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  • Halte à la manipulation: Le dialogue a été initié par l’Onu !

    Halte à la manipulation: Le dialogue a été initié par l’Onu !

    bemba-kamerhe-felix* Dans sa feuille de route dite “plan de sortie de crise”, Tshisekedi verse dans la Mp les Badibanga, Kamerhe, Bemba, Fayulu, Makila, Diongo…

     A l’analyse de la controverse observée autour de son initiative, la communauté internationale est certainement en train de se demander pourquoi a-t-elle préconisé l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République Démocratique du Congo et la Région et la Résolution 2098, datés l’un du 24 février, l’autre du 28 mars 2013. La particularité de la Résolution est l’intégration, dans ses annexes A et B, des engagements pris pour la RDC et les Etats de la région des Grands Lacs dans l’Accord-cadre cosignés par des témoins Ban Ki-moon pour l’Onu, Nkosazana D. Zuma pour l’Ua, Armando E. Guebuza pour la Sadc et Edward Kiwanuka pour la Cirgl. En d’autres termes, le dialogue qui agite la scène politique n’est pas l’initiative du Président Joseph Kabila, comme tentent de l’insinuer, voire de l’affirmer plusieurs acteurs de l’Opposition…

                 Etienne Tshisekedi, Vital Kamerhe et toutes les forces politiques et sociales qu’ils tractent le savent. Et avec eux tous les médias et tous les analystes qui disposent dans leur documentation des déclarations politiques y afférentes.

                La preuve est qu’à l’issue de son conclave du 6 au 11 juillet 2013 au centre Mama Mobutu de Limete, conclave boudé par l’Udps, l’Opposition politique avait posé les préalables formulés en ces termes : 

    1. Les parties prenantes devraient être invitées à discuter lors d’un ‘Dialogue Politique’ transparent et sans exclusive que le Président de la République aura à convoquer le plus diligemment possible ‘et non pas à créer’. Ce forum se réunira à Kinshasa, siège des institutions de l’Etat.

    2. Le Dialogue Politique devrait se tenir sous l’égide des Nations Unies. A cette fin, l’Envoyée spéciale du Secrétaire Général pour la Région des Grands Lacs, Madame Mary Robinson aura à accompagner les travaux à titre de témoin pour leur aboutissement  heureux. Le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou N’Guesso, cosignataire de l’Accord-cadre et Président en exercice de la Conférence Internationale sur la Région des Grands  Lacs (CIRGL), devrait jouer l’indispensable rôle de facilitateur.

    3. Le Dialogue Politique aura pour mission de débattre : – les problèmes sociaux des Congolais; – le problème des violations massives de droits de  l’homme, de la violence fait à la femme, de l’enrôlement des enfants soldats, du pillage et du bradage des ressources naturelles, de la désorganisation de l’armée nationale, de la légitimité des Institutions, de l’enrichissement sans cause, des biens mal acquis; – les matières faisant l’objet des engagements auxquels le Président de la République Démocratique du Congo a librement  souscrits en signant l’Accord-cadre d’Addis-Abeba“.

                Les matières auxquelles allusion est faite consistent à “Continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police; Consolider l’autorité de l’Etat, en particulier à l’est de la République démocratique du Congo, y compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins; Effectuer des progrès en ce qui concerne la décentralisation; Promouvoir le développement économique, y compris au sujet de l’expansion des infrastructures et de la fourniture de services sociaux de base; Promouvoir la réforme structurelle des institutions de l’Etat, y compris la réforme des finances” et ” Promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation“.

                Plus d’une fois, il nous est arrivé de trouver dans cet engagement un programme de gouvernement qui ne dit pas son nom.

                Comme pour y apporter sa contribution, l’Unc va aller plus loin en proposant dans son cahier des charges publié le 16 octobre 2013, soit 9 jours après la clôture des Concertations nationales, les termes de référence dont voici l’extrait essentiel :”1. Mettre fin à la guerre ; 2. Refaire la cohésion nationale ; 3. Parachever le processus électoral ; 4. Instaurer la bonne gouvernance pour répondre aux besoins sociaux de notre peuple ; 5. Jeter les bases d’une justice distributive ; 6. Mettre en place la Commission de Droit de l’homme et celle de la lutte contre la corruption;  7. Élaborer un modèle de la coopération régionale et internationale et faire des belligérants actuels des véritables partenaires économiques pour le développement de la sous-région et le bien être de nos populations respectives” et ” 8. Mettre sur pied une armée véritablement républicaine socle de l’État de droit“.

