Tag: senegal

  • Sénégal: des mesures contre le virus de la dengue à Touba

    Sénégal: des mesures contre le virus de la dengue à Touba


    Par
    RFI

    Publié le 28-10-2018
    Modifié le 28-10-2018 à 13:52

    Au Sénégal, on commémore, ce dimanche 28 octobre, le grand Magal de Touba. Chaque année, les musulmans de la confrérie mouride saluent la mémoire de Cheikh Ahmadou Bamba, exilé de force par les Français en 1895. Il s’agit d’une fête très populaire mais cette année les autorités ont dû composer avec le virus de la dengue qui sévit particulièrement dans la région. Le ministère de la Santé assure que toutes les mesures ont été prises.

    Le virus de la dengue est transmis par un moustique. Il faut donc se protéger des piqûres.

    « Les populations, sur le plan individuel, doivent prendre leurs mesures, c’est-à-dire se protéger des piqures de moustiques par tous les moyens mécaniques ou bien même les moyens chimiques, notamment se couvrir de crème anti-moustique, dormir sous moustiquaire, même si le moustique en question a une activité essentiellement diurne, explique le docteur El Haji Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention au ministère de la Santé. Bien-sûr, ces mesures se doivent d’être combinées également à la sensibilisation. En effet, quand une personne sent la fièvre, [elle ne doit] pas faire de l’automédication et aller vers la structure sanitaire la plus proche où l’on pourra voir si c’est la dengue ou non. »

    Sur place, à Touba, le commandant des opérations sanitaires, Rassoul Ba, doit réagir quand un pèlerin présente des symptômes suspects comme des rougeurs et une forte fièvre. « Nous envoyons une équipe sur le terrain, chez la personne, afin de traiter la maison et traiter également autour », précise-t-il.

    Un traitement insecticide dont l’objectif est d’éliminer le vecteur, le moustique, dans un rayon de 100 mètres autour du patient.

    Le ministère de la Santé dénombre, pour l’instant, une centaine de cas dans le pays dont 57 à Touba. Un seul cas a été confirmé à Dakar où le patient a été placé en quarantaine.

    Un décompte actualisé, après le pèlerinage, sera publié lundi.

    L’origine de l’article >>

  • Sénégal: l’ancien president Me Wade devenu pauvre «je n’ai plus d’argent parce que j’ai été victime de vol…»

    Sénégal: l’ancien president Me Wade devenu pauvre «je n’ai plus d’argent parce que j’ai été victime de vol…»

    Le Conseil constitutionnel sénégalais a confirmé lundi sa décision d'autoriser le président sortant Abdoulaye Wade à briguer un troisième mandat à la tête du pays lors de la présidentielle du 26 février. /Photo d'archives/REUTERS/Denis Balibouse
    Le Conseil constitutionnel sénégalais a confirmé lundi sa décision d’autoriser le président sortant Abdoulaye Wade à briguer un troisième mandat à la tête du pays lors de la présidentielle du 26 février. /Photo d’archives/REUTERS/Denis Balibouse

    -Décidément rien ne marche pour la famille de l’ancien président Sénégalais Abdoulaye Wade. Réagissant hier sur les ondes de Walf Fm, le pape du sopi a reconnu être dans la dèche.

    MeAbdoulaye Wade  est convaincu que le camp du « Oui » a fait couler à flot l’argent pendant le référendum. Contrairement au camp du « Non » et surtout les Libéraux qui n’avaient pas les moyens de leur campagne, parce que c’est lui qui les finance et il ne l’a fait faute de moyens.

    «Ce que j’ai remarqué, c’est que l’argent a beaucoup circulé pendant ce scrutin. Vous le savez mieux que moi, il y a eu beaucoup d’argent», a-t-il dit sur les antennes de Walfadjiri. Avant de poursuivre :

    «Eux, ils avaient beaucoup d’argent. De notre côté, on n’a pas eu d’argent. J’en sais quelque chose, parce que c ’est moi qui leur donne de l’argent et je n’en ai pas donné cette fois ci, parce que je n’en ai pas…». Dès lors, Me Wade salue les efforts des opposants. «Malgré tout, on a tout fait pour être dans les bureaux de vote», s’est-il réjoui.

