Tag: Nouvelles internationales

  • Le pape François arrive aux Etats-Unis entre espoirs et soupçons

    Le pape François arrive aux Etats-Unis entre espoirs et soupçons

    pape-usa-Venu de Cuba, le pape François doit atterrir mardi après-midi aux Etats-Unis pour un voyage délicat, accueilli dans un geste inédit par le couple Obama, entouré d’espoirs d’une majorité d’Américains mais aussi des réserves d’une minorité.

    Le premier pape latino de l’Histoire posera le pied sur le sol des Etats-Unis pour la première fois de sa vie à 16H00 heures locale (22H00 GMT) à la base militaire Andrews, près de Washington.

    Le président américain Barack Obama, un protestant qui ne cache pas son admiration pour ce “pape des pauvres”, et sa femme Michelle, l’accueilleront à sa sortie de l’avion.

    Les médias américains, fortement présents dans l’avion papal, ont accordé une grande importance au voyage d’un pape argentin plébiscité par deux tiers des Américains.

    Mais son radicalisme social lui vaut aussi de très vives inimitiés chez les conservateurs et les milieux économiques libéraux, de Wall Street au Tea party jusque dans les rangs des Républicains.

    Le fait qu’il vienne de Cuba, où il a évité de critiquer fortement le président Raul Castro, ne fait qu’irriter un peu plus ceux qui jugent que ce pape est un marxiste déguisé ou un traître à la foi catholique, qui serait trop souple sur la doctrine.

    Outre sa rencontre avec le président Obama à la Maison Blanche mercredi, François est particulièrement attendu jeudi devant le Congrès, et vendredi à la tribune des Nations unies, sur des thèmes hautement explosifs.

    Parmi ces sujets, mentionnés dans ses écrits, figurent la protection et l’accueil des immigrés; la défense de l’environnement, avec un plaidoyer ferme pour une révolution énergétique radicale et la décroissance; la critique des dictatures de la technologie et de la finance; la dénonciation des responsabilités des vendeurs d’armes et des grandes puissances dans “la troisième guerre mondiale par morceaux” qu’il dénonce sans cesse.

    Le pape jésuite, connu pour son habilité et sa détermination, a préparé soigneusement pendant l’été les discours qu’il prononcera à Washington et New York.

    Et, s’il n’est pas anti-américain selon la plupart des experts, il est critique d’un certain dévoiement de l’idéal américain de liberté par les ultralibéraux.

    Sa visite aura lieu sous très haute sécurité, la police américaine voulant parer tout risque d’attentat contre un pape qui tient à se déplacer en voiture découverte pour être en contact avec les fidèles.

    Plusieurs rencontres avec les défavorisés de la société américaine, immigrés, sans logis, détenus, sont également programmés.

    Il a aussi prévu de présider à New York une cérémonie interreligieuse sur le site du World Trade Center, contre le terrorisme et pour le respect entre religions.

    Une autre cérémonie à Philadelphie avec la communauté hispanique exaltera les valeurs fondatrices de l’Amérique comme la liberté religieuse.

    A Philadelphie, il doit présider samedi et dimanche la fin d’une rencontre mondiale des familles catholiques, en présence d’un million et demi de personnes attendues. Là aussi sous très haute sécurité.

    Le souverain pontife doit quitter mardi vers 12H30 (16H30 GMT) une île en plein rapprochement avec les Etats-Unis, grâce au rôle de facilitateur du Vatican et du pape argentin.

    A 78 ans, il est apparu à Cuba éprouvé par la chaleur et un programme très chargé, jalonné de multiples contacts direct avec les foules.

    C’est à Santiago de Cuba, grand port de l’est de l’île, qui a vu naître la Révolution cubaine non loin de la base américaine de Guantanamo, que le pape argentin a terminé son étape cubaine.

    Dans la matinée, il a célébré sa dernière messe au sanctuaire de la Vierge de la charité “del Cobre”, niché dans les collines verdoyantes près de la ville où, la veille, il avait adressé une prière pour l’avenir le peuple cubain.

