Tag: Nouvelles Africaines

  • Guinée : début de la campagne électorale

    Guinée : début de la campagne électorale

    Cellou_dalein-La campagne électorale pour la présidentielle du 11 octobre en Guinée s’est ouverte jeudi, selon un décret du chef de l’Etat Alpha Condé rendu public mercredi soir.

    Selon ce décret, la campagne électorale s’achèvera le samedi 10 octobre à 00H00.

    Huit candidats, dont le président Condé et son adversaire malheureux du second tour de la précédente présidentielle en 2010, le chef de l’opposition Cellou Dalein Diallo, sont en lice.

    Le premier tour de la présidentielle est fixé au 11 octobre.

    Selon les dispositions légales, “s’il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin” présidentiel, “celui-ci est fixé au quatorzième jour après la proclamation des résultats définitifs du premier tour”.

    Les deux précédents scrutins, la présidentielle de 2010 et les législatives de 2013, ont été émaillés de violences et d’accusations de fraude.

    Alpha Condé, ancien opposant qui a connu l’exil et la prison, est le premier président démocratiquement élu de cette ex-colonie française située en Afrique de l’ouest.

  • CAN 2017 Results

    CAN 2017 Results

    Group A

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Togo 2 2 0 0 4 1 3 6
    2 Tunisia 2 1 0 1 8 2 6 3
    3 Liberia 2 1 0 1 2 2 0 3
    4 Djibouti 2 0 0 2 1 10 -9 0

    Group B

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Angola 2 1 1 0 4 0 4 4
    2 Congo DR 2 1 0 1 2 3 -1 3
    3 Central African Republic 2 1 0 1 2 4 -2 3
    4 Madagascar 2 0 1 1 1 2 -1 1

    Group C

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Mali 2 1 1 0 3 1 2 4
    2 South Sudan 2 1 0 1 1 2 -1 3
    3 Benin 2 0 2 0 2 2 0 2
    4 Equatorial Guinea 2 0 1 1 1 2 -1 1

    Group D

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Uganda 2 2 0 0 3 0 3 6
    2 Burkina Faso 2 1 0 1 2 1 1 3
    3 Botswana 2 1 0 1 1 2 -1 3
    4 Comoros 2 0 0 2 0 3 -3 0

    Group E

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Congo 2 1 1 0 5 3 2 4
    2 Zambia 2 1 1 0 2 1 1 4
    3 Kenya 2 0 1 1 2 3 -1 1
    4 Guinea-Bissau 2 0 1 1 2 4 -2 1

    Group F

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Cape Verde 2 2 0 0 9 2 7 6
    2 Morocco 2 2 0 0 4 0 4 6
    3 Libya 2 0 0 2 1 3 -2 0
    4 Sao Tome 2 0 0 2 1 10 -9 0

    Group G

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Egypt 2 2 0 0 8 1 7 6
    2 Nigeria 2 1 1 0 2 0 2 4
    3 Tanzania 2 0 1 1 0 3 -3 1
    4 Chad 2 0 0 2 1 7 -6 0

    Group H

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Ghana 2 2 0 0 8 1 7 6
    2 Rwanda 2 1 0 1 1 1 0 3
    3 Mauritius 2 1 0 1 2 7 -5 3
    4 Mozambique 2 0 0 2 0 2 -2 0

    Group I

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Gabon 2 1 1 0 4 0 4 4
    2 Sudan 2 1 0 1 1 4 -3 3
    3 Ivory Coast 2 0 2 0 0 0 0 2
    4 Sierra Leone 2 0 1 1 0 1 -1 1

    Group J

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Algeria 2 2 0 0 7 1 6 6
    2 Ethiopia 2 1 1 0 3 2 1 4
    3 Seychelles 2 0 1 1 1 5 -4 1
    4 Lesotho 2 0 0 2 2 5 -3 0