    Evoquant les irrégularités notées dans le scrutin, il soutient que c’est à la justice de trancher et au peuple de veiller au grain. «Il y a des bureaux de vote où tout ne s’est pas passé dans les règles. Il faut saisir la justice sur tous ces cas. Les juges n’ont pas affaire à moi, mais au peuple. Car ils ont prêté le serment de rendre la justice au nom du peuple sénégalais. Et le peule saura s’ils ont bien rendu la justice ou non», dit-il.

    Wade a aussi abordé la complexe question de la double nationalité de son fils et de lui. A ce propos, l’avocat dira que les gens devront faire beaucoup attention pour ne pas confondre double-nationalité et bi-nationalité qui ne sont pas les mêmes. Il dira aussi que lui a déjà renoncé à sa nationalité française qu’il n’a pas d’ailleurs demandé mais qu’il a obtenu parce que étant né a Saint Louis. En effet à cette époque les citoyens des quatre communes que sont Dakar, Saint Louis, Rufisque et Corée portaient spontanément la nationalité française.

    Sidy Djimby Ndao- Abidjantv

  • Faible affluence au Sénégal pour la réforme de la Constitution

    Faible affluence au Sénégal pour la réforme de la Constitution

    Le président sénégalais Macky Sall - AFP
    Le président sénégalais Macky Sall –
    AFP

    – Les Sénégalais se prononçaient dimanche par référendum sur des réformes constitutionnelles, dont la réduction du mandat du chef de l’Etat de sept à cinq ans, une consultation qui a pris des allures de vote pour ou contre le président Macky Sall.

    L’affluence était faible dans la matinée après l’ouverture à 08H00 (locales et GMT) des bureaux de vote, qui devaient fermer à 18H00, les premiers résultats officiels étant attendus lundi au plus tôt.

    La campagne express d’une semaine a été émaillée d’accusations de corruption, de trafic d’influence, de désinformation et même de violences, dans un pays réputé pour sa stabilité et présenté comme une démocratie modèle en Afrique, au point que plus de 3.000 policiers ont été appelés “en renfort pour sécuriser le vote”, selon le quotidien L’Obs.

    Le débat s’est cristallisé sur le retrait par M. Sall, sur avis du Conseil constitutionnel, de la disposition portant sur l’application du quinquennat au mandat en cours, signifiant qu’il irait donc jusqu’au bout de son septennat en 2019.

    Elu face à Abdoulaye Wade (2000-2012) qui briguait un troisième mandat en contournant la Constitution selon ses détracteurs, Macky Sall avait promis durant sa campagne le retour du quinquennat, avec effet immédiat.

    Plusieurs collectifs de l’opposition et de la société civile, dont “Y’en a marre”, un mouvement en pointe dans le combat contre un troisième mandat du président Wade, appellent à voter “Non”, reprochant à Macky Sall d’avoir manqué à sa parole et dénonçant son empressement à convoquer le référendum.

    Dans une école élémentaire de Mbao, en banlieue de Dakar, les rangs des électeurs étaient clairsemés, certains bureaux étant vides à l’ouverture du vote. Les seuls retards observés étaient dus à la mise en place du matériel électoral, a constaté un journaliste de l’AFP.

    La situation était similaire dans des bureaux de vote du quartier Castors de la capitale. “Les électeurs viennent au compte-gouttes”, expliquait un président de bureau de vote. “Ce n’est pas le même engouement que lors des présidentielles et des législatives”, a reconnu un représentant de la Commission électorale.

    – Présidentielle de 2019 à l’horizon –

    Jusqu’au dernier jour de campagne vendredi, le président Sall a sillonné le pays, rendant notamment visite aux chefs des confréries religieuses islamiques, très influentes dans ce pays majoritairement musulman.

    Le front du “Non” s’est élargi à des responsables de la majorité, dont des députés et des maires, notamment celui de Dakar, Khalifa Sall, considéré comme un potentiel candidat à la présidentielle de 2019.

    La controverse sur la durée du mandat a occulté les autres dispositions de la révision constitutionnelle en 15 points, qui porte également sur le renforcement des droits des citoyens et de l’opposition, ainsi que des pouvoirs législatif et judiciaire.

