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  • Accord HISTORIQUE sur le nucléaire iranien: “Cet accord est aussi fragile que les forces contre lui sont puissantes”

    Accord HISTORIQUE sur le nucléaire iranien: “Cet accord est aussi fragile que les forces contre lui sont puissantes”


    Accord historique sur le nucléaire iranien !

     

    Arracher un accord sur le nucléaire iranien fut un exercice périlleux. Le faire approuver, appliquer et respecter dans la durée risque d’être tout aussi ardu, prédisent les experts.

    L’Iran et les grandes puissances, réunies dans le groupe dit des 5+1 (Etats-Unis, Russie, France, Chine, Royaume-Uni et Allemagne), sont parvenus à finaliser mardi à Vienne un accord historique sur le nucléaire iranien, un dossier qui empoisonne les relations internationales depuis douze ans, a annoncé une source diplomatique proche des négociations.
    Un accord au bout de 21 mois de négociations

    “L’accord est conclu”, a indiqué cette source, alors qu’une réunion plénière “finale” suivie d’une conférence de presse a été annoncée pour 10h30 par l’Union européenne. Cette annonce intervient au terme de 21 mois de négociations et d’un round final de plus de 17 jours de négociations acharnées pour solder le dossier. Cet accord devrait rapidement permettre une levée des sanctions économiques que subit l’Iran depuis de nombreuses années. Selon un diplomate français cité par l’AFP, celle-ci pourrait survenir au début de l’année 2016.

    Les trois piliers de l’accord

    L’accord conclu repose sur trois piliers:

    Une limitation du programme nucléaire de l’Iran durant au moins dix ans
    La fin des sanctions internationales contre l’Iran
    Un renforcement des contrôles
    L’objectif est de garantir que le programme nucléaire iranien ne peut avoir de débouchés militaires, en échange d’une levée des sanctions internationales qui étouffent l’économie du pays. Le texte, qui autorise l’Iran à poursuivre son programme nucléaire civil, ouvre la voie à une normalisation des relations économiques et diplomatiques de l’Iran avec la communauté internationale, une perspective qui hérisse Israël et les puissances régionales sunnites au Moyen-Orient. Depuis le week-end, tous les acteurs assuraient que l’accord était quasi bouclé mais que des “décisions politiques” restaient nécessaires.
    Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu: “Erreur historique”

    “D’après les premiers éléments qui nous parviennent, il est déjà possible de dire que cet accord est une erreur historique pour le monde”, a déclaré M. Netanyahu, depuis Jérusalem. Grâce à cet accord qui vise à empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire en échange d’une levée des sanctions qui étranglent son économie, “l’Iran va recevoir des centaines de milliards de dollars qui vont lui permettre de faire fonctionner sa machine de terreur, son agression et son expansion au Moyen-Orient et dans le monde entier”, a accusé M. Netanyahu.
    Le président iranien Hassan Rohani: “L’accord ouvre de nouveaux horizons”

    L’accord nucléaire auquel sont parvenus mardi l’Iran et les grandes puissances ouvre “de nouveaux horizons”, a affirmé le président iranien Hassan Rohani sur son compte Twitter. Maintenant que “cette crise qui n’était pas nécessaire” a été résolue, l’Iran et les grandes puissances peuvent “se concentrer sur les défis communs”, a-t-il écrit, allusion à la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique.
    Le Congrès américain devra approuver à une majorité des 2/3

    Arracher un accord sur le nucléaire iranien fut un exercice périlleux. Le faire approuver, appliquer et respecter dans la durée risque d’être tout aussi ardu, prédisent les experts.

    “Cet accord est aussi fragile que les forces contre lui sont puissantes”, souligne l’analyste Ali Vaez de l’institut International Crisis Group. “Il a des détracteurs de poids en Iran, aux Etats-Unis et dans la région.”

    L’accord entre Téhéran et les puissances occidentales, conclu mardi à Vienne, prévoit que Téhéran limite ses ambitions nucléaires pendant plusieurs années, en échange d’une levée progressive et réversible des sanctions internationales.

    Il a fallu quasiment deux ans de négociations acharnées pour en fixer les détails. Et maintenant, il doit être approuvé à Washington, Téhéran et au Conseil de sécurité de l’ONU.

    Le Congrès américain, contrôlé par des Républicains très méfiants envers l’Iran, a 60 jours pour l’examiner.

    Les parlementaires ne pourront bloquer l’application du texte qu’à une majorité des deux tiers. Les chances sont donc faibles qu’ils “mettent à terre un accord multilatéral”, estime Suzanne Maloney du think tank américain Brookings institution.

