Tag: Nouvelles Africaines

  • CĂŽte d’Ivoire-ProcĂšs Gbagbo en CĂŽte d’Ivoire : “la CPI fait son travail en toute libertĂ©”

    CĂŽte d’Ivoire-ProcĂšs Gbagbo en CĂŽte d’Ivoire : “la CPI fait son travail en toute libertĂ©”

    ouattara-gbagbo-portraits_0– Le prĂ©sident ivoirien Alassane Ouattara a dĂ©clarĂ© dimanche Ă  Pointe-Noire (sud), au terme de sa premiĂšre visite officielle au Congo, que la Cour pĂ©nale internationale (CPI) faisait “son travail en toute libertĂ©” dans le dossier de son prĂ©dĂ©cesseur, Laurent Gbagbo.

    “Les juges de la Cour pĂ©nale internationale ont fait un certain nombre de recommandations qui s’adressent au procureur. La CĂŽte d’Ivoire attend simplement la dĂ©cision de la CPI”, a prĂ©cisĂ© Ă  la presse le prĂ©sident Ouattara lors d’une confĂ©rence de presse avec son homologue congolais Denis Sassou Nguesso.

    “Il appartient au procureur de fournir les documents complĂ©mentaires qui lui ont Ă©tĂ© demandĂ©s”, a ajoutĂ© M. Ouattara.

    “Pour le reste, la CPI fait son travail, je fais le mien pour mes compatriotes”, a-t-il insistĂ©.

    DĂ©tenu Ă  La Haye depuis fin 2011, Laurent Gbagbo, ĂągĂ© de 68 ans, est soupçonnĂ© d’ĂȘtre “co-auteur indirect” de quatre chefs de crimes contre l’humanitĂ© commis durant la crise postĂ©lectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts.

    La CPI a annoncĂ© dĂ©but juin que les juges en charge du dossier avaient besoin d’informations ou d’Ă©lĂ©ments de preuve supplĂ©mentaires de la part du procureur avant de dĂ©cider de mener un Ă©ventuel procĂšs contre M. Gbagbo.

    De son cĂŽtĂ©, le parti de Laurent Gbagbo a rĂ©cemment appelĂ© la CPI Ă  prononcer la “relaxe pure et simple” de l’ex-prĂ©sident ivoirien, estimant que l’accusation a Ă©chouĂ© Ă  apporter des preuves de sa culpabilitĂ©.

    Alassane Ouattara a bouclĂ© dimanche sa premiĂšre visite officielle au Congo, qui a durĂ© trois jours et qui l’a menĂ© Ă  Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale Ă©conomique.

    Cette visite Ă©tait destinĂ©e Ă  la relance de la coopĂ©ration entre les deux pays, et notamment Ă  la crĂ©ation de la premiĂšre Commission mixte de coopĂ©ration en 2014, selon un communiquĂ© de presse. Le prĂ©sident Sassou NGuesso a par ailleurs annoncĂ© l’ouverture d’une ambassade du Congo en CĂŽte d’Ivoire en 2014.

    D’aprĂšs le mĂȘme communiquĂ©, les deux prĂ©sidents ont “passĂ© en revue les situations de crise en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, au Mali, en GuinĂ©e Bissau, entre les deux Soudans, Ă  Madagascar, en Somalie et au Nigeria”.

    Concernant le Mali, Alassane Ouattara a dit avoir “bon espoir” que l’Ă©lection prĂ©sidentielle se tienne le 28 juillet.

    “Cette Ă©lection concerne les Maliens et ceux qui soutiennent le processus. Un prĂ©alable concerne la question de la ville de Kidal (Nord-Est). Kidal fait partie du Mali et les Ă©lections doivent Ă©galement avoir lieu Ă  Kidal”, actuellement sous contrĂŽle de rebelles touareg, a-t-il dit.

    (AFP)

  • CĂŽte d’Ivoire: le chef de la jeunesse pro-Gbagbo arrĂȘtĂ©

    CĂŽte d’Ivoire: le chef de la jeunesse pro-Gbagbo arrĂȘtĂ©

    Gbagbo L– Le responsable de la jeunesse du parti de l’ex-prĂ©sident ivoirien Laurent Gbagbo, Justin Koua, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© vendredi Ă  Abidjan, a annoncĂ© Ă  l’AFP son parti, fustigeant une “arrestation de trop”.

    “Des dizaines de gendarmes et de policiers ont fait irruption au siĂšge du parti, oĂč se trouvait Koua qui participait Ă  une rĂ©union”, a affirmĂ© Richard Kodjo, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Front populaire ivoirien (FPI).

    “Ils l’ont apprĂ©hendĂ© et conduit vers une direction inconnue. Nous attendons qu’ils nous disent les raisons de cette arrestation de trop”, a-t-il poursuivi.