    La plupart des citoyens interrogés par les médias ont indiqué vouloir sanctionner positivement ou négativement le bilan du chef de l’Etat.

    Le camp présidentiel a accusé ses adversaires de se livrer à “de la confusion, de la désinformation et de l’intoxication”. La présidence a d’ailleurs publié sur son site internet un “vrai-faux du référendum” pour réfuter les rumeurs ou les affirmations de certains militants du “Non”.

    Il y est ainsi précisé que la révision constitutionnelle “ne permettra pas au président Macky Sall de faire un éventuel troisième mandat à partir de 2024” en jouant sur le passage du septennat au quinquennat, et qu’elle n’a pas pour objet d’encourager l’homosexualité, illégale au Sénégal.

    Le camp du “Oui” a également été accusé d’”achat de consciences” en distribuant de l’argent et du riz pendant la campagne, selon ses détracteurs, une pratique qualifiée par Khalifa Sall de “forme de violence” et de “viol de la conscience des citoyens”.

    Ces soupçons ont été alimentés par les déclarations d’un responsable du parti présidentiel, le député Moustapha Cissé Lô, selon lequel “l’argent va couler à flot”.

    Le chef de l’Etat “a transformé une promesse électorale en enjeu plébiscitaire”, en organisant une “présidentielle à candidature unique” lors de laquelle il faut répondre “oui ou non à Macky”, commentait l’hebdomadaire privé Nouvel Horizon.

    A travers ce référendum, il “cherche à se rassurer” en prévision des législatives prévues en 2017 et avant la présidentielle de 2019, selon des analystes.

    Avec AFP

  • Sénégal : Macky Sall accusé d’avoir “manqué à sa parole” en renonçant à écourter son mandat

    Sénégal : Macky Sall accusé d’avoir “manqué à sa parole” en renonçant à écourter son mandat

    Le président sénégalais Macky Sall - AFP
    Le président sénégalais Macky Sall –
    AFP

    -Le président sénégalais Macky Sall essuyait mercredi de vives critiques pour avoir renoncé, sur avis du Conseil constitutionnel, à écourter son mandat en cours comme il s’y était engagé.

    Macky Sall a annoncé mardi soir lors d’une allocation télévisée que le passage du septennat au quinquennat prévu par la révision constitutionnelle qu’il soumettra à référendum le 20 mars s’appliquerait seulement à partir du prochain mandat présidentiel et qu’il irait en conséquence jusqu’au bout de son mandat, en 2019.

    Elu au second tour en 2012 pour sept ans face à Abdoulaye Wade (2000-2012), M. Sall a saisi en janvier le Conseil constitutionnel de son projet de réforme de la Loi fondamentale prévoyant, conformément à sa promesse de campagne, une réduction immédiate du mandat du chef de l’Etat (le nombre de mandats étant limité à deux consécutivement).

    “Le président de la République a échoué. A l’incompétence qui lui était reconnue, il vient d’ajouter le déshonneur. Il nous faut à présent tourner sa page, fixer un cap vers le vrai changement qui redonnera toute sa crédibilité à la parole politique”, a déclaré l’ex-Premier ministre et opposant Idrissa Seck.

    “Lorsque la crédibilité de la parole présidentielle s’effondre, aucune autre de ses actions ne présente un intérêt”, a ajouté M. Seck lors d’un point de presse.

    Le mouvement “Y’en a marre”, à la pointe du combat en 2012 contre un troisième mandat du président Wade, a également accusé son successeur de revenir sur sa parole et annoncé qu’il ferait campagne pour le non.

    “Nous allons nous mobiliser et faire campagne pour que le non l’emporte au référendum. C’est sa réforme à lui (Macky Sall) et non celle du peuple. Des choses essentielles ont été extraites” du projet de révision constitutionnelle, a déclaré à l’AFP un responsable de “Y’en a marre”, Alioune Sané, citant la non-application du quinquennat au mandat en cours.

    Macky Sall “a renié sa parole et trouvé un subterfuge en s’adossant au Conseil constitutionnel”, a ajouté M. Sané.