    Elle prévoit toutefois beaucoup de “postures” avant l’élection présidentielle de 2016.

    L’accord “sera très dur à vendre pour l’administration”, a déjà mis en garde le chef du groupe républicain au Sénat Mitch McConnell, prêt à en découdre avec le président démocrate Barack Obama.
    Le diable est dans les détails

    Si l’étape du Congrès est surmontée, la course d’obstacles se poursuivra lors de l’application sur le terrain de l’accord, qui s’étale sur une centaine de pages et fourmille de détails techniques.

    Téhéran s’est engagé à réduire de manière drastique ses capacités nucléaires (nombre de centrifugeuses, stock d’uranium enrichi…), de manière à rendre quasiment impossible la confection d’une bombe atomique.

    Or, le diable est dans les détails. “L’application d’un accord d’une telle complexité sur une période aussi longue ne peut être qu’imparfaite”, estime Ali Vaez. Pour lui, il faudra que les deux camps fassent preuve de “bonne volonté et communiquent bien” pour éviter les frictions.

    La vérification des engagements iraniens reviendra à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), un organe de l’ONU aux moyens limités, dont le rôle sera déterminant.

    “C’est essentiel de faire en sorte que l’AIEA ait les ressources suffisantes pour suivre et vérifier l’accord”, souligne Kelsey Davenport, de l’institut Arms control.

    Pour elle, il faut aussi que la levée des sanctions internationales, contrepartie des efforts de Téhéran, aient des conséquences concrètes dans le pays.

    “Il faudra encourager les entreprises et les banques à reprendre les affaires en Iran, certains pourraient encore être hésitants”, conseille l’experte. “Des progrès économiques tangibles seront importants pour encourager Téhéran à respecter ses engagements”.
    Beaucoup de choses à vérifier, “ce sera un processus très compliqué”

    Siavush Randjbar-Daemi de l’Université de Manchester juge aussi que “les choses pourraient aller de travers” au stade des vérifications.

    “L’AIEA, en tant qu’arbitre, aura beaucoup de choses à vérifier (…) ce sera un processus très compliqué”, dit-il, tout en s’inquiétant pour le respects des engagements une fois que les acteurs du dossier auront changé.

    En 2013, l’arrivée du président Hassan Rohani, élu sur la promesse d’une levée des sanctions, avait permis de relancer pour de bon les négociations avec les puissances occidentales.

    La relation construite au fil du temps entre les chefs de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif et américaine John Kerry a aussi joué dans le dénouement.

    “Qu’est-ce qui va se passer quand Kerry quittera le département d’Etat et que Zarif sera remplacé?” s’interroge l’universitaire. “On n’en sait rien.”

    “Nous ne savons pas si il y a un changement de fond ou si c’est le face-à-face entre ces deux personnes qui ont permis cet accord”, remarque-t-il. “C’est le vrai défi.”

    RTL

  • LA GRECE : LE COURAGE D’UN PEUPLE, ET SI L’AFRIQUE FAISAIT LA MÊME CHOSE AU SUJET DU CFA ?

    LA GRECE : LE COURAGE D’UN PEUPLE, ET SI L’AFRIQUE FAISAIT LA MÊME CHOSE AU SUJET DU CFA ?

    grec-Face à la menace des créanciers de la Grèce de plonger le pays dans une austérité sans précédent, le premier ministre Alexis Tsipras avait soumis au référendum la volonté des autres pays européens et a battu campagne pour que le non l’emporte.

    C’est désormais chose faite. Le dimanche 05 juillet 2015, le peuple Grec dans sa majorité absolue a voté le non à plus de 61%.

    L’objectif de ce vote, est de donner au premier ministre l’onction directe du peuple pour négocier pour le peuple selon la volonté du peuple le sacrifice que le peuple grec est prêt à consentir pour sortir le pays de la grave crise économique qu’il traverse.

    Ce challenge n’était pas sans conséquence. En effet, la victoire du oui aurait sonné le glas du gouvernement Tsipras. Tous les gouvernements européens étaient contre le referendum et avaient appelé la population grecque à voter pour le oui. L’épouvantail de la sortie de la Grèce de l’Union Européenne était brandi par tous les dirigeants européens comme pour faire peur au peuple grec.

    Au soir du dimanche 5 juillet 2015, le peuple a parlé par la voie des urnes montrant ainsi qu’une autre alternative est possible. La preuve, les lignes ont bougé, la France et l’Allemagne ont passé toute la nuit du dimanche pour accorder leur violon face à la nouvelle donne politique insufflée par la grèce.