    Group K

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Senegal 2 2 0 0 5 1 4 6
    2 Burundi 2 1 0 1 3 3 0 3
    3 Niger 2 1 0 1 1 2 -1 3
    4 Namibia 2 0 0 2 0 3 -3 0

    Group L

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Swaziland 2 1 1 0 4 3 1 4
    2 Zimbabwe 2 1 1 0 3 2 1 4
    3 Malawi 2 0 1 1 3 4 -1 1
    4 Guinea 2 0 1 1 2 3 -1 1

    Group M

    Pos Team P W D L GF GA GD Pts
    1 Cameroon 2 2 0 0 2 0 2 6
    2 Mauritania 2 1 0 1 3 2 1 3
    3 Gambia 2 0 1 1 0 1 -1 1
    4 South Africa 2 0 1 1 1 3 -2 1
  • Rwanda:Le ton monte entre Washington et Kigali sur un éventuel 3e mandat

    Rwanda:Le ton monte entre Washington et Kigali sur un éventuel 3e mandat

    KAGAME-Vendredi, le département d’Etat américain s’est à nouveau prononcé contre un éventuel troisième mandat du président Paul Kagame. Il s’est attiré une réplique cinglante de la ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Louise Mushikiwabo. Autrefois soutenu par les Etats-Unis, Paul Kagame est depuis 2012 regardé avec une certaine méfiance par Washington.

    En langage diplomatique, on appelle cela une passe d’armes. A peine le département d’Etat américain avait-il exprimé son opposition à un éventuel troisième mandat de Paul Kagame, vendredi soir, que la ministre des Affaires étrangères du Rwanda réagissait. Sur les réseaux sociaux, Louise Mushikiwabo notait avec une certaine ironie que la déclaration américaine reconnaissait que c’était aux citoyens rwandais d’en décider. Ce qu’elle ne dit pas cependant, c’est que Washington précise dans le même paragraphe que si les Rwandais sont bel et bien maîtres de leur destin, les Etats-Unis ne soutiennent pas ceux qui à des postes de pouvoir, changent les Constitutions uniquement pour leurs intérêts.

    Une position désormais appelée doctrine Obama depuis que le président américain l’a détaillée avec vigueur à la tribune de l’Union africaine en juillet dernier. Une position valable pour tous les présidents tentés de modifier les textes fondamentaux. Les Américains l’ont rappelée aux Burundais et aux Congolais de RDC à plusieurs reprises ces derniers mois. Inquiets d’une possible multiplication des crises en Afrique, sur le modèle burundais, les Etats-Unis veulent freiner Kigali.

    Mais au vu de la réaction rwandaise, il est difficile de dire si la stratégie américaine sera payante. En revanche, ce qui est certain, c’est que la fracture entre le président rwandais et l’administration américaine ne fait désormais que s’aggraver.

    RFI

  • Présidentielle en Guinée: seuls les ténors répondent présents

    Présidentielle en Guinée: seuls les ténors répondent présents

    conde-diallo-En Guinée, c’est l’heure du dépôt de candidatures pour l’élection présidentielle du 11 octobre prochain qui fait l’actualité dans les cafés, les véhicules de transports en commun et même dans les grands salons. Mais, du fait de la caution trop élevée, les prétendants ne se bousculent pas.

    Contrairement à 2010, les candidats ne se bousculent pas au greffe de la Cour constitutionnelle. Un peu plus de deux semaines après l’ouverture des enregistrements et à quatre jours de la date butoir, seulement quatre prétendants ont fait acte de candidature. Par ordre de passage : Alpha Condé, candidat à sa propre succession, Papa Koly Kourouma de Génération pour le renouveau, l’union et la prospérité (GRUP), Sidya Touré de l’Union des forces républicaines (UFR) et Cellou Dalein Diallo de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).