    Dans ce berceau de la révolution castriste, il a exalté une autre “révolution” qui apporte “la réconciliation”, basée sur la foi chrétienne qui a aidé des générations à résister aux “douleurs”, aux “pénuries” et au “désespoir”.

    Peu après, à la cathédrale de Santiago, il a béni la ville et salué devant des centaines de fidèles le rôle de la famille. “Prenons soin de nos familles, véritables centre de l’humanité”, a-t-il exhorté.

    Avec AFP

  • Le Pape François en Afrique

    Le Pape François en Afrique

    Pape-Francois-Le pape François se rendra du 25 au 30 novembre au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique, pour sa première visite sur le continent africain, a annoncé jeudi le Vatican.

    “A l’invitation des chefs d’Etat et des épiscopats locaux, le Saint-père effectuera un voyage pastoral en Afrique, du 25 au 27 novembre au Kenya, du 27 au 29 novembre en Ouganda, puis en Centrafrique les 29 et 30”, a précisé le porte-parole du Saint-Siège, Federico Lombardi.

    Les deux dernières étapes étaient déjà connues, mais celle au Kenya n’avait encore pas été annoncée, même si le pape avait plusieurs fois exprimé son désir de s’y rendre.

    Depuis son élection en mars 2013, François s’est rendu plusieurs fois en Asie, en Amérique Latine et en Europe, mais encore jamais en Afrique.

    Ces trois pays, deux anglophones et un francophone, comptent d’importantes communautés catholiques.

    BBC

  • Le Pen crée un nouveau parti

    Le Pen crée un nouveau parti

    Jean-marie_and_marine_le_pen-Le Pen a lancé son parti, ce samedi, à Marseille, où Marine Le Pen et ses camarades du Front national (FN) tenaient un rassemblement.

    “Vous ne devez pas être des orphelins”, a lancé le leader politique âgé de 87 ans à ses partisans, faisant allusion à son exclusion du FN.

    “Nous pouvons agir de la même façon que le Front national, même si nous n’en faisons plus partie”, a-t-il ajouté.

    Marine Le Pen, élue à la tête du FN en 2011, a déchu son père du poste de président d’honneur du parti, avec l’aide d’autres responsables de cette formation de l’extrême droite française.

    “Tout le monde, en dehors du Front national, a le droit de créer le groupe qu’il veut. Cela ne pose aucun problème”, a-t-elle dit à des journalistes, en marge de la réunion du FN.

    Les rivalités entre Marine et Jean-Marie Le Pen remontent au mois d’avril 2014, lorsque le père a dit dans un journal que les chambres à gaz ayant servi à exterminer des personnes lors de la Deuxième Guerre mondiale n’étaient qu’un “détail de l’Histoire”.

    BBC

  • Journalistes tués en direct : le tueur serait passé à l’acte en réponse au massacre de Charleston

    Journalistes tués en direct : le tueur serait passé à l’acte en réponse au massacre de Charleston

    virginia-shooting1-Vester Lee Flanagan, le tueur des deux journalistes de la chaîne de télé WDBJ7, a affirmé, avant de se donner la mort, avoir agi en réponse au massacre de Charleston.

    L’ancien collègue des deux journalistes abattus en direct mercredi 26 août, Alison Parker et James Ward, a envoyé une missive de 23 pages à la chaîne WDBJ7 news avant de passer à l’acte. Il y explique répondre œil pour œil au racisme, fil d’ariane d’un parcours accidenté.

    « Ce qui m’a fait craquer c’est la tuerie dans l’église », a écrit celui qui travaillait comme journaliste sous le nom de Bryce Williams, en référence à la fusillade survenue en juin dans une église de la communauté noire de Charleston (Caroline du Sud). Neuf paroissiens noirs avaient alors été abattus par Dylann Roof, un partisan de la suprématie blanche.

