Tag: police

  • Covid-Port de masque: Les Kinois sont encore très nombreux à douter de la présence du coronavirus en RDC

    Covid-Port de masque: Les Kinois sont encore très nombreux à douter de la présence du coronavirus en RDC

    C’est depuis une semaine que les autorités congolaises ont rendu obligatoire le port des masques en public dans la capitale congolaise pour stopper la propagation du Covid-19.

    La police est déployée à tous les coins des rues, même en tenue civile, pour arrêter toute personne qui circule sans masque.

    L’amende est de 5.000 Francs Congolais, environ 3 dollars américains, mais l’opération est entourée d’une brutalité que dénoncent les habitants. 

    “J’ai porté ce masque parce que la police est en train de nous arrêter. Nous n’avons pas peur de la maladie, nous avons peur de la police. Si on t’arrête, tu dois payer l’amende de 5.000 Francs”, a reconnu un Kinois.

    Un autre déclare : “je ne voulais pas au fait porter ça, mais si je le porte, c’est parce que lorsqu’on ne le porte pas, la police agresse, surtout en ce moment où on est en train de vivre la misère”.

    Des organisations de la Société civile qualifient l’amende d’illégale et estiment que les actes commis par la police sont arbitraires.

    Parmi ces organisations, figure la Fondation Congolaise pour la promotion des droits humains et la Paix.

    “C’est une décision illégale et non conforme aux lois de la République Démocratique du Congo. C’est une décision qui ne vise qu’à semer l’anarchie et cautionner les violations des droits de l’homme. Tous les comportements des policiers, des arrestations, des tortures qu’ils infligent aux paisibles citoyens sont des actes arbitraires et qui doivent être sanctionnés sévèrement conforment aux lois en vigueur, a estimé André Marie Kito, le président de l’organisation”.

    Les Kinois sont encore très nombreux à douter de la présence du coronavirus en République Démocratique du Congo. C’est le cas de Mechack Ilumpa qui refuse d’y croire tant qu’il ne verra pas de vidéos montrant les malades.

    “En Italie j’ai vu des vidéos, il y a mon ami qui est en Belgique qui m’a envoyé des vidéos sur Whatsapp. Ma grande sœur qui est en Chine m’a envoyé aussi des vidéos, j’ai vu plusieurs morts. Pour ici, c’est à la radio qu’on entend ça. Je n’ai pas vu de vidéo. Il n’y a que les radios, on ne peut pas croire à ça. Les Congolais aiment les vidéos”.

    Les autorités ont beau faire d’obliger la distanciation sociale et le respect des mesures d’hygiène, celles-ci sont difficilement observées, surtout dans les marchés.

  • Important coup de filet de la police à Kinshasa

    Important coup de filet de la police à Kinshasa

    -À Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), une centaine de délinquants – assassins escrocs et membres de gangs – ont été présentés le 17 février au siège du commissariat provincial de la police. Pour le chef de la police de la capitale, le général Sylvano Kasongo, les opérations menées par ses hommes ont sensiblement réduit l’insécurité.

    Avec notre correspondant à Kinshasa, Kamanda wa Kamanda Muzembe

    Des hommes en uniforme, des civils et des femmes, ont été présentés le 18 février par la police de Kinshasa. Plusieurs de ces criminels sont des récidivistes et ont bénéficié d’une certaine impunité.

    Ces éléments pourtant considérés comme dangereux ont à leur actif des crimes de plusieurs sortes, a expliqué un des officiers supérieurs du Groupe de lutte contre la criminalité et les stupéfiants : « Ces bandits de grand chemin, repris de justice et membres de la bande présentée en date du 31 janvier 2020 au terme d’extorsion de plusieurs voitures taxis, communément appelées “Ketch” ».

    Des militaires et des policiers pour la plupart

    Pour le général Sylvano Kasongo, il est regrettable que des policiers et des militaires soient eux-mêmes les acteurs de l’insécurité. « La plupart des bandits à 90% sont des militaires et des policiers, a-t-il précisé. Cela nous gêne, mais on doit les présenter ».