    “On ne peut vouloir des nĂ©gociations et se conduire de la sorte”, a lancĂ© M. Kodjo, en rĂ©fĂ©rence Ă  la reprise prochaine du dialogue avec l’opposition, annoncĂ©e par le gouvernement du prĂ©sident Alassane Ouattara.

    Responsable de la JFPI, la section jeunesse de son parti, Justin Koua est connu pour ses discours musclĂ©s Ă  l’Ă©gard des autoritĂ©s.

    De nombreux anciens responsables ou cadres du rĂ©gime Gbagbo, tombĂ© Ă  la fin de la crise postĂ©lectorale de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts, sont en dĂ©tention, ce qui vaut rĂ©guliĂšrement au pouvoir d’ĂȘtre accusĂ© de pratiquer une “justice des vainqueurs”.

    La dialogue politique entre gouvernement et opposition est suspendu depuis plusieurs mois. Le choix du FPI de ne pas participer aux Ă©lections locales en avril dernier, comme il avait boycottĂ© les lĂ©gislatives fin 2011, avait sanctionnĂ© l’Ă©chec de ces discussions.

    Laurent Gbagbo est dĂ©tenu depuis fin 2011 Ă  La Haye par la Cour pĂ©nale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l’humanitĂ© durant la crise. Les juges de la CPI ont demandĂ© au procureur de fournir des Ă©lĂ©ments de preuves supplĂ©mentaires afin de pouvoir dĂ©cider de la tenue d’un Ă©ventuel procĂšs contre l’ex-chef de l’Etat.

    (AFP)

  • CĂŽte d’Ivoire : le FPI appelle la CPI Ă  libĂ©rer Laurent Gbagbo

    CĂŽte d’Ivoire : le FPI appelle la CPI Ă  libĂ©rer Laurent Gbagbo

    L. Gbagbo-Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, a appelĂ©, mercredi 5 juin, la CPI Ă  libĂ©rer l’ex-prĂ©sident ivoirien. Le FPI estime que l’accusation a Ă©chouĂ© Ă  apporter des preuves de sa culpabilitĂ©.

    Pour le Front populaire ivoirien (FPI), la Cour pénale internationale (CPI) doit prononcer la « relaxe pure et simple » de Laurent Gbagbo, actuellement en détention à La Haye.

    Dans un communiquĂ© publiĂ© mercredi, le FPI estime que le bureau du procureur de la CPI, « en dĂ©pit du temps relativement long (2 ans) et des moyens colossaux dont il a bĂ©nĂ©ficiĂ© pour mener Ă  bien ses enquĂȘtes, n’a pas Ă©tĂ© en mesure de produire des (Ă©lĂ©ments) probants pour Ă©tayer ses accusations de crimes dont le prĂ©sident Laurent Gbagbo se serait rendu coupable ».

    Selon le texte, le parti, qui « n’a eu de cesse de proclamer l’innocence de son prĂ©sident-fondateur », « s’estime, aujourd’hui plus qu’hier, fondĂ© Ă  demander lĂ©gitimement Ă  la CPI » sa libĂ©ration « afin de renforcer sa propre crĂ©dibilitĂ© ». Assurant que sa libĂ©ration « constituera le socle d’une rĂ©conciliation nationale rĂ©elle », le FPI a invitĂ© « instamment » l’Union africaine Ă  intervenir auprĂšs de l’ONU pour que la CPI prenne « la dĂ©cision Ă©quitable de la relaxe pure et simple du prĂ©sident Laurent Gbagbo ».

    Tournant

    Ce communiquĂ© du FPI intervient aprĂšs un tournant dans l’Ă©tude du dossier Gbagbo Ă  la CPI. Lundi, la juridiction internationale a estimĂ© que les juges en charge du dossier avaient besoin d’informations ou d’Ă©lĂ©ments de preuve supplĂ©mentaires de la part du procureur avant de mener un Ă©ventuel procĂšs contre l’ex-prĂ©sident ivoirien.

    DĂ©tenu Ă  La Haye depuis fin 2011, Laurent Gbagbo, ĂągĂ© de 68 ans, est soupçonnĂ© d’ĂȘtre « co-auteur indirect » de quatre chefs de crimes contre l’humanitĂ© commis durant la crise postĂ©lectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3 000 morts.

    Le Rassemblement des rĂ©publicains (RDR), parti du prĂ©sident Alassane Ouattara au pouvoir depuis deux ans, a rĂ©futĂ© une « victoire » des pro-Gbagbo aprĂšs la dĂ©cision de la CPI d’ajourner la dĂ©cision sur un procĂšs. Le camp Ouattara a toutefois mal cachĂ© sa dĂ©ception et son embarras. Selon le RDR, l’ancien chef de l’État porte la responsabilitĂ© de la crise meurtriĂšre de 2010-2011 en ayant refusĂ© de reconnaĂźtre sa dĂ©faite Ă  la prĂ©sidentielle de novembre 2010.

