’élection à venir ?

    A Tanambao, un quartier pauvre de Morondava à quelques kilomètres du centre-ville, Lova attend des clients. Devant sa maisonnette en bois, elle a disposé sur le sol des petits tas de mangues et de cacahuètes. Elle ne sait pas encore si elle va voter le 7 novembre prochain pour la présidentielle malgache. Ce qui la préoccupe, c’est nourrir ses enfants tous les jours.

    « C’est très dur de vivre ici et de manger à sa faim, raconte-t-elle. Alors je fais de mon mieux. Vous voyez, je vends des mangues et parfois des brèdes pour gagner le plus d’argent possible. On n’a pas le choix de toutes façons, il faut faire avec ».

    Morondava est la capitale économique de la région du Menabe, dans le sud-ouest de l’Île, et la deuxième destination touristique de Madagascar. Malgré l’attrait de la région, le niveau de vie des locaux n’a pas augmenté.

    Coût de la vie

    Si le riz est un peu moins cher à Morondava et la vie un peu moins dure qu’à la capitale, en cette période électorale, la principale préoccupation des habitants de ce quartier est le coût de la vie. C’est le cas de Jeunesse, qui vend des petits baobabs au bord de la route.

    « Mon plus gros souci, c’est le prix du riz parce que j’en mange tous les jours, explique-t-elle. Le prix du kapok [fibre végétale] augmente très souvent. Je suis aussi inquiète à cause des Dahalos [un groupe ethnique de Madagascar] qui font des attaques en dehors de la ville. C’est un devoir de voter, mais je ne sais pas si ça va changer quelque chose ».

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  • Massacre de migrants en Gambie: le seul survivant connu est venu réclamer justice

    Massacre de migrants en Gambie: le seul survivant connu est venu réclamer justice


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 03:56

    Martin Kyere, un Ghanéen de 38 ans, est le seul survivant connu d’un massacre de migrants commis par les escadrons de la mort du dictateur Yahya Jammeh en Gambie en juillet 2005. Pour la première fois, ce 27 octobre, Martin Kyere est revenu en Gambie. Soutenu par un collectif d’ONG, il veut partager son histoire, dans l’espoir, un jour, d’obtenir justice.

    L’émotion est très forte lorsque Martin Kyere revoit pour la première fois la femme d’une victime gambienne avec qui il était détenu. Le regard dans le vide, il est plongé dans ses souvenirs. « Je ne peux pas dire que je sois très heureux d’être ici, déclare-t-il. Pour venir, je suis repassé par Barra. C’est la deuxième fois que je fais cette route. C’est un moment douloureux ».

    Arrêté sur la rive nord de la Gambie en juillet 2005, le groupe de 56 migrants dont fait partie Martin Kyere est emprisonné dans la capitale Banjul, soupçonné de vouloir renverser le régime. Une semaine plus tard, les « Junglers », les escadrons de la mort du dictateur Yahya Jammeh, les emmènent en pleine nuit vers le village de Kanilaï. Ils réalisent alors ce qui les attend.

    « Tout le monde pleurait et demandait de l’aide, raconte-t-il. J’ai réussi à détacher mes mains, et j’ai sauté du pick-up, dans la forêt. Puis j’ai entendu des cris qui venaient du pick-up : “Oh Dieu sauve-nous !”, puis des coups de feu [il mime les coups de feu]. Ils les ont tués puis sont rentrés à Banjul ».

    Bataille judiciaire

    Après avoir frôlé la mort, Martin Kyere consacre désormais sa vie à demander justice. Pour cela, il est soutenu par plusieurs ONG qui veulent voir Yahya Jammeh un jour devant les tribunaux.

    « Sachant que Yahya Jammeh est en Guinée équatoriale, et que les autorités gambiennes considèrent qu’elles ne sont pas prêtes, notre tactique est de voir si le Ghana ne serait pas intéressé pour enquêter et peut-être poursuivre Yahya Jammeh », explique Reed Brody, conseiller juridique pour l’ONG Human Rights Watch. Ce premier procès n’empêcherait pas plus tard la Gambie de juger à son tour son ancien président.