                L’Udps va se singulariser par une navigation à vue. Ce parti attendra le 25 novembre 2014, soit plus d’une année, pour se prononcer sur le dialogue. Son secrétaire général, Bruno Mavungu, signera à cette date pour les Forces politiques et sociales la déclaration ayant tout d’un cahier des charges pour programme de gouvernement. Les termes de références sont du reste les suivants :“1. résoudre la crise de légitimité au sommet de l’Etat; 2. mettre fin aux conflits armés;  3. impulser une véritable réconciliation nationale; 4. restaurer l’Etat de droit; 5. booster la bonne gouvernance;  6. éradiquer les antivaleurs (corruption, concussion, détournement des deniers publics, pillage des ressources naturelles” et “7. remettre le pays dans la voie de la vraie démocratie“.

                Sauf mauvaise foi, l’Unc et l’Udps savent qu’avec un tel programme exécutable à partir de 2013 ou de 2014, il faut compter presqu’un quinquennat pour l’achever, avec tout ce que cela implique comme conséquences politiques et juridiques.

    Plan de crise porteur de germes de crise

                Et voilà que le 15 décembre 2014, alors que Vital Kamerhe se rétracte en rejetant tout dialogue (après l’avoir ardemment réclamé), Etienne Tshisekedi adresse à Martin Koblër une lettre pour convoquer le forum sur base de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, muet sur la question. Car le dialogue est évoqué plutôt dans la Résolution 2098 !

                Qu’à cela ne tienne ! Le 26 février 2015, Bruno Mavungu rend publique la feuille de route de son président en soins de santé en Belgique. Il ressort d’emblée de ce plan un facteur de blocage volontaire : la bipolarisation des participants. Comme sous Mobutu entre 1990 et 1997. Voici l’argumentation développée : … le contentieux électoral de 2011 se trouve être la cause essentielle de la crise politique actuelle en République Démocratique du Congo. Il va sans dire qu’un dialogue pourra mettre autour d’une table :

    – Monsieur Etienne Tshisekedi et ses alliés pour le camp du changement ;

    – Monsieur Kabila et les siens pour le camp du statut quo ;

    – La modération sera assurée par l’Envoyé spécial du SG des Nations unies en RDC et chef de la Monusco, conformément à la Résolution 2147 du Conseil de sécurité de l’Onu…“.

                Ainsi, le plan de sortie de crise porte déjà les germes d’une nouvelle crise. Car, personne ne peut comprendre que l’Opposition institutionnelle, au sein de laquelle évoluent les Badibanga, Kamerhe (par son groupe parlementaire Unc et Alliés), Bemba (par le sien), Fayulu, Olenghankoyi, Makila, Bussa, Diongo et autres Mvuemba (pour ne citer que les plus politico-médiatiques) soit versée dans le camp du statu quo, donc de Kabila, et surtout personne de sensé ne peut un seul instant imaginer le Conseil de sécurité de l’Onu donner à Martin Koblër le go pour une telle aventure…

                En fait, on retrouve-là la marque déposée de Tshisekedi : ouverture-blocage !

     

    Le Chef de l’Etat a rempli sa part…

     

                Au-delà cependant des préoccupations protocolaires, surgit une interpellation.  Les documents évoqués dans cette chronique (Accord-cadre d’Addis-Abeba, Résolution 2098, Rapport final du conclave de l’Opposition au centre féminin Mama Mobutu, Cahier des charges de l’Unc, Cahier des charges des Forces politiques et sociales pour l’unité dans l’action) prouvent à suffisance que le dialogue a été initié par l’Onu.

                L’interpellation se situe à ce niveau : qu’adviendrait-il de tout accord ou de toute résolution qui engagerait demain la RDC dès lors que la classe politique fait exprès de tourner en dérision les partenaires extérieurs pour une initiative n’émanant pas des Congolais !

                On peut aujourd’hui tout reprocher au Président Joseph Kabila, sauf d’avoir fait contre mauvaise fortune bon coeur. Il a à son actif d’abord la tenue des Concertations nationales – dont la cérémonie de clôture le 7 octobre 2013 avait d’ailleurs  été rehaussée de la présence du Conseil de sécurité de l’Onu (preuve, si besoin est, que ce forum avait obtenu la caution de son initiateur originel), ensuite la mission confiée à son émissaire de prendre langue avec les forces politiques et sociales qui ont continué de réclamer le dialogue dans le format protocolaire de la Résolution 2098.

                L’Histoire retiendra alors cette évidence : le Chef de l’Etat a rempli, de son côté, sa part d’obligations vis-à-vis des partenaires pour ce qu’ils avaient demandé à la RDC tandis que du sien, l’Opposition a fait le choix délibéré de rejeter cette initiative.

                Peut-être a-t-elle déjà adhéré à l’option d’International crisis group figurant au point 19 de son récent rapport du 5 mai 2015. Icg demande à la communauté internationale, en cas ” d’importants retards et de violation flagrante du principe des deux mandats“, d’envisager la révision (lisez suspension) de la coopération structurelle et la révision du mandat de la Monusco (lisez mise sous tutelle de la RDC).