    La lutte contre l’insécurité concerne tout le monde, explique le chef de la police de Kinshasa qui invite les autorités et la population à une collaboration. « Nous disons à la population de coopérer, de collaborer avec les policiers, de nous donner des informations et nous appeler à tout moment, a-t-il encore martelé. Nous sommes à leur disposition ».

    Désormais, de jour comme de nuit, la police mène dans la capitale des opérations qui, selon le général Sylvano Kasongo, auraient permis de faire baisser sensiblement le taux de criminalité.

    Avec RFI

  • Présentation des auteurs présumés d’attaques de prison et commissariats à Kinshasa

    Présentation des auteurs présumés d’attaques de prison et commissariats à Kinshasa

    -La police nationale congolaise (PNC) a présenté vendredi une quinzaine de personnes comme auteurs présumés de cinq attaques contre une prison de Kinshasa, trois commissariats de police et la marché central de Kinshasa.

    « Ces quinze assaillants, dont deux venus de Kananga pour assurer les rites initiatiques Kamuina Nsapu, sont des présumés responsables des attaques qui ont endeuillé la ville de Kinshasa, ciblant les prisons et cachots, les commissariats de la police nationale et le grand marché de Kinshasa », a déclaré le colonel Pierrot-Rombaut Mwanamputu.

    Parmi eux figurent des membres du parti historique d’opposition l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), des membres présumés du mouvement Kamuina Nsapu engagé dans des violences meurtrières au Kasaï dans le centre de la RDC avec les forces de sécurité, selon le colonel Mwanamputu.

    « Provocation pure et simple », selon l’UDPS

    L’UDPS a démenti toute implication. « C’est de la provocation pure et simple que d’impliquer l’UDPS dans ces montages. L’UDPS a toujours prôné les méthodes pacifiques. Ces déclarations de la police sont l’oeuvre de la famille politique » du président Kabila, a réagi auprès de l’AFP Augustin Kabuya, porte-parole du parti.

    Les présumés assaillants présentés « ont été remis » au parquet pour la suite de la procédure jusqu’à des procès, selon l’officier.

    Entre mai et juillet la série d’attaques et des évasions à Kinshasa a touché la prison de Makala, la grande prison de Kinshasa, et plus de 4.000 détenus en avaient profité pour s’évader. Les commissariats de police de Limeté, Matete et Kalamu ainsi que le marché central de Kinshasa ont été aussi attaqués.

    Ces différentes attaques et évasions sont intervenues alors que la République démocratique du Congo est minée par une crise politique profonde liée au maintien au pouvoir du président Joseph Kabila, dont le mandat a échu le 20 décembre dernier.

    Âgé de 46 ans, M. Kabila a succédé à son père en janvier 2001. Élu président en 2006, il a été réélu en 2011, lors d’un scrutin entaché de fraudes massives.

    Son mandat s’est achevé en décembre et la Constitution lui interdit de se représenter, mais il se maintient à la tête du pays en vertu d’un arrêt controversé de la Cour constitutionnelle, entérinée par un accord signé le 31 décembre 2016 entre la majorité et l’opposition.

