Tag: Nouvelles Africaines

  • Maurice: le discours sur la place des minorités prend un ton revendicatif

    Maurice: le discours sur la place des minorités prend un ton revendicatif


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 02:20

    Une voix autorisée de l’Eglise remet en question le statut minoritaire des créoles, soit la population chrétienne de descendance africaine. Elle estime que ce groupe ethnique est sous-représenté, voire « discriminé » dans les administrations publiques et semi-publiques.

    Depuis que le Comité des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale a critiqué Maurice pour son manque d’engagement en matière d’égalité des chances pour tous, l’Eglise fait entendre sa voix pour réclamer une meilleure représentation des créoles dans les administrations.

    Le père Maurice Labour, dont le franc-parler dérange, estime que « la minorité d’hier n’est plus la minorité d’aujourd’hui ». Une façon de dire que la communauté hindoue n’est plus si majoritaire et qu’elle doit céder des parts. Après lui, c’est au tour du cardinal Maurice Piat, une voix respectée dans l’île, de prendre position.

    Sur le site internet de l’Eglise, il écrit que « la discrimination ethnique dans les administrations publiques et paraétatiques existe, mais c’est une discrimination qui est très difficile à prouver mais parce qu’elle prend soin de ne jamais laisser de trace écrite. Elle prend des formes déguisées qui ont pour but de décourager des personnes de certaines communautés à rester dans les emplois, écoles, administrations où ils ont été employés ou admis légalement. »

    Le cardinal Maurice Piat, appelle alors à un recensement ethnique de la population qui « pourrait aider à vérifier qu’il y a, dans des lieux sensibles comme les hôpitaux, la police, les écoles, les prisons, des personnes de communautés diverses pour sécuriser tout le monde. »

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  • RCA: Jean-Yves Le Drian à Bangui sur fond de présence russe

    RCA: Jean-Yves Le Drian à Bangui sur fond de présence russe

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  • Afrique du Sud: la maire du Cap remet sa démission et quitte la DA

    Afrique du Sud: la maire du Cap remet sa démission et quitte la DA


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 23:49

    En Afrique du Sud, la maire du Cap Patricia de Lille a fini par capituler. Elle a démissionné de son siège de maire après des mois de batailles judiciaires avec son parti, la DA, l’Alliance démocratique. De Lille est accusée de népotisme et d’avoir couvert plusieurs scandales de corruption à la tête de la deuxième ville du pays. Mais blessée dans son orgueil, elle a également décidé de quitter le parti, le principal parti d’opposition sud-africain, à huit mois des élections présidentielles.

    C’est sur les marches de la Haute Cour de la région du Cap-Occidental que Patricia de Lille a annoncé sa double démission. Un symbole, car c’est dans ce bâtiment que s’affrontent la désormais ancienne maire du Cap et son parti depuis plus d’un an.

    L’Alliance démocratique avait bien tenté de sauver les meubles au mois d’août, en proposant un accord. Patricia de Lille restait au sein du parti, mais quittait la mairie sans scandale. L’accord vole en éclat la semaine dernière, après de nouvelles révélations de corruption et de mauvaise gestion.

    Patricia de Lille a fini par claquer la porte du parti mercredi, un coup dur pour la DA, qui perd avec elle l’une de ses figures fortes, pendant longtemps la seconde personnalité politique préférée des Sud-Africains.

    Le parti, en légère baisse dans les sondages, se serait bien passé de ce fiasco à moins d’un an de la présidentielle d’autant que cinq soutiens de Patricia de Lille ont eux aussi quitté le navire. Tous invoquent le racisme au sein du parti. « Nous sommes de simples fantassins », assurent-ils avant de pointer du doigt le programme de la DA, qui « avance seulement les intérêts des blancs », selon leurs mots.

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  • Insécurité, transition, Jammeh…: une étude a ausculté la société gambienne

    Insécurité, transition, Jammeh…: une étude a ausculté la société gambienne


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 17:57

    Des chercheurs gambiens ont révélé mercredi 31 octobre les résultats d’une des rares enquêtes d’opinion réalisées dans le pays. L’étude est menée par Afrobaromètre, un réseau d’enquête et de recherche dirigé en Afrique, en collaboration avec le centre de recherche de l’université de Gambie. 1200 personnes représentatives de la population gambienne ont été interrogées dans tout le pays entre juillet et août dernier, pour parler de la transition, du désir de justice ou encore de la sécurité. Des données très précieuses pour le pays.

