Tag: Société

  • début du procès des auteurs présumés des tueries de Beni

    début du procès des auteurs présumés des tueries de Beni

    Rebels-LRA-En République démocratique du Congo, le procès de six hommes, accusés des tueries dans le territoire de Beni a débuté samedi 20 août 2016.

    Ils ont comparu pour la première audience devant un tribunal militaire d’exception dans la ville de Beni.

    Sur 80 détenus qui se trouvent dans la prison de Kangwayi, seuls 6 étaient sur le banc des accusés.

    Les prévenus se sont présentés comme deux Ougandais, un Tanzanien et trois Congolais.

    Les six prévenus sont poursuivis pour leur “participation à un mouvement insurrectionnel, crimes contre l’humanité par meurtre et terrorisme dans la localité de Oïcha où ils ont été arrêtés”, a déclaré le Colonel Jean-Paulin Esosa, président de la Cour militaire.

    Lors de l’audience, ils ont affirmé avoir été “au service du mouvement Forces démocratiques alliées (ADF)”.

    Sur la place publique, des milliers de personnes étaient venues assister au procès et ont bloqué le passage aux véhicules sur la route principale.

    Des militaires et policiers étaient déployés autour de la tribune. La séance a été suspendue pour reprendre lundi 22 août.

    Les accusés risquent la peine de mort. Cette sentence est systématiquement commuée en RDC en peine de prison à vie.

    Depuis octobre 2014, la ville et le territoire de Beni ont été le théâtre d’une série de massacres ayant coûté la vie à plus de 700 civils, d’après l’ONU.

    Selon la société civile, la dernière tuerie a couté la vie à 51 civils, tués dans la nuit du 13 au 14 août dans des quartiers nord de Beni, à la lisière du parc de Virunga, repaire des rebelles musulmans ougandais ADF.

    Le dernier bilan du gouvernement fait lui état de 42 morts et l’ONU assure “qu’au moins 50 civils ont été tués”‘

    BBC

  • Massacre a Beni

    Massacre a Beni

    Kobler _Beni_visite apres massacre-Les rebelles ADF sont accusés d’avoir massacré, samedi 13 août, environ trente-six personnes, au quartier Rwangoma, à Beni-ville (Nord-Kivu).

    Selon la société locale, les populations du quartier Paida auraient aperçu, vers 17 heures locales, une colonne de ces rebelles ougandais, se dirigeant vers Kasanga et Rwangoma, dans la commune de Behu.

    La même source indique que ces assaillants ont entamé leur sale besogne vers 18 heures, tuant au passage, à la machette et à la hache, des populations trouvées dehors et dans leurs habitations, et même ceux qui revenaient de leurs champs.

    La morgue de l’hôpital général de Beni est débordée et les corps des victimes sont entassés les uns sur les autres, sous la protection des policiers qui empêchent tout accès aux populations.

    Le bilan pourrait encore s’alourdir, indique la société civile, car, d’après elle, des corps sont retrouvés au fur et à mesure que les recherches s’effectuent sur le terrain.

     

    Pour la société civile, les forces de sécurité auraient pu empêcher ces massacres car, la population avait déjà signalé la présence de ces rebelles dans la ville quelques heures auparavant.

    «Nous disons toujours aux forces de sécurité qu’il faut mettre une forte ceinture autour de grandes agglomérations. A Beni, à Oicha, à Mbau. Apparemment, on ne sent pas cela. Et on l’a toujours dit, il ne faut pas subir les évènements, mais plutôt les précéder. Puis qu’ils [rebelles ADF] sont venus jusque dans le cœur de la commune Behu jusqu’à côté du quartier Rwangoma», a dénoncé le président de la société civile de Beni-ville, pasteur-Gilbert Kambale.

    La population en colère est descendue dans la rue pour protester contre ces massacres et demander la démission de certaines autorités du pays.

    Ce nouveau massacre est perpétré deux mois après que la société civile avait organisé trois journées ville-morte.