    (Avec AFP)

  • Afrique du Sud: Zuma appelle au calme aprĂšs la mort d’un syndicaliste minier

    Afrique du Sud: Zuma appelle au calme aprĂšs la mort d’un syndicaliste minier

    Jacob-Zuma– Le prĂ©sident sud-africain Jacob Zuma a appelĂ© mardi au dialogue au lendemain de la mort d’un responsable du syndicat national des mines (NUM, proche du pouvoir) tuĂ© par des hommes armĂ©s dans la mine de platine de Marikana, dans le nord de l’Afrique du Sud.

    “Toutes les parties prenantes, le gouvernement, la direction du secteur minier, le mouvement syndical en particulier, doivent se rencontrer pour discuter et trouver une façon de rĂ©soudre les problĂšmes” du secteur, a-t-il dĂ©clarĂ© Ă  Tokyo devant le Club de la presse nationale.

    “Nous avons la capacitĂ© de discuter et de nous mettre d’accord”, a poursuivi M. Zuma qui venait de participer Ă  la 5Ăš ConfĂ©rence internationale de Tokyo pour le dĂ©veloppement africain (Ticad).

    La mine de platine de Marikana, oĂč un autre syndicaliste a Ă©galement Ă©tĂ© gravement blessĂ©, avait Ă©tĂ© le point de dĂ©part l’an dernier d’un long mouvement de grĂšves sauvages pour les salaires dans tout le secteur minier.

    La fusillade de lundi est survenue dans un climat d’affrontement intersyndical, moins d’une semaine aprĂšs un appel solennel du prĂ©sident Zuma Ă  Ă©viter un nouvel embrasement social, notamment dans les mines, premiĂšre source de revenus Ă  l’exportation, alors que l’Ă©conomie nationale connaĂźt un inquiĂ©tant ralentissement.

    En 2012, les multiples conflits dans le secteur minier ont considĂ©rablement terni l’image de marque de l’Afrique du Sud auprĂšs des investisseurs et Ă  l’Ă©tranger, en particulier aprĂšs que la police eut ouvert le feu sur des mineurs en grĂšve Ă  Marikana, faisant 34 morts le 16 aoĂ»t.

    Les mines contribuent directement et indirectement au PIB sud-africain pour environ 18%. “S’il faut dĂ©ployer une force de maintien de la paix, nous le ferons dans tout le secteur minier”, a menacĂ© lundi la ministre du Travail Mildred Oliphant lors d’une rencontre avec les syndicats.

    AFP

  • En Zambie, poussĂ©e de rĂ©pression contre les gays

    En Zambie, poussée de répression contre les gays

    gay-zambia– Deux affaires trĂšs mĂ©diatisĂ©es concernant un couple soupçonnĂ© d’ĂȘtre gay et un militant pour les droits des homosexuels doivent ĂȘtre jugĂ©es cette semaine en Zambie, faisant redouter une homophobie croissante dans ce pays d’Afrique australe.

    Le militant des droits des gays Paul Kasonkomona, 38 ans, comparaĂźt Ă  nouveau mardi. Il avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en avril pour avoir demandĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision que l’homosexualitĂ© soit dĂ©pĂ©nalisĂ©e.

    A peine un mois plus tard, un coiffeur de 21 ans, Philip Mubiana, et un maçon de 20 ans, James Mwape, ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s et accusĂ©s de “sodomie” et d’actes “contre-nature”.

    Les relations entre personnes du mĂȘme sexe sont interdites en Zambie depuis la pĂ©riode coloniale britannique et la sodomie est passible de 14 ans de prison. Les procĂšs de cette semaine sont cependant les premiers de l’histoire rĂ©cente du pays Ă  se tenir dans un contexte d’hostilitĂ© croissante envers les gays.

    “Ceux qui dĂ©fendent les droits des gays devraient aller en enfer, ce n’est pas une question que nous tolĂšrerons”, a dĂ©clarĂ© le ministre des Affaires intĂ©rieures Edgar Lungu Ă  des journalistes le mois dernier. “Il n’y aura pas de discussions sur les droits des gays. Ce problĂšme est Ă©tranger Ă  notre pays”.

    Le discours inflexible du gouvernement a reçu le soutien des organisations chrétiennes.

    “De tels actes sont une abomination”, a dĂ©clarĂ© le prĂ©sident de l’Association internationale des Eglises chrĂ©tiennes, Simon Chihana. “Le gouvernement ne devrait mĂȘme pas songer Ă  autoriser (de telles choses), quelles que soient les pressions de la communautĂ© internationale ou de qui que ce soit”.