    Jusqu’à présent, la Gambie manquait cruellement de telles données. Comme l’explique Nyimasata Camara, enseignante en sciences politiques, il était très compliqué d’effectuer de telles études sous Jammeh : « Dans le passé, les gens pensaient que ceux qui posaient des questions sur la gouvernance étaient des espions. Et lorsque des collègues ont voulu mener une étude similaire, ils ont eu des problèmes et ont été arrêtés. Donc personne ne s’est investi dans ces recherches. En conséquence, à l’université, nous ne disposons pas de beaucoup de données produites localement. »

    Selon cette enquête, plus d’un quart de la population possède dans sa famille une victime de violation des droits de l’homme. Mais moins de la moitié des Gambiens a confiance dans la commission Vérité, réconciliation et réparations.

    Pour le responsable local du projet, Sait Matty Jaw, les Gambiens sont partagés sur la façon d’obtenir justice : « Il y a un fort désir de justice, et pour une grande partie de la population, quels que soient les résultats de la commission, ceux qui ont commis des violations des droits de l’homme doivent être jugés. Mais les gens sont divisés autour de l’extradition de Jammeh pour qu’il soit jugé en Gambie. »

    Une autre question qui divise, selon le chercheur Ensa Kujabi, c’est la présence des forces de la Cédéao dans le pays : « Un peu plus de 50% de la population souhaite leur maintien, et environ 46% demandent leur départ. Et les habitants du Foni, la région de l’ancien président, ont vraiment exprimé leur rejet face à la présence des soldats de la Cédéao. »

    D’autres résultats, portant davantage sur la politique locale, seront dévoilés le mois prochain.

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  • Soudan du Sud: retour de Riek Machar à Juba

    Soudan du Sud: retour de Riek Machar à Juba


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 17:42

    Le chef rebelle Riek Machar, ennemi juré du président Salva Kiir, est de retour à Juba, plus de deux ans après sa fuite du pays. Près de trois semaines après l’accord signé à Addis-Abeba, une cérémonie se tient ce mercredi à Juba. Dans la capitale, des milliers de personnes rassemblées notamment sur la place « Freedom Square ». Sur place également, des représentants du gouvernement, de l’opposition, de la communauté internationale et plusieurs leaders régionaux.

    En juillet 2016, alors que Riek Machar était vice-président, des combats avaient éclaté à Juba entre ses hommes et l’armée. Et le chef rebelle avait dû fuir la ville, à pied jusqu’au Congo.

    Riek Machar revient donc dans la capitale. Pas d’information sur son séjour, mais en principe il n’est pas censé rester, selon l’accord de paix de septembre. Il ne redeviendra vice-président qu’après la période de pré-transition qui doit durer huit mois.

    Il y a encore quelques jours, sa présence aujourd’hui était d’ailleurs encore incertaine. Il avait exigé trois choses avant de participer : la libération des détenus politiques et prisonniers de guerre, la levée de l’état d’urgence et une liberté de mouvement pour les partis d’opposition. Certains prisonniers ont été relâchés, mais il y en a encore d’autres. Pour le reste, rien n’indique que le gouvernement ait accédé à ses requêtes.

    Il n’empêche Riek Machar est bien là. Son porte-parole, Lam Paul Gabriel, a déclaré qu’il dirigeait une petite délégation, mais qu’il était là sans sa sécurité rapprochée. Ce retour est un signe de son engagement en faveur de la paix, dit-il. Selon le major-général Lul Ruai, porte-parole de l’armée, cette cérémonie est une indication claire que l’application de l’accord de paix a commencé.

    Une application pourtant très difficile : pouvoir et rebelles s’affrontent encore régulièrement sur le terrain. Cette semaine, le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré que la violence bloquait la distribution de l’aide humanitaire. Et l’accord est mis en place très lentement, certaines échéances n’ont d’ailleurs pas été respectées.

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  • Au Nigeria, la répression de religieux chiites fait craindre un regain de violences

    Au Nigeria, la répression de religieux chiites fait craindre un regain de violences

    Afrique

    Au Nigeria, la répression de religieux chiites fait craindre un regain de violences

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 31/10/2018

    Les forces de l’ordre nigérianes ont tiré sur les manifestants d’un groupe religieux chiite, mardi, à Abuja, alors qu’au moins six personnes ont été tuées dans une répression brutale en trois jours.

    Les forces de l’ordre nigérianes ont tiré, mardi 30 octobre, à balles réelles sur les manifestants du Mouvement islamique du Nigeria (IMN), un groupe radical chiite, à Abuja, faisant six blessés. En trois jours, au moins six personnes ont été tuées dans des circonstances similaires, lors de protestations organisées par l’IMN en soutien à leur leader Ibrahim Zakzaky, emprisonné depuis près de trois ans.

