Tag: RD Congo

  • RDC : Emmanuel Ramazani Shadary cherche des alliés en Namibie

    RDC : Emmanuel Ramazani Shadary cherche des alliés en Namibie

    Le dauphin de Joseph Kabila, candidat à l’élection présidentielle du 23 décembre en RDC, a été reçu par Hage Geingob, chef de l’État namibien et président en exercice de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), le 14 novembre à Windhoek.

    Emmanuel Ramazani Shadary (ERS), le dauphin de Joseph Kabila, a quitté Kinshasa le 13 novembre pour Windhoek. Officiellement, la Swapo (parti au pouvoir en Namibie) l’avait convié en sa qualité de secrétaire permanent du PPRD (parti présidentiel congolais).

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  • Présidentielle en RDC : l’opposition autorisée à célébrer le retour de Martin Fayulu

    Présidentielle en RDC : l’opposition autorisée à célébrer le retour de Martin Fayulu

    L’opposition congolaise a été autorisée à manifester mercredi 21 novembre à Kinshasa pour accueillir un de ses candidats à la présidence de la République, Martin Fayulu, a-t-on appris mardi de source officielle.

    Le retour de Martin Fayulu est prévu mercredi 21 novembre à la veille de l’ouverture jeudi de la campagne électorale pour la présidentielle du 23 décembre.


    >>> À LIRE – Présidentielle en RDC : un candidat demande le « report immédiat du scrutin


    Le gouverneur de la ville de Kinshasa a invité les partisans de Martin Fayulu « à entrer en contact » avec le chef de la police de Kinshasa « pour des dispositions pratiques ». Martin Fayulu doit revenir d’Europe par un vol régulier à la mi-journée par l’aéroport de Ndjili.

    « Garantir la liberté de manifester à tous les candidats »

    Martin Fayulu avait été désigné « candidat commun » de l’opposition à Genève au terme d’une réunion de sept opposants le 11 novembre. Mais le lendemain, deux signataires de l’accord de Genève, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, sont revenus sur leur engagement. Vingt et une candidatures ont été retenues par la commission électorale pour ce scrutin majeur.

    L’Eglise catholique congolaise a appelé lundi les autorités à « garantir et faire valoir la liberté de manifester à tous les candidats » en RDC où les manifestations de l’opposition sont majoritairement interdites ou dispersées par les forces de l’ordre.

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  • Division de l’opposition en RDC: pourquoi l’accord de Genève est-il mort-né?

    Division de l’opposition en RDC: pourquoi l’accord de Genève est-il mort-né?


    Par
    RFI

    Publié le 13-11-2018
    Modifié le 13-11-2018 à 13:32

    Il aura vécu un peu moins de 24 heures. L’accord de Genève, qui pour la première fois dans l’histoire de la République démocratique du Congo scellait une candidature commune de l’opposition, est mort-né. Dès le lendemain de sa signature à Kinshasa, deux grandes formations de l’opposition, l’UDPS de Félix Tshisekedi et l’UNC de Vital Kamerhe, ont demandé que leurs chefs de parti reviennent sur leur décision de soutenir la candidature commune de Martin Fayulu.

    Paroles de rue à Kinshasa

    13-11-2018
    – Par
    Patient Ligodi

    « Manque de maturité politique », comme l’ont écrit certains internautes après les annonces en cascade du chef de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et de l’Union pour la nation congolaise (UNC) ? Déception de ne pas voir l’un des deux favoris de l’opposition choisi comme candidat commun ? Stratégie délibérée pour favoriser le pouvoir ? Moins de 24 heures après avoir réussi à s’unir autour d’un homme, l’opposition congolaise a été rattrapée par ses vieux démons de la division.

    Du côté de l’UDPS, le revirement de Félix Tshisekedi pourrait bien s’expliquer par sa difficulté à contrôler son propre parti. Selon un membre de l’Eglise, fin connaisseur de la vie politique congolaise, le fils du chef historique de l’opposition « manque de leadership ». Le parti étant plutôt tenu par des cadres plus radicaux, des éléments qui ont immédiatement appelé au rejet du candidat Martin Fayulu, sans même attendre de lire l’accord signé.

