Tag: SOUDAN DU SUD

  • Soudan du Sud: 125 femmes violées en dix jours dans l’Etat d’Unité

    Soudan du Sud: 125 femmes violées en dix jours dans l’Etat d’Unité


    Par
    RFI

    Publié le 03-12-2018
    Modifié le 03-12-2018 à 02:51

    Les Nations unies ont condamné ce dimanche la recrudescence des agressions sexuelles au Soudan du Sud. Selon Médecins sans frontières, 125 femmes de tous âges ont été violées au cours des dix derniers jours. Elles se rendaient à une distribution alimentaire organisée par le Programme alimentaire mondial près de la ville de Bentiu.

    Ce sont 125 femmes et jeunes filles, y compris des femmes enceintes et des grands-mères, qui ont été agressées sexuellement au cours des dix derniers jours dans l’État de l’Unité. La plus jeune n’avait que dix ans.

    On n’en sait pas très long sur les violeurs. Mais, selon la mission des Nations unies au Soudan du Sud, plusieurs d’entre eux portaient des uniformes de l’Armée populaire de libération du Soudan, l’armée de Juba.

    Le responsable de la mission des Nations unies, David Shearer, a qualifié ces attaques d’odieuses. L’armée devrait s’assurer, dit-il, que des « éléments insubordonnés » ne soient pas à l’origine de ces crimes commis dans une zone contrôlée par le gouvernement.

    Les agressions sexuelles sont en forte hausse. Au cours des dix premiers mois de l’année, MSF a soigné 104 victimes à sa clinique de Bentiu. Au cours des dix derniers jours, cette même clinique en a accueilli 125, ce qui revient à dire que les viols ont été multipliés par dix.

    En 2016, le Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme avait déclaré que Juba, au lieu de rémunérer ses combattants, préférait les laisser violer.

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  • Malgré les sanctions, les armes ont continué à affluer au Soudan du Sud, selon une ONG

    Malgré les sanctions, les armes ont continué à affluer au Soudan du Sud, selon une ONG

    Même s’il est soumis à des embargos sur les armes, le Soudan du Sud, en guerre civile depuis décembre 2013, a continué à recevoir de l’armement, qui a transité le plus souvent par des pays voisins, selon un rapport de l’ONG britannique Conflict Armament Research publié jeudi 29 novembre.

    Au terme d’une enquête de quatre années, Conflict Armament Research (CAR) a établi comment des pays de la région, en particulier l’Ouganda, avaient contourné les embargos pour alimenter en armes les protagonistes de la guerre au Soudan du Sud, qui a fait plus de 380 000 morts selon une étude récente.

    Si le Conseil de sécurité des Nations unies a attendu juillet 2018 pour imposer un embargo sur les armes au Soudan du Sud, l’Union européenne (UE) avait interdit dès 1994 à ses États membres de vendre directement des armes au Soudan. Elle avait amendé cet embargo pour inclure le Soudan du Sud à son indépendance du Soudan en 2011.

    Malgré tout, l’armée gouvernementale, l’Armée de libération du peuple soudanais (SPLA), n’a jamais été à cours d’armement et a continué à recevoir des armes fournies par l’Ouganda et provenant parfois d’Europe ou des États-Unis, explique CAR.

    Les rebelles de la SPLA-IO (SPLA en opposition) ont éprouvé beaucoup plus de difficultés à se doter en armes et ont souvent dû se contenter de celles prises à l’ennemi, ajoute l’ONG dans son rapport rendu public jeudi 29 novembre.

    Le directeur général de CAR, James Bevan, a indiqué que son organisation avait mené « une enquête exhaustive, de terrain, sur le type d’armement utilisé », qui l’avait amenée à recenser des centaines d’armes et plus de 200 000 munitions.

    « Le résultat, c’est une photographie scientifique de la manière dont l’interdiction sur les transferts d’armes aux parties en guerre a échoué », a-t-il estimé.

    Le rôle de l’Ouganda

    CAR souligne que, malgré les accusations et rumeurs, aucune arme d’origine chinoise n’est arrivée au Soudan du Sud après mai 2014.

    Mais avant cela, la SPLA avait légalement reçu, via Mombasa au Kenya, deux larges cargaisons d’armes chinoises, dont l’une incluait plus de 27 millions de munitions de petit calibre, des roquettes, des grenades, des missiles, des fusils d’assaut et des mitrailleuses.

    Après l’arrivée de ces cargaisons, plus de 50% des munitions en circulation au Soudan du Sud étaient d’origine chinoise, contre « moins de 2% » auparavant, remarque CAR.