    Selon le porte-parole du groupe islamiste, Ibrahim Musa, la manifestation avait démarré “pacifiquement” dans la capitale fédérale. “Alors que nous marchions vers le centre-ville, des policiers armés et d’autres forces de sécurité ont tiré à balles réelles et des gaz lacrymogènes sur nous”, a-t-il ajouté.

    L’armée a déclaré avoir abattu les manifestants pour se défendre contre une attaque menée par les membres de l’IMN, qui avaient selon elle usé d’armes à feu et de cocktails Molotov.

    >> À voir : le calvaire des réfugiés camerounais au Nigeria

    L’IMN a vivement démenti cette version officielle, assurant que les soldats avaient tiré sur des manifestants pacifiques et tué 21 personnes durant la seule journée de lundi.

    Le leader du Mouvement islamique du Nigeria, Ibrahim Zakzaky, est incarcéré depuis les violentes manifestations qui avaient secoué Zaria, dans le nord du Nigeria, en décembre 2015.

    Des groupes de défense des droits de l’Homme avaient alors accusé les militaires d’avoir tué plus de 300 chiites durant ces manifestations et de les avoir ensuite enterrés dans des fosses communes, ce que l’armée a démenti. Depuis, la justice n’a toujours pas été rendue, selon Amnesty International.

    Le risque d’un nouveau scénario à la Boko Haram

    Ibrahim Zakzaky conteste l’autorité d’Abuja depuis des années et souhaite établir un État islamique chiite à l’iranienne dans un pays où les musulmans sunnites sont très largement majoritaires.

    Depuis son arrestation, le sexagénaire, qui est paralysé et a perdu un œil dans les violences de 2015, n’a été vu en public que deux fois. Fin 2016, un tribunal fédéral avait jugé la détention du leader chiite illégale et ordonné sa libération. Mais cette décision n’a jamais été exécutée par les autorités.

    En avril, au moins 115 personnes avaient été arrêtées durant des marches de protestation à Abuja. Les processions de l’IMN lors de la fête religieuse annuelle de l’Achoura ont également souvent été sources de tensions avec les autorités, comme en novembre 2016, lorsque 10 personnes avaient été tuées près de Kano (nord).

    >> À lire : les visages de la résistance à Boko Haram

    La répression musclée des membres de l’IMN fait craindre à certains observateurs une escalade de la violence, voire un scénario à la Boko Haram. Le groupe jihadiste, qui mène depuis neuf ans une sanglante insurrection dans le Nord-Est, contestait surtout au départ la mauvaise gouvernance et la corruption des autorités.

    “Si nous remontons aux débuts de Boko Haram, ce sont les assassinats de personnes innocentes qui ont galvanisé le recrutement. C’est ainsi que le terrorisme fonctionne”, a déclaré Amaechi Nwokolo, analyste en sécurité à l’Institut romain d’études internationales d’Abuja.

    Avec AFP

    Première publication : 31/10/2018

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  • Anniversaire de l’insurrection au Burkina Faso: des marcheurs demandent des comptes

    Anniversaire de l’insurrection au Burkina Faso: des marcheurs demandent des comptes


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 15:05

    Fin octobre 2014, une insurrection populaire chassait l’ex-président Blaise Compaoré du pouvoir. A Ouagadougou, une cérémonie officielle a lieu ce mercredi pour rappeler l’évènement historique. En parallèle, une marche était organisée par plusieurs organisations de la société civile pour faire savoir que les attentes en matière judiciaire ne sont toujours pas satisfaites, quatre ans après la transition au sommet de l’Etat.

    Ils étaient quelques milliers de manifestants dans les rues de la capitale pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une remise en cause des acquis de l’insurrection populaire d’octobre 2014. « Aujourd’hui, il y a des projets de loi qui sont en cours qui essaient de pénaliser le fait de participer à un mouvement insurrectionnel. Un élément comme ça, c’est déjà grave. Parce que c’est grâce à l’insurrection que le MPP [Mouvement du peuple pour le progrès, ndlr] est au pouvoir aujourd’hui », explique un homme venu défiler.

    « Je pense que si les gens se sont insurgés, c’était dans l’espoir d’avoir des meilleures conditions de vie. Regardez, ce qu’on vit aujourd’hui. La situation s’est détériorée », regrette amèrement cet autre manifestant.