    Dans un entretien à RFI, Sidya Touré appelle les Guinéens à prendre leur destin en main : « Nos compatriotes doivent cette fois-ci être maîtres de leur destin. Ils doivent savoir que deux maux essentiels minent notre pays en ce moment : la division, l’exclusion qui a été encouragée par le régime en place, mais également la misère, la pauvreté, la décadence de notre pays. Toutes ces choses peuvent trouver une fin heureuse si nous allons à ces élections, déterminés que nous sommes à ne pas accepter la fraude et à faire en sorte que leur volonté soit faite de manière à ce que les bulletins qu’ils mettront danse les urnes, on puisse les décompter de manière claire et transparente. »

    ► A (RE)ECOUTER : Sidya Touré, opposant guinéen: «Je reprends ma liberté» (Invité Afrique)

    Hier vendredi 28 août, c’était le tour de Cellou Dalein Diallo. Le finaliste malheureux de 2010 qui espère que cette fois ce sera la bonne : « Je m’engage dans cette compétition avec beaucoup de confiance, beaucoup d’espoir. J’espère que nous allons participer à une compétition saine et que conformément à l’accord du 20 août, toutes les anomalies seront identifiées, évaluées et corrigées ». Avec du recul, il espère que cette fois ses partisans sauront défendre et sécuriser leur choix.

    ► A (RE)ECOUTER : Cellou Dalein Diallo: «Je ne suis pas isolé, je cherche des alliances pour 2015» (Invité Afrique)

    (RFI)

  • Côte d’Ivoire : 33 candidats enregistrés pour la présidentielle en octobre, un record

    Côte d’Ivoire : 33 candidats enregistrés pour la présidentielle en octobre, un record

    CI- Koulibaly_Bertin-Trente-trois candidats, dont trois femmes, ont déposé leur dossier pour l’élection présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire, cruciale pour la stabilisation du pays après la crise postélectorale de 2011 qui a fait 3.000 morts, a annoncé mardi la Commission électorale.

    “Au total, ce sont trente hommes et trois femmes qui ont fait acte de candidature”, souligne un communiqué du service de communication de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, chargée de l’organisation du scrutin.

    “C’est un record car c’est la première fois qu’on atteint ce nombre pléthorique”, a expliqué à l’AFP Gervais Coulibaly, vice-président de la CEI.

    En 2010, la CEI avait enregistré 20 candidatures à la présidentielle contre moins les années précédentes dans ce pays abonné aux élections multipartites qu’en 1990.

    Ouverts le 4 août dernier, les enregistrements des candidatures auprès de la CEI se sont clôturés mardi à 17 heures (GMT et locales).

    La CEI dispose désormais de 72 heures pour transmettre les dossiers de candidatures au Conseil constitutionnel ivoirien qui devra rendre publique la liste définitive le 10 septembre, soit 45 jours avant le scrutin.

    Outre Alassane Ouattara, candidat à sa propre succession et favori, l’ex-Premier ministre ivoirien Charles Konan Banny et Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ex-chef de l’Etat Laurent Gbagbo, en pleine dissension, ont déposé leur candidature.

    Ces personnalités ont été suivies par Mamadou Koulibaly, fondateur du Lider et ancien président de l’Assemblée nationale sous Gbagbo, Amara Essy, ancien ministre des Affaires étrangères (1990-1999) de Côte d’Ivoire et le député de la majorité Bertin Konan Kouadio.

    Le scrutin sera ouvert à 7 heures (GMT et locales) et clos le même dimanche 25 octobre 2015 à 17 heures.

    Plus de 300.000 nouveaux électeurs (un nombre bien inférieur aux prévisions) se sont inscrits sur les listes électorales.

    Au total, la liste électorale définitive, dont la publication est attendue fin août, devrait comporter 6,2 millions d’électeurs environ.

    Alors que 5,7 millions de personnes étaient inscrites sur les listes électorales du scrutin de 2010 – 4,6 millions avaient voté -, le dernier recensement de la population, effectué en 2014, faisait état de 8 à 9 millions de majeurs. Soit 2,3 à 3,3 millions de nouveaux électeurs potentiels

    En 2010-2011, plus de 3.000 Ivoiriens avaient été tués en cinq mois de violences causées par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.