    ►A (re)lire : Massacre des migrants : l’affaire qui poursuit Yahya Jammeh

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  • RDC: le président de la Fondation Moïse Katumbi enlevé pendant 24 heures

    RDC: le président de la Fondation Moïse Katumbi enlevé pendant 24 heures


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 03:26

    En République démocratique du Congo (RDC), Daddy Masamuna a fait une réapparition 24 heures après avoir été enlevé par des inconnus dans le centre de la capitale Kinshasa. Le président de la Fondation Moïse Katumbi déclare avoir été séquestré dans une maison difficile à identifier. Drogué, il aurait été libéré du côté ouest de la capitale, sur la route venant de la province du Kongo Central.

    En République démocratique du Congo (RDC), Daddy Masamuna déclare avoir été enlevé ce vendredi 26 octobre au matin au niveau du stade des Martyrs, dans la capitale Kinshasa.

    Un de ses proches, Jérémy Kilubu, dit avoir vécu la scène. Seul témoin des faits, il ajoute aussi que les ravisseurs l’auraient menacé en brandissant des matraques électriques et des revolvers dans sa direction. Cependant, ni la plaque d’immatriculation, ni le numéro de la voiture jaune attribué aux taxis par l’autorité urbaine n’ont été relevés.

    Implication des services spéciaux

    « J’ai été cagoulé par ses ravisseurs qui m’ont conduit vers une destination inconnue », explique Daddy Masamuna. Interrogé toute la journée, puis aux petites heures du matin sur son rôle au sein des organisations proches de l’opposant Moïse Katumbi, il aurait perdu connaissance après avoir ingurgité un verre d’eau servi par ses ravisseurs.

    « Au réveil, je me suis retrouvé libre à Mitendi, au fin fond de Kinshasa, sur la route du Kongo Central », explique Daddy Masamuna. Selon lui, les ravisseurs appartiendraient aux services spéciaux de la police nationale.

    Joint par téléphone, le numéro un de la police de Kinshasa a rejeté toutes les accusations formulées contre ses hommes. Pour le général Sylvano Kasongo, Daddy Masamuna invente des prétextes pour bénéficier d’un exil à l’étranger.

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  • Bénin: à Ouidah, on suit la présidentielle brésilienne avec attention

    Bénin: à Ouidah, on suit la présidentielle brésilienne avec attention


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 03:02

    Le second tour de l’élection présidentielle brésilienne de ce 28 octobre est suivi avec attention au Bénin, pays qui entretient avec le Brésil des liens très forts, et notamment à Ouidah, à l’ouest de Cotonou, où vivent de nombreux Afro-Brésiliens.

    Dans l’ouest du Bénin, Ouidah avec ses arbres sacrés et ses temples vaudous garde toujours un héritage brésilien, que ce soit dans l’architecture des bâtiments et dans les assiettes. Alphonse Alapin, architecte, évoque cet héritage culinaire.
    « A Ouidah, on mange le akara ou ata, un beignet de haricot, cela vient du Brésil, explique-t-il. Et puis n’oublions pas le féchouada [« feijoada » en portugais], très connu et très apprécié ».

    Depuis Ouidah, ville située à 40 kilomètres à l’ouest de Cotonou, des millions de Noirs ont été vendus comme esclaves à partir du XVIe siècle. La moitié a été envoyée au Brésil. Ouidah est devenu un pôle du tourisme mémoriel avec un parcours de la « route de l’esclave » et une porte du non-retour.

    Direction le quartier Sigbomey, chez le régent Marcellin Noberto de Souza, descendant de Don Francisco de Souza, célèbre marchand d’esclaves brésilien, arrivé à Ouidah dans les années 1780. Il se présente : « Je suis Marcellin Noberto De Souza. Je suis dans ma 96e année. Je suis descendant de Don Francisco de Souza. J’appartiens à la quatrième génération ».

    Souvenir de Lula

    Son meilleur souvenir avec le Brésil reste la visite du président Lula Da Silva, son préféré, à Ouidah en 2013. Quand on lui apprend que le camp parti de Lula risque de perdre l’élection présidentielle, il a cette réponse : « Cela ne me fait pas tellement peur. Pour les élections, on ne peut rien refuser. Cela dépend des électeurs. Si la population souhaite la victoire du raciste, eh bien, le raciste va gagner ».