  • Vos resultats des Examens d’etat 2016

    Vos resultats des Examens d’etat 2016

    Elèves de Collège Boboto à Kinshasa, lors d'un séminaire sur la CPI.Comment vérifier vos résultats sur le site web du ministère EPS-INS
     http://exet.eduquepsp.cd/
    Étape 1 : Aller sur exet.eduquepsp.cd ou sur http://exet.eduquepsp.cd/
    Étape 2 : Vous pouvez effectuer soit Une recherche par code élevè Une recherche par nom de l’élevè
    Étape 3 : Saisir vos cordonnées et cliquer sur « Valider«
  • tensions communautaires à Kinshasa après le meurtre d’une Congolaise en Inde

    tensions communautaires à Kinshasa après le meurtre d’une Congolaise en Inde

    CYNTHIA-Deux mois après le meurtre d’un étudiant congolais sauvagement assassiné à Delhi, celui d’une jeune Congolaise à Hyderabad, tuée par son mari dans des circonstances encore méconnues, a entraîné un regain de tensions à Kinshasa où vit une importante communauté indienne.

    L’annonce de la mort de Cynthia Vechel, révélée mercredi 6 juillet par la presse indienne, a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, entraînant un regain de tensions communautaires dans la capitale congolaise. Selon l’AFP, toutes les boutiques indiennes sont restées fermées vendredi au Grand Marché de Kinshasa.

    « Il s’agit d’un crime passionnel, il ne faudrait pas que cela dégénère en conflit communautaire », a réagi le vice-ministre en charge de la coopération internationale et de l’intégration régionale Franck Mwe Di Malila, joint vendredi par Jeune Afrique.

    D’après l’agence de presse, une vingtaine de policiers avaient été déployés jeudi matin au rond-point Ngaba, un quartier très populaire et l’un des points chauds de la capitale congolaise. Plus tôt, les commerçants indiens avaient fermé à la hâte la devanture de leurs magasins après l’attaque de plusieurs groupes de jeunes. D’après le témoignage de plusieurs habitants, cités par l’AFP, les assaillants ont jeté des pierres sur leurs boutiques et voulaient attraper des Indiens pour les lyncher. Pour l’heure, aucun blessé n’a été signalé, selon les autorités congolaises.

    Tuée après une dispute conjugale

    Selon les informations du ministère des Affaires étrangères, qui a été mis au courant par les autorités indiennes le 5 juillet, Cynthia Vechel, la trentaine, a été assassinée par son mari, un ressortissant indien. Cynthia est décédée à Hyderabad (centre), où était installé depuis un ans le couple, marié en 2008. Les circonstances de sa mort restent encore floues. Le meurtrier présumé, Rupesh Kumar Mohamani, un homme d’affaires, « avait fait l’objet d’une condamnation judiciaire en RDC », a précisé le vice-ministre.

    Il aurait tué sa compagne après avoir découvert sa liaison sur internet avec un ressortissant congolais et après qu’elle lui a fait part de sa volonté de le quitter. Il aurait été ensuite surpris par des badauds alors qu’il tentait de se débarrasser du corps avant d’être arrêté par la police indienne.

    Le chargé d’affaire indien reçu par les autorités congolaises

    Le vice-ministre en charge de la coopération internationale et de l’intégration régionale, Franck Mwe Di Malila, a reçu jeudi 7 juillet le chargé d’affaires de l’ambassade de l’Inde à Kinshasa (qui assure l’intérim en attendant l’entrée en fonction du nouvel ambassadeur, qui n’a pas encore reçu sa lettre de créances). « Je lui ai manifesté la protestation du gouvernement à l’égard de ce crime », a-t-il ajouté, soulignant le fait qu’il s’inscrit dans un contexte où les violences se multiplient envers les ressortissants congolais en Inde, pays où ils sont très souvent victimes de racisme.

    « Nous avons su accueillir des ressortissants indiens sur notre sol, qui sont installés depuis plusieurs années en RDC et sont d’ailleurs bien plus nombreux que les ressortissants congolais en Inde », a insisté le vice-ministre. « Le gouvernement doit faire en sorte de sécuriser nos ressortissants congolais qui décident de s’installer en Inde », a-t-il ajouté. En mai, le meurtre d’un étudiant congolais à Delhi, tué à coup de pierres et de briques par trois hommes suite à une altercation avec un rickshaw, avait provoqué l’indignation en RDC et au sein de la diaspora congolaise installée en Inde.