    Comme pour prouver que le gouvernement Tsipras ne veut pas le pouvoir pour se servir, mais que le pouvoir est pour lui l’instrument de par lequel le peuple grec doit vivre dans le bonheur et la prospérité, Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis a annoncé sa démission ce lundi 06 juillet 2015. Selon les propres dires du ministre « Peu après l’annonce des résultats du référendum, j’ai appris que les membres de l’Eurogroupe et les autres partenaires estimaient que mon absence aux réunions contribuerait à la conclusion d’un accord. Pour cette raison, je quitte le ministère des Finances » nous rapporte le journal Russe Sputnik.

    La soif de démocratie, le courage du premier ministre Alexis Tsipras sont à saluer.

    En quoi l’Afrique peut-elle s’inspirer de cette leçon de courage et de dignité du peuple grec ?

    Ossey Hélène@ivoire114

  • Coupe du Monde: Les Américaines championnes du monde de football en balayant le Japon

    Coupe du Monde: Les Américaines championnes du monde de football en balayant le Japon

    coupe du monde USA-Les Etats-Unis ont remporté dimanche à Vancouver leur troisième Coupe du Monde féminine après celles de 1991 et 1999 en écrasant le Japon 5-2, grâce notamment à un match exceptionnel de Carli Lloyd, auteure d’un triplé.

    Montées en puissance tout au long du tournoi, les Américaines sont désormais championnes du monde et championnes olympiques. Elles ont aussi pris leur revanche sur les Japonaises, qui les avaient privées du titre en 2011 en Allemagne en les battant aux tirs au but en finale.

    Dimanche à Vancouver, il y a eu du spectacle tout du long mais la finale n’a en fait duré qu’un quart d’heure. Le temps pour des Américaines déchaînées, emmenées par leur capitaine Carli Lloyd qui a joué le match d’une vie, de tout emporter sur leur passage.

    Au bout de cinq minutes, les Japonaises étaient menées 2-0 alors qu’elles n’avaient pas encore mis un pied dans la surface de réparation de Hope Solo.

    Les deux buts étaient signés Lloyd, à chaque fois sur des coups de pied arrêtés (3e et 5e). A la 14e minute, Holiday marquait le troisième but d’une belle volée sur une nouvelle errance de la défense japonaise.

    Et le chef d’oeuvre venait à la 16e minute quand Lloyd, encore, trompait Kaihori d’un lob de 50 mètres ! Le fameux but que Pelé n’a pas marqué en 1970 contre la Tchécoslovaquie.

    A la 18e minute, Lloyd a mis une tête à côté et il y a eu comme un instant de stupeur dans les tribunes du BC Stadium de Vancouver tant la N.10 américaine semblait absolument marcher sur l’eau.

    4-0 après moins de 20 minutes, que pouvaient bien faire les Japonaises ? Se réunir en cercle après chaque but encaissé, réorganiser une défense naufragée avec la sortie de la malheureuse Iwashimizu, prise sur les trois premiers buts, et surtout marquer.

    Le but inscrit par Ogimi à la 27e, le premier encaissé par les Américaines depuis le premier match du tournoi, a ainsi redonné un souffle de vie aux Nadeshiko et à cette finale, disputée devant plus de 53.000 spectateurs.

    Et celui de la 52e minute, marqué par Johnston contre-son-camp a pu laisser penser que les Américaines étaient en danger. Mais cela n’a pas duré plus de deux minutes, Heath redonnant immédiatement trois buts d’avance aux joueuses de Jill Ellis (5-2, 54e).

    La suite a été équilibrée et a montré que le Japon valait beaucoup mieux que son cataclysmique premier quart d’heure.

    Le scenario du match et les faiblesses japonaises ne doivent pas non plus faire oublier la qualité du parcours des Américaines, sorties de la poule la plus relevée puis tombeuses de l’Allemagne championne d’Europe en demi-finale et du Japon, tenant du titre mondial en finale.

    Quant à Abby Wambach, légende de la discipline, elle est entrée en jeu à un quart de la fin et a enfin réalisé son rêve: elle est championne du monde.

     

    Mondial-2015: L’Américaine Carli Lloyd désignée meilleure joueuse du tournoi

     

    L’Américaine Carli Lloyd, qui a inscrit un triplé lors de la finale remportée par son équipe face au Japon (5-2), a été désignée dimanche meilleure joueuse du Mondial-2015 (Ballon d’Or) par le groupe d’étude technique de la Fifa.

    Lloyd, qui a livré dimanche à Vancouver un match exceptionnel, a marqué six buts au total lors du tournoi.

    La Française Amandine Henry a été désignée deuxième meilleure joueuse du tournoi (ballon d’argent), devant la Japonaise Aya Miyama (ballon de bronze).