    « En ce qui concerne Dylann Roof ? […] Tu veux une guerre raciale ? Allons-y », a écrit Flanagan. Peu après avoir tué ses anciens collègues lors d’une scène qu’il a lui-même filmée et dont il a posté les vidéos sur les réseaux sociaux, @bryce_williams7 a encore, dans une série de tweets, expliqué son geste par le fait qu’ « Alison a fait des commentaires racistes » et s’est indigné du fait qu’elle ait été « embauchée malgré ça ».

    Vester Lee Flanagan est né en 1973, il était âgé de 42 ans. Diplômé de l’Université d’État de San Francisco en 1995, il a grandi à Oakland, en Californie, et dit avoir pendant toute sa carrière souffert de sa condition d’homme noir et homosexuel. L’auteur du manifeste explique par exemple avoir « souffert de discrimination, de harcèlement sexuel et de bizutage au travail ». « Il dit avoir été attaqué par des hommes noirs et par des femmes blanches […] pour le fait qu’il était noir et homosexuel », résume ABC News. Bryce Williams avait d’ailleurs poursuivi en justice ses deux victimes pour discrimination raciale, des accusations balayées par Jeffrey Marks, directeur général de WDBJ7.

    Un « homme malheureux »

    Ce dernier, qui qualifie M. Williams d’« homme malheureux », affirme l’avoir viré « après de nombreux incidents liés à sa violence ». Il avait rejoint la chaîne en mars 2012 et l’avait quittée manu militari en février 2013, raccompagné à la porte par la police. Durant son court passage chez WDBJ7, il s’est forgé une réputation à double tranchant : d’une part celle d’un « perturbateur » avec lequel « il est difficile de travailler », de l’autre celle d’un reporter « qui avait du talent et de l’expérience », se souvient M. Marks. Cela malgré un parcours professionnel haché, marqué par les allers-retours entre le journalisme et divers emplois. Avant d’être embauché par WDBJ7, il avait par exemple passé huit années sans faire de journalisme.

    Dans son manifeste, celui qui se décrivait sur les réseaux sociaux comme un témoin de Jéhovah, résume : « La fusillade dans l’église a été le point de basculement… mais ma colère s’est construite sur la durée. Je suis une poudrière humaine depuis un bon moment. Juste en attente d’un BOUM ».

    Jeune Afrique

  • France: les «héros du Thalys» faits chevaliers de la Légion d’honneur

    France: les «héros du Thalys» faits chevaliers de la Légion d’honneur

    FRANCE-TRAIN-SHOTS-U-S_0-Quatre Légions d’honneur ont été décernées ce lundi matin à l’Elysée. François Hollande a décoré les trois Américains et le citoyen britannique qui ont maîtrisé Ayoub el-Khazzani dans le train transfrontalier Thalys la semaine dernière. Le chef de l’Etat a pris la parole en préambule de la cérémonie, pour souligner qu’un carnage avait été évité de justesse grâce à la bravoure des passagers.

    « Au nom de la France, je tiens à vous remercier pour ce que vous avez fait. » Propos signés François Hollande, lundi 24 août 2015 à l’Elysée, et adressés aux quatre « stars » du jour, tous faits chevaliers de la Légion d’honneur. « Depuis vendredi, a dit le président français, le monde entier admire votre courage, votre sang-froid, votre esprit de responsabilité. Cette solidarité vous a permis à mains nues, je dis bien à mains nues, de maitriser un individu sur-armé et prêt à tout. Votre héroïsme doit être un exemple pour beaucoup, et une source d’inspiration. Face au mal qui est là, qui s’appelle le terrorisme, il y a un bien : celui de l’humanité. C’est celui que vous incarnez. »

    « Face au terrorisme, nos sociétés ne sont pas faibles, considère M. Hollande. Et elles ne seront jamais faibles tant qu’elles reteront unies. Elles ne seront jamais faibles tant qu’il y aura des femmes et des hommes courageux prêts à risquer leur vie. Vendredi dansd le Thalys, ces hommes étaient de toute nationalité. Un Anglais, des Américains, des Français ; tous ont formé une communauté humaine, celle du meilleur pour éviter le pire. »