     

    La discrimination, monnaie courante sur le continent

    Les mĂ©dias zambiens se sont emparĂ©s du sujet et les droits des homosexuels sont aussi devenus une question brĂ»lante pour l’homme de la rue. Les raisons de la rĂ©pression rĂ©cente ne sont pas claires.

    L’homosexualitĂ© est illĂ©gale dans la plupart des pays africains et la discrimination est monnaie courante sur le continent.

    Le parlement ougandais envisage ainsi d’adopter une loi qui rendra l’homosexualitĂ© passible de la peine de mort.

    De son cĂŽtĂ© le prĂ©sident du Zimbabwe, Robert Mugabe, a dĂ©clarĂ© que les homosexuels Ă©taient “pires que des porcs et des chiens”.

    Au Malawi, autre pays voisin de la Zambie, un couple gay a Ă©tĂ© condamnĂ© en 2010 Ă  14 ans de prison pour mariage homosexuel. Le prĂ©sident de l’Ă©poque, Bingu wa Mutharika, a graciĂ© les deux hommes mais qualifiĂ© leur union de “satanique”.

    AprÚs sa mort en 2012, la nouvelle présidente du Malawi, Joyce Banda, a suspendu les lois antigay en attendant un débat parlementaire sur le sujet.

    L’Afrique du Sud est le seul pays du continent Ă  reconnaĂźtre le mariage de personnes de mĂȘme sexe, mais il semble ĂȘtre l’apanage des riches. Des homosexuels ont Ă©tĂ© assassinĂ©s dans les townships pauvres.

    En Zambie, le militant des droits de de l’Homme Andrew Ntewewe constate avec inquiĂ©tude une hostilitĂ© croissante Ă  l’Ă©gard des homosexuels.

    “Il est clair que nous sommes un pays intolĂ©rant Ă  l’Ă©gard des individus ayant une orientation sexuelle diffĂ©rente”, estime M. Ntewewe, qui dirige l’ONG Young African Leaders Initiative (Initiative des jeunes leaders africains). “Les droits de chaque individu devraient ĂȘtre respectĂ©s, quels que soient sa couleur, sa religion, sa tribu ou son orientation sexuelle”.

    L’arrestation de Paul Kasonkomona a provoquĂ© la colĂšre des groupes de dĂ©fense des droits de l’Homme qui ont rĂ©clamĂ© sa libĂ©ration immĂ©diate. Il plaide non coupable.

    Le couple gay prĂ©sumĂ© doit comparaĂźtre en justice mercredi. Les deux hommes avaient Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s sous caution mais ont Ă©tĂ© de nouveau arrĂȘtĂ©s quelques jours plus tard, accusĂ©s d’avoir eu de nouvelles relations sexuelles.

    Ils ont plaidĂ© non coupables d’avoir “eu des relations charnelles contre nature” et envisagent de mettre en cause la constitutionnalitĂ© des poursuites.

    Enfermer les militants pro-gays ou les personnes ayant eu des relations sexuelles avec une autre du mĂȘme sexe est “une violation” de leurs droits, souligne aussi le dĂ©fenseur des droits de l’Homme Josab Changa. “Les droits de l’Homme devraient ĂȘtre respectĂ©s quel que soit le mal supposĂ© qu’une personne peut faire”.

    Par afp

  • SĂ©nĂ©gal : les imams approuvent la peine de mort

    Sénégal : les imams approuvent la peine de mort

    Iman-Au moment oĂč on parle de la ratification de la peine de mort au SĂ©nĂ©gal, un groupe de dĂ©putĂ©s membres de la coalition « Benno Book Yaakaar » (mouvance prĂ©sidentielle) et la ligue des imams approuvent son instauration pour lutter contre le grand banditisme Ă  Dakar, la capitale sĂ©nĂ©galaise.
     (De notre correspondant)

    Le dĂ©putĂ© Seydina Fall, de la coalition Benno Book Yaakaar, avait soutenu l’instauration de la peine de mort la semaine derniĂšre dans la banlieue de Dakar, la capitale sĂ©nĂ©galaise, oĂč on note de plus en plus des cas de meurtre. Le dĂ©putĂ©-imam Mbaye Niang, de la mĂȘme coalition, prĂ©cise qu’il y a la volontĂ© de plusieurs dĂ©putĂ©s de revenir sur beaucoup de lois, notamment celle abrogeant la peine de mort. Selon lui, cette volontĂ© sera bientĂŽt concrĂ©tisĂ©e par le dĂ©pĂŽt d’une proposition de loi pour revenir sur la peine de mort, quand l’élaboration de l’exposĂ© de motifs sera terminĂ©e avant le mois de juillet.