    Dans le salon où il reçoit, les visiteurs défilent. Des photos, reliques d’époque tapissent les murs et coïncidence, son téléviseur diffuse un film brésilien.
    Comme s’il était indifférent à ce qui va se passer, il conclut : « Je ne me précipiterai pas sur mon poste radio pour connaître les résultats. La nouvelle me parviendra ».

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  • Second tour des législatives au Gabon: l’opposition aux aguets

    Second tour des législatives au Gabon: l’opposition aux aguets


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 02:31

    Les Gabonais étaient appelés aux urnes ce 27 octobre pour le second tour des élections législatives : 59 sièges de députés étaient à pourvoir. L’Assemblée nationale gabonaise en compte 143. Quelle que soit l’issue de ce deuxième tour, le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir est assuré de conserver le contrôle de l’Assemblée et même du gouvernement. Reste à savoir quelle sera la représentation de l’opposition.

    Les Gabonais ont voté dans le calme un peu partout dans le pays ce 27 octobre pour les législatives, selon plusieurs sources. Dans la capitale Libreville, l’incident majeur à signaler est l’interpellation du vice-président du Centre gabonais des élections dans le deuxième arrondissement de la ville.

    L’opposant Marcel Djabio a été interpellé alors que des militants de l’opposition lui faisaient constater une prétendue distribution d’argent par des proches du pouvoir. Il a été libéré à 22h. Plusieurs bureaux de vote étaient sécurisés par des militaires à la place des policiers, a-t-on constaté à Libreville.

    Représentation de l’opposition

    Le principal enjeu de ce second tour est de connaître le nombre de députés que l’opposition enverra à l’Assemblée nationale. Le Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir, qui avait raflé la majorité absolue dès le premier tour, a mis en marche son rouleau compresseur pour écraser les opposants restés en course. Quatre opposants seulement ont été élus dès le premier tour contre 80 pour la majorité.

    Plusieurs candidats de l’opposition ont signalé des irrégularités. Il faudra cependant dépenser 250 000 francs CFA (380 euros) pour déposer un recours à la Cour constitutionnelle, selon une nouvelle loi.

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  • Archéologie: «le plus vieux cimetière d’Afrique de l’Est» découvert au Kenya

    Archéologie: «le plus vieux cimetière d’Afrique de l’Est» découvert au Kenya


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 02:03

    Au Kenya, des scientifiques de l’université Stony Brook de New York et de la Société Max Planck de Berlin ont mis à jour ce qui serait le plus grand et le plus ancien cimetière d’Afrique de l’Est. Située dans le nord du pays, le « Lothagam North Pillar » aurait près de 5 000 ans et contiendrait environ 580 corps.

    Dans le nord du Kenya, près du Lac Turkana, dans une zone désertique où la température atteint parfois 40 degrés, les chercheurs de l’université Stony Brook de New York et de la Société Max Planck de Berlin ont mis au jour le « Lothagam North Pillar ». Il s’agit d’une plateforme de 30 mètres de diamètre, avec une grande cavité où 580 morts reposent depuis cinq millénaires. La tombe a été remplie de pierres et recouverte de grands piliers.

    Construit par les premiers éleveurs installés dans la région, le monument est vénéré depuis des décennies par les communautés locales. « Les habitants ne se considèrent pas comme des descendants de ces gens mais ils surveillent le site et s’assurent qu’il est protégé », explique Elizabeth Sawchuk de l’Université Stony Brook.

    Société égalitaire

    Les corps portent des bijoux en coquille d’œuf d’autruche, preuve de l’expertise de cette tribu. Les morts sont aussi bien des hommes que des femmes ou des enfants, sans distinction d’âge. Ni les ornements, ni la position des corps ne révèle une hiérarchie entre les individus, ce qui intrigue les chercheurs. Cette communauté était donc égalitaire.

    « Les scientifiques pensaient que les élites étaient à l’origine de ces constructions monumentales pour asseoir leur autorité et servir de symbole d’unité », explique Elisabeth Hildebrand, professeur à l’université Stony Brook. Un des meilleurs exemples en est la pyramide de Gizeh, en Egypte, construite sous la direction de puissants pharaons. Mais le Lothagam North Pillar vient contredire cette théorie.

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