    Allocution à la réception des sauveteurs du Thalys by Devenus des héros planétaires, les soldats américains Spencer Stone, 23 ans, et Alek Skarlatos, 22 ans, ainsi que leur ami Anthony Sadler, 23 ans, et le Britannique Chris Norman, 62 ans, ne sont pas les seules personnes à être décorées. Le Franco-Américain Mark Moogalian, 51 ans, blessé par balle pendant l’attaque et toujours hospitalisé, ainsi qu’un passager français de 28 ans ayant tenté d’arrêter le tireur, recevront également la plus haute distinction française ultérieurement. Les autorités françaises ont par ailleurs salué le rôle joué par un agent de la compagnie ferroviaire SNCF, en congés au moment des faits, mais dont Spencer Stone a relaté dimanche qu’il avait aidés à maîtriser le tireur.

    La cérémonie du jour à Paris ne fait pas dans la demi-mesure. Pour l’arrivée des quatre décorés, la garde républicaine française s’est mise au garde à vous dans la cour d’honneur de l’Elysée. Sont présents au palais présidentiel : le Premier ministre Manuel Valls, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, la ministre de l’Ecologie et des Transports Ségolène Royal, le secrétaire d’Etat aux Transports Alain Vidalies. Il y a aussi quelques personnalités étrangères, comme le chef du gouvernement belge Charles Michel et l’ambassadeur des Etats-Unis en France, Jane Hartley.

    Les trois Américains n’ont pas fait de discours. Le Britannique Chris Norman, qui vit en France, s’est en revanche exprimé à la sortie. Il refuse d’être qualifié de héros, considérant simplement avoir fait ce qu’il fallait. « Je ne suis pas sûr que ça soit de l’héroïsme, a-t-il dit. Je crois que c’était ce qu’il fallait faire dans une situation de survie. J’espère que cela ne vous arrivera pas, mais je vous invite à vraiment y penser : “ Qu’est-ce que je vais faire si cela m’arrive ? Est-ce que je vais tout simplement rester figé, ou est-ce que je vais essayer d’être actif si l’occasion se présente ?  »

    rfi

  • Washington : un membre du Ku Klux Klan voulait attaquer la Maison Blanche aux rayons X

    Washington : un membre du Ku Klux Klan voulait attaquer la Maison Blanche aux rayons X

    PULASKI, TN - JULY 11: A member of the Fraternal White Knights of the Ku Klux Clan participates in the 11th Annual Nathan Bedford Forrest Birthday march July 11, 2009 in Pulaski, Tennessee. With a poor economy and the first African-American president in office, there has been a rise in extremist activity in many parts of America. According to the Southern Poverty Law Center in 2008 the number of hate groups rose to 926, up 4 percent from 2007, and 54 percent since 2000. Nathan Bedford Forrest was a lieutenant general in the Confederate Army during the American Civil War and played a role in the postwar establishment of the first Ku Klux Klan organization opposing the reconstruction era in the South.   Spencer Platt/Getty Images/AFP
    PULASKI, TN – JULY 11: A member of the Fraternal White Knights of the Ku Klux Clan participates in the 11th Annual Nathan Bedford Forrest Birthday march July 11, 2009 in Pulaski, Tennessee. With a poor economy and the first African-American president in office, there has been a rise in extremist activity in many parts of America. According to the Southern Poverty Law Center in 2008 the number of hate groups rose to 926, up 4 percent from 2007, and 54 percent since 2000. Nathan Bedford Forrest was a lieutenant general in the Confederate Army during the American Civil War and played a role in the postwar establishment of the first Ku Klux Klan organization opposing the reconstruction era in the South. Spencer Platt/Getty Images/AFP

    -Un Américain de 51 ans, membre du Ku Klux Klan, est jugé depuis lundi 17 août pour avoir voulu utiliser une arme expérimentale à rayons X afin de tuer des musulmans et d’attaquer la Maison Blanche.