    Rapatriement du corps

    La famille de Cynthia Vechel a été reçu à l’ambassade de l’Inde à Kinshasa, a indiqué Franck Mwe Di Malila. « Elle souhaite que l’enfant du couple, en bas âge, soit rapidement rapatrié en RDC et que le corps de la défunte lui soi restitué », a-t-il poursuivi, soucieux que la justice aille vite dans cette affaire.

    JA

  • Katumbi condamné: Son frère le défend

    Katumbi condamné: Son frère le défend

    katebe-Raphaël Katabe Katoto, frère aîné de Moïse Katumbi, ex-candidat à la présidence de la RDC et “propriétaire” du bien visé dans ce dossier.

    Que reproche-t-on exactement à votre frère ?

    “C’est tellement surréaliste. Il aurait donc spolié un bien réclamé par un citoyen grec dans le cadre d’une succession plus de quarante ans après la vente de ce fameux bien.”

    Vous démentez cette accusation ?

    “Mon frère n’a aucun lien avec ce bien. C’est moi qui en suis le propriétaire depuis 1976. J’ai tous les documents qui l’attestent. La propriétaire de ce bien et d’autres sur Lubumbashi a quitté le pays au tout début des années 70. Elle a confié la gestion de ses biens à la Sonas (Société nationale d’assurances) qui devait les mettre en location. J’ai loué ce bien dans lequel toute la famille, y compris Moïse qui devait avoir 6 ou 7 ans, a vécu. En 1976, elle a demandé à ce que la Sonas vende ses biens. En tant que locataire, j’avais un droit de préemption que j’ai utilisé pour l’acheter. Cela fait donc quarante ans et il n’y a jamais eu la moindre contestation.”

    Craignez-vous pour la carrière politique de votre frère ?

    “Cette condamnation ne vaut rien. Je le dis haut et fort et je m’explique. Primo : dans ce dossier, la juge qui a mené les débats et refusé d’entendre la défense avait été récusée. Secundo : l’un des droits juges qui devaient signer la condamnation a refusé de le faire parce qu’il la jugeait complètement infondée. Il a été emmené dans les locaux de l’ANR, nos services de sécurité, jusqu’à ce qu’il obtempère. Tertio : nos avocats vont demander la révocation de ce jugement devant la cour suprême de Kinshasa. Une procédure et un parcours que je connais bien puisque j’ai subi la même ignominie. J’étais candidat à la présidence quand j’ai été accusé du meurtre d’un ressortissant grec. J’ai été jugé coupable à Lubumbashi à la suite d’un procès aussi surréaliste que celui que vient de vivre mon frère, qui est toujours en Europe pour se soigner. Mes avocats ont donc plaidé la révocation de cette condamnation à Kinshasa. Ils ont obtenu gain de cause. L’affaire a été rejugée au Kasaï et j’en suis sorti blanchi et les juges ont osé parler de dossier politique construit de toutes pièces. Je suis donc confiant pour Moïse, ce n’est pas cette farce qui peut l’arrêter.”

    (La Libre)

  • 5 morts en marge d’une opération militaire contre des rebelles ougandais en RDC

    5 morts en marge d’une opération militaire contre des rebelles ougandais en RDC

    FARDC-POSITION1-L’armée congolaise annonce la mort de cinq personnes lundi dans le territoire de Beni au nord de la province troublée du Nord-Kivu, en marge d’une opération militaire contre des rebelles ougandais musulmans à Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo.

    Selon un communiqué de l’armée publié mardi à Kinshasa, les Forces démocratiques alliées ont, dans leur fuite, abattu trois personnes dont deux enseignants.

    Cependant, “deux ADF ont été tués et du matériel militaire récupéré”, précise le texte.

    L’armée congolaise et la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) mènent des opérations contre les ADF et d’autres groupes armés qui massacrent régulièrement des civils dans la ville et le territoire de Beni, mais aussi en Ituri, dans le nord-est du pays.

    Selon les ONG, plus de 600 civils ont été tués depuis octobre 2014 et la plupart abattus à l’arme blanche.