    Avec JA

  • Election : l’UDPS veut voir clair avant le 24 avril

    Election : l’UDPS veut voir clair avant le 24 avril

    Tshisekedi-Etienne Tshisekedi reste égal à lui-même. Le président de l‘UDPS exige des signaux clairs pour la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel. Le facilitateur du dialogue et la Majorité présidentielle sont prévenus.
    La fille aînée de l‘Opposition, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), lance un ultimatum aux institutions publiques et au facilitateur du dialogue pour voir des signaux clairs sur la volonté de remettre sur les rails le processus électoral en vue, notamment, de la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel. Cet ultimatum qui court jusqu’au 24 avril a été lancé dans un communiqué de presse de l’UDPS signé le 10 avril à Bruxelles par le lider maximo, Etienne Tshisekedi wa Mulumba. «Il est impérieux que la désignation d’un facilitateur soit de nature à conduire effectivement le peuple congolais à des élections, notamment la présidentielle, conformes à la Constitution et aux délais qu’elle prescrit», souligne le communiqué.
    Un message totalement destiné à la Majorité présidentielle et au facilitateur du dialogue, Edem Kodjo. Ce dernier a la lourde tâche de réunir toutes les forces vives de la nation autour du dialogue national inclusif. Pour l’UDPS, l’objectif de ce forum ne peut s’écarter aucunement de l’organisation des élections en 2016. « Si d’ici le 24 avril il y a rien de convaincant, je compte demander à mon parti, aux forces du changement et à l’ensemble du peuple… de titrer toutes les conséquences de la persistance de l’impasse, dont on sait qu’elle a été artificiellent créée, autant qu’elle est entretenue par le pouvoir qui, de ce fait aura seul à en répondre devant l’histoire », martèle Etienne Tshisekedi dans son communiqué.
    La classe politique congolaise reste divisée su la tenue du dialogue. L’objet dé ce forum, bien que défini autour du processus électoral par le président de la République, reste flou pour les antidialogues. Certaines forces de l’Opposition et de la Société civile soupçonnent la Majorité présidentielle de chercher, à travers ces assises, un énième mandat au chef de l’Etat dont le deuxième et dernier s’achève au 19 décembre 2016. 
    Par AMEDEE MK-Le Potentiel
  • L’opposition défend «l’ingérence acceptable» des Nations unies

    L’opposition défend «l’ingérence acceptable» des Nations unies

    OPPOSITION PHOTO-En République démocratique du Congo (RDC), l’opposition a réagi aux propos du ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, et de son collègue de la Communication, Lambert Mende. Ceux-ci ont qualifié « d’irresponsable » la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations unies qui demande au gouvernement d’organiser les élections dans le délai constitutionnel. La Dynamique de l’opposition parle d’une « ingérence acceptable ». Pour Olivier Kamitatu, du G7, la RDC est signataire de la charte des Nations unies au terme de laquelle les pays membres s’engagent à respecter les décisions du Conseil de sécurité. Le G7 a organisé une conférence de presse, samedi 9 avril.

    « Le G7 souligne que le respect de la Constitution et l’organisation des élections dans les délais qu’elle prescrit relève de la responsabilité du gouvernement », a déclaré Olivier Kamitatu, du G7 qui s’est également interrogé sur la responsabilité que le gouvernement rejette sur le Conseil de sécurité des Nations unies.

    « Où se trouve donc l’irresponsabilité dont parle le gouvernement ? Est-ce dans le chef des Nations unies dont la France a initié la résolution ? Les Etats-Unis ? La Chine ? La Grande-Bretagne ? La Russie ? L’Angola, pays frère et voisin ? L’Egypte et les autres membres du Conseil de sécurité qui ont rappelé au gouvernement son obligation de veiller à l’organisation des élections, conformément à la Constitution ? », a demandé Olivier Kamitatu.

    Même réaction au sein de la Dynamique de l’opposition et notamment l’Union pour la nation congolaise (UNC). « La communauté internationale, surtout le Conseil de sécurité des Nations unies qui est chargé de l’ordre public international, est obligée de prendre ses responsabilités et c’est le cas de la résolution 2277 parce qu’un pouvoir qui tergiverse devant des obligations constitutionnelles, je pense que cette ingérence se justifie », a déclaré de son côté, Jean-Bertrand Ewanga, de l’UNC.

    RFI

  • DÉPART DE SASSOU NGUESSO: LA RÉPONSE D’AKOUALA A KAMERHE

    DÉPART DE SASSOU NGUESSO: LA RÉPONSE D’AKOUALA A KAMERHE

    kamerhe-sassou-Plus rien ne va entre les autorités de Brazzaville et Vital Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise, parti politique de la République Démocratique du Congo. Le premier à réagir au propos de monsieur Kamerhe est l’ancien ministre des zones économiques au Congo, Alain Akouala.

    En effet, monsieur Kamerhe a choisi de prendre également ces distances avec le Président Denis Sassou Nguesso. Lors de son passage au journal de la chaîne française TV5 Monde, Vital Kamerhe a invité le président Sassou à préparer son départ.