    Les imams entrent dans la danse

    Le prĂ©sident de la Ligue des imams Youssoupha Sarr s’est prononcĂ© sur le dĂ©bat pour le retour de la loi sur la peine de mort au SĂ©nĂ©gal, que le dĂ©putĂ© de la majoritĂ© Seydina Fall entend soumettre Ă  l’AssemblĂ©e nationale. Sans surprise, la Ligue des imams par la voix de l’imam Youssoupha Sarr approuve une telle initiative. Mieux, ce dernier estime sur les ondes de Sud FM que la peine de mort doit ĂȘtre appliquĂ©e dans un pays qui se dit musulman. Se basant sur le Saint Coran en ses versets 178 et 179 de la Sourate 2 (Al Baqara, la Vache) et les Ă©crits de l’imam Malick, l’école dont les musulmans SĂ©nĂ©galais se rĂ©fĂšrent, Youssoufa Sarr opte ainsi pour une loi sur la peine de mort surtout dans un pays en majoritĂ© musulman.

    L’indignation de la sociĂ©tĂ© civile

    Le reprĂ©sentant de la section Amnesty International SĂ©nĂ©gal, Seydi Gassama est montĂ© au crĂ©neau pour dĂ©noncer la proposition de certains dĂ©putĂ©s membres de la coalition Benno Book Yaakaar qui veulent rĂ©tablir la peine de mort. « L’abolition de la peine de mort contribue Ă  promouvoir la dignitĂ© humaine et le dĂ©veloppement progressif des droits de l’homme. Il s’agit plutĂŽt de renforcer l’architecture mise en place depuis la dĂ©claration universelle des droits qui proclamait, haut et fort, l’universalitĂ©, l’égalitĂ© et l’indivisibilitĂ© de tous les droits », a-t-il rappelĂ©.

    En effet, pour le reprĂ©sentant d’Amnesty international, il est d’une politique dĂ©magogique que d’aller voir des gens endeuillĂ©s, pour leur promettre que quand quelqu’un tue, on le tue aussi. « Il faut lutter contre le chĂŽmage des jeunes, la baisse des denrĂ©es de premiĂšres nĂ©cessitĂ©s et les inondations qui endeuillent chaque annĂ©e cette partie de la capitale sĂ©nĂ©galaise », a-t-il proposĂ©.

    Le SĂ©nĂ©gal a aboli la peine de mort en 2004, mĂȘme si la ratification tarde Ă  se faire. Une rencontre de sensibilisation de deux jours, destinĂ©e aux parlementaires, autoritĂ©s gouvernementales et Ă  la sociĂ©tĂ© civile, s’est tenue Ă  Dakar mais sans pouvoir dissuader les partisans de la peine mort.

    Par AFRIK

  • Afrique du Sud: Un film sur la vie de Mandela dans les salles en novembre

    Afrique du Sud: Un film sur la vie de Mandela dans les salles en novembre

    Mandela film– Un film inspirĂ© du rĂ©cit autobiographique de l’icĂŽne de la lutte anti-apartheid, Nelson Mandela, “Un long chemin vers la libertĂ©”, va sortir dans les salles en novembre, ont annoncĂ© ses producteurs lundi en Afrique du Sud.

    Le biopic retrace les mĂ©moires du grand leader sud-africain dans lesquelles il raconte son enfance, sa carriĂšre, ses luttes, ses annĂ©es de prison, et sa libĂ©ration qui l’ont conduit Ă  son Ă©lection Ă  la prĂ©sidence, la premiĂšre d’un Noir dans l’Afrique du Sud post-apartheid.

    Mandela a commencĂ© Ă  rĂ©diger ses mĂ©moires en 1974 au pĂ©nitencier de Robben Island, et a fini de les Ă©crire aprĂšs sa libĂ©ration, en 1990, aprĂšs vingt-sept annĂ©es de dĂ©tention. Son destin Ă©tait Ă©troitement liĂ© avec le sort d’une nation entiĂšre et le combat d’un peuple.

    C’est l’acteur britannique, Idris Elba, qui incarne Ă  l’Ă©cran Nelson Mandela, une des personnalitĂ©s les plus respectĂ©es au monde.

    “Nous sommes honorĂ©s d’avoir obtenu l’autorisation de Madiba pour porter Ă  l’Ă©cran la fascinante histoire de sa vie”, a dĂ©clarĂ© le producteur du biopic Anant Singh dans un communiquĂ©.

    Ce producteur a ajoutĂ© avoir Ă©tĂ© ravi lorsque Mandela a regardĂ© certaines images d’Elba, en demandant “c’est moi, lĂ ?”.