    « Hiroshima au bout des doigts ». Voilà le surnom donné par Glendon Scott Crawford, un Américain de 51 ans, membre du Ku Klux Klan, à l’arme à rayon X qu’il a fabriqué lui-même. Originaire de Providence, sur la côte est des Etats-Unis, cet ancien employé de General Electric a élaboré de ses mains le dispositif expérimental avec lequel il projetait de tuer des Musulmans et d’attaquer le Maison Blanche. Il est jugé depuis lundi 17 août par un tribunal près de New York et risque jusqu’à 15 ans de prison.

     Eliminer les ennemis d’Israël. »

    A la mi-avril, l’homme avait contacté des associations juives pour leur exposer son objectif, pensant obtenir leur collaboration. Kathryn Laws, membre d’une des associations, se souvient, dans les colonnes de l’Albany Times Union, d’une « personne très instable » qui lui a proposé de se servir de son « Hiroshima au bout des doigts » pour « éliminer les ennemis d’Israël. » Ce sont les membres de la Fédération juive du nord-est de New-York, également « démarchés » par Glendon, qui alertent le FBI. Après plusieurs mois d’enquête, il est arrêté en juin 2013.

    Le canon n’a jamais fonctionné

    Dans des enregistrements, le quinquagénaire évoque l’organisation suprématiste blanche Ku Klux Klan à plusieurs reprises et déclare que l’islam est « une maladie de l’ADN humain ». Glendon pensait se servir de son arme comme moyen de défense contre le terrorisme. Les agents du FBI précisent que l’arme n’a jamais été en état de fonctionner. Même si la réalisation de ce canon n’a jamais été possible, et qu’aucune vie n’a jamais été en danger, Crawford, poursuivi pour trois chefs d’accusation, risque jusqu’à 15 ans de prison.

    M6info/AFP

  • USA : Hillary Clinton répond à Jeb Bush

    USA : Hillary Clinton répond à Jeb Bush

    Hillary Clinton-Jeb Bush avait affirmé que Barack Obama et Hillary Clinton – qui était secrétaire d’Etat à l’époque – avaient raté une chance de laisser une force d’intervention d’environ 10.000 hommes lorsque les forces américaines ont quitté l’Irak en 2011.

    Parlant dans l’Iowa, Hillary Clinton a rappelé à Jeb Bush que son frère, George W. Bush, avait négocié le retrait total des troupes américaines avec le Premier ministre irakien d’alors, Nouri al-Maliki qui ne voulait pas d’une présence américaine sur le sol irakien.

    “Je trouve un peu curieux que Jeb Bush se soit doublement rabaissé sur la défense des actions de son frère en Irak. Mais s’il va le faire, il doit présenter la totalité de l’image. Et l’image entière, comme vous le savez, comprend l’accord que George W. Bush avait signé avec le gouvernement Maliki en Irak fixant la fin de 2011 comme date butoir pour le retrait des troupes américaines’’, a réagi Hillary Clinton.

    Mme Clinton décrit comme significatives les mesures prises par le président Barack Obama pour soutenir l’armée irakienne et pour essayer d’engager les sunnites dans la lutte contre l’Etat islamique.

    Mais elle a dit que les voisins de l’Irak ont un rôle plus important à jouer.

    «Je suis très engagée à soutenir les efforts de la région pour essayer de prendre au sérieux les menaces que l’Etat islamique représente pour tout le monde, mais en particulier pour les femmes et certains milieux religieux’’, a averti Hillary Clinton.

    Ces ‘’attaques’’ entre les deux candidats démocrate et républicain, retentissent comme le ton d’une campagne présidentielle de 2016 déjà bien engagée.

    bbc

  • Vol MH370 : vers la résolution du mystère grâce au fragment d’aile découvert à la Réunion ?