    Début mai, en l’espace d’une semaine, près de cinquante personnes ont trouvé la mort dans de nouvelles attaques.

    Le gouvernement congolais et la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) accusent les ADF d’être responsables de ces tueries.

    Le 14 mai, l’armée congolaise a annoncé le lancement d’une nouvelle opération militaire contre les ADF avec le soutien de la Monusco.

    Dix jours plus tard, la Mission onusienne a jugé le bilan “satisfaisant sur le terrain”.

    Rebelles musulmans opposés au président ougandais Yoweri Museveni, les ADF sont implantés depuis 1995 dans l’est de la RDC, où ils sont accusés de violations graves et répétées des droits de l’Homme et de se livrer à un juteux trafic de bois.

    Un récent rapport du Groupe d’étude sur le Congo (GEC, Université de New York) remet en cause la version des autorités et de la Monusco sur les massacres de Beni.

    Il soutient que les ADF portent effectivement une part très importante des responsabilités dans ces tueries mais aux côtés d’autres éléments, parmi lesquels des soldats de l’armée régulière.

    VOA

  • 16 février : Kinshasa victime du syndrome de la ville-morte

    16 février : Kinshasa victime du syndrome de la ville-morte

    La journée des fonctionnaires
    Souvent accusés d’absentéisme, les fonctionnaires étaient comptés hier parmi les rares Kinois contraints de sortir matinalement de leurs maisons pour échapper à la menace de sanctions brandie contre eux la veille par le Vice-Premier ministre et ministre du Travail, Emploi et Prévoyance sociale, dans un communiqué officiel largement diffusé et invitant leurs hiérarchies à prélever des absences. Au niveau de plusieurs ministères et secrétariats généraux des ministères, cadres et agents de l’Etat ont dû passer leur journée en causerie sous les arbres, en attendant que les différents directeurs et chefs de division puissent lever le camp.
    Pour une fois, les curieux présents dans les parages des ministères ont pu se rendre compte à quel point ceux-ci drainent des effectifs pléthoriques. L’espace a réellement manqué ça et là, pour accueillir des masses laborieuses dont la visibilité, en temps normal est, quasi nulle.
    Décor chaotique au centre-ville
    S’agissant des commerces, la plupart sont restés fermés, aussi bien au centre-ville (Gombe) que dans les communes périphériques. Dans la banlieue, les magasins des sujets indo-pakistanais sont restés hermétiquement fermés. Les habitués de plusieurs grandes surfaces qui voulaient s’approvisionner de bonne heure ont dû battre en retraite. Quelques unes ont tout de même ouvert à la mi-journée, après que leurs responsables se soient assurés que leurs installations ne courraient aucun risque. Les petites boutiques, d’ordinaire opérationnelles avant 7 heures du matin, affichaient elles aussi des cadenas non dénoués.
    Les chauffeurs de taxi-bus et leurs receveurs, souvent présents sur les routes à partir de 4 heures du matin, ont préféré garer leurs engins, question de voir venir les choses. Si quelques uns se sont lancés dans le trafic, d’autres ont opté pour la sagesse, afin de ne pas gaspiller essence, lubrifiants et autres pots de vin pour les policiers de roulage, eux-mêmes invisibles aux carrefours.
    De leur côté, beaucoup de Kinois avaient opté, depuis l’avant-veille, pour l’école buissonnière aussi bien sur leurs lieux de travail que leurs sites (ports, aéroports, parkings) de débrouille. Le Marché Central de Kinshasa, les avenues Itaga, Kato, Commerce, Tombalbaye, Colonel Ebeya et autres Plateau – symbole des activités marchandes – ont présenté un décor désertique. Une grève non déclarée semblait avoir fait fuir marchands et clients.
    L’autre fait bizarre enregistré hier est que la plupart des guichets de banque étaient inaccessibles à la clientèle. Les rares institutions financières ayant ouvert leurs portes n’ont pas permis à leurs clients « bancarisés » de toucher leurs salaires, ce qui a fait monter la tension chez ces derniers, priés de revenir aujourd’hui ou plus tard.
    Que s’est-il passé au niveau de l’enseignement primaire et secondaire ? Nul ne le sait. Toujours est-il que de nombreux écoliers et élèves avaient été priés par leurs maîtres et professeurs de « ne pas sortir » le mardi 16 février 2016. Les rares bleu-blanc qui avaient cru avoir mal capté le message et qui ont eu la curiosité de se présenter à leurs écoles ont trouvé les portails de leurs établissements cadenassés.
    Le syndrome de la ville-morte a également touché les médias, avec l’absence de plusieurs journaux dans les kiosques. Quant aux vendeurs à la criée, si actifs et si présents, ils ont purement et simplement déclaré forfait. Les ports privés de Ndolo n’ont pas connu leur ambiance habituelle, les « maman bipupula » et les porteurs ayant joué aux abonnés absents.
    Circulation automobile normale
    S’il y a une chose dont ne pouvaient se plaindre hier Kinoises et Kinois, c’est la circulation automobile. Non seulement elle était fluide mais en plus, il y avait des bus, des taxi-bus et des taxis disponibles aux quatre coins de la ville. D’ordinaire arrogants, les taximen ont passé leur journée à supplier des clients hypothétiques. Les fameuses « courses expresses », aux tarifs surfaits, étaient rayés des transactions.
    (Le Phare)
    KIMP