    Selon Chrysogone Zougmoré, président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, quatre ans après la chute de Blaise Compaoré, ni le traitement judiciaire des dossiers de crimes de sang et crimes économiques, ni les conditions de vie des populations n’ont évolué : « La prise en charge effective totale des blessés : ce point de notre plateforme reste encore largement insatisfait. Les attentes du peuple se sont prolongées d’une année supplémentaire s’agissant des nombreux crimes de sang restés impunis. »

    Les organisateurs de la marche entendent poursuivre la lutte pour un véritable changement en faveur du peuple burkinabè.

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  • Gabon: Barro Chambrier reconnaît sa défaite et dénonce «l’achat des consciences»

    Gabon: Barro Chambrier reconnaît sa défaite et dénonce «l’achat des consciences»


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 12:17

    Alexandre Barro Chambrier, un des leaders de l’opposition, donnait une conférence de presse mardi 30 octobre au lendemain de l’annonce des résultats provisoires du second tour des législatives qui confirment la victoire écrasante du Parti démocratique gabonais (PDG) d’Ali Bongo. Alexandre Barro Chambrier a dénoncé des fraudes massives, mais il n’engagera aucun recours contre la victoire au « forceps » de son adversaire du PDG. Le chef de file du parti Rassemblement héritage et modernité (RHM) demande par ailleurs au gouvernement de communiquer sur l’état de santé du président.

    « Le grand perdant de ces élections, c’est la démocratie », a déclaré mardi 30 octobre Alexandre Barro Chambrier. Le chef de file du RHM a donné une conférence de presse au lendemain de l’annonce des résultats provisoires qui confirme la victoire écrasante du PDG, le parti du président Ali Bongo.

    Alexandre Barro Chambrier a reconnu sa défaite dans le 4eme arrondissement de Libreville. Il n’engagera aucun recours pour ne pas perdre de temps. « J’étais l’un des principaux hommes à abattre. Donc tout a été mis en œuvre. C’est un esprit de règlement de comptes. Des moyens considérables ont été mis. Il y a eu une fraude généralisée, sur toute la circonscription, l’achat des consciences, des tentatives de racheter des scrutateurs avec la présence militaire massive. Cela s’est joué à 166 voix. Ils ont atteint leur objectif. Bien leur en fasse », a-t-il dit, amer.

    Cette défaite remet-elle en question son avenir politique ? « Je ne le pense pas, répond-t-il, mais nous verrons. C’est le plan du pouvoir de faire croire qu’une élection biaisée, ça veut dire que c’est la fin de quelqu’un. Mais ce n’est pas cette mascarade d’élection qui coupera notre élan de faire en sorte que nous poursuivions notre combat pour l’alternance politique au Gabon. »

    « C’est toujours la même chanson », rétorque de son côté un responsable du PDG. « Lorsque le pouvoir gagne, c’est toujours à cause de la fraude. Avait-il utilisé la fraude quand il a eu ses deux précédents mandats ? », ironise ce responsable du parti au pouvoir.

    Ali Bongo toujours à Riyad

    Lors de son point presse, Alexandre Barro Chambrier s’est par ailleurs interrogé sur la santé du président Ali Bongo. Selon la présidence gabonaise, le chef de l’Etat est toujours hospitalisé en Arabie saoudite à la suite d’un malaise dû à « une fatigue sévère ».

    « Ali Bongo, comme tout homme, a le droit d’être malade. C’est un malaise ou une maladie. Il est clair que si on n’a pas vu quelqu’un pendant une semaine, c’est qu’il y a quelque chose. Donc il a le droit d’être malade et les Gabonais ont le droit de savoir de quoi il souffre, comment les choses se déroulent. Ils ont le droit d’être informés, d’autant plus qu’il est à l’extérieur. C’est un problème de responsabilité du gouvernement qui malheureusement nous a habitués à fuir ses responsabilités. D’où toutes ces rumeurs parfois désolantes, mais effectivement le gouvernement gagnerait à être transparent, à être sincère et à donner des informations sur les possibilités qu’il puisse revenir au pays remplir les responsabilités qu’il est en devoir d’assumer. »

    Selon le porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou, « les informations données par la présidence sont fiables d’autant que le médecin personnel du chef de l’Etat se trouve à ses côtés, à l’hôpital du roi Fayçal ». « Le reste n’est que polémique stérile et politicienne », déclare le porte-parole du gouvernement.

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  • Le Salon international du livre d’Alger se met à l’heure chinoise

    Le Salon international du livre d’Alger se met à l’heure chinoise


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 12:10

    En Algérie, le Salon international du livre d’Alger (Sila) a ouvert ses portes mardi 30 octobre. Plus grand événement culturel du pays, le Sila accueille plus d’un millier d’exposants, dont plus de 700 éditeurs étrangers. Et pour cette 23e édition qui se tient jusqu’au 10 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes à Alger, le pays à l’honneur est la Chine.