    « Ce que je peux dire au Président Denis Sassou Nguesso qui est un sage africain, comme on a l’habitude de le dire, c’est de se ressaisir et de comprendre qu’il y a aucune arme qui peut vaincre la volonté d’un peuple qui est déterminé à prendre son destin entre ses mains. Le mandat qu’il vient d’avoir, je ne sais pas comment ça va se passer, qu’il puisse préparer tranquillement son départ. Je pense que ça sera pour le bien des peuples du Congo-Brazzaville, et ça sera aussi pour le bien de toute l’Afrique. Et nous lui en serons reconnaissant. » dit Vital Kamerhe.

    Contacté par Oeil d’Afrique, Alain Akouala dit ne pas être surpris par les propos de « l’ancien collaborateur de Joseph Kabila. »  Puis de rajouter: « Kamhere dont on connaît l’addiction médiatique tient des propos qui révèlent ses limites d’Homme d’état! On peut se demander si Kamerhe n’a pas d’autres ambitions que d’être un éternel opposants. » s’interroge monsieur Akouala.

    Le premier soutien du Président congolais dénonce les liens cachés de monsieur Kamerhe. « Il est important que Vital Kamerhe comprenne que l’Afrique est rentrée dans l’ère de l’auto détermination. Nous ne sommes plus à l’époque ou pour arriver aux affaires, il fallait devenir une caisse de résonance de certain lobbys. » dit l’ancien ministre.

    Une manière pour Alain Akouala de voler au secours du Président Sassou Nguesso dont la réélection à la tête du Congo le 20 mars dernier, est fortement contester par l’opposition qui se dénoncer une tricherie.

    © OEIL D’AFRIQUE

  • Et si Bemba revenait…

    Et si Bemba revenait…

    Jean Pierre Bemba- President de du MLC
    Jean Pierre Bemba- President de du MLC

    -Et si le chairman recouvrait sa liberté ? Kinshasa retient son souffle. Et tous les yeux se tournent vers La Haye, où, le 21 mars, l’on connaîtra le verdict de la CPI dans l’affaire Jean-Pierre Bemba.

    Détenu et poursuivi depuis 2008, l’ancien vice-président de la RD Congo, arrivé deuxième à la présidentielle de 2006, saura enfin s’il est innocenté des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en Centrafrique entre 2002 et 2003 par les hommes du Mouvement de libération du Congo (MLC), alors groupe rebelle, dont il assurait le commandement.

    S’il est reconnu coupable, la vie reprendra son cours. Mais s’il est acquitté – « hypothèse la plus probable », selon la défense -, les cartes devraient être rebattues au sein de la classe politique. « Surtout du côté de l’opposition, où il y a déjà trop de prétendants au fauteuil présidentiel », tacle Henri Mova Sakanyi, secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), principale formation de la coalition au pouvoir.

    Futur chef de l’opposition ?

    Même si « un Bemba à nouveau libre, ce sont des suffrages en moins pour le camp Kabila dans l’ouest du pays », réputé favorable au leader du MLC, rétorque un proche de ce dernier. « Son acquittement l’érigerait en héros, et sa libération lui donnerait une nouvelle légitimité pour s’imposer comme le chef de l’opposition face au président Kabila. »

    Mais en l’absence de Bemba, de grandes figures de l’opposition se sont regroupées au sein du Front citoyen 2016, qui prône l’alternance démocratique. On y trouve entre autres Moïse Katumbi, qui en détient le leadership tacite, Vital Kamerhe, très populaire dans le Kivu (Est), et Félix Tshisekedi, le fils de l’opposant historique. Seraient-ils prêts à s’effacer devant Bemba ? Pas évident. « S’il est libéré, il y aura certes un élan de sympathie à son égard dans tout le pays, mais pour réexister politiquement il aura tout à gagner à se rallier à notre cause », estime un membre du Front. Tout dépendra, une fois de plus, des ego des uns et des autres…

    JA

  • Christopher Ngoy transféré de la prison à l’hôpital

    Christopher Ngoy transféré de la prison à l’hôpital

    christopher-Un militant associatif congolais incarcéré et poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État a été admis dans un centre médical spécialisé de Kinshasa pour y recevoir des soins après la dégradation de son état de santé, rapporte l’AFP.