    “Cette reconnaissance et cette affirmation de Madiba est extrĂȘmement valorisante et on se dit que cette expĂ©rience a valu le coup”, a ajoutĂ© le producteur.

    “Un long chemin vers la libertĂ©” a Ă©tĂ© publiĂ© en 1994 et a Ă©tĂ© traduit dans de nombreuses langues. Singh a obtenu les droits pour faire le film en 1996.

    Le livre dont s’inspire le biopioc raconte comment Ă  travers ses annĂ©es de clandestinitĂ©, de lutte armĂ©e et d’emprisonnement, la vie de Mandela s’est confondue avec son combat pour la libertĂ© en Afrique du Sud verrouillĂ© par quarante ans d’apartheid.

    Le film, dans lequel plusieurs acteurs sud-africains ont dĂ©crochĂ© des rĂŽles, a Ă©tĂ© tournĂ© dans diffĂ©rents points au Cap oriental, la province oĂč est nĂ© Mandela, Ă  Johannesburg et au Cap.

    Les producteurs ont indiquĂ© qu’il s’agissait de l’unique film qui avait obtenu l’accord de Mandela et de la Fondation Nelson Mandela, le centre qui oeuvre pour faire perdurer sa vision.

    Le parcours historique de Mandela a déjà inspiré de nombreux films et documentaires.

    Nelson Mandela, qui n’est plus apparu en public depuis la finale de la Coupe du monde de football –organisĂ©e en Afrique du Sud– en 2010, vit complĂštement retirĂ© de la vie politique.

    Les derniĂšres images diffusĂ©es de lui remontent Ă  aoĂ»t 2012, quand la secrĂ©taire d’Etat amĂ©ricaine Hillary Clinton Ă©tait allĂ©e lui rendre visite dans son village de Qunu (sud).

    Il se remet actuellement dans sa maison de Johannesburg aprĂšs plusieurs hospitalisations pour des infections des voies respiratoires.

  • Rwanda: L’appel de Ban Ki-moon Ă  Kagame

    Rwanda: L’appel de Ban Ki-moon à Kagame

    Ban-Paul- Jim-Le Rwanda a un rĂŽle “essentiel” Ă  jouer pour garantir la paix dans l’Est de la RDC, a estimĂ© vendredi Ă  Kigali le secrĂ©taire-gĂ©nĂ©ral de l’ONU.

    Ban Ki-moon a demandĂ© au prĂ©sident rwandais Paul Kagame, “d’user de son charisme politique pour la paix, sĂ©curitĂ© et le dĂ©veloppement dans la rĂ©gion des Grands Lacs”.

    Ban Ki-moon, qui effectue une tournĂ©e dans la rĂ©gion des Grands-Lacs, a ensuite pris le chemin de l’Ouganda, oĂč il a demandĂ© aux dirigeants africains, dont le prĂ©sident ougandais Yoweri Museveni, d’appliquer l’Accord-cadre pour la paix dans l’Est de la RDC, signĂ© en fĂ©vrier dernier Ă  Addis-Abeba, en Ethiopie.

    Le Rwanda est depuis plusieurs années accusé de déstabiliser cette région riche en ressources miniÚres.

    Des experts de l’ONU ont affirmĂ© ces derniers mois que Kigali, malgrĂ© ses dĂ©mentis, soutenait directement la rĂ©bellion du M23.

    Ban Ki-moon, qui a visitĂ© Goma jeudi, s’est dit touchĂ© par les rĂ©cits de Congolais ordinaires qu’il a rencontrĂ©.

    “Ils sont fatiguĂ©s de la guerre, fatiguĂ©s des abus, et fatiguĂ©s de l’impunitĂ©, et fatiguĂ©s de la pauvretĂ©â€, a dĂ©clarĂ© le secrĂ©taire-gĂ©nĂ©ral de l’ONU.

    M. Ban devait quitter l’Ouganda vendredi vers Addis Abeba, siĂšge de l’Union africaine oĂč il assistera samedi aux festivitĂ©s du cinquantenaire de l’OUA.

    Par BBC

  • Les dirigeants africains vont demander le transfert au Kenya des procĂšs Kenyatta-Ruto

    Les dirigeants africains vont demander le transfert au Kenya des procĂšs Kenyatta-Ruto

    UA– Les dirigeants africains, rĂ©unis pour un sommet de l’Union Africaine (UA) Ă  Addis Abeba, vont demander lundi le transfert Ă  la justice kĂ©nyane de la procĂ©dure engagĂ©e par la Cour pĂ©nale internationale contre le prĂ©sident kĂ©nyan Uhuru Kenyatta et de son vice-prĂ©sident William Ruto.