    Vol MH370 : vers la résolution du mystère grâce au fragment d’aile découvert à la Réunion ?

    avion-malaisie-592x296-La pièce d’avion retrouvée à la Réunion le 29 juillet rouvre l’enquête concernant le vol MH370. Appartenant à un Boeing 777, elle pourrait être un débris vol disparu de la Malaysia Airlines.

    Selon des sources françaises proches de l’enquête,le fragment d’aile d’avion retrouvé sur l’île de la Réunion appartient à un Boeing 777 et pourrait être celui du vol MH370 disparu en mars 2014.

    Le fragment long de deux mètres retrouvé mercredi sur une plage de l’île est du « même type » que ceux des Boeing 777. « Nous sommes de plus en plus convaincus que les débris sont ceux du MH370″, a déclaré Martin Dolan, directeur général de l’Agence australienne de sécurité des transports. « La forme du fragment ressemble énormément à un élément spécifique des 777″, a-t-il ajouté, confirmant l’avis de plusieurs experts.

    Sur place, des experts ont déjà estimé qu’au regard de son apparence, il pourrait s’agir d’un volet bordant les ailes de l’avion que les pilotes actionnent au décollage et à l’atterrissage. Les derniers doutes devraient être levés « dans les prochaines 24 heures », estime le directeur du bureau australien de la sécurité des transports qui dirige les opérations de recherche dans l’océan indien.

    « Je crois que nous nous rapprochons de la résolution du mystère du MH370. Cela pourrait être une preuve convaincante que le MH370 s’est abîmé dans l’océan Indien », a déclaré à l’AFP le vice-ministre des Transports, Abdul Aziz Kaprawi.

    Une expertise attendue 

    Justement, le débris doit être envoyé aujourd’hui à Toulouse pour être analysé par un laboratoire du ministère de la Défense chargé des investigations techniques après des accidents d’avions.

    Si la région a connu d’autres crash aériens aucun n’impliquait un Boeing 777. Les débris de l’appareil ont pu dériver de l’ouest de l’Australie jusqu’à La Réunion au gré du courant équatorial sud. Dans un tel scénario, des images satellite de ce courant maritime peu profond pourraient permettre de localiser « en quelques jours » la zone du crash, estime l’océanographe français Joël Sudre.

    Hormis le débris de l’avion, d’autres déchets ont été retrouvés par l’association qui nettoyait les plages, notamment deux bouteilles, l’une d’un détergeant indonésien et l’autre, une bouteille d’eau de marque chinoise. Alors que parmi les 239 passagers du vol MH370 figuraient 153 chinois et 12 Indonésiens. Les bouteilles font augmenter les spéculations, mais pourraient aussi servir à l’enquête, elles ont été remises aux gendarmes de la brigade de la gendarmerie des transports aériens (BGTA)

    Les recherches continuent 

    Depuis le 8 mars 2014, aucune trace de l’avion disparu n’a été retrouvée en dépit des intenses recherches dirigées par l’Australie dans le sud de l’océan Indien, où des satellites ont « accroché » pour la dernière fois les systèmes de communication de l’appareil.

    Jusque-là le scénario le plus crédible auquel se tiennent les responsables de l’enquête est celui d’une chute brutale du niveau d’oxygène dans l’appareil qui a rendu l’équipage et les passagers inconscients. L’avion aurait alors volé en pilote automatique, jusqu’à sa chute en mer, faute de carburant.

    Si les recherches ont débouché de nombreuses fois sur de fausses alertes, le ministre australien des Transports affirme que les recherches ont lieu au « bon endroit. La confirmation que les fragments d’avion découverts à La Réunion sont bien ceux du MH370 renforcerait cette idée », a-il dit.

    Jeune Afrique

  • Obama plaide pour « une nouvelle dimension » des relations entre les États-Unis et l’Afrique

    Obama plaide pour « une nouvelle dimension » des relations entre les États-Unis et l’Afrique

    Obama-afrique-À la veille de son arrivée sur le sol kényan, le président américain, Barack Obama, a fait savoir qu’il souhaitait que les relations entre les États-Unis et le continent africain atteignent « une nouvelle dimension ».