    ► Lire aussi : Tshisekedi et Kamerhe se retirent de l’accord de Genève

    L’UNC, pour sa part, a officiellement incriminé le mode de désignation du candidat commun choisi à Genève, et qu’elle avait pourtant accepté avant de connaître l’issue de l’élection. Un vote à deux tours plutôt que la recherche d’un consensus. Ce système aurait faussé le résultat des négociations, selon Vital Kamerhe. Après l’UDPS, l’UNC s’est donc engouffrée dans la brèche, une vieille rivalité opposant son chef à Martin Fayulu.

    A 10 jours du début de la campagne présidentielle, et avec ces deux poids lourds en moins, le front commun de l’opposition fait pâle figure. Le pouvoir ne pouvait pas rêver mieux : sur Twitter, la plateforme de soutien au candidat de la majorité, Emmanuel Ramazani Shadary, a immédiatement appelé tous ceux qui ont été déçus par l’opposition congolaise à les rejoindre. Martin Fayulu, de son côté, s’est dit extrêmement choqué. « Quel signal donne-t-on ? », s’est-il interrogé, tout en appelant Vital Kamerhe et Félix Tshisekedi à revenir à la raison.

    A Kananga, dans le Kasaï central, l’un des fiefs de l’UDPS, l’accord de Genève catégoriquement rejeté par la base du parti

    13-11-2018
    – Par
    RFI

    ► À la Une de la revue de presse : La volte-face de l’opposition en RDC

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  • RDC: avec Fayulu, l’opposition se dote pour la 1ère fois d’un candidat unique

    RDC: avec Fayulu, l’opposition se dote pour la 1ère fois d’un candidat unique


    Par
    Sonia Rolley

    Publié le 12-11-2018
    Modifié le 12-11-2018 à 17:14

    C’est une première dans l’histoire de la RDC : l’opposition va se présenter unie aux prochaines élections. Martin Fayulu a été désigné candidat unique pour la présidentielle du 23 décembre. C’est le choix des sept principaux chefs de file de l’opposition, après trois jours de négociations à Genève, facilitées par la fondation Kofi Annan. Le candidat de la Dynamique de l’opposition ne faisait pas figure de favori face à Félix Tshisekedi de l’UDPS, et Vital Kamerhe de l’UNC.

    De notre envoyée spéciale à Genève,

    « Ça a été une élection à deux tours », explique l’un des sept leaders de l’opposition de République démocratique du Congo. Lors du premier tour, ils n’ont été que quatre à voter : ceux dont la candidature à la présidentielle a été validée à Kinshasa.

    Ils pouvaient donner deux noms ; le leur bien sûr, et celui d’un de leur collègue. Aucun des quatre n’a choisi de voter pour celui qu’il considérait comme un concurrent direct. Et à ce jeu-là, ce sont les deux outsiders, Martin Fayulu et Freddy Matungulu, qui se sont retrouvés au deuxième tour.

    Stupeur dans la salle. « La loi est dure, mais c’est la loi », aurait tout de suite reconnu Félix Tshisekedi, pourtant grand perdant de ce premier tour, et bien conscient de l’hostilité de certains cadres de son parti vis-à-vis de tout autre candidature que la sienne.

    Au second tour, les sept leaders ont donc ensuite voté et élu Martin Fayulu à la majorité. Evidemment, cela défie tous les pronostics. « C’est quand même une leçon pour le FCC (Front commun pour le Congo, majorité, NDLR), une leçon de démocratie », commente un activiste.

    Constant dans ses positions

    A Genève, dans les états-majors des sept chefs de file de l’opposition, on voyait en Martin Fayulu un candidat honnête, constant dans ses positions, un véritable combattant, courageux dans les manifestations. Il va se battre jusqu’au bout contre la machine à voter, le fichier et des élections crédibles, insiste l’un des leaders de l’opposition.

    Dans les rangs de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, Félix Tshisekedi) et ceux de l’Union nationale des combattants (UNC, Vital Kamerhe), quelques voix se sont élevées contre cette candidature commune que leurs leaders ont pourtant promis de respecter.

    Mais plusieurs observateurs et cadres politiques estiment que c’est finalement un bon compromis contre lequel à l’est, comme au centre et à l’ouest, il n’y aura pas d’hostilité de principe, dans un pays où le vote est encore trop souvent ethnique.

    Un mandat impératif

    Le mandat du nouveau candidat commun, c’est avant tout de mener la coalition à des élections crédibles et transparentes, dit l’opposition, pour mettre fin à la crise de légitimité des institutions. Mais aussi pour lui permettre de jouer à armes égales, quand elle dit faire face aujourd’hui à une Comission électorale (Céni) au service du pouvoir.