    Le Sénégal a “raté une occasion formidable avec cette décision qui est un grand bond en arrière”, a quant à lui estimé sur la radio Futurs médias Alioune Tine, actuel directeur régional d’Amnesty International et ancien coordonnateur du Mouvement du 23 juin, une organisation qui s’était également beaucoup investie contre un troisième mandat de Wade.

    Anticipant ces critiques, M. Sall a affirmé avoir obligation de se “conformer à la décision du Conseil constitutionnel”, citant l’article 92 de la Constitution selon lequel les décisions de cette juridiction “s’imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles”.

    AFP

  • Sénégal: vers la réduction du mandat du président Macky Sall?

    Sénégal: vers la réduction du mandat du président Macky Sall?

    Le président sénégalais Macky Sall - AFP
    Le président sénégalais Macky Sall –
    AFP

    -Au Sénégal, le président Macky Sall avait abordé la question de la révision de la Constitution lors de ces vœux le 31 décembre, et notamment la réduction de son mandat en cours de sept à cinq ans. Le débat politique est permanent sur cette question et ce projet de révision a été diffusé ce dimanche soir. L’objectif affiché par le chef de l’Etat est de renforcer la démocratie sénégalaise. Au total, ce sont quinze mesures qui sont proposées.

    Bien évidemment, l’article le plus important de ce projet de révision concerne la durée du mandat en cours du chef de l’Etat. Passer de sept à cinq ans était une des promesses phares du candidat Macky Sall. Voilà désormais la proposition de l’article 27 remanié : « La durée du mandat du président est de cinq ans. Cette disposition s’applique au mandat en cours. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». A l’image de la disposition prise par la transition au Burkina, il est ajouté : « Cet article ne peut faire l’objet de révision ». En cas de validation, l’élection du chef de l’Etat au suffrage universel direct avec la majorité absolue ne pourra pas non plus être révisée. Le chef de l’état devra également avoir moins de 75 ans le jour du scrutin.

    Contrôle du gouvernement

    Autre point revu, la volonté d’un contrôle de l’action gouvernementale par l’Assemblée nationale. Ce sont les projets d’articles 81, 85 et 86 de la Constitution. En cas de validation, il est prévu que les ministres pourront être entendus à tout moment par l’Assemblée nationale. Concernant les propositions sur les droits et les devoirs des citoyens, c’est l’article 25 et le droit à un environnement sain, l’obligation de s’acquitter de ses obligations fiscales y sont notamment clairement définis.

    Un référendum ?

    Ce projet de révision doit désormais être soumis au Conseil constitutionnel. La validation ou non engagera la suite du processus qui pourrait aboutir à un référendum.

    (RFI)

  • La Cour suprême confirme le verdict

    La Cour suprême confirme le verdict

    Karim Wade-Au Sénégal, la Cour suprême a confirmé jeudi la condamnation de Karim Wade pour enrichissement illicite.

    Selon le porte-parole du parti démocratique sénégalais, Babacar Gaye, la Cour suprême du Sénégal a rejeté l’ensemble des pourvois en cassation de Karim Wade.

    “Maintenant que nous avons épuisé tous les moyens juridiques, le PDS va se donner tous les moyens politiques pour résoudre cette affaire éminemment politique”, a déclaré M. Gaye, porte-parole de la formation politique créée par l’ancien président Abdoulaye Wade, père de Karim Wade.

    En effet, par ce rejet, la Cour Suprême met fin au volet juridique de l’affaire Karim Wade au Sénégal.

    La condamnation rendue par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), le 23 mars, devient définitive.

    L’ancien ministre sénégalais de la Coopération internationale, des Infrastructures, des Transports aériens et de l’Energie, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, avait été condamné à 6 ans de prison ferme, 138 milliards de FCFA (210 millions d’euros) d’amende et à la confiscation de tous ses biens.

    Ses avocats avait saisi lundi la Cour suprême au lendemain de sa condamnation.

    BBC

  • Démocratie en Afrique : comme Goodluck Jonathan, ils ont accepté leur défaite avec fair-play

    Démocratie en Afrique : comme Goodluck Jonathan, ils ont accepté leur défaite avec fair-play

    diouf-wade-Le monde salue le geste républicain du président Goodluck Jonathan qui a reconnu mardi sa défaite face au candidat de l’opposition l’ex-général Muhammadu Buhari. Avant lui, d’autres dirigeants africains se sont retirés après avoir été battus aux élections.