    « La conclusion logique est que les 27 millions de munitions de petit calibre transférées légalement par la Chine à la SPLA en 2014 ont permis à la SPLA de continuer ses opérations dans les années qui ont suivi », indique le rapport.

    Dans le même temps, l’Ouganda « a continué à être un conduit pour le matériel » destiné à la SPLA, ajoute l’ONG. Le président ougandais Yoweri Museveni est un ardent soutien de son homologue sud-soudanais Salva Kiir.

    >>> À LIRE : Soudan du Sud : Riek Machar face à Salva Kiir, un duel interminable

    Kampala est accusé par CAR d’avoir fourni au Soudan du Sud des armes qu’il avait reçues légalement de sociétés européennes et américaines en 2014 et 2015, très probablement sans que celles-ci en aient été informées.

    Ce faisant, l’Ouganda aurait contrevenu à des clauses censées garantir que les armes soient utilisées par les pays vers lesquels elles sont initialement expédiées.

    Des armes prises à l’ennemi

    CAR dit avoir également découvert des preuves de ventes d’armes par le Soudan à la SPLA-IO – ce que les observateurs soupçonnaient depuis longtemps -, mais pas récentes.

    L’étude montre aussi combien les rebelles de l’ancien vice-président Riek Machar ont été isolés et ont eu du mal à se fournir en armes.

    « Malgré les accusations lancées par la SPLA en 2017, CAR a trouvé peu d’indications d’un réapprovisionnement externe de la SPLA-IO depuis la mi-2015 », note-t-elle.

    Les efforts de  Riek Machar au début 2014 pour se faire livrer une « liste de courses » censée inclure 43 millions de munitions, des mortiers, des roquettes, des fusils et des missiles sol-air ont échoué.

    À la place, les rebelles ont dû se contenter des armes prises à l’ennemi sur les lieux de combat.

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  • Soudan du Sud: après la rencontre Machar-Kiir, le scepticisme demeure

    Soudan du Sud: après la rencontre Machar-Kiir, le scepticisme demeure


    Par
    RFI

    Publié le 02-11-2018
    Modifié le 02-11-2018 à 11:31

    Le Soudan du Sud est loin d’être sorti d’affaire. Mercredi 31 octobre 2018 à Juba, le pouvoir a organisé une grande cérémonie de la paix pour célébrer l’accord signé début septembre. Pouvoir, opposition, chefs d’Etat régionaux ont participé. Le chef rebelle Riek Machar est même venu dans la capitale après plus de deux ans d’exil. Pour autant, la réalité du terrain pourrait vite se rappeler à tous les acteurs.

    « Cette cérémonie était un acte symbolique important, mais ça ne garantit rien pour la suite », explique un observateur. Avec les chefs d’Etat régionaux, la communauté internationale a montré qu’elle soutenait encore le processus.

    Le retour de Riek Machar a aussi été vu comme un signe positif. Pour autant, le chef rebelle est reparti dans la soirée pour Khartoum, preuve que les conditions de son retour ne sont pas encore réunies.

    La période de pré-transition, qui doit durer huit mois, est très laborieuse. Du retard s’accumule dans la mise en place des institutions. Et le risque d’un échec est toujours fort. « Il y a des problèmes d’incompétence, de bureaucratie et de méfiance », confie un observateur.

    Une euphorie de courte durée ?

    Les travaux du comité de pré-transition, l’organe-clé chargé d’appliquer l’accord, ont plus d’un mois de retard. Or, ces délais risquent d’exacerber la suspicion et de replonger le pays dans la crise. Sur le terrain, des combats ont toujours lieu sporadiquement. Chaque camp recrute des hommes.

    S’ajoutent à cela des dysfonctionnements dans la chaîne de commandement et des conflits locaux. Bref, une situation sécuritaire très complexe. Un observateur attend beaucoup plus du président Kiir, en tout cas.

    « C’est à lui de donner le tempo. Or, on dirait qu’il n’a pas envie de diriger. Chaque fois, la communauté internationale doit lui tordre le bras pour qu’il agisse », confie cette source. Quoi qu’il en soit, on l’aura donc compris, l’euphorie de la cérémonie de Juba risque de s’estomper rapidement.