    (Avec AFP)

  • Burundi: le nouveau gouvernement a prêté serment

    Burundi: le nouveau gouvernement a prêté serment

    Burundi-gouvernement-Le président burundais Pierre Nkurunziza, investi le 20 août dernier, a nommé lundi soir les membres de son nouveau gouvernement. Les ministres ont prêté serment ce mardi 25 août 2015, en matinée, dans le palais des Congrès de Kigobe, à Bujumbura.

    Lundi, vers 23 h sur les ondes de la radio nationale burundaise, la présidence a annoncé la nomination de son nouveau gouvernement. Un gouvernement composé de 20 membres. Cinq ministres ont été reconduits, notamment le ministre des Relations extérieures, Alain Aimé Nyamitwé.

    Cinq ministres pro-Rwasa font leur entrée dans ce nouveau gouvernement. Ils héritent du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la Fonction publique, des Transports et travaux publics, de la Gouvernance et du Développement communal. Des ministères plus économiques que politico-sécuritaires.

    Alors que le président Pierre Nkurunziza avait évoqué la modification de l’article 129 de la Constitution pour pouvoir former un gouvernement d’union nationale, celui-ci n’a pas été révisé. Cet article pose deux conditions à l’entrée au gouvernement : appartenir à un parti politique et obtenir plus de 5 % des voix.

    Si la coalition d’Agathon Rwasa, Amizero, a largement dépassé les 5 %, elle reste une coalition d’indépendants. Mais pour le conseiller en communication de la présidence, Willy Nyamitwé, la Constitution a été respectée, car cette coalition peut être considérée comme une formation politique, explique-t-il.

    Parmi les nominations marquantes de ce gouvernement, l’entrée du commissaire de police-chef Alain Guillaume Bunyoni, secrétaire permanent du Conseil national de sécurité. Depuis la mort du général Adolphe, il est devenu la pièce maitresse du président Nkurunziza.

    Autre nomination à noter, celle de la nouvelle ministre de la Justice, une juge de la Cour constitutionnelle qui a validé la candidature de Pierre Nkurunziza. Pour ce qui est des quotas ethniques et de genre fixés par les accords d’Arusha, ceux-ci ont bien été respectés.

    RFI

  • La Cour suprême confirme le verdict

    La Cour suprême confirme le verdict

    Karim Wade-Au Sénégal, la Cour suprême a confirmé jeudi la condamnation de Karim Wade pour enrichissement illicite.

    Selon le porte-parole du parti démocratique sénégalais, Babacar Gaye, la Cour suprême du Sénégal a rejeté l’ensemble des pourvois en cassation de Karim Wade.

    “Maintenant que nous avons épuisé tous les moyens juridiques, le PDS va se donner tous les moyens politiques pour résoudre cette affaire éminemment politique”, a déclaré M. Gaye, porte-parole de la formation politique créée par l’ancien président Abdoulaye Wade, père de Karim Wade.

    En effet, par ce rejet, la Cour Suprême met fin au volet juridique de l’affaire Karim Wade au Sénégal.

    La condamnation rendue par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), le 23 mars, devient définitive.

    L’ancien ministre sénégalais de la Coopération internationale, des Infrastructures, des Transports aériens et de l’Energie, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, avait été condamné à 6 ans de prison ferme, 138 milliards de FCFA (210 millions d’euros) d’amende et à la confiscation de tous ses biens.

    Ses avocats avait saisi lundi la Cour suprême au lendemain de sa condamnation.

    BBC

  • Centrafrique : trois Casques bleus mis en cause dans de nouveaux cas de viols, selon l’ONU

    Centrafrique : trois Casques bleus mis en cause dans de nouveaux cas de viols, selon l’ONU

    MINUSCA-Trois Casques bleus ont été mis en cause dans trois nouveaux cas de viols en Centrafrique, a rapporté mercredi une porte-parole de l’ONU.