    Selon son avocat et une source médicale, Christopher Ngoy, que les autorités tiennent pour l’un des principaux organisateurs des émeutes de janvier 2015 à Kinshasa, a été transféré lundi dans cette structure hospitalière du nord de la capitale de la République démocratique du Congo.

    M. Ngoy est arrivé en fin d’après-midi lundi et a été “stabilisé”, selon la source médicale.

    “Le premier diagnostic est l’hypertension”, a précisé Me Patrick Ngoy, son fils et avocat, mais d’autres examens sont en cours.

    M. Ngoy est apparu très affaibli et parlant difficilement alors qu’il subissait une transfusion sanguine dans sa chambre.

    Arrêté le 21 janvier 2015, M. Ngoy a été détenu au secret pendant près de trois semaines avant d’être déferré à la justice et de se faire signifier son inculpation pour dix chefs d’accusation, dont le plus grave est celui d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État.

    Selon Me Patrick Ngoy, M. Ngoy, président d’une petite association de défense des droits de l’Homme, refuse depuis le mois d’août de comparaître devant ses juges à l’absence de la presse, à qui le tribunal interdit de couvrir le procès.

    Me Ngoy dit avoir intenté une action auprès de la plus haute instance judiciaire du pays afin d’obtenir l’ouverture du procès aux médias.

    Christopher Ngoy comme l’un des principaux animateurs des manifestations lancées le 19 janvier 2015 à Kinshasa et dans d’autres villes du pays contre un projet de loi électorale controversé.

    Violemment réprimées par les forces de l’ordre, les manifestations avaient rapidement viré à l’émeute et aux pillages jusqu’au 22 janvier, faisant quelques dizaines de morts.

    Les contestataires dénonçaient initialement une disposition de ce texte qui aurait permis de prolonger le mandat du président Joseph Kabila au-delà de décembre 2016, date de la fin de son deuxième quinquennat, alors que la Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat.

    Avec AFP

  • RDC: la police a acquis de l’équipement anti-émeute

    RDC: la police a acquis de l’équipement anti-émeute

    anti emeute-La police nationale congolaise a acquis un arsenal important constitué d’un équipement anti-émeute. Ce matériel remis mercredi 27 janvier par le ministre de l’Intérieur au chef de la police est notamment constitué de cinq véhicules pour disperser des foules, de cinq véhicules dotés des jets d’eau pour neutraliser des manifestants ainsi qu’une importante quantité de lanceurs des grenades, des grenades assourdissantes, lacrymogènes et fumigènes.

    Pour le ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, cet équipement anti-émeute va permettre à la police de gérer des foules lors des manifestations publiques sans porter atteinte à la vie des manifestants.

    Le chef de la police congolaise, général Charles Bisengimana, s’est réjoui de l’acquisition de ce matériel qui, selon lui, va permettre à la police d’intervenir sans causer « des dégâts collatéraux ».

    « La police a toujours été accusée comme ne respectant pas de fois les droits de l’homme. Nous voulons utiliser un matériel non létal. C’est un dispositif beaucoup plus préventif que répressif. Et donc c’est pour permettre à ce que nous puissions gérer correctement la foule sans occasionner des dégâts collatéraux ou sans tuer la population », a déclaré le commissaire général de la police.

    Pour sa part, le ministre de l’Intérieur a fait savoir que le gouvernement était déterminé à veiller à ce que la sécurité intérieure et l’ordre public soient assurés sans étouffer les libertés individuelles.

    «Il ne faut pas laisser la loi des hors-la-loi triompher sur la loi de la République, et en même temps faire en sorte que les droits fondamentaux des citoyens soient respectés. Voilà pourquoi ce matériel est important pour pouvoir concilier la loi, à la fois réprimer et respecter les droits fondamentaux des citoyens », a expliqué Evariste Boshab :

    La police devrait acquérir un autre lot de matériel anti-émeute d’ici le mois d’avril prochain, a promis le ministre de l’Intérieur.

    (Radio Okapi)