     

    Omer Nsongo die Lema

     

  • RDC: DHL condamné à verser 1,6 million de dollars à son ancien patron

    RDC: DHL condamné à verser 1,6 million de dollars à son ancien patron

    DHL-Le verdict est tombé, samedi 16 mai, dans l’affaire qui opposait Kabamba Mulangi, l’ancien directeur général de DHL pour la RDC, au transporteur international. Le tribunal du travail de Kinshasa a condamné DHL à verser plus de 1,6 million de dollars à son ancien employé au titre d’indemnités de fin de service. Mais l’affaire n’est pas terminée, un recours reste possible. Par ailleurs, une plainte pour malversation déposée par DHL court toujours contre Kabamba auprès du parquet général de La Gombé.

    DHLdoit verser plus de 1,64 million de dollars à Kabamba Mulangi, son ancien directeur général pour la RDC, au titre des indemnités de fin de service qu’on appelle décompte final. Cette somme a été calculée par des experts et confirmée samedi 16 mai par le tribunal du travail de Kinshasa qui avait été saisi après un échec de conciliation à l’Inspection du travail. A compter de ce verdict, DHL a trente jours pour s’exécuter.

    Les deux parties auraient décidé de faire appel du jugement. Les avocats de Kabamba considèrent que le tribunal a ignoré les dommages et intérêts de 11 millions de dollars, réclamés en faveur de leur client, alors que DHL parle d’une somme exagérée allouée à son ancien employé. Les avocats de la multinationale ont eux déjà saisi le parquet de La Gombé contre Kabamba Mulangi, pour malversations.

    Ce deuxième dossier, qui est lui encore sous examen, était destiné à bloquer le processus du tribunal du travail, selon les avocats de Kabamba Mulangi, qui parlent d’une action vexatoire avec des preuves qui ne sont pas avérées. Pour certains observateurs, la solution de cette affaire ne pourra être que négociée.

    (rfi)

  • Congo-Brazzaville: la police accusée d’exactions envers les étrangers

    Congo-Brazzaville: la police accusée d’exactions envers les étrangers

    brazza-En République du Congo, les autorités congolaises sont de nouveau accusées d’exactions envers les étrangers. Un an après l’opération à Brazzaville, la police a lancé depuis jeudi 14 mai une nouvelle opération « Mbata Ya Bakolo », cette fois-ci à Pointe-Noire, destinée à arrêter les immigrés en situation irrégulière et lutter contre la criminalité. Or la Commission diocésaine justice et paix (CDJP) et la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) dénoncent ensemble toute une série de manquements.

    La police congolaise est une nouvelle fois épinglée pour son traitement des immigrés. Selon les deux organisations, les étrangers en situation irrégulière à Pointe-Noire, subiraient intimidations, menaces, violences, traitements dégradants et arrestations arbitraires.

    Franck Loufoua-Bessi, chargé de programme à la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH), parle de clandestins pris en charge, selon lui, dans des conditions inhumaines, sans accès aux soins, ni alimentation et sans sanitaires décents. « Il y a beaucoup de manquements. Ils sont traités comme des malfrats, à la vue du public. C’est comme un phénomène de foire », estime Franck Loufoua-Bessi, qui se dit surpris du déploiement de force, en ville avec« des engins et des armes de guerre ».

    Selon la radio publique, quelques 600 étrangers, surtout ouest-africains, ont été arrêtés jeudi et vendredi, principalement dans le 1er arrondissement, quartier cosmopolite de Pointe-Noire. Interrogé, le porte-parole de la police s’estime serein. Le colonel Jules Monkala Tchoumou parle d’une guerre des communiqués, tout en annonçant une conférence de presse, mardi 19 mai.

    L’an dernier, à Brazzaville, la même opération avait suscité un tollé suite à des exactions, en nombre, contre les ressortissants de République démocratique du Congo. Lors de cette opération, 250 000 d’entre eux avaient alors quitté le pays, jetant un froid diplomatique avec Kinshasa.

    (RFI)

  • RDC : l’opposition divisée sur un dialogue politique proposé par Joseph Kabila

    RDC : l’opposition divisée sur un dialogue politique proposé par Joseph Kabila

    Joseph Kabila: La RDC n’est pas du tout complexée par le niveau de la démocratie.-Un émissaire du président Kabila fait le tour des partis de l’opposition, leur faisant part de la volonté du chef de l’État congolais d’ouvrir avec eux un “dialogue politique”. Mais pour les opposants, Kabila veut se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat.

    Des partis politiques regroupés dans une plate-forme ont déclaré lundi être opposés à ce dialogue.