    L’Américaine Hope Solo a reçu le prix de la meilleure gardienne et la Canadienne Kadeisha Buchanan celui de la meilleure jeune joueuse.

    Avec AFP

  • Début d’un référendum historique en Grèce: quelle serait la conséquence d’un “oui” ou d’un “non” pour l’Europe?

    Début d’un référendum historique en Grèce: quelle serait la conséquence d’un “oui” ou d’un “non” pour l’Europe?

    grece-Les bureaux de vote ont ouvert à 04H00 GMT en Grèce ce dimanche, pour un référendum portant sur l’acceptation ou non par les électeurs de la dernière proposition de réformes formulée par les créanciers du pays (BCE, UE, FMI).

    L’Europe et ses dirigeants attendent dimanche avec fébrilité l’issue d’un référendum en Grèce lourd de conséquences pour l’avenir du continent.

    Ce vote qui doit soutenir ou sanctionner la ligne dure du gouvernement grec est “le panneau indicateur” de la suite des négociations entre Athènes et ses créanciers, estime Julian Rappold, chercheur à l’Institut allemand de politique étrangère (DGAP).

    Mais, au-delà, le scrutin, qui pourrait aboutir selon certains à une sortie de la Grèce de la zone euro, va “déterminer la future trajectoire de l’intégration européenne”, assure Pawel Tokarski, analyste de la Fondation Sciences et Politique (SWP) à Berlin.

    Une portée qui, malgré le calme affiché, explique l’appréhension des responsables européens en première ligne des discussions avec Athènes. Angela Merkel, particulièrement, se trouve “face à un dilemme”, estime M. Rappold.
    L’échec de la politique de gestion de crise

    Une sortie de la Grèce de l’union monétaire signerait l’échec de la politique de gestion de crise insufflée depuis des années par la chancelière allemande. “Elle ne voudrait pas qu’on dise qu’elle a poussé la Grèce hors de l’euro”, explique le chercheur.

    Référendum grec: dernières infos depuis Athènes

    La chancelière craint aussi des conséquences économiques imprévisibles, un renforcement des mouvements anti-euro dans plusieurs pays et l’envoi d’un signal de faiblesse à des pays comme la Russie ou la Chine, selon lui.
    Négocier un nouveau programme d’aide

    Si le oui l’emporte, Angela Merkel devra obtenir de son Parlement le mandat de négocier un nouveau programme d’aide, alors que la critique monte dans ses propres rangs, et elle devra manoeuvrer avec une opinion publique peu encline à de nouveaux gestes de solidarité.

     

    Echo dans toute l’Europe

    Le référendum ne divise pas seulement les Grecs, il divise toute l’Union européenne.

    Tabloïd fort peu amène avec Athènes, Bild, journal le plus lu d’Europe, a mené son propre référendum demandant aux Allemands s’ils voulaient “encore soutenir la Grèce avec des milliards d’euros”. La réponse n’est certes pas représentative, mais elle donne le ton: 200.000 personnes ont répondu, et à 89% “Nein”.

    En revanche, des milliers de personnes se sont regroupées à Barcelone, Paris, Dublin ou Francfort pour manifester leur solidarité avec les Grecs et contester la politique européenne actuelle. Samedi à Berlin, Angela Merkel s’est fait accueillir par des pancartes “Oxi” (non, en grec) pour les journées portes ouvertes de son parti.
    Une occasion “historique” de changer l’Europe

    En Espagne, pays qui a aussi traversé une violente crise économique, les alliés de Syriza voient dans le référendum une occasion “historique” de changer l’Europe quelques mois avant les législatives de fin d’année. La droite, à l’inverse, craint une contagion de la politique de gauche radicale du parti grec.

    Si les Italiens étaient appelés à s’exprimer comme en Grèce, 51% voteraient en faveur des mesures draconiennes imposées par l’Europe, pour éviter une sortie de l’euro et une faillite du pays, 30% voteraient contre, selon un récent sondage Ipsos.

    En Grande-Bretagne aussi, où les électeurs seront bientôt amenés à donner leur avis sur leur avenir dans l’Europe, le référendum grec a une résonance particulière.

     

    Le président de la Banque centrale européenne redoute le “non”

    Parmi les responsables européens, Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, redoute particulièrement le non. Bien que n’ayant aucun compte à rendre à des électeurs, il se trouve “dans une situation extrêmement difficile”, souligne Pawel Tokarski.

    Avec des apports d’urgence d’argent frais, la BCE donne aux banques grecques leur dernier souffle d’air. Si elle met un coup d’arrêt à ces prêts, elle risque d’appuyer sur le bouton “Grexit” et son président veut tout faire pour laisser cette décision aux politiques.