    « Ces nouvelles allégations font état du viol de trois jeunes femmes par trois membres du contingent militaire de la Minusca » la mission de l’ONU en Centrafrique, a déclaré une porte-parole de l’ONU, Vannina Maestracci. « L’un des victimes est mineure », a-t-elle assuré.

    À en croire Vannina Maestracci, les viols auraient eu lieu il y a quelques semaines et ont été signalés par les familles des victimes à la Minusca le 12 août.

    Des Casques bleus congolais, auteurs présumés du viol ?

    Mais la porte-parole de l’ONU a refusé de donner la nationalité de ces Casques bleus mis en cause. Plusieurs sources affirment qu’ils seraient originaires de la RDC et que le contingent se trouvait en mission dans la ville de Bambari, au nord-est de Bangui.

    Cette nouvelle affaire survient moins d’une semaine après le renvoi du chef de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), Babacar Gaye. Ce dernier avait été poussé vers la sortie à la demande du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Le Gabonais Parfait Onanga-Anyanga avait dans la foulée été nommé à la tête de la Minusca.

    « Je ne tolérerai aucune action qui pousserait les gens à éprouver de la peur en lieu et place de la confiance. Chaque personne qui travaille avec les Nations unies doit placer nos idéaux au-dessous de tout », avait alors rappelé Ban Ki-moon.

    Le Conseil de l’ONU avait également manifesté son « indignation » et sa « colère » après la mise en cause de Casques bleus par Amnesty international. Le 11 août, l’organisation avait accusé des soldats de la paix d’avoir violé une fillette, mais aussi d’avoir tué deux civils lors d’une opération à Bangui. La Minusca avait alors ouvert une enquête.

    (Jeune Afrique)

  • Côte d’Ivoire: le mouvement de Blé Goudé devient un parti politique

    Côte d’Ivoire: le mouvement de Blé Goudé devient un parti politique

    ble goude-En Côte d’ivoire, le Cojep, mouvement créé par Charles Blé Goudé, s’est transformé en parti politique à la suite d’un congrès qui s’est tenu du 14 au 16 août. L’ancien leader de la galaxie patriotique, incarcéré à la Haye, appelle à des discussions inclusives entre le pouvoir et l’opposition pour des élections apaisées en octobre 2015.

    C’est à Grand Alépé, près d’Abidjan, que le Congrès panafricain des jeunes et des patriotes a décidé de se constituer en parti politique. Le sigle Cojep signifie désormais Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples.

    Depuis sa cellule à La Haye, le fondateur du Cojep, Charles Blé Goudé, a annoncé que son nouveau parti se battra pour la paix dans le pays mais qu’il ne se présentera pas à la présidentielle d’octobre prochain.

    Toutefois, selon son secrétaire exécutif, le parti n’exclut pas une participation aux autres élections si les conditions s’y prêtent. « Quand on créé un parti politique c’est pour participer à la vie du pays et aller à des postes électifs. Mais c’est seulement les conditions de ces élections-là qu’il faut revoir et, là, nous sommes intransigeants là-dessus. »

    En l’absence de Charles Blé Goudé, c’est Hyacinthe Nogbou, un universitaire, qui devient le nouveau patron du parti. Il assure cependant que les décisions seront prises en consultation avec l’ancien leader des « jeunes patriotes ». « Je ne ferais pas une injure à Charle Blé Goudé, comme les autres le font. Je vais aller le voir et ensemble nous allons réfléchir. Il est militant du Cojep. Nous travaillons toujours, il n’y a pas de problème », assure Hyacinthe Nogbou.

    Le nouveau parti a tenu à préciser son soutien à l’ancien président Laurent Gbagbo dont la libération, selon Hyacinthe Nogbou, n’est pas l’apanage d’un groupe. Notons cependant que si le FPI se présente comme le partenaire naturel des « jeunes patriotes », il a brillé par son absence lors de ce congrès.
    RFI
  • Alpha Condé investi candidat pour la présidentielle

    Alpha Condé investi candidat pour la présidentielle

    Alpha Conde-Son parti, le Rassemblement pour le peuple de Guinée (RPG), l’a officiellement investi au terme de trois jours de congrès à Conakry.