    Martin Fayulu, député de l’opposition, a affirmé qu’il ne voyait, comme ses paires de la famille politique, aucune opportunité à tenir un dialogue « qui, au bout du compte, ne servirait qu’à une transition pour se partager les postes et laisser Kabila au pouvoir au-delà des élections dont la présidentielle est prévue en moins de 16 mois ».

    Une autre partie de l’opposition, celle dirigée par l’opposant historique, Etienne Tshisekedi, tient plutôt à ce dialogue.

    Félix Tshisekedi, le fils du leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), qui tient les commandes du parti en l’absence de son père, explique que le dialogue devrait permettre au président Joseph Kabila et remettre le pouvoir à Etienne Tshisekedi qui, selon lui, avait remporté les élections de 2011.

    Plus de 40 personnes ont été tuées en janvier dernier lors des manifestations contre une tentative de révision constitutionnelle qui aurait permis au président Kabila de briguer un troisième mandat.

    La Constitution limite à deux le nombre des mandats présidentiels et le président Joseph Kabila, vainqueurs de l’élection de 2005 et de 2011, ne devrait pas se représenter.

    (VOA)

  • Les masques géants du Congo retrouvent la lumière

    Les masques géants du Congo retrouvent la lumière

    masques-Présents en Afrique centrale depuis le 16eme siècle, les Jésuites se sont implantés en terre kongo dès la naissance de l’Etat indépendant du Congo, fondant la Mission du Kwango. Tout les intéressait : la botanique, la linguistique, l’histoire, l’archéologie et, au fil des années, ces érudits-missionnaires envoyèrent en Belgique des documents ethnographiques ou scientifiques qui aujourd’hui encore font autorité. Leur rapport aux objets fut mitigé : pour certains, masques et statues utilisés dans les rites religieux n’étaient que des « fétiches » qu’il importait de désacraliser et de détruire. Pour d’autres, ces masques rituels étaient des outils aidant à mieux connaître des populations qu’il importait de convertir et même si les objets collectés dans les villages n’étaient pas considérés comme des œuvres d’art au sens occidental, les religieux s’employèrent souvent à les rassembler et à les envoyer en Belgique, soit au siège de leur ordre à Louvain-Heverlee, soit au Musée de l’Afrique centrale à Tervuren. Ce dernier, en 1998, a repris la gestion physique de la collection missionnaire, préservant ainsi des œuvres d’une richesse aussi exceptionnelle que… pratiquement invisible.

    En effet, les collections de Tervuren sont d’une diversité telle, enrichies par des envois de générations d’administrateurs coloniaux, de missionnaires, de colons que la plupart de ces trésors, faute de place pour les exposer, ont longtemps dormi dans des caves et des armoires. Préservés certes, mais inconnus du grand public. La fermeture provisoire du Musée de l’ Afrique centrale, en pleine rénovation, peut apparaître comme une chance : soucieuse de rappeler son existence, l’importance de ses collections et la valeur de son personnel scientifique, la vénérable institution se voit obligée d’organiser, ailleurs que dans ses locaux, des expositions thématiques. C’est ainsi que le musée Belvue, qui jouxte le Palais royal, accueille jusqu’en novembre prochain une série de masques géants qui dormaient dans les caves de Tervuren depuis qu’ils avaient été envoyés par les missionnaires depuis le cœur du Kwango, répertoriés et classés par la suite.
    Chez les populations Yaka et Suku du Kwango, ces masques imposants, le grand Kakuunguou son pendant féminin le Kazeba, étaient utilisés lors des fêtes d’initiation, les mukanda . Les jeunes garçons, lors d’une longue retraite en brousse, étaient alors préparés à leur vie d’adulte et circoncis. Leur retour au village était marqué par des danses masquées publiques, où les danseurs s’identifiaient aux ancêtres et à leur force vitale.
    Aujourd’hui encore, pour la première fois exposés ensemble, côte à côte, ces masques dégagent une force impressionnante. Même si certains d’entre eux ont gardé un aspect terrifiant, tous demeurent empreints de mystère, comme s’ils demeuraient reliés à des forces inconnues. Mais notre regard a changé : qui oserait encore qualifier de « fétiches » ces pièces d’une beauté extraordinaire, dont certaines sont de purs chefs d’œuvres qui suscitent la jalousie des plus grands musées du monde…
    Cette exposition, pas très grande, mais magnifique et centrée sur un sujet précis mériterait d’être visitée par les enfants des écoles bruxelloises, qu’ils soient inscrits ou non dans les cours de morale ou de religion: ils y apprendraient la beauté des cultes des “autres”, feraient fonctionner leur imaginaire et éduqueraient leur regard dans un monde diversifié. Quant au enfants d origine africaine, si nombreux à Bruxelles, on ne peut que souhaiter qu’ils viennent en masse au musée Belvue: ils en ressortiront avec des étoiles dans les yeux.