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  • Soudan du Sud : “Tout le monde espère que l’accord de paix sera enfin respecté”

    Soudan du Sud : “Tout le monde espère que l’accord de paix sera enfin respecté”

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  • Soudan du Sud: Machar et Kiir ensemble à la cérémonie pour la paix

    Soudan du Sud: Machar et Kiir ensemble à la cérémonie pour la paix


    Par
    RFI

    Publié le 01-11-2018
    Modifié le 01-11-2018 à 05:14

    Une grande cérémonie pour la paix a été organisée mercredi 31 octobre au Soudan du Sud. Le président Salva Kiir a invité les groupes rebelles, les leaders régionaux et la communauté internationale pour célébrer la signature de l’accord de paix du 12 septembre, conclu à Addis-Abeba. La journée a été marquée par la venue du chef rebelle Riek Machar, ennemi juré du chef de l’Etat et en exil depuis plus de deux ans. Devant leur peuple, les deux hommes ont donné des gages de bonne volonté.

    « Que la paix soit sur vous », déclare Riek Machar à la tribune, devant des milliers de personnes venues pour célébrer la paix. L’image du chef rebelle, fuyant Juba à pied alors que les combats entre ses hommes et l’armée faisaient rage a changé. C’est en dignitaire qu’il a été accueilli et en homme de paix qu’il s’est présenté : « Nous avions accueilli favorablement la décision de l’IGAD, en juillet 2017, de relancer le processus de négociation. J’avais aussitôt mis sur pied une délégation de paix pour nous engager dans ce processus de haut niveau. »

    Riek Machar s’est aussi adressé à Salva Kiir lui demandant de libérer les prisonniers, de lever l’état d’urgence ou encore d’accorder la liberté de mouvement et d’expression aux partis l’opposition. Le chef de l’Etat s’est alors à son tour adressé à la foule. « Je veux rappeler devant vous tous que la guerre est terminée, a affirmé Salva Kiir. Riek Machar et moi-même, ainsi que tous les leaders d’opposition avons décidé de nous pardonner. Et nous avons décidé, en toute conscience, de faire avancer le pays, à travers un processus de guérison. »

    Le président Kiir a joint le geste à la parole. Il a annoncé la libération de deux proches du chef rebelle. James Gatdet Dak, condamné à mort par pendaison en février et William John Endley, un Sud-Africain, colonel à la retraite, condamné à mort pour conspiration, livraison d’armes et espionnage.

    On verra si cette journée aura des effets sur le long terme. En effet, il reste d’autres détenus politiques, des combats éclatent toujours sur le terrain, et l’accord de paix peine à être appliqué.

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  • Soudan du Sud: retour de Riek Machar à Juba

    Soudan du Sud: retour de Riek Machar à Juba


    Par
    RFI

    Publié le 31-10-2018
    Modifié le 31-10-2018 à 17:42

    Le chef rebelle Riek Machar, ennemi juré du président Salva Kiir, est de retour à Juba, plus de deux ans après sa fuite du pays. Près de trois semaines après l’accord signé à Addis-Abeba, une cérémonie se tient ce mercredi à Juba. Dans la capitale, des milliers de personnes rassemblées notamment sur la place « Freedom Square ». Sur place également, des représentants du gouvernement, de l’opposition, de la communauté internationale et plusieurs leaders régionaux.

    En juillet 2016, alors que Riek Machar était vice-président, des combats avaient éclaté à Juba entre ses hommes et l’armée. Et le chef rebelle avait dû fuir la ville, à pied jusqu’au Congo.

    Riek Machar revient donc dans la capitale. Pas d’information sur son séjour, mais en principe il n’est pas censé rester, selon l’accord de paix de septembre. Il ne redeviendra vice-président qu’après la période de pré-transition qui doit durer huit mois.

    Il y a encore quelques jours, sa présence aujourd’hui était d’ailleurs encore incertaine. Il avait exigé trois choses avant de participer : la libération des détenus politiques et prisonniers de guerre, la levée de l’état d’urgence et une liberté de mouvement pour les partis d’opposition. Certains prisonniers ont été relâchés, mais il y en a encore d’autres. Pour le reste, rien n’indique que le gouvernement ait accédé à ses requêtes.

    Il n’empêche Riek Machar est bien là. Son porte-parole, Lam Paul Gabriel, a déclaré qu’il dirigeait une petite délégation, mais qu’il était là sans sa sécurité rapprochée. Ce retour est un signe de son engagement en faveur de la paix, dit-il. Selon le major-général Lul Ruai, porte-parole de l’armée, cette cérémonie est une indication claire que l’application de l’accord de paix a commencé.

    Une application pourtant très difficile : pouvoir et rebelles s’affrontent encore régulièrement sur le terrain. Cette semaine, le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré que la violence bloquait la distribution de l’aide humanitaire. Et l’accord est mis en place très lentement, certaines échéances n’ont d’ailleurs pas été respectées.