    Seule l’UDPS pensait encore pouvoir « battre la machine de voter et les 10 millions d’électeurs fictifs ». Mais pour Félix Tshisekedi, président du parti, comme pour les six autres chefs de file, il était tactiquement crucial pour l’opposition de désigner un candidat commun.

    Et s’ils ont baptisé leur nouvelle coalition « Lamuka » (« réveille-toi » en lingala et swahili), c’est bien parce que ces sept leaders espèrent pouvoir compter sur la mobilisation de la population dans ce combat. Contre la machine à voter, le fichier électoral.

    Vers une transition sans Joseph Kabila ?

    Si les élections ne se tiennent pas le 23 décembre, ils entendent appeler à la démission des membres de la Céni comme de Joseph Kabila. Parce que l’accord qui lie ces sept leaders n’est pas basé que sur la confiance, mais sur un système de garanties, le candidat commun s’est également engagé à être avant tout le porte-parole de la coalition Lamuka, à tenir compte de l’avis des six autres, mais aussi à leur accorder, en cas de victoire, les postes nécessaires à un équilibre des pouvoirs entre eux, jusqu’à ce que des véritables élections les départagent.

    ► Lire aussi : Martin Fayulu, un candidat « qui n’a jamais transigé avec Kabila »

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  • DECLARATION DE LA DELEGATION DU GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO EN REPONSE A CELLE DU M23

    DECLARATION DE LA DELEGATION DU GOUVERNEMENT
    DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
    EN REPONSE A CELLE DU M23
    KAMPALA, LE 17 JANVIER 2013
    Honorable Président et Facilitateur du Dialogue,
    Distingués Délégués,

    Le chef de la délégation congolaise, Raymond Tshibanda, ministre des affaires étrangères, le 9 décembre 2012 à KampalaAFP
    Le chef de la délégation congolaise, Raymond Tshibanda, ministre des affaires étrangères, le 9 décembre 2012 à Kampala
    AFP

    La Délégation de la République démocratique du Congo prend acte de l’engagement du M23 de dialoguer dans un climat apaisé en vue de la restauration de la paix dans notre pays, ainsi que dans le respect des décisions des Chefs d’État de la CIRGL. (more…)

  • Kinshasa et le M23 entrent enfin dans le vif des négociations

    Par RFI
    Raymond Tshibanda
    Raymond Tshibanda

    -Les négociations ont véritablement commencé, mercredi 16 janvier, entre Kinshasa et le M23 à Kampala. Lors d’une séance plénière, la délégation du M23 a exposé tous ses griefs. Kinshasa doit répondre ce jeudi. On entrera ensuite dans le débat lui-même. (more…)

  • Des écrivains, artistes, chercheurs et professeurs des universités interpellent le secrétaire général de l’ONU

    Des écrivains, artistes, chercheurs et professeurs des universités interpellent le secrétaire général de l’ONU

    Ban Ki-Moon-Des écrivains, artistes, chercheurs et professeurs des universités interpellent le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon sur la situation dans l’Est du Congo. Dans une lettre ouverte que nous publions, ces intellectuels dénoncent une “lecture partiale” et “réductrice” (more…)

  • Troublantes révélations de la presse ougandaise: Kinshasa cède une partie de la RDC au M23

     

    François Rucogoza, secrétaire exécutif du M23, lors d'une conférence de presse à Kampala le 8 janvier 2013.
    François Rucogoza, secrétaire exécutif du M23, lors d’une conférence de presse à Kampala le 8 janvier 2013.

    Entre Kinshasa et le M23, c’est de nouvelles noces. Le groupe armé pro-rwandais aurait obtenu, des pourparlers de Kampala, une partie du territoire de la RDC, en plus de postes ministériels. C’est la presse ougandaise qui fait état de ce deal en échange d’un retour de la paix dans l’Est du pays. (more…)

  • La Cour suprême de justice rejette une résolution de l’union interparlementaire

    Cour Supreme de Justice de la RDC
    Cour Supreme de Justice de la RDC

    -La Cour suprême de justice a rejeté jeudi 10 janvier une résolution de l’Union interparlementaire (UIT) demandant la réintégration de trente-deux députés invalidés par ses arrêts en avril 2012. Selon l’UIT, ses députés ont été illégalement invalidés. La Cour suprême de justice affirme ne pas être au courant de cette résolution qui, selon elle, viole la souveraineté nationale congolaise. (more…)