     

    Le scénario post-référendum est loin d’être clair

    Mais pour l’heure, le scénario post-référendum est loin d’être clair, d’autant que la question posée aux Grecs est soumise à interprétations divergentes. Pour le gouvernement d’Athènes, il s’agit uniquement de dire non à de nouvelles mesures d’austérité, en rejetant la dernière proposition d’aide européenne. Mais cette proposition étant entretemps devenue caduque, d’autres comprennent ce référendum comme un vote pour ou contre l’euro.

    “Quel que soit le résultat, il sera interprété différemment par les forces politiques en Grèce et dans la zone euro”, met en garde M. Tokarski.

  • Chronique d’une Grèce en crise

    Chronique d’une Grèce en crise

    Grece-Des ministres qui se retrouvent pour des négociations interminables à Bruxelles, des échéances de remboursement de prêts fixées au 30 juin, des positions présentées comme irréconciliables : le marathon des négociations grecques a encore dominé l’essentiel de l’actualité européenne ces derniers mois.
    Sur le terrain, les réformes imposées par la Troïka, et une économie aux abois pèsent toujours aussi lourdement sur les citoyens. A l’hôpital, à l’école, aux champs, dans les trains et dans leur quotidien, les Grecs ressentent plus que jamais la violence de la crise.
    Reportages de Frédérique Lebel et Charlotte Stievenard.

    DES ÉLÈVES SECOUÉS PAR LA CRISE
    Frédérique Lebel/RFI
    GRECE La crise à l’école26/06/2015

    La crise marque les familles et plus particulièrement les enfants. Selon une étude de l’Unicef publiée l’an dernier, 40 pour cent des enfants grecs vivent dans des familles dont le revenu se situait sous le seuil de pauvreté en 2012. Dans un collège/lycée d’une banlieue populaire d’Athènes, à Kipseli, enseignants et élèves doivent composer tous les jours avec cette nouvelle pauvreté, qui marque les corps et les esprits. Reportage signé Frédérique Lebel.

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    VERS LA PRIVATISATION DU PIRÉE?
    Au Pirée, en Grèce, le terminal 2 est déjà chinois.© Charlotte Stievenard
    La privatisation du port du Pirée26/06/2015

    L’équipe Syriza a déjà beaucoup rogné sur ses promesses de campagne et joué le compromis, notamment sur la question des privatisations. C’est le cas du port du Pirée. L’Etat va céder 51% de l’autorité portuaire. Sur place, Charlotte Stievenard a rencontré des dockers et des acteurs économiques inquiets de ce prochain bouleversement.

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    DES MÉDICAMENTS AU COMPTE-GOUTTES
    Le pharmacien Konstantinos Lourantos doit gérer la pénurie de médicaments et la chute du pouvoir d’achat des clients.Frédérique Lebel/RFI
    GRECE PENURIE MEDICAMENTS26/06/2015

    Ce n’est qu’une des conséquences de la crise, et des mesures d’austérité préconisées par la Troika . Les médicaments font de plus en plus défaut en Grèce. Tout d’abord parce que les patients n’ont tout simplement pas les moyens de les acheter mais aussi parce que le marché est sous-approvisionné par les grandes compagnies pharmaceutiques. Pharmaciens, chirurgiens, patients , tout le monde doit faire appel au système D, pour soigner et se soigner. Reportage à Athènes de Frédérique Lebel.

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    DES INFIRMIÈRES AU NOIR DANS LES HÔPITAUX
    Aux cotés de ces infirmières légales, des centaines d’infirmières « illégales » travaillent à l’Hopital Evangelismos d’AthènesFrédérique Lebel/RFI
    Grèce infirmières illégales26/06/2015

    Le secteur de la santé en Grèce est un des premiers touchés par la crise et la cure d’austérité. Le pays ne consacre plus que 5% de son PIB au système public de santé. Une nette baisse depuis 2012. Et le nombre d’infirmières par habitant, 3.3 pour 1000 , représente la moitié de la moyenne européenne, soit un des plus faibles du continent… Pour pallier le manque d’infirmières les patients grecs ont depuis longtemps l’habitude de payer une infirmière privée et déclarée comme telle. Mais avec la crise on voit apparaitre une nouveau phénomène, celui des infirmières illégales, non déclarées, souvent immigrées. Elles viennent faire leur publicité et travailler dans l’enceinte même de l’hôpital sans être inquiétées. Reportage de Frédérique Lebel dans le plus grand hôpital d’Athènes, Evangelismos.