    « L’Afrique est un lieu de dynamisme incroyable, où se trouvent certains des marchés les plus en croissance au monde, des gens extraordinaires, d’une résilience extraordinaire », a déclaré Barack Obama, le jeudi 23 juillet lors d’un discours livré devant des diplomates, responsables politiques et économiques, et des ONG africaines à la Maison Blanche.

    « C’est pourquoi, en tant que président, je travaille si durement pour que nos relations avec l’Afrique atteignent une nouvelle dimension », a-t-il ajouté en citant comme exemple la hausse des exportations américaines vers le continent, le lancement d’initiatives pour développer notamment le commerce, la santé, ou encore la sécurité alimentaire.

    Des liens avec l’Afrique « profonds, anciens et compliqués »

    Il a souligné que « les liens avec l’Afrique sont aux États-Unis évidemment profonds, anciens, et compliqués ». « Il y a eu parfois des incompréhensions, et parfois de la méfiance. Mais quand vous regardez toutes les études […] le peuple africain aime les États-Unis et ce qu’ils représentent. Peut-être de manière sans égal sur d’autres continents. »

    Et « ce qui est incroyable, quand vous regardez quel peuple est le plus heureux et le plus optimiste, les Africains sont toujours très bien placés malgré la pauvreté, malgré les conflits », a-t-il souligné.

    Ces déclarations surviennent alors que Barack Obama se trouve à moins de deux ans de la fin de son mandat. Le premier président noir des États-Unis a souvent été sous le feu des critiques pour ne pas avoir tissé des liens solides avec le continent.

    Obama s’envole jeudi pour Nairobi

    Obama s’envolera ce jeudi 23 juillet pour Nairobi, au Kenya, la terre de ses ancêtres, où il effectuera sa première visite en tant que président. Il se rendra ensuite en Éthiopie, où il sera le premier président américain de l’histoire à s’y déplacer.

    Le président américain ne changera pas le programme de son déplacement malgré la publication par l’autorité kényane de l’aviation civile de certains détails de sa visite au Kenya, comme son heure d’arrivée dans le pays, a précisé Josh Earnest, le porte-parole de la Maison Blanche mercredi 22 juillet. « Les détails du programme du président qui sont essentiels pour la sécurité sont des détails qui n’ont pas été rendus publics pour le moment », a déclaré Josh Earnest.

    La semaine dernière, l’ambassadeur des États-Unis à Nairobi a annoncé queBarack Obama ne visiterait pas le village de Kogelo où est enterré son père. Le président américain est attendu le vendredi 24 juillet dans la capitale kényane pour participer à un Sommet mondial de l’entrepreneuriat.

    (Jeune Afrique)

  • Semaine africaine pour Barack Obama

    Semaine africaine pour Barack Obama

    Barack Obama voyage-Le président américain recoit ce lundi à la Maison Blanche Muhammadu Buhari, le nouveau président du Nigeria. Il s’envolera jeudi pour Nairobi, puis remontera la vallée du grand rift au nord pour la capitale éthiopienne, Addis Abeba.

    Le president Obamasera  bientôt sur la terre de ses ancêtres. A l’occasion d’une tournee en Afrique, il fera sa première visite en tant que président au Kenya, patrie de son père.

    Lundi, le président américain recevra à la Maison Blanche Muhammadu Buhari, le nouveau président du Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique et première économie du continent.

    Il s’envolera jeudi pour Nairobi, puis remontera la vallée du grand rift au nord pour la capitale éthiopienne, Addis Abeba, où il sera le premier président américain de l’histoire à effectuer une visite.

    Le premier président noir des Etats-Unis s’est rendu quatre fois en Afrique depuis son élection, des visites qui n’avaient pas inclus le Kenya (Barack Obama s’y est déjà rendu avant son élection).