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  • Soudan du Sud : le chef rebelle Riek Machar revient à Juba, une première depuis 2016

    Soudan du Sud : le chef rebelle Riek Machar revient à Juba, une première depuis 2016

    Afrique

    Soudan du Sud : le chef rebelle Riek Machar revient à Juba, une première depuis 2016

    Texte par FRANCE 24

    Dernière modification : 31/10/2018

    Le chef rebelle Riek Machar est arrivé mercredi dans la capitale sud-soudanaise pour redevenir vice-président du pays. Un accord de paix a été signé le 12 septembre dernier pour mettre fin à cinq années de guerre civile.

    C’est une première étape concrète du processus de réconciliation au Soudan du Sud. Ce mercredi 31 octobre, le chef rebelle sud-soudanais Riek Machar est arrivé à Juba pour participer à une cérémonie célébrant la signature d’un nouvel accord de paix au Soudan du Sud. Il n’était pas revenu dans la capitale depuis plus deux ans après des combats meurtriers entre ses hommes et les forces gouvernementales.

    Selon ce second accord de paix depuis 2013, Riek Machar doit retrouver son ancien poste de vice-président. Le texte a été signé le 12 septembre dernier avec Salva Kiir, le président actuel du pays et grand rival de Riek Machar. L’accord, obtenu sous pression internationale,  est censé mettre fin à presque cinq années d’une guerre civile dévastatrice pour le plus jeune pays du monde.

    Tourner la page d’une guerre civile meurtrière

    Deux ans et demi à peine après son indépendance, le Soudan du Sud a sombré dans la guerre civile en décembre 2013 à Juba, lorsque Salva Kiir, un Dinka, a accusé Riek Machar, son ancien vice-président, de l’ethnie nuer, de fomenter un coup d’État. Le conflit, marqué par des atrocités à caractère ethnique, a fait plus de 380 000 morts selon une étude récente, et poussé plus de quatre millions de Sud-soudanais, soit près d’un tiers de la population, à fuir leur foyer.

    >> À lire aussi : Soudan du Sud : l’ONU dénonce de possibles “crimes de guerre”

    Pour marquer l’entrée en vigueur de cet accord, une cérémonie pour la paix sera organisée ce mercredi en présence des chefs d’État de la région. Ainsi, le chef de l’État soudanais Omar el-Béchir, la présidente éthiopienne nouvellement nommée Sahle-Work Zewde et son homologue somalien Mohamed Abdullahi Mohamed ont gagné Juba ce mercredi matin. Le président ougandais Yoweri Museveni y était également attendu.

    >> À lire aussi sur Les Observateurs : Le fils de Salva Kiir, le président du Soudan du Sud, a-t-il exposé sa “fastueuse vie” ?

    La cérémonie doit se dérouler au Mausolée John Garang, héros de la guerre d’indépendance contre le Soudan. Plusieurs milliers de personnes y étaient rassemblées mercredi matin en attendant qu’elle commence.

    Un futur incertain

    Si la cérémonie semble actée, le futur proche semble incertain. L’Agence France Presse (AFP) dit ignorer si Riek Machar allait rester à Juba au-delà de la cérémonie. L’un des porte-parole du chef rebelle, Lam Paul Gabriel, a indiqué mardi que Riek Machar craignait pour sa sécurité. “Mais la vérité est là : nous sommes pour la paix et ce que nous essayons de faire, c’est de bâtir la confiance”, avait-il ajouté, précisant que Riek Machar voyagerait avec une trentaine d’hommes politiques du SPLM-IO et sans soldats.

    >> À lire aussi : Soudan du Sud : “Ni Kiir ni Machar ne pourront construire un pays”

    Ce nouvel accord de paix laisse sceptiques de nombreux observateurs, qui soulignent que faire travailler ensemble les deux rivaux ne sera pas une mince affaire, leur coopération ayant toujours dans le passé abouti au chaos et au conflit.

    De fait, l’application du nouvel accord connaît des retards sur des points importants comme la réactivation d’une commission conjointe sur les frontières et le nombre des États régionaux, – un des points de contentieux entre pouvoir et opposition – et celle pour l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord de paix.

    Des combats ont également été rapportés dans la région de Yei (sud) et dans l’État pétrolier du Upper Nile (Haut Nil), alors que les belligérants ont décrété un cessez-le feu fin juin.

    Avec AFP

    Première publication : 31/10/2018

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