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    UN RÉSEAU FERRÉ QUI DÉRAILLE
    La gare centrale d’Athènes. Vétuste, elle ressemble à une petite gare de province.RFI/Frédérique Lebel
    Revoir à la baisse le réseau ferré26/06/2015

    L’Union Européenne et la banque Mondiale surveillent de près les grandes entreprises nationales grecques, dont certaines cumulent des déficits abyssaux. C’est le cas de la compagnie nationale des chemins de fer dont la dette de 13 Milliards d’euros, représente 7,4% du PIB. Pour se moderniser la société a dû emprunter sur les marchés privés et avec la crise ses revenus ont chuté de 30%. Dans un pays ou les consommateurs n’ont pas vraiment la culture du voyage en train, Tren Osé va devoir se concentrer et moderniser la ou les quelques lignes rentables.Reportage de Frédérique Lebel.

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    L’HUILE D’OLIVE POUR SAUVER LA GRÈCE?
    Dimitris Didaskalou, sur son tracteur, devant ses oliviers à Corinthe. La région produit 15 % de la production nationale.RFI/Frédérique Lebel
    L’huile d’olive26/06/2015

    Avis de tempête sur le marché mondial de l’huile d’Olive. Les deux plus gros producteurs européens l’Espagne et l’Italie, doivent respectivement faire face à une sécheresse intense et à une nouvelle maladie, la Xylella Fastidiosa, qui décime les oliviers, surtout dans le sud de l’Italie. Des mauvais facteurs qui pourraient faire le bonheur de la Grèce troisième producteur européen. Mais dans les faits c’est un tableau bien différent qui ressort de Corinthe, une région agricole du Péloponnèse. La concurrence mondiale sur le marché de l’huile d’olive est rude, et les agriculteurs s’inquiètent de cette nouvelle maladie dont ils ne savent pas grand-chose et qui pourrait être fatale à leur exploitation. Frédérique Lebel

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    200 000 JEUNES PRIVÉS DE NATIONALITÉ GRECQUE
    Nikos Adoubidan (à gauche) dans les locaux de génération 2.0Frédérique Lebel/RFI
    GRECE NATIONALITES JEUNES26/06/2015

    Ils seraient 200 000, deux cent mille enfants, jeunes adultes nés de parents étrangers à qui la Grèce refuse d’accorder automatiquement la nationalité grecque. Une génération oubliée en quelque sorte. Une première loi qui date de 2010 avait tenté de revoir le code très restrictif de la nationalité, mais elle a été invalidée par le conseil d’Etat. Depuis, le gouvernement Syriza , issu des dernières élections, veut à nouveau faire passer une nouvelle législation qui donnerait à ces jeunes, élevés et éduqués en Grèce, un passeport grec .
    Reportage de Frédérique Lebel  – RFI
  • Charleston: l’éloge funèbre de Barack Obama aux obsèques du pasteur

    Charleston: l’éloge funèbre de Barack Obama aux obsèques du pasteur

    obama-Barack Obama a prononcé un éloge funèbre très politique, lors des obsèques du pasteur Clementa Pinckney à Charleston, dans l’église où un suprématiste blanc a tué neuf paroissiens voilà dix jours. Le président des Etats-Unis est revenu sur ce crime raciste, sur la circulation des armes et sur le drapeau confédéré, symbole des esclavagistes lors de la guerre civile américaine. Un emblème que la plupart des Etats du Sud ont décidé de retirer après la tuerie de Charleston, alors que ce débat était tabou jusque-là.

    Avec notre correspondante à WashingtonAnne-Marie Capomaccio

    Jamais Barack Obama n’avait été aussi direct sur les problèmes raciaux aux Etats-Unis. Avec cette année très mouvementée dans la communauté noire, depuis les émeutes de Ferguson ou Baltimore, puis cette tuerie raciste de Charleston, et peut-être la fin de son mandat approchant, le président américain ne reste plus dans le non-dit sur débat racial qui traverse le pays.

    La fusillade de Charlestonest un crime raciste, qui a eu lieu dans une église symbolique, une église brûlée par les suprémacistes blancs pendant la guerre civile, car les esclaves s’y réfugiaient. Barack Obama a rappelé la violence de la ségrégation contre les Afro-Américains : « Nous ne savons pas si le tueur connaissait cette histoire, mais il a senti la violence de son acte. Un acte qui rappelle une longue histoire de bombes et de tirs contre les églises, pas au hasard, mais comme un moyen de contrôle et d’oppression. »

    Le président américain est revenu sur le drapeau confédéré, symbole d’esclavagisme. Il faut retirer ce « symbole d’une oppression érigée en système, d’un assujettissement racial », a-t-il dit.Il a estimé que son retrait« ne serait pas un acte politiquement correct, ne serait pas une insulte à la valeur des soldats confédérés. Ce serait simplement la reconnaissance que la cause pour laquelle ils se sont battus, la cause de l’esclavage, était injuste ».