     

  • Wumela vs Yebela, qui remportera la guerre des hashtags ?

    Wumela vs Yebela, qui remportera la guerre des hashtags ?

    twittercloud-Sur la twittosphère congolaise, deux hashtags s’affrontent : #wumela pour ceux qui souhaitent le maintien du président Joseph Kabila au pouvoir et #yebela utilisé par les adeptes de l’alternance démocratique en RD Congo. Zoom sur une guerre digitale bien entamée.

    Pour certains twittos, il n’y a pas match : #yebela (sache-le, en lingala) a déjà remporté la partie face à #wumela (restez longtemps), le hashtag des pro-Kabila. Vraiment ?

    L’écart entre les deux mots-clés est certes criant, mais il est encore (trop) tôt pour siffler la fin d’un duel qui ne fait que commencer. En tout cas, c’est ce qu’estiment, sur le site de micro-blogging, les chantres du prolongement du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président congolais Joseph Kabila.

    Selon Twitonomy, un outil d’analyse qui offre une photographie précise des usages des uns et des autres sur Twitter, plus de 170 messages  utilisant le hashtag #wumela ont été postés ces dernières heures. Alors que début février on ne comptait qu’entre 3 et 9 tweets par jour, la  barre des 400 tweets a été dépassée en moins de 10 jours.

    Au total, 418 tweets publiés depuis 116 villes différentes ont été partagés depuis début février via #wumela, atteignant potentiellement 1 845 958 utilisateurs sur Twitter, selon les chiffres que nous avons recueillis auprès de Twitonomy. Mais parmi les twittos les plus actifs utilisant ce hashtag, on compte indistinctement ceux qui soutiennent mordicus le maintien de Joseph Kabila…

    … et d’autres qui se contentent de partager ou commenter les informations via le mot-clé. C’est le cas notamment de Oliver Diansosa qui explique à qui veut l’entendre que « wumela » est avant tout une « expression en vogue » dans la capitale de la RD Congo, et s’emploie pour exprimer « sa gratitude » envers une personne qui vous a rendu service et « l’encourager » à faire davantage.  Ce juriste et analyste politique, basé à Kinshasa, avec ses 13 mentions de #wumela depuis le début du mois de février, figure dans le top 5 des utilisateurs les plus actifs utilisant ce qui est devenu le slogan des pro-Kabila.

    Les 5 twittos les plus actifs utilisant #wumela

    Capture d'écran/Twitonomy

    #yebela très loin devant #wumela

    En face, les anti-Kabila sont de loin les plus actifs sur Twitter. Le hashtag yebela qui sonne comme un avertissement contre toute tentative de prolongation du mandat du président sortant, a enregistré depuis début février 2 172 tweets pouvant toucher potentiellement 5 618 736 utilisateurs sur le site au petit oiseau bleu, selon Twitonomy. Soit cinq fois plus que les messages postés avec le mot-clé rival wumela.