    Le père que Barack Obama dit n’avoir jamais vraiment connu est né dans l’ouest du Kenya, dans un village près de l’équateur et du Lac Victoria.

    Economiste, il a quitté sa famille quand Barack Obama avait deux ans. Il est mort dans un accident de voiture à Nairobi en 1982, à l’âge de 46 ans.

    Le “retour au pays” de Barack Obama a longtemps été empêché par l’inculpation du président Uhuru Kenyatta par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité, en raison de son rôle présumé dans les violences post-électorales fin 2007-début 2008.

    Ces poursuites ont été abandonnées en décembre, à cause de l’obstruction du gouvernement kényan, selon la procureure de la CPI, ouvrant en tout cas la voie à une visite présidentielle.

    “C’est évidemment important d’un point de vue symbolique, j’espère que cela montrera que les Etats-Unis sont un partenaire fort, pas seulement pour le Kenya mais pour l’Afrique subsaharienne”, a déclaré Barack Obama.

    Les deux présidents auront à discuter de commerce et de sécurité, mais la conversation prendra peut-être un tour personnel.

    Le père du président Obama était économiste pour le gouvernement du père de Uhuru Kenyatta, Jomo, qui dirigea le pays pendant 14 ans, de l’indépendance jusqu’à sa mort en 1978.

    Les deux hommes ne s’entendaient pas et Obama père finit par être limogé par Kenyatta père, un ostracisme qui contribua à son alcoolisme.

    Barack Obama, absorbé depuis 2009 par la récession américaine, les crises au Moyen-Orient, le terrorisme et son “pivot asiatique”, tâchera surtout de consolider son bilan africain.

    “Ce voyage est extraordinairement important pour le président”, dit l’ancien secrétaire d’Etat adjoint pour l’Afrique, Johnnie Carson.

    Selon des sources diplomatiques, le débat fait rage en interne à la Maison Blanche pour déterminer si ce bilan doit inclure une tentative de résolution du conflit au Soudan du Sud, pays fondé en 2011 et ravagé par une guerre civile.

    Des dizaines de milliers de personnes sont mortes, et plus de deux millions ont fui leurs villages. Mais une plus forte implication américaine comporte des risques, a fortiori en cas d’échec politique.

     

    – Le Kenya meurtri par les attentats –

    Lors de sa première visite sur le continent, en 2009, Barack Obama avait appelé les Africains à prendre en main leur destinée, en leur lançant une version adaptée de son slogan de campagne: “yes you can!”, “oui, vous le pouvez!”

    Mais six ans après, l’ambition reste bridée par les problèmes de sécurité, de corruption et de violation des droits de l’homme.

    Le Kenya a été particulièrement visé par des groupes extrémistes. En 1998, les ambassades américaines à Nairobi et Dar es Salaam ont été éventrées par de terribles explosions, faisant des centaines de morts.

    En 2013, 67 personnes sont mortes dans le bain de sang perpétré par les islamistes somaliens shebab, alliés à Al-Qaïda, dans le centre commercial Westgate à Nairobi. Et en avril, les shebab ont massacré 148 personnes dans l’université Garissa, la plupart des étudiants.

    “Le Kenya est sur la ligne de front du combat contre le terrorisme, c’est pourquoi les Etats-Unis équipent et entraînent nos forces de sécurité”, a dit l’ambassadeur kényan aux Etats-Unis, Robinson Njeru Githae.

    Barack Obama participera à Nairobi à un sommet mondial de l’entrepreneuriat (Global Entrepreneurship Summit), une initiative lancée en 2010 et qui rassemblera des milliers d’entrepreneurs et d’entreprises.

    A Addis Abeba, Barack Obama devrait évoquer le déficit démocratique africain devant les dirigeants de l’Union africaine. Plus de 50 ONG africaines et internationales, dont Human Rights Watch et Freedom House, lui ont écrit pour le presser de ne pas faire l’impasse sur le sujet.

    (Avec AFP)