    Il a également fait référence aux inégalités sociales entre Noirs et Blancs et à l’impossibilité de légiférer pour contrôler la circulation des armes aux Etats-Unis. Barack Obama, plus prêcheur que président, s’est laissé emporter par l’émotion à la fin de son éloge funèbre en l’honneur du pasteur Pinckney.
    rfi
  • Racisme aux Etats-Unis: la Maison Blanche veut briser les tabous

    Racisme aux Etats-Unis: la Maison Blanche veut briser les tabous

    USA-SHOOTING-SOUTH-CAROLINA_-Barack Obama prononcera l’éloge funèbre lors des obsèques du pasteur de l’église Emmanuel de Charleston qui se tiendront vendredi. Clementa Pinckney est l’une des neuf victimes du jeune suprématiste blanc qui a ouvert le feu dans l’église mercredi dernier. Le pays est toujours sous le choc près d’une semaine après ce crime de haine. Et le président Obama a alimenté la polémique en déclarant lundi que les Etats-Unis étaient loin d’être guéris du racisme, 150 ans après la guerre de sécession.

    Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

    « Il est temps de retirer le drapeau qui flotte sur les terres du Capitole. » Nikki Haley, gouverneure de Caroline du Sud, ovationnée, parle du drapeau confédéré, considéré comme le symbole des esclavagistes (voir encadré). Un drapeau qui flotte sur le monument aux morts de Charleston. Les appels au retrait de cette bannière se sont multipliés, lundi, dans l’Etat du Sud et ailleurs après le massacre commis la semaine dernière dans une église noire par un jeune suprémaciste blanc.

    Cette prise de conscience de l’élue républicaine s’inscrit dans le débat qui traverse les Etats-Unis depuis la tuerie de Charleston : le pays est-il toujours raciste ? Le jeune tueur présumé brandissant ce symbole sudiste sur une photo a choqué. Dylan Roof est inculpé pour crime de haine.

    « Nègre »

    Les élus conservateurs, qui jusque-là détournaient le regard lorsqu’il s’agissait de ce sujet tabou, réalisent que la communauté afro-américaine est décidée à porter le débat sur la place publique. Et surtout dans les urnes.

    « La discrimination n’existe plus, mais le problème du racisme n’est pas réglé », selonBarack Obama qui a ajouté à la polémique en prononçant le mot « nègre » dans un entretien. Le terme « nigger » en anglais a une longue histoire aux Etats-Unis et les hommes politiques s’interdisent habituellement de l’utiliser. Il est souvent remplacé par l’expression « N-Word ».

    En l’employant, le président américain a sciemment voulu nourrir un débat, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest. Le terme a été censuré par la plupart des médias. Une censure qui paradoxalement fait écho aux propos de Barack Obama : « Ce n’est pas parce qu’on est poli et qu’on ne dit pas “nègre” en public qu’on efface le racisme. »


    Le drapeau confédéré fait polémique chez les républicains

    Les propos de Nikki Haley tranchent avec les réactions prudentes de la plupart de ses collègues. Certains prétendants à la Maison Blanche, comme Ted Cruz ou Marco Rubio, ont refusé de prendre position dans le débat qui agite le pays depuis la tuerie. Selon les observateurs, il s’agit de ménager leur base électorale. D’après un sondage effectué en novembre dernier en Caroline du Sud, près des trois quarts des habitants blancs souhaitent que le drapeau continue à flotter devant le Parlement.

    Et il est fort possible que leurs vœux soient exaucés, car c’est le Parlement local qui doit se prononcer sur le destin du drapeau. Il faut réunir une majorité des deux tiers, ce qui est loin d’être gagné. Ces débats devraient se tenir durant le mois de juillet. La gouverneure, elle, fait pression sur son parti. Et les mentalités semblent évoluer. En témoignent les propos du chef des républicains en Caroline du Sud : « Nous ne pouvons pas changer notre passé mais améliorer notre avenir », a déclaré Matt Moore, qui se dit ainsi favorable à ce que le drapeau soit retiré.

    RFI

  • Le drapeau de la discorde

    Le drapeau de la discorde

    confederate_flag_south_carolina-Aux Etats-Unis, plusieurs personnalités politiques appellent à retirer le drapeau politique confédéré du Parlement de Caroline du Sud, symbole de l’esclavage.
    Mercredi, une église de la ville de Charleston, fréquentée par la communauté afro-américaine, avait été la cible d’une attaque ayant fait 9 morts.
    L’homme derrière ce massacre, un suprématiste blanc, avait rendu hommage à ce drapeau.
    Le drapeau confédéré est la fierté des Etats du sud pour ses défenseurs, et le symbole du racisme pour ses détracteurs.