    La Chine et l’Algérie, ce sont 60 ans de relations diplomatiques et plus de 10 milliards de dollars d’échanges commerciaux. Mais il reste difficile d’avoir accès à la culture chinoise dans le pays. Alors sur le stand de la Chine, Sofiane, 32 ans, qui étudie et enseigne la langue chinoise, fait le plein de livres : « On ne peut pas trouver ce genre de produits dans les librairies algériennes. Ce n’est pas possible. Les livres qui existent ici, c’est-à-dire que les Chinois ramènent en Algérie, ce n’est pas assez varié par rapport aux livres qu’on peut trouver en France par exemple. »

    Si les stands les plus prisés restent ceux des livres universitaires, les maisons d’éditions chinoises ont réussi à attirer le public du Sila, notamment grâce aux nombreuses traductions. « Je pense qu’ils sont très curieux, surtout quand ils voient nos publications en langue arabe, confie Olivia, l’une des employées de Jelly Publishing House, une maison d’édition de Pékin. Ils sont très surpris que nous éditions de l’arabe. Ils sont particulièrement intéressés par nos livres illustrés, parce que les parents veulent acheter ces livres illustrés pour leurs jeunes enfants. »

    Plusieurs grands auteurs chinois sont attendus d’ici au 10 novembre, dont Mo Yan, prix Nobel de littérature en 2012.

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  • Elections à Madagascar: le collectif des 25 candidats ne baisse pas les bras

    Elections à Madagascar: le collectif des 25 candidats ne baisse pas les bras


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 11:52

    Dernière ligne droite de la campagne électorale à Madagascar avant l’élection présidentielle du 7 novembre. Alors que les favoris du scrutin continuent leur tournée dans tout le pays, le collectif des 25 candidats qui demandent une réouverture de la liste électorale et le report de l’élection présidentielle a tenu un rassemblement dans la capitale à Antananarivo, mardi 30 octobre, pour informer la population des irrégularités qu’ils indiquent avoir constatées sur cette liste. Un rassemblement peu suivi.

    Dans le quartier de Mahamasina, en plein centre de la capitale, ils sont environ 200 à être venus écouter les arguments du collectif des 25 candidats. Sur la scène, musiques et discours se succèdent. Dans l’auditoire, Colombe : « Je suis venue ici parce que je ne suis pas du tout pour l’élection du 7 novembre. Parmi les 25 candidats, il y a des personnes qui savent bien la loi. Moi, je crois bien qu’ils ont raison. »

    Ces candidats avaient donné jusqu’à lundi au président de la République par intérim, Rivo Rakotovao, et à la Haute Cour constitutionnelle pour obtenir une réponse concernant leur demande de révision de la liste électorale. Faute de réactions, ils ont décidé de lancer ce qu’ils appellent « une campagne de sensibilisation » pour informer les Malgaches des défaillances qu’ils indiquent avoir trouvées.

    « Pression des bailleurs de fonds »

    Haingo Rasolofonjoa fait partie de ce collectif de candidats : « Il y a énormément de gens aujourd’hui qui ne sont pas sur la liste. Egalement des électeurs fictifs. Soit on décide de mettre en place la vraie liste électorale, et ça implique justement des nettoyages qui entraineront certainement un décalage. Je sais qu’il y a une pression énorme des bailleurs de fonds qui ont payé l’argent pour organiser les élections. Et aujourd’hui, ce n’est plus le Malgache qui doit choisir, c’est la communauté internationale qui a dit “nous avons financé”, et ça je trouve que c’est une ingérence directe ou indirecte. » Les 25 candidats ont prévu de se rassembler à nouveau ce mercredi matin.

    Ce climat n’est pas sans inquiéter Transparency International. Pour Ketakandriana Rafitoson, directrice de Transparency International sur la Grande île, qui participe ces jours-ci au Sommet mondial des défenseurs des droits humains à Paris, tous les ingrédients d’une crise sont présents.

    Si l’on veut éviter les malversations, il ne reste plus qu’un moyen: couvrir l’ensemble des bureaux de vote par des observateurs citoyens bénévoles. S’ils n’ont pas informatisé à 100% le système, c’est pour mieux manipuler les choses. C’est un appel qu’on lance : par pitié, épargnez-nous une nouvelle crise.

    Ketakandriana Rafitoson craint «l’une des pires élections de l’histoire malgache»

    31-10-2018
    – Par
    Bineta Diagne

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