    La journée du 31 mars 2015 est rentrée dans les annales glorieuses de la démocratie au Nigeria et en Afrique. Car, au fur et à mesure que les résultats s’égrenaient – et dessinaient une défaite du président sortant-, la crainte d’un déferlement de violence sur le pays le plus peuplé d’Afrique augmentait.

    Pourtant, un simple coup de fil (suivi quelques heures plus tard par un communiqué officiel) a suffi à désamorcer une situation jugée par les observateurs comme “une cocotte-minute qui pouvait exploser à tout moment”. Goodluck Jonathan s’est comporté en “gentleman démocrate” en reconnaissant sa défaite avec à la clé, un appel au calme lancé à ses partisans qui n’attendaient pourtant qu’un simple mot –fraudes- pour semer le chaos dans le pays.

    Si sous d’autres cieux un pareil geste est la règle, en Afrique le constat est malheureusement autre. Depuis 1990, cinq chefs d’États dans seulement trois pays ont rendus le tablier après avoir été battus dans les urnes par leurs adversaires.

    • Mathieu Kerekou : (Bénin 1991)

    © AFP

    Après avoir dirigé le Bénin d’une main de fer entre 1972 et 1991, Mathieu Kerekou a accepté de convoquer une “Conférence nationale” rassemblant l’ensemble des forces vives du pays. Présidée par l’Archevêque de Cotonou de l’époque, Mgr Isidore de Souza, la conférence ouvre le pays au multipartisme et à des élections transparentes en 1991. Battu par  l’opposant et premier ministre de la transition Nicéphore Soglo, Mathieu Kerekou accepte sa défaite et se retire momentanément de la scène politique béninoise.

    • Nicéphore Soglo : (Bénin 1996)

    © AFP

    Cinq ans après avoir remporté la première élection présidentielle post-Conférence nationale, Nicéphore Soglo est battu dans les urnes par son éternel adversaire Mathieu Kerekou. Nicéphore Soglo reconnaît très vite sa défaite et s’impose à la tête de l’opposition béninoise avant d’être élu en décembre 2002 à la tête de la mairie de Cotonou, capitale économique du Bénin. Aujourd’hui, les deux anciens rivaux – qui vivent au Bénin – sont considérés comme des sages dans le paysage politique au pays du roi Béhanzin.

    • Abdou Diouf : (Sénégal 2000)

    © AFP

    L’élection présidentielle de mars 2000 constitue un important point de repère dans l’évolution démocratique au Sénégal. Après avoir succédé le 1er janvier 1981 à Léopold Sédar Senghor, Abdio Diouf a été élu en 1983 puis réélu en 1988 et en 1993. Battu au second tour de l’élection présidentielle de 2000 par l’opposant Abdoulaye Wade, Diouf se retire de la vie politique et prend la tête en octobre 2002 de l’Organisation internationale de la francophonie.

    • Abdoulaye Wade : (Sénégal 2012)

     

    © AFP

    Après avoir tenté l’aventure sans succès en 1978, 1983, 1988 et 1993, Abdoulaye Wade accède à la présidence en mars 2000 après avoir remporté le second tour de l’élection contre Abdou Diouf. Réélu en 2007 le chantre du “Sopi” (changement en wolof) est défait lors de l’élection présidentielle de mars 2012 par Macky Sall, un de ses anciens lieutenants. Wade accepte sa défaite et passe le témoin à son successeur le 12 avril.

    • Joyce Banda : (Malawi 2014)

    © Thoko Chikondi/AP/SIPA
    En 2009, Joyce Banda a été désignée vice-présidente du Malawi par le président Bingu wa Mutharika. Elle succède à ce dernier décédé le 7 avril 2012. Joyce Banda se présente à la présidentielle du 20 mai 2014 où elle est battue par Peter Mutharika. Après avoir annoncé l’annulation du scrutin invoquant de “graves irrégularités”, elle accepte finalement sa défaite et passe le témoin à son adversaire.

    (Jeune Afrique)