    Depuis le meurtre de 9 personnes noires dans la ville de Charleston la semaine dernière, les appels à son retrait se multiplient.
    La gouverneure de la Caroline du Sud, Nikki Haley, a tenu une conférence de presse dans la journée et a qualifié ce drapeau de “symbole d’un passé brutalement tyrannique”.
    Dylann Roof, tueur présumé de neuf paroissiens noirs, avait brandi ce drapeau confédéré sur une image diffusée sur internet, pour justifier son crime.
    Samedi, plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées à Columbia, capitale de l’Etat, pour exiger le retrait du drapeau.
    BBC

  • Une fusillade fait 9 morts aux USA

    Une fusillade fait 9 morts aux USA

    carolina-La police a communiqué les images d’un suspect, ici sur une caméra de surveillance

    Un tireur blanc a fait neuf morts mercredi soir dans une église de la communauté noire de Charleston en Caroline du sud (sud-est des Etats-Unis).

    L’auteur de la fusillade était toujours en fuite plusieurs heures plus tard.

    Selon la police, la fusillade s’est produite vers 21H00 locales (01H00 GMT) dans l’une des plus vieilles églises noires de la ville, l’Emanuel African Methodist Episcopal Church.

    Le tireur a fait feu pendant une séance d’étude de la bible, une pratique extrêmement courante dans les églises du sud des Etats-Unis, en semaine comme le dimanche.

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    La communauté noire de Caroline du Sud sous le choc après cet incident tragique

    La police a indiqué jeudi être toujours à la poursuite d’un homme blanc, âgé d’une vingtaine d’années, aux cheveux blonds et glabre, portant un jean et des grosses chaussures.

    “Nous avons pu constater qu’il y avait huit individus décédés à l’intérieur de l’église”, a expliqué le chef de la police, Gregory Mullen, au cours d’une conférence de presse.

    Il a précisé que l’un des deux blessés, transportés à l’hôpital le plus proche, y était décédé.

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    Une véritable chasse à l’homme est en cours

    “A ce stade nous avons neuf victimes de ce crime hideux”, a-t-il dit, estimant qu’il s’agissait “d’un crime motivé par la haine”.

    Le chef de la police n’a pas donné de précisions sur les identités des victimes.

    Malgré un très important déploiement des forces de l’ordre, y compris des moyens aériens, le tireur, que le chef de la police a qualifié de “très dangereux”, n’avait toujours pas été retrouvé cinq heures après le drame.

    “Comme vous pouvez l’imaginer, nous avons trouvé une scène très chaotique quand nous sommes arrivés”, a souligné le chef de la police.

    La police traque le suspect avec des chiens et “nous voulions nous assurer qu’il n’était pas dans les parages pour commettre d’autres crimes”, a-t-il ajouté.

    BBC

  • Les Etats-Unis éliminent le chef d’al-Qaïda au Yémen

    Les Etats-Unis éliminent le chef d’al-Qaïda au Yémen

    Nasser-Le mouvement terroriste Aqpa, al-Qaïda dans la péninsule arabique, a confirmé ce mardi la mort de son dirigeant, Nasser al-Wahishi dans une frappe d’un drone américain. Qassem al-Rimi prend sa place.

    C’est un nouvel homme fort d’Aqpa que les Etats-Unis viennent d’abattre au Yémen. Washington a multiplié ses derniers mois les frappes ciblées réussies contre les dirigeants du mouvement terroriste. Nasser al-Wahishi, pour sa part, a été « tué dans une attaque américaine de drone qui l’a visé, ainsi que deux autres moujahidines », a indiqué Aqpa dans une déclaration filmée et postée sur YouTube par al-Malahem, le service de propagande du groupe jihadiste.

    Nasser al-Wahishi, désigné en 2013 adjoint du chef du réseau al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a été tué dans la région du Hadramout, à l’est d’Aden, dans le sud du pays, selon deux responsables de la sécurité nationale au Yémen cités par la chaîne américaine CNN. Un responsable yéménite local a de son côté déclaré à l’AFP que Wahishi avait probablement été tué dans un raid à Mukalla, tenu par al-Qaïda, dans le sud-est du territoire.

    Le mouvement jihadiste n’a pas perdu de temps et a nommé en remplacement Qassem al-Rimi à sa tête.

    RFI