    Même écart côté utilisateurs. Alors qu’avec #wumela, les twittos les plus actifs n’ont mentionné qu’entre 28 et 10 fois leur hashtag étiqueté pro-Kabila, ceux utilisant #yebela ont fait référence à ce mot-clé entre 115 et 41 fois. Des tweets anti-Kabila partis depuis 361 villes différentes à travers le monde, selon Twitonomy.

    Les 5 twittos les plus actifs utilisant #wumela

    Capture d'écran/Twitonomy

    (Jeune Afrique)

  • En RDC, le gouvernement envisage de reculer l’âge de la retraite

    En RDC, le gouvernement envisage de reculer l’âge de la retraite

    Immeuble-Gouvernement-En RDC, l’âge de la retraite pourrait passer de 55 à 65 ans. Pascal Isumbisho, le ministre de la Fonction publique, l’a annoncé à l’ouverture d’un séminaire sur la modernisation de l’administration publique.

    La proposition vient du ministre de la Fonction publique : en RDC, l’âge de la retraite pourrait passer de 55 ans à 65 ans. Pascal Isumbisho n’a pas donné les raisons pour ce changement envisagé, mais selon lui, le texte, qui est en examen au Parlement, propose le changement de système.

    Le fonctionnaire devrait désormais contribuer à sa propre retraite pendant qu’il est encore actif. Il est donc question de créer une caisse de pension qui permettrait d’assurer une retraite dans des conditions plus ou moins acceptables.

    300 nouveaux fonctionnaires

    Les rémunérations dans la fonction publique sont parmi les plus faibles. Et il y a quelques années, ces rémunérations étaient même hypothétiques. Les fonctionnaires ont d’ailleurs été exclus du régime de sécurité sociale. C’est l’Etat qui leur assure la rente de survie tout au long de leur retraite.

    Et faute de moyen financier, l’Etat congolais n’a pas envoyé des fonctionnaires à la retraite depuis plusieurs années. Les effectifs ont gonflé. 300 jeunes viennent encore d’intégrer l’appareil de l’Etat depuis quelques jours.

    RFI

  • Quand Mobutu cherchait à torpiller Monsengwo

    Quand Mobutu cherchait à torpiller Monsengwo

    L. Mosengwo-C’est un télégramme diplomatique américain passé inaperçu parmi les milliers de pages révélées par WikiLeaks, mais les accusations qu’il contient sont explosives !

    Nous sommes à Kinshasa, en 2004. Un ambassadeur belge sur le départ, Renier Nijskens, briefe ses homologues américains. Nijskens évoque le cas du cardinal Monsengwo, qu’il décrit comme l’acteur de l’ère Mobutu qui a conservé le plus d’influence. Mais, continue-t-il, « le Vatican a clairement indiqué à Monsengwo qu’il devrait limiter ses ambitions […] parce que l’Église serait très embarrassée si la « deuxième famille » de Monsengwo, installée en Belgique, était portée à la connaissance du public ».

    Une famille cachée ? 

    Un ecclésiastique ayant une famille cachée ? Contactée par J.A., la diplomatie belge cache difficilement son embarras. « Le câble ne reflète pas fidèlement la conversation, et les faits allégués ne sont pas établis », fait-elle savoir aujourd’hui. Quant à Monsengwo, il dément avec véhémence. « C’est une pure invention ! Je n’ai pas de deuxième famille cachée ni d’enfant en Belgique. »

    La rumeur, ajoute-t-il, est ancienne et pourrait avoir été lancée en 1991 par un Mobutu soucieux de l’empêcher de prendre la présidence de la Conférence nationale. « Il avait répandu des tracts dans la ville pour me diffamer en espérant que j’allais me retirer, se souvient l’intéressé. Cela a eu l’effet inverse : je ne me suis pas retiré pour que la prétendue famille soit dévoilée. Cela ne s’est jamais produit. » L’enquête minutieuse menée par les services du Vatican, quand il s’est agi d’élever l’intéressé à la dignité de cardinal, en 2010, a tordu le cou à la rumeur.

    (Jeune afrique)