    “Nous allons approuver ce matin ce que les ministres ont proposĂ©, c’est certain,” a dĂ©clarĂ© le commissaire Ă  la Paix et la SĂ©curitĂ© de l’UA, Ramtane Lamamra, en rĂ©fĂ©rence Ă  une rĂ©solution en ce sens adoptĂ©e jeudi par les ministres des Affaires Ă©trangĂšres de l’UA.

    Le Sommet va appeler “Ă  ce que soit mis fin au processus devant la CPI (…) les juridictions kĂ©nyanes vont devoir s’occuper de la situation”, a-t-il prĂ©cisĂ©.

    Cette rĂ©solution n’aura aucune force contraignante sur la CPI, indĂ©pendante. Seul le Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU, auquel elle est liĂ©e par un accord de coopĂ©ration, peut rĂ©clamer une “suspension” des procĂ©dures.

    Mais elle aura un fort impact symbolique et politique, le continent faisant bloc derriĂšre MM. Kenyatta et Ruto, dont la victoire Ă©lectorale a mis les capitales occidentales dans l’embarras.

    Les deux hommes, Ă©lus en mars Ă  la tĂȘte de leur pays, sont poursuivis par la CPI pour leur rĂŽle prĂ©sumĂ© dans l’organisation des violences qui ont suivi le scrutin prĂ©sidentiel de dĂ©cembre 2007 au Kenya.

    Ces violences s’Ă©taient rapidement muĂ©es en affrontements communautaires et avaient fait plus de 1.000 morts et des centaines de milliers de dĂ©placĂ©s en quelques semaines.

    Le procĂšs d’Uhuru Kenyatta doit commencer le 9 juillet Ă  La Haye, siĂšge de la CPI. Celui de William Ruto aurait dĂ» dĂ©buter ce mardi, mais a Ă©tĂ© reportĂ© sine die dĂ©but mai.

    Plusieurs dirigeants africains ont publiquement accusĂ© la CPI de ne concentrer ses enquĂȘtes que sur l’Afrique.

    “La justice internationale doit ĂȘtre exempte de toute interfĂ©rence politique et respecter la principe de l’Ă©gale souverainetĂ© des Etats”, a dĂ©clarĂ© dimanche le prĂ©sident rwandais Paul Kagame, devant l’AssemblĂ©e des chefs d’Etat de l’UA.

    “Les faits parlent par eux-mĂȘmes: toutes les inculpations (…) prononcĂ©es par la CPI depuis qu’elle est entrĂ©e en fonctions il y a onze ans ont visĂ© des Africains”, a soulignĂ© M. Kagame, dont le pays n’est pas partie au Statut de Rome, fondateur de la CPI, qu’il a accusĂ© de “parti pris politique”.

    Jeudi, le prĂ©sident sud-soudanais Salva Kiir, qui recevait M. Kenyatta Ă  Juba, avait estimĂ© que la CPI avait “Ă©tĂ© inventĂ©e pour les dirigeants africains, pour les humilier”, tandis que son homologue ougandais Yoweri Museveni avait accusĂ© en avril la CPI d’user de “chantage” pour influencer le rĂ©sultat de la derniĂšre prĂ©sidentielle au Kenya.

    Depuis sa crĂ©ation, la CPI a inculpĂ© une trentaine de personnes, tous des Africains, pour des crimes survenus dans huit pays d’Afrique (RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, Centrafrique, Ouganda, Soudan (Darfour), Kenya, Libye, CĂŽte d’Ivoire, Mali).

    Mais les enquĂȘtes ouvertes en RDC, Centrafrique, Mali et Ouganda l’ont Ă©tĂ© Ă  la demande des Etats concernĂ©s, parties au Statut de Rome. Les affaires concernant le Darfour et la Libye – non signataires – l’ont Ă©tĂ© Ă  la demande du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU, tandis que le procureur de la CPI s’est auto-saisi sur les dossiers kĂ©nyan et ivoirien.

    La CPI avait autorisĂ© en 2010 le procureur Ă  engager des poursuites en raison de “l’inaction des autoritĂ©s kĂ©nyanes” en vue de dĂ©terminer les principales responsabilitĂ©s dans les violences post-Ă©lectorales de fin 2007.

    Les dirigeants africains devraient Ă©galement s’exprimer lundi sur la situation de la sĂ©curitĂ© sur le continent, notamment dans l’est de la RDC, chroniquement instable et oĂč des combats ont repris ces derniers jours entre la rĂ©bellion du M23 et l’armĂ©e gouvernementale, aprĂšs prĂšs de six mois de trĂȘve prĂ©caire, et au Sahel, sous la menace islamiste malgrĂ© la dĂ©route des djihadistes au Mali.