    Candidat à sa succession, M. Condé, 77 ans, n’a pas souhaité “faire le bilan” de son mandat, dans son discours, estimant que cette mission revenait au peuple.

    “Je suis venu communier avec vous. Communier avec ces femmes, ces jeunes” venus de différentes provinces du pays, a-t-il lancé, dans un discours entrecoupé de slogans de militants, en T-shirts jaune – couleur de son parti – à son effigie, scandant notamment: “Un coup, KO”, pour une victoire au premier tour.

    “Nous allons faire en sorte que l’entreprise privée en Guinée, à travers le partenariat public-privé, à travers l’association avec des partenaires étrangers, soit le véritable moteur du développement de la Guinée”, a déclaré le président-candidat.

    Alpha Condé, opposant à trois régimes dictatoriaux sur les quatre qui se sont succédés en Guinée, avait remporté la présidentielle de 2010 face à l’ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo, avec 52,5% des voix au second tour.

    Il est le premier président démocratiquement élu de cette ex-colonie française indépendante en 1958.

    M. Diallo, son principal opposant, a été investi le 25 juillet comme porte-drapeau de sa formation, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), au prochain scrutin.

    Il a scellé en juin une alliance électorale surprise avec l’ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara (2008-2009) qui a annoncé en mai son intention de se présenter à la présidentielle.

    En exil au Burkina Faso depuis 2010, M. Camara a été inculpé le 8 juillet à Ouagadougou pour “complicité d’assassinats, séquestrations, viols, coups et blessures” pour le massacre d’au moins 157 opposants, dont de nombreux partisans de l’UFDG, le 28 septembre 2009 à Conakry. M. Diallo avait lui même été blessé lors de ces évènements.

    Alpha Condé est désigné candidat au lendemain de la confirmation, par décret signé de sa main, de la date du 11 octobre pour le premier tour de la présidentielle.

    En mars, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait annoncé un calendrier électoral prévoyant la tenue de la présidentielle en octobre – avec un premier tour le 11 octobre – et des élections locales en 2016.

    – Caution doublée à deux mois de la présidentielle –

    Ce calendrier a été contesté par l’opposition qui réclamait son inversion – la tenue des locales avant la présidentielle. Les opposants ont organisé en avril et mai des manifestations meurtrières à travers le pays.

    En juin, un dialogue politique a regroupé gouvernement, majorité et opposition, qui se sont accordés sur l’annulation des locales. Mais de nouveaux blocages sont apparus, et les discussions sont suspendues depuis le 26 juin.

    Le désaccord persiste entre le pouvoir et l’opposition sur une réforme de la commission électorale, un audit du fichier électoral et des changements dans les délégations spéciales, exécutifs communaux provisoires désignés par le pouvoir, faute de scrutin à cet échelon depuis 2005.

    A deux mois du scrutin, la Céni a annoncé une série de mesures, sans explications, qui ne seront pas sans conséquences pour certains potentiels prétendants à la succession d’Alpha Condé: le montant de la caution exigée d’eux a été doublé et le plafond des dépenses de campagne multiplié presque par sept.

    La caution pour la présidentielle passe ainsi à 800 millions de francs guinéens (GNF, près de 99.000 euros) alors qu’elle était de 400 millions GNF en 2010.

    Le plafond des dépenses des dépenses pouvant être engagées en campagne est revu à la hausse, à 20 milliards GNF (plus de 2,4 millions d’euros) contre 3 milliards GNF (plus de 369.000 euros) en 2010.

    La Guinée recèle d’immenses richesses minières, dont l’or, la bauxite et le fer, mais la majorité de la population vit dans la pauvreté.

    Avec AFP