    (Colette Braeckman)

  • Matthieu Ngudjolo est arrivé à Kinshasa

    Matthieu Ngudjolo est arrivé à Kinshasa

    mathieu ndjolo-Human rights watch demande au gouvernement congolais d’assurer la sécurité de l’un des anciens chefs des milices de l’Ituri, expulsés des Pays-Bas après son acquittement par la Cour pénale internationale.

    M. Ngudjolo est en fait arrivé lundi soir à Kinshasa. D’après ses proches, il aurait été tout de suite amené par la police congolaise vers une destination inconnue.

    Ida Sawyer principale chercheuse de HRW, qui a exprimé dans un rapport des craintes sur la sécurité de M. Ngudjolo, a, pour sa part, déclaré à VOA Afrique que l’acquitté est en sureté pour l’heure.

    “Nous lui avons parlé ainsi qu’à son avocat. Nous pensons qu’il est en sécurité pour l’heure”, a affirmé Mme Sawyer.

    Selon elle, les autorités congolaises ont placé M. Ngudjolo dans un hôtel en attendant que ce dernier décide de l’endroit où il ira vivre.

    M. Ngudjolo a été expulsé vers Kinshasa lundi. Sa demande d’asile aux Pays-Bas n’a pas été acceptée malgré les craintes qu’il avait exprimées après son acquittement confirmé le 27 février 2015 par la CPI.

    HRW demande tout de même à la CPI et aux Pays-Bas de surveiller de près la situation de M. Ngudjolo, aussi longtemps que possible.

    Il y a des craintes que Kinshasa poursuive l’ancien chef de milices même si la CPI l’a acquitté.

    Ngudjolo est l’ancien chef d’état-major du Front nationaliste et intégrationniste (FNI), un groupe armé impliqué dans le conflit local et régional qui a ravagé la province de l’Ituri, au début des années 2000.

    Il a été arrêté à Kinshasa par les autorités congolaises en 2008 sur mandat d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans le village de Bogoro, en février 2003.

    Ngudjolo a déposé une demande d’indemnisation à la CPI à la suite de son acquittement.

    (VOA)

  • Suite à la stabilité de la monnaie nationale, la Banque Mondiale investira bientôt en RDC en Franc congolais

    Suite à la stabilité de la monnaie nationale, la Banque Mondiale investira bientôt en RDC en Franc congolais

    Franc Congolais-coupures à valeur faciale élevée.
    Franc Congolais-coupures à valeur faciale élevée.

    -La stabilité du cadre macro économique de la RDC et par ricochet la stabilité de la monnaie nationale est non sans conséquence positive sur le marché international. Le Franc congolais fera bientôt partie des devises qui seront financées par la Banque Mondiale pour soutenir des projets de développement en RDC.

    En clair, au lieu que la Banque Mondiale investisse en RDC en monnaie etrangère telle que le dollar américain comme c’est le cas présentement, elle le fera bientôt en franc congolais. Ce qui est d’ailleurs logique parce que quand la Banque mondiale investit aux Etas Unis, elle le fait en dollars, il en est de même pour Euro dans la zone Euro. Et si elle le fait en Franc congolais en RDC, cela ne fera que renforcer la monnaie nationale.

    C’est ce qui ressort de l’accord Swap, qui est un accord de crédit réciproque entre la Banque Centrale du Congo (BCC) et la Société Financière Internationale (SFI), une branche opérationnelle sur le plan financier de la Banque Mondiale. A en croire le gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo Mwana Nyembo, l’objectif de cet accord est celui de promouvoir le financement de l’économie en monnaie nationale au pays.

    Suivant cet accord, explique t-il, au cours de la conférence de presse qu’il a animée à l’issue de la quatrième réunion ordinaire du comité de politique monétaire tenue le jeudi 07 mai, la SFI mettra dans un premier temps à la disposition de la BCC un montant de 50 millions $ et en contre partie la BCC remettra à la SFI l’équivalent dudit montant mais cette fois -ci en franc congolais. La SFI utilisera ainsi ce montant pour octroyer des crédits aux petites et moyennes entreprises qui vont investir dans le secteur à forte productivité comme dans l’agriculture.

    Ce contrat sera signé le 29 mai et le démarrage des opérations est prévu au mois de juin. A ce moment-là, fait savoir le N°1 de l’institut d’émission, le franc congolais fera partie de devises traitées dans la salle de machines de SFI à Washington. Sfi gère un portefeuille de 50 milliards $ constitué des devises fortes

    «L’accord Swap est une première. Il faut donc soutenir la monnaie nationale en consolidant sa stabilité, au cas contraire si on retombe dans l’instabilité du cadre macroéconomique, la monnaie nationale sera chassée de ces salles de marché des pays occidentaux. Il faut maintenir l’élan. C’est un bon début pour la RDC et nous travaillons pour promouvoir des activités de crédits, financer l’économie pour la croissance et nous travaillons avec la SFI pour promouvoir le marché de capitaux …», exhorte le gouverneur de la BCC tout en soulignant qu’après une période donnée, la BCC et la SFI procéderont à une évaluation des opérations. En cas de satisfaction, indique-t-il, nous allons renouveler l’opération soit pour le montant équivalent ou pour un montant supérieur en fonction de la demande.

    Il va sans dire que l’accord Swap est une initiative qui fait suite d’abord au constat par la Banque Mondiale de la stabilité monétaire durable et même de perspectives de stabilité rassurante de la RDC. C’est aussi une initiative due au souhait de promouvoir le financement de l’économie, au pays en monnaie nationale.

    Maintien inchangé du dispositif de politique monétaire

    Au cours du point de presse mensuel qu’il a animé à la fin de la réunion du comité de politique monétaire, Deogratias Mutombo Mwana Nyembo a fait savoir qu’après avoir analysé l’évolution de la conjoncture économique nationale et internationale, les perspectives d’avenir et échangé sur le dispositif de politique monétaire, le CPM a décidé de maintenir inchangé son dispositif actuel de politique monétaire. Ainsi, le taux directeur demeure à 2%. Le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts en devises à vue et à terme est maintenu respectivement à 8% et 7% et celui pour les dépôts en monnaie nationale à vue et à terme respectivement à 2% et 0%. L’absence majeure de choc, le faible taux d’inflation, la baisse de Euro, la stabilité de prix et de change sont autant de raisons qui ont contribué à maintenir inchangé le dispositif actuel de la politique monétaire.

    Blandine Lusimana T.

    BANQUE CENTRALE DU CONGO

    COMITE POLITIQUE MONETAIRE

    Kinshasa, République démocratique du Congo

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Le Comité de Politique Monétaire s’est réuni, ce jeudi 07 mai 2015, pour sa quatrième réunion ordinaire de l’année sous la présidence de Monsieur Déogratias MUTOMBO MWANA NYEMBO, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo.

    Le Comité a analysé l’évolution récente de la conjoncture économique tant au niveau national et qu’international ainsi que les perspectives à venir et échangé sur le dispositif de politique monétaire approprié à cette situation.

    A cet effet, il s’en est dégagé ce qui suit :

    Au plan international,

    D’après les perspectives de l’économie mondiale du FMI d’avril 2015, la croissance économique attendue en 2015 devrait s’établir à 3,5 % après 3,4% en 2014. Cette croissance serait principalement tirée par te dynamisme de l’activité économique dans les économies avancées, notamment aux Etats-Unis, sur fond de mesures de politique monétaire accommodante et de la baisse des cours du pétrole.

    Il importe de noter que les perspectives de croissance économique sont exposées à moins de risques macroéconomiques par rapport à la situation d’il y a quelques mois, à savoir le risque d’une récession dans la Zone euro tout comme celui d’une déflation» Toutefois, un accroissement des risques financiers est observé à l’échiquier international, notamment l’appréciation du dollar américain et la variation des prix d’actifs. S’agissant particulièrement de t’appréciation du dollar américain, cette situation est perçue comme un risque potentiel pour les pays qui disposent d’un portefeuille de la dette publique en cette monnaie, comme la RDC, et dont la persistance de variations des fortes amplitudes serait susceptible de créer de nouveaux risques financiers et de perturber l’exécution des p[ans d’action budgétaire».

    Par ailleurs, le comité de Politique Monétaire a noté avec une attention particulière le léger retournement de tendances des cours du pétrole au mois d’avril qui ont connu une progression mensuelle de 22,0 %. Cette situation n’est pas au point de constituer un facteur de risque important pour l’économie mondiale, même si son impact peut varier selon le pays.

    Ainsi, une fois de plus, le CPM invite le Gouvernement à accélérer la mise en œuvre des réformes, structurelles pour une croissance durable.

    Au Plan national,

    L’économie congolaise entend poursuivre son chemin de l’expansion imprimé depuis une dizaine d’années. Le taux de croissance est projeté à 10,3 % en 2015 contre une réalisation de 9,5 % en 2014, tirée principalement par le dynamisme du secteur extractif. Cependant, ll y a lieu de relever la baisse du solde global brut d’opinions des entrepreneurs au mois d’avril qui est ressorti à 12,% contre 14,9 % un mois plus tôt.

    Le marché des biens et services a été caractérisé par la stabilité des prix. En effet, le taux d’inflation hebdomadaire a tourné autour d’une moyenne de 0,01 %» mois précédent. En rythme mensuel, l’inflation s’est située à 0,062 % contre 0,057 % en mars portant le cumul annuel à 0,590 %. A ces conditions, l’année pourrait se clôturer avec un taux d’inflation de 0’70 % contre un objectif de 3,5 %’

    S’agissant des finances publiques, une amélioration de la position nette du Gouvernement a été notée au mois d’avril réputée comme mois d’échéance fiscale, à la suite du paiement de l’’impôt sur le bénéfice et profit sur le revenu de l’exercice 2014.

    Sur le marché des changes, le taux de change est demeuré relativement stable avec une légère dépréciation de 0,2 % du cours indicatif et une variation nulle du taux de change sur le marché parallèle. Le taux de change s’est situé à 926,62 CDF le dollar américain à l’interbancaire et à 932,00 CDF au marché parallèle. Quant aux réserves de change, une légère accumulation relative des avoirs d’avril accompagnée d’une contraction relative des avoirs des banques en monnaie nationale aux fins des impératifs de l’échéance fiscale.

    A cet effet, on note un niveau des réserves de 1.716,85 millions de USD contre 1.697,28 millions un mois avant. Ce niveau correspond à 7,1 semaines d’importations des biens et services sur ressources propres.

    S’agissant des agrégats monétaires, ils sont demeurés sous contrôles avec des marges assez importantes par rapport à leurs niveaux programmés. Le marché monétaire, pour sa part, a été marqué par le dynamisme des activités au marché interbancaire qui se sont dénouées au taux moyen pondéré de 1,7 %. Le Guichet des facilités permanentes a enregistré des opérations en croissance au taux de 4,5 %.

    Sur base de ces analyses, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir inchangé le dispositif actuel de sa politique monétaire. Le taux directeur demeure à 2 %. S’agissant du coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts en devises à vue et à terme, il est maintenu respectivement à 8 % et 7 % et celui pour les dépôts en monnaie nationale à vue et à terme, respectivement à 2 % et 0 %.

    La régulation de la liquidité devra se poursuivre via les adjudications des bons BCC.

    Fait à Kinshasa, le 07 mai 2015

    Déogratias MUTOMBO MWANA NYEMBO

    Président

    (L’Observateur-RDC)

  • RDC: nécessité d’une coopération entre armée et Casques bleus suite au massacre à Beni

    RDC: nécessité d’une coopération entre armée et Casques bleus suite au massacre à Beni

    Casque Bleu- MONUC– Le massacre qui s’est déroulé vendredi près de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo, souligne la nécessité de la coopération entre l’armée congolaise et les Casques bleus pour assurer la sécurité de la population, a déclaré la Mission de l’ONU (Monusco).

    La collaboration entre la Monusco et l’armée est freinée depuis que Kinshasa a nommé – pour combattre les rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), actifs dans l’est – deux officiers que l’ONU soupçonne de graves violations des droits de l’homme.

    Cette tuerie nous interpelle sur la nécessité de la coopération entre FARDC (armée congolaise) et la Monusco pour sécuriser les civils du territoire de Beni, théâtre d’une série de massacres qui a fait depuis octobre plus de 300 morts, déclare sur Twitter Martin Kobler, chef de la Monusco.

    Il a ajouté que cette tuerie renforce la détermination de la Monusco à remplir son mandat de protection des civils et qu’elle renforce notre détermination à soutenir le gouvernement de la RDC pour traquer les auteurs et les traduire en justice.

    Sept personnes ont été assassinées à l’arme blanche dans la nuit de vendredi à Matembo, à une dizaine de kilomètres du centre de Beni, grand carrefour commercial situé dans le nord de la province troublée du Nord-Kivu.

    Le drame s’est déroulé non loin d’une base de l’armée congolaise et de la Monusco, chargée de lutter contre les dizaines de groupés armés locaux et étrangers qui sévissent, parfois depuis vingt ans, dans l’est de la RDC.

    Il est plus que temps, pour le gouvernement (…), de se concentrer sur les aspects sécuritaires et qu’il mette en place des mécanismes de mobilisation des moyens humains, matériels, intellectuels et financiers pour stopper le cycle de violence de la même manière qu’il a réussi à freiner l’inflation, a indiqué dimanche dans une déclaration Julien Paluku, gouverneur du Nord-Kivu.

    Les assassinats, dont les auteurs restent indéterminés, se sont produits alors que la sécurité se dégrade au Nord-Kivu.

    Mardi, deux Casques bleus et deux civils ont été tués dans une embuscade tendue par de présumés rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF). Après cette attaque, la Monusco a renforcé ses positions et promis des opérations offensives robustes.

    Les rebelles de l’ADF sont présents depuis 1995 dans une région montagneuse du territoire de Beni, où ils sont accusés de commettre de graves exactions contre les civils (meurtres, enrôlements d’enfants, pillages…) et de se livrer à un trafic de bois très lucratif.

    Depuis octobre, ces rebelles sont accusés d’une série de massacres qui ont fait plus de 300 morts, essentiellement dans le territoire de Beni.

    L’armée congolaise a affirmé qu’elle avait éliminé fin avril Kasada Karume, numéro trois des ADF. Toujours en avril, le chef de cette rébellion, Jamil Mukulu, a été arrêté en Tanzanie.

    (AFP)

  • Elections en RDC: début du dialogue entre le pouvoir et l’opposition

    Elections en RDC: début du dialogue entre le pouvoir et l’opposition

    bemba-kamerhe-felix-En RDC, un émissaire du président Joseph Kabila, le chef de l’Agence nationale des renseignements (ANR) Kalev Mutond, a rencontré différentes plateformes de l’opposition depuis la semaine dernière. Le pouvoir tend ainsi la main à l’opposition pour un dialogue. Les différentes tendances de l’opposition sont unanimes sur l’organisation d’un tel dialogue inclusif, recommandé par l’Accord global d’Addis-Abeba, mais elles insistent sur le respect de la Constitution.

    Selon le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Bruno Mavungu, son parti a transmis au président Kabila la feuille de route déjà déposée à la Mission de l’ONU au Congo (Monusco). Un dialogue de petit format de courte durée est bien noté par la communauté internationale. Les matières à traiter devraient porter sur les contentieux électoraux de 2011 et sur l’organisation des futures élections. « On travaillerait dans le strict respect du délai constitutionnel », insiste bien Bruno Mavungu.

    Pour leur part, l’Union pour la nation congolaise (UNC) et le Mouvement de libération du Congo (MLC) disent attendre du chef de l’Etat son point de vue sur la contre-proposition transmise à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) par l’opposition au lendemain de la publication du calendrier électoral global. Une contre-proposition considérée comme s’inscrivant dans le cadre du dialogue recherché. Ici aussi, on affirme qu’il ne sera jamais question de violer la Constitution.

    Les libéraux, eux, soupçonnent la majorité de mener une démarche qui tendrait à maintenir Joseph Kabila au pouvoir au-delà de 2016. Selon l’un de ses membres José Makila, cette plateforme qui promet de répondre au pouvoir après une réunion du groupe parlementaire rejette déjà toute idée de formation d’un gouvernement de transition.

    (rfi)

  • RDC: coopération difficile entre l’ONU et Kinshasa

    RDC: coopération difficile entre l’ONU et Kinshasa

    Première rencontre entre Martin Kobler (gauche), nouveau chef de la Monusco, et Joseph Kabila, chef d'Etat congolais, mardi 27 août à Kinshasa. Ph. Miriam Asmani
    Première rencontre entre Martin Kobler (gauche), nouveau chef de la Monusco, et Joseph Kabila, chef d’Etat congolais, mardi 27 août à Kinshasa. Ph. Miriam Asmani

    -La dégradation de la situation sécuritaire dans l’est du Congo et plus particulièrement dans le Nord-Kivu où deux casques bleus tanzaniens ont été tués, mardi 5 mai, ont poussé l’ONU à reprendre des discussions avec Kinshasa. Au mois de février dernier, une opération conjointe de la Monusco avec l’armée congolaise contre les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) avait été suspendue, suite à la nomination de deux généraux que les Nations unies soupçonnent d’avoir commis de graves exactions.

    L’ONU prépare-t-elle une opération contre les FDLR au Congo ? Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a maintenu le doute à l’issue d’un Conseil de sécurité devant lequel il a partagé son inquiétude pour les populations civiles prises en tenaille par les groupes rebelles, dans l’est du Congo.

    « Il nous faut reprendre et intensifier les actions contre les ADF ( Forces démocratiques alliées ) et, bien sûr, contre les FDLR. Le Conseil de sécurité nous l’avait demandé mais, pour le moment, le gouvernement congolais n’accepte pas. Nous sommes donc coincés mais j’espère vraiment que l’on va sortir de ce blocage », a déclaré Hervé Ladsous.

    Soupçons de violation des droits de l’homme

    Le blocage, c’est le refus net du gouvernement congolais de se séparer de deux générauxsoupçonnés de graves violations des droits de l’homme et auquel l’ONU conditionne sa participation à des opérations militaires conjointes.

    Faute d’accord, l’ONU pourrait décider de mener une opération seule contre les FDLR comme son mandat l’y autorise.

    D’après des diplomates, l’Europe presse l’ONU d’intervenir rapidement. Hervé Ladsous a d’ailleurs précisé devant les journalistes « mener des préparatifs à cet effet » sans donner plus de détails. Cette déclaration a aussitôt été nuancée par le porte-parole des Nations unies qui a déclaré que l’organisation privilégiait toujours une opération conjointe avec les forces congolaises des FARDC.

    (RFI)