    Le prĂ©sident français François Hollande, conviĂ© samedi Ă  Addis Abeba aux festivitĂ©s du cinquantenaire de l’OUA, ancĂȘtre de l’UA, a invitĂ© ses homologues africains Ă  un Sommet sur la SĂ©curitĂ© en Afrique Ă  Paris les 6 et 7 dĂ©cembre.

    M. Lamamra, a saluĂ© une initiative “positive”, mais estimĂ© que la “ligne directrice fondamentale” devait ĂȘtre que “l’Afrique a la responsabilitĂ© principale” de la sĂ©curitĂ© sur le continent.

    L’impuissance africaine a Ă©tĂ© critiquĂ©e face aux rĂ©centes crises libyenne, ivoirienne et malienne, notamment, oĂč l’Afrique n’a pu qu’assister sur la touche Ă  des interventions militaires internationales.

    L’UA a aussi dĂ©plorĂ© en avril sa mise Ă  l’Ă©cart dans l’Ă©laboration de la rĂ©solution de l’ONU autorisant le dĂ©ploiement de Casques Bleus au Mali.

    Par AFP

  • l’Afrique du Sud -Amnesty: l’Afrique du Sud mĂšne toujours la vie dure aux immigrants

    l’Afrique du Sud -Amnesty: l’Afrique du Sud mĂšne toujours la vie dure aux immigrants

    LES HABITANTS D'UN TOWNSHIP DISPERSÉS PAR LES FORCES DE L'ORDRE SUD-AFRICAINES– Cinq ans aprĂšs un dĂ©chainement de violence xĂ©nophobe qui avait fait 62 morts, les discriminations et les violences visant demandeurs d’asile et rĂ©fugiĂ©s continuent en Afrique du Sud, selon le rapport d’Amnesty International paru mercredi.

    Eldorado pour d’innombrables immigrants africains, la premiĂšre Ă©conomie du continent n’a rien d’une parfaite terre d’accueil. Au contraire.

    Selon Amnesty, “les pratiques discriminatoires et les violences ciblĂ©es Ă  l’Ă©gard des demandeurs d’asile et des rĂ©fugiĂ©s se sont multipliĂ©es” en 2012, et la rĂ©forme du systĂšme d’asile se traduit par des “difficultĂ©s accrues”.

    Les autoritĂ©s voudraient, sur le modĂšle europĂ©en, dĂ©placer les services d’asile au plus prĂšs des frontiĂšres terrestres pour crĂ©er des sortes de camps aux points de passage des arrivants Ă©trangers.

    Plusieurs services d’accueil des rĂ©fugiĂ©s ont ainsi Ă©tĂ© fermĂ©s dans des grandes villes du pays, avant que ces dĂ©cisions ne soient battues en brĂšche par des associations qui ont saisi la justice, rappelle Amnesty.

    Le rapport rĂ©pertorie aussi un nouvel Ă©pisode de pillages et destructions de magasins fin juin 2012 dans la province de l’Etat libre (centre), qui a entraĂźnĂ© le dĂ©placement de 700 personnes, pour la plupart Ethiopiens.

    “Dans ce cas comme dans de nombreux autres, la police a tardĂ© Ă  rĂ©agir, se rendant parfois mĂȘme complice des violences, selon de nombreux tĂ©moignages”, accuse Amnesty.

    “Dans la province du Limpopo (nord, ndlr), dans le cadre de l’opĂ©ration Hard Stick (“Matraque dure”, ndlr), la police a fermĂ© d’office au moins 600 petits commerces appartenant Ă  des demandeurs d’asile ou des rĂ©fugiĂ©s”, remarque aussi Amnesty, critiquant des descentes menĂ©es “sans discernement” avec, Ă  la clef, des marchandises confisquĂ©es, des insultes xĂ©nophobes et pour certains la perte de tout moyen de subsistance, une amende et de la dĂ©tention.

    Et selon Amnesty, le destin de certains migrants est de croupir en prison en dehors de toute lĂ©galitĂ©. “En novembre, Ă  la suite d’une requĂȘte dĂ©posĂ©e devant la justice (…) les autoritĂ©s ont relĂąchĂ© 37 migrants qui Ă©taient dĂ©tenus en l’absence de tout mandat de dĂ©pĂŽt depuis en moyenne 233 jours”, signale l’ONG.

    L’Afrique du Sud est le pays qui enregistre le plus grand nombre de demandes individuelles d’asile au monde (quelque 3.500 Ă  4.000 chaque mois), devant les Etats-Unis, en partie parce que l’obtention d’un permis de travail au titre de l’immigration tient du parcours du combattant.

    Au quotidien, la vie des immigrants africains est souvent synonyme de vexations, de harcÚlement policier pour les nombreux Bangladeshis, Somaliens ou Ethiopiens, dont le dynamisme économique fait des jaloux auprÚs des Sud-Africains